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Problématique de la production du coton biologique dans la commune de Banikoara.

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par Bio Monti Sika OROU N'GOBI
Université d'Abomey Calavi - Maà®trise 2015
  

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3.6.1.2. Régression du couvert végétal

La végétation quant à elle est en permanente régression. Les systèmes de production traditionnels dans la commune tels que l'agriculture de subsistance, la chasse, le ramassage du bois entraînent une dégradation des formations forestières. Aussi, la commune de Banikoara est particulièrement affectée par une croissance démographique dont les effets sur l'environnement se traduisent par une surexploitation accélérée des ressources en végétation. Plus de 80 % de la population utilisent les feux de bois pour la cuisine.

Par ailleurs, depuis un certain temps la déforestation est très accélérée dans la commune et cela à cause de la production du coton conventionnel. Ce problème ne favorise pas le développement de la culture biologique dans la commune.

3.6.2. Contraintes humaines

La production du coton biologique dans la commune de Banikoara est également confrontée à certaines difficultés humaines qui entravent la pratique de l'activité.

3.6.2.1. Problème foncier

L'accès à la terre constitue de nos jours une contrainte majeure au développement des activités agricoles des ménages. Malgré la disponibilité des terres cultivables, la commune de Banikoara est confrontée à de sérieux conflits fonciers. Ces conflits sont nés des pressions démographiques. En effet, à partir d'un certain âge chaque enfant prend sa liberté en demandant sa portion de terre qui jadis était utilisée par une minorité. Le mode de transmission des terres par héritage (75 % des superficies cultivables) a conduit à l'émiettement des champs. Aussi, plusieurs producteurs sont souvent expropriés de leurs parcelles obtenues verbalement en guise de don. Le bénéficiaire jouit du droit d'exploitation et la durée du contrat dépend de la volonté du propriétaire qui peut à tout moment retirer ses parcelles mises en valeur. Le bénéficiaire est défendu de tout droit de plantation arbustive et d'investissements à long terme.

3.6.2.2. Persistance des techniques culturales traditionnelles

Dans la commune de Banikoara à vocation agricole, le travail champêtre est en général traditionnel. Ainsi, la culture du coton biologique souffre d'une faible modernisation. La quasi-totalité des tâches est effectuée au moyen d'équipements archaïque tels que la houe, le coupe-coupe, la daba, ce qui a un impact négatif sur le temps de travail, car les travaux sont rudes et ne sauraient être supportés pendant longtemps. Ce caractère traditionnel de la culture du coton biologique augmente le nombre de jour de travail des paysans. Il constitue de même une source d'épuisement de l'énergie humaine. La perpétuation de l'utilisation de l'énergie humaine pour exécuter les tâches de la culture du coton biologique contribue à la baisse de la productivité. Ce qui amène un changement d'activité au niveau de certains producteurs.

En somme, il faut retenir que la persistance des techniques culturales traditionnelles est un frein pour le développement de la culture du coton biologique dans la commune Banikoara.

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