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Mise en place d'un système de virtualisation des serveurs dans un réseau informatique avec vsphere server (cas de Sri/uni lu).

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par Blaise Bady
Ecole Supérieure d'Informatique Salama ESIS - Ingénieur Technicien en Administration Système et Réseau Informatique 2013
  

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    Epigraphe

    « Les deux guerriers les plus puissants sont la patience et le temps. N'oublie
    pas que les grandes réalisations prennent du temps et qu'il n'y a pas de succès
    du jour au lendemain »

    Léon Tolstoï

    II

    In Memoriam

    Comme pour tous ceux qui me sont vraiment chers, en particulier ma famille ; vous aurez bien pu être là pour au moins savourer aussi aux fruits de mon travail mais malheureusement vous êtes partie trop top mes très chères regrettées grandes soeurs en laissant un très grand vide dans nos coeurs.

    Alpha BADY et Solange BADY, à jamais vous serez gravée dans nos coeurs et nous ne vous oublierons jamais.

    III

    Dédicace

    A mes très chers parents BADY BIN KABEYA Joseph et MUKANYA KALUME Hortense ;

    A vous mes très chers frères et soeurs, Beaux-frères et belles soeurs ; A vous mes très chers Oncles et Tantes.

    Je dédie ce travail

    IV

    Avant-Propos

    Arrivé au bout de notre parcourt académique s'étalant sur trois ans, couronné par l'étude d'un sujet dans le domaine d'Administration Systèmes et Réseaux informatique, domaine dans lequel nous avons érigé notre bagage scientifique ; il nous est donné cette grande occasion de reconnaitre en âme et conscience que ce que nous sommes devenu actuellement est le produit de plusieurs personnes qui ne cessaient de sommer leurs efforts pour notre bien.

    Je rends grâce à l'Eternel Dieu Tout puissance, le Créateur du Ciel et de la terre, le Maitre de temps et des circonstances pour tous les bienfaits et les grâces dont je suis bénéficiaire.

    Je remercie mes très chers parents BADY BIN KABEYA Joseph et MUKANYA KALUME Hortense pour leur soutien moral, matériel et spirituel, pour leurs conseils ainsi que leurs sacrifices afin de bien mener mes parcours scolaires et académique. Je ne peux rien vous dire de mieux et de plus chers que merci pour tout. Vous vous êtes donné corps et âme en multipliant vos efforts pour que je sois ce que je suis devenu aujourd'hui. A jamais personne ne pourra remplacer ce que vous représentez pour moi.

    A mon Directeur le Master Patient KASONGO ainsi qu'à mon co-directeur l'Ingénieure Herbert KALONJI, qui malgré leurs multiples occupations ont su disposer de leur temps pour ainsi accepter de diriger ce modeste travail. Je vous dis infiniment merci.

    A monsieur le Directeur Général de l'ESIS, au Secrétaire Général de l'ESIS, ainsi qu'à tout le corps professoral de l'ESIS, je vous dis merci pour votre participation et contribution à ma formation.

    A tous mes frères et soeurs, Gabin BADY, Kathy BADY, Mamy BADY, Thythy BADY, Theddy BADY, Bienvenue BADY, Patient BADY, Judith BADY, Yves BADY ; vous qui êtes toujours présent pour me réconforter et me donner le sourire lorsque rien ne marche, je ne peux que vous dire merci.

    BADY BIN KABEYA Blaise

    V

    A vous mes chers beaux-frères Prospère, François, et vous mes belles soeurs Julie, Gracia et Joëlle pour m'avoir soutenu par des bons conseils et vos prières ; je vous dis infiniment merci.

    A mes nièces et neveux ; tantes et oncles ; cousins et cousines pour votre amour et dévouement à mon égard, je vous en suis très reconnaissant.

    A vous tous mes chers amis et collègues avec qui on a passé des dures tout comme des bons moments, vous qui égaillés mes journées au quotidien depuis la première année jusqu'à ce jour. Ali KATEMBEZI, Vianney BAHIZIRE, Prince BAYONGWA, Gédéon BELEBELE, Joël BEYA, Elie BADIBANGA, Babi FARHI, Franc KALONJI, Tracey NTUMBA, Trigo TSHONDO, Gaël KALALA, André KABONGO, Jérémie AMURI, Bienvenue BITUKENDJA, Clarisse KASSAR, Mike MUFIND, Victor MBULU, Jacques MULUMBA je vous dis infiniment merci.

    A tous ceux et toutes celles pour qui leurs noms ne figurent pas dans ce travail, cela ne veut pas dire que je vous ai oublié, sachez tout simplement que vous occupez une très grande place dans mon coeur. Ne m'en tenez pas rigueur.

    1

    INTRODUCTION GENERALE

    Les percées technologiques de ces dernières années ont eu à amener des grandes innovations dans les domaines des sciences informatiques lesquelles ont poussé les entreprises à pouvoir effectuer des grandes 1restructurations au sein de leurs structures ou de leurs différentes infrastructures réseaux.

    Les entreprises se trouvant dans une phase de réduction des coûts ont senti le besoin de posséder des systèmes répondants à leurs besoins, mais leur permettant aussi de minimiser les dépenses liées aux investissements souvent fait en terme des matériels ou équipements entrant dans la constitution de leur système informatique.

    Bien que les techniques de réduction de coûts dans les réseaux informatiques ont été mises en place dans bons nombres d'entreprises, ceci engendrant des grandes contraintes pour ce qui est de la gestion et de la maintenance, amenant ainsi les administrateurs de ces réseaux améliorés face à des grands défis concernant l'appréhension des techniques de consolidation instaurées par leurs différentes entreprises.

    Ainsi, suite à ces multiples problèmes face auxquels sont confrontés souvent les administrateurs des systèmes informatiques, plusieurs méthodes ont été instaurer pour une administration aisée parmi lesquelles nous avons la virtualisation des serveurs2 qui est en effet la base même de notre sujet bien qu'il y en a plusieurs et chacune d'elle offrant une certaine convivialité par rapport à sa façon d'être appréhendé par les administrateurs des systèmes informatique.

    Avec l'évolution de la technologie, de nos jours plusieurs équipements entrent en jeux et sont à tout prix nécessaire pour la bonne mise en marche d'un réseau informatique d'une entreprise quelconque c'est-à-dire petite ou grande soit elle.

    Par équipement réseau ici nous parlerons plus précisément des serveurs comme il est bien dans le vif de notre sujet. Comme tout Administrateur systèmes et réseaux informatique, s'y connaissant dans le domaine des serveurs ainsi que de leur mise en place,

    1 Restructuration : action de réorganiser quelque chose selon de nouveaux principes.

    2 Virtualisation des serveurs : Opération qui consiste à réduire le nombre des serveurs physiques dans un réseau en les virtualisant dans le but de réduire le coût.

    2

    ils occupent une place consistante dans la salle machine. Il est surtout à noter ici qu'en parlant des serveurs nous voyons tout d'abord une représentation physiques.

    1. Choix et intérêt du sujet

    En prenant le cas de certaines entreprises dans lesquelles plusieurs services doivent être implémentés pour son bon fonctionnement, c'est-à-dire que ces entreprises ont normalement plusieurs serveurs dans leur centre de donnée sur lesquels tournent des services bien spécifique. Pour être plus claire, ces genres d'entreprises comprennent en leurs seins plusieurs utilisateurs, qui à leur tour, sollicitent souvent les services qui tournent sur les différents serveurs de ces dernières.

    Avec ce constat nous nous rendons bien compte qu'il y facteurs qui entrent en jeu tel que l'encombrement dans la salle serveur et surtout qu'il est aussi important de noter que des serveurs sont des équipements qui demandent beaucoup plus d'énergie électrique dans un réseau informatique que tout autre équipement.

    Voilà donc, en étant du domaine et surtout que nous somme censé apporter des solutions en entreprise, nous avons eu l'obligation de pouvoir chercher une meilleure solution face à ce problème. Et comme solution que nous avons trouvé c'est tout simplement pouvoir virtualiser les serveurs pour bien sûre parvenir à économiser en espace, en maintenance, en énergie électrique et tous cela tournant tout autour de la réduction du coût bien que cela semble échapper la plus part d'entreprise.

    Il est surtout à noter que notre travail sera beaucoup plus basé sur l'intégration de la solution dans un réseau existant tout comme dans celui qui voudra naître.

    2. Etat de la question

    Il est vrai que de nos jours l'utilisation d'une infrastructure de type «Virtual server3» dans les entreprises est plus répandue et fait l'objet de nombreuses études en vue d'améliorer et surtout de réduire le coût dans ces dernières. Bien que cette technologie soit connue et utiliser par certaines entreprise, très peu d'entre elles sont au

    3 http: // www.techopedia.com/definition/27139/virtual-server, 17-Mai-2014, 23h19'

    3

    courant qu'il est possible de réduire sensiblement le coût et surtout d'obtenir un rendement fiable, centralisé et efficace avec cette technologie.

    De ce fait plusieurs Ingénieurs de l'ESIS qui ont eu à nous précéder se sont vu intéressé par la virtualisation parmi lesquels deux seulement qui se sont vraiment impliqués sur la virtualisation des serveurs ; nous citons :

    L'Ingénieur MURHUBUBA BANDEKA Eddy qui a eu à parler sur « L'étude et la mise en place d'une administration et gestion centralisée des serveurs virtuels sous linux » au cours de l'année académique 2010-2011 ;

    Mais aussi l'Ingénieur TSHILUMBA LUFU Floribert qui lui a eu parler sur « La mise en place d'une architecture de stockage virtuel basée sur le Scdmp4 » au cours de l'année académique 2012-2013.

    3. Problématique

    Comme nous l'avons souligné dans les derniers paragraphes du point précédent de notre travail, il sera donc question d'un système qu'on aura à implémenter afin de rendre virtuel les serveurs tout en assurant la disponibilité des ressources en permanence qui est la redondance dont on essayera d'en parler en long et en large dans ce dit travail.

    Les entreprises cherchant de plus en plus de nos jours à recourir à des réductions de coûts pour leur système d'information, la virtualisation s'est posée aujourd'hui comme un sauveur. Il est cependant de rigueur pour les personnes (les administrateurs) de se poser les bonnes questions face aux problématiques que peuvent poser la virtualisation des serveurs.

    De ce fait, le présent travail s'efforcera d'apporter des réponses aux questions suivantes :

    ? Pourquoi rendre virtuel l'infrastructure informatique d'une entreprise et quel est l'outil efficace pour effectuer cette tache ?

    ? Comment répartir les services/applications dans les machines (serveurs) virtuelles pour tirer le meilleur parti de cette technologie ?

    4 Scdmp :System Center Data Manager Protection

    4

    C'est donc sur base de la satisfaction à ces interrogations que nous essayerons d'apporter solution dans la suite du travail.

    4. Hypothèse

    Pour arriver à la mise en place d'une plateforme de virtualisation des serveurs et surtout étant donné que notre travail sera beaucoup plus basé sur l'intégration de la solution dans un réseau existant mais aussi un réseau qui veut naitre ; et pour répondre à la problématique posée ci-haut, les solutions globales de notre travail seraient :

    ? Quant à la réponse pour notre première interrogation nous dirons qu'elle n'est pas aussi facile par le fait que les intérêts sont vraiment multiples :

    ? Rendement par Serveur : Jusqu'à présent les serveurs ne sont utilisés qu'à 10 voire 15% de maximum en moyenne.

    ? Monosystèmes : Les serveurs sont quant à eux monosystèmes5, d'où l'intérêt d'y installer un Hyperviseur qui pourra gérer plusieurs systèmes.

    ? Multiplication : S'il fallait un serveur par application, il y aurait actuellement un problème inhérent de place, de consommation électrique démesurée, et les entreprises auraient beaucoup trop de mal à développer convenablement leur SI6.

    ? La Consommation Electrique : La consommation énergétique des Datacenter est actuellement déjà beaucoup trop élevée, d'où l'intérêt encore une fois de plus de virtualiser les systèmes actuelles et de les centraliser au maximum.

    En ce qui concerne l'outil efficace pour pouvoir virtualiser les serveurs ; il en existe plusieurs de nos jours parmi lesquels nous citons les plus utilisés qui sont Microsoft Hyper-V, Citrix XenServer et VMWare ESXi appelé aussi Vspher Hypervisor.

    Bien que les offres de Citrix XenServer soient performante et que d'autres solutions alternatives existent, le marché actuel semble s'orienter vers une bataille entre

    5 http://www.web-ig.com/cours/Syst%C3%A8me_d'Exploitation.html , 13 juillet 2014, 15h32'

    6 SI : Système d'information

    5

    Microsoft et VMware, de ce fait nous allons faire un parallélisme entre ces deux hyperviseurs et prendre le meilleur.

    Tout d'abord, il convient de vous donner les raisons pour lesquelles nous avons sélectionné ses trois solutions. La principale raison est simple. Ce sont les acteurs les plus crédibles sur le marché de la virtualisation. Ces trois produits se distinguent tout d'abord par l'hyperviseur7 sur lesquels ils s'appuient. VMware ESXi a choisi de développer une solution propriétaire8 et en plus de cela, c'est un hyperviseur de type 1 alors que Citrix et Microsoft Hyper-V sont des dérivés de Xen qui est un hyperviseur open source et sont quant à eux des hyperviseurs de type 2.

    Vu que l'hyperviseur de type 1 est plus avantageux que celui de type 2 ; nous avons jugé bon de ce fait de travailler avec un hyperviseur de type 1 qui est dans notre cas VMware vSphere vu qu'il répond au mieux aux exigences de la virtualisation.

    V' Pour répondre à la seconde interrogation que nous nous sommes posé
    dans la problématique ; à priori, on a tout intérêt à séparer des services qui n'ont rien à voir les uns avec les autres pour tirer le meilleur parti de cette technologie. Cela évite que des problèmes sur l'un impactent l'autre.

    De même, il parait pertinent de séparer des applications de niveaux différents (en termes de Disponibilité Intégrité Confidentialité, DIC9), même basées sur un même service. Par exemple, le serveur web de pages personnelles, l'interface web d'administration du serveur ldap ou le serveur web de l'entreprise ne devraient pas avoir d'interactions.

    5. Méthodes et Techniques

    Quand à cette partie nous aurons à utiliser deux méthodes pour la réalisation parfaite de notre travail qui sont :

    V' La méthode comparative dans laquelle on aura à faire une comparaison entre les plateformes de virtualisation des serveurs existants ; principalement les plus utilisées c'est-à-dire Microsoft Hyper-V, Citrix XenServer et VMWare ESXi appelé aussi Vspher Hypervisor.

    7 http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperviseur , 13 juillet 2014, 15h35'

    8 KALONDA M., Linux, ESIS SALAMA, G2, Cours inédit.

    9 TSHITEKULU S., Sécurité informatique, ESIS SALAMA, G3, Cours inédit.

    6

    ? La méthode des interviews nous a aussi grandement aidé par le fait qu'on a été un peu trop curieux en posant des questions aux différents administrateurs des réseaux informatique qui ont de l'expérience dans ce domaine pour savoir quel était leurs point de vue sur cette solution que nous sommes censés apporter.

    Quant aux techniques utilisées, nous nous sommes beaucoup plus basé sur la webographie et la bibliographie.

    6. Délimitation du sujet

    Pour un bon déroulement de notre travail, il nous faudra le délimiter dans l'espace et dans le temps et ainsi circonscrire le domaine de recherche dans lequel s'inscrit notre travail.

    Tout au long de notre travail, nous vous parlerons donc de la mise en place d'une infrastructure de virtualisation des serveurs dans un réseau informatique mais aussi de la disponibilité de cette dernière en passant vue que dans une infrastructure virtuelle, les deux notions vont de pair.

    Bien que nous parlerons de la redondance dans notre travail, il nous sera impossible de vous la démontrer dans notre implémentation vue que l'outil qui nous permet à ce que nous puissions vous démontrer cette tâche est payante.

    Notre travail s'entend sur une période d'une année académique, soit d'Octobre 2013 à Septembre 2014 et la solution sera appliquée à SRI/UNILU qui est en effet notre cas d'étude.

    7. Subdivision du travail

    Outre l'introduction générale et la conclusion générale, notre travail sera subdivisé en trois grands chapitres :

    · Le premier chapitre sera intitulé « La virtualisations des serveurs et ses outils»

    · Le deuxième chapitre sera intitulé «Etude de l'existant et solution».

    · Le dernier chapitre sera intitulé « Mise en place de la solution ».

    7

    PREMIERE PARTIE

    CHAPITRE I : LA VIRTUALISATION DE SERVEURS ET SES OUTILS I.1. Introduction et intérêt

    I.1.1. Introduction

    Pour pouvoir bien avancer avec notre travail, il nous sera vraiment indispensable de passer en revue certains concepts clés qu'utilise la virtualisation en général et plus principalement ceux utilisés par la virtualisation des serveurs.

    De ce fait, nous vous parlerons dans ce premier chapitre d'une façon générale sur les concepts, terminologies et solutions de la virtualisation, de types de virtualisation, des avantages et inconvénients que la virtualisation des serveurs peut impliquer dans une entreprise ainsi que de quelques outils qui existent pour la virtualisation de serveurs. Est c'est donc sur base de l'étude que nous aurons à faire sur ces outils que nous allons tirer une conclusion et ainsi, bien vous dire quel outil nous allons utiliser.

    A la fin de ce chapitre, nous aurons donc la connaissance sur les différents vocabulaires de la virtualisation et ainsi réunir les généralités nécessaires pour la suite de notre travail.

    I.1.2. Intérêt

    Dans le but de diminuer le coût, de rendre efficace le système informatique en entreprise, la virtualisation en général et plus particulièrement celle des serveurs est donc une parfaite solution. Bien que cette dernière ait quelques failles comme n'importe quel système d'ailleurs, elle recouvre par contre plusieurs avantages majeurs.

    Aujourd'hui l'architecture x8610 est vraiment répandue tout en bénéficiant d'une large offre pour le support des solutions de la virtualisation alors qu'à l'origine, elle n'était pas prévu pour des telles solutions.

    Voici donc ci-dessous11 les solutions majeures que peut apporter la virtualisation des serveurs :

    10 MUKANDA P., Microprocesseur, ESIS SALAMA, G3, Cours inédit.

    11 http://www.wikipedia.org/wiki/Virtualisation_(informatique), 19 Avril 2014, 17h53'.

    8

    y' La rapidité de déploiement ainsi que l'allocation des services des ressources matérielles ;

    y' L'utilisation optimisée des ressources des serveurs récents c'est-à-dire des architectures processeurs multi-coeurs ;

    y' Le support de système d'exploitation hétérogène ; y' La consolidation des serveurs et l'isolation des services ;

    y' Les mécanismes avancés de clonage, de sauvegarde et de restauration des machines virtuelles,

    y' La migration simplifiée des serveurs en production.

    I.2. Définitions et Concepts

    I.2.1. Définitions

    La virtualisation est un moyen permettant de simuler des ressources physiques et de les faire tourner dans un environnement imaginaire, c'est-à-dire faire une abstraction totale des objets physiques en vue de fonctionner sur ceux-ci. En d'autres termes, plusieurs systèmes imaginaires fonctionnant comme l'objet physique.

    En informatique, la virtualisation consiste donc à utiliser des moyens techniques matériel ou logiciel afin de faire fonctionner sur une seule machine plusieurs systèmes d'exploitation séparément les uns des autres comme si ils fonctionnaient sur des machines physiques distinctes.

    La virtualisation respecte deux principes fondamentaux qui sont le cloisonnement et la transparence.

    Le cloisonnement : Qui est un principe où chaque système d'exploitation fonctionne en indépendance, et ne peut interférer avec les autres en aucune manière.

    La transparence : le fait de fonctionner en mode virtualisé ne change rien au fonctionnement du système d'exploitation et des applications

    9

    I.2.2. Concepts et Terminologie

    Voici donc les concepts et terminologies de base de la virtualisation12 :

    Isolation ou container : aussi appelé cloisonnement, c'est en effet une technique qui intervient au sein d'un même système d'exploitation. Elle permet de séparer un système en plusieurs contextes ou environnements.

    La para-virtualisation : Technique de virtualisation qui présente une interface logicielle similaire à du matériel réel à une machine virtuelle mais optimisée pour ce type de fonctionnement.

    L'émulation : Technique qui consiste à utiliser un système d'exploitation (ou un programme) sur un système qui n'utilise pas la même architecture.

    Machine virtuelle : Illusion d'un appareil informatique créée par un logiciel d'émulation. Le logiciel d'émulation simule la présence des ressources matérielles et logicielles telles que la mémoire, le processeur, le disque dure, voire même le système d'exploitation et les pilotes permettant d'exécuter des programmes dans les mêmes conditions que celle de la machine simulée.

    Hôte : Machine physique destinée à pouvoir héberger les environnements virtuels.

    Hyperviseur : Système basée sur l'utilisation d'un noyau hôte allégé et optimisé, utilisé pour faire fonctionner simultanément plusieurs systèmes d'exploitation sur une même plateforme matérielle.

    On distingue deux types d'hyperviseurs :

    ? Hyperviseurs de type 2 : L'hyperviseur s'exécute ici à l'intérieur du SE de la machine hôte. De ce fait on perd en performances du fait de l'empilement des deux SE (hôte et invité). Par contre, c'est une solution très facile à mettre en oeuvre. De ce fait, elle est surtout utilisée au niveau du poste de travail. On trouve dans cette catégorie notamment Microsoft VirtualPC/VirtualServer, Oracle VirtualBox, Parallels Desktop, VMWare Player, et bien d'autres.

    12 F. Ostré-Thierry Dostes., « Concept et mise en oeuvre de la virtualisation », Strasbourg, édition ENI, 2011.

    10

    ? Hyperviseurs de type 1 : l'hyperviseur est lui-même un mini-système d'exploitation optimisé pour gérer les accès des machines virtuelles au matériel du système hôte. On y gagne énormément en performances. Il s'agissait initialement de solutions assez onéreuses, mais des versions gratuites commencent à sortir.

    I.3. Outils de virtualisation des serveurs

    Il connut de tous que de nos jours, plusieurs solutions de virtualisation des serveurs existent. De ce fait, dans cette partie de notre travail, nous vous parlerons donc des outils de cette technologie les plus utilisées ou les plus répandus tout en vous donnant leurs différences et surtout leurs exigences.

    Pour ce qui concerne la virtualisation de serveurs, trois outils13 sont pour l'instant les plus utilisés qui sont Microsoft Hyper-V, Citrix XenServer et VMWare ESXi

    I.3.1. Microsoft Hyper-V

    Hyper-V est le moteur de virtualisation (hyperviseur) de Microsoft, lancé en 2008 pour contrer la suprématie de VMWare dans le secteur de la virtualisation (notamment grâce à VMWare ESX). Il se base donc sur l'hyperviseur de type 2 qui est facile bien évidement à mettre en place mais qui présente par contre plusieurs inconvénients comme nous l'avons vu précédemment.

    Hyper-V présente cependant deux limites :

    · Il ne prend pas en charge l'accès aux périphériques USB. Contrairement à VMWare ESX qui comporte une fonction de LiveMigration (le maintien des connexions réseau et aucune interruption de services pendant la migration des VM),

    · Hyper-V n'a qu'une fonction de QuickMigration (la VM est suspendue sur un hôte et est redémarrée sur un autre hôte. Le réseau ainsi que les services sont alors suspendus le temps du transfert de la mémoire active entre les deux hôtes). Hors pour un réseau efficace, la disponibilité des réssources est vraiment nécessaire; est surtout que pour les entreprises

    13 Sylvain G., « concept de la virtualisation des serveurs », Paris, édition ENI, 2010.

    11

    de nos jours, temps égale argent, donc il suffit juste de quelques minutes de temps mort pour que cela puisse engendrer une perte considérable pour l'entreprise.

    I.3.2. Citrix XenServer

    Citrix XenServer est le troisième hyperviseur le plus populaire au monde derrière Microsoft Hyper-V et VMware vSphere. Citrix XenServer est une plate-forme de virtualisation gratuite basée sur l'hyperviseur open-source Xen et qui inclut XenCenter, une console de gestion centralisée dotée de fonctionnalités de gestion clés telles que la gestion multiserveur, la prise en charge du stockage partagé, les groupes de ressources ainsi que la migration à chaud instantanée XenMotion.

    En outre, bien que Citrix soit un hyperviseur de type un, il présente pas mal d'inconvénients vu que déjà devant lui il a les deux plus grands concurrents en matière de la virtualisation de serveur, il n'est vraiment pas crédible vu qu'il présente peux d'option pour une bonne virtualisation que Microsoft Hyper-V et VMware vSphere.

    Avec Citrix XenServer il est impossible de virtualiser certain servers plus précisément ceux qui comportent des applications qui installent des pilotes matériels (émulateurs de disque virtuels, antivirus, pilotes d'imprimantes...).

    I.3.3. VMware vSphere

    VMware vSphere est une plate-forme de virtualisation de serveurs comprenant l'hyperviseur VMware ESX ainsi que des outils de gestion associés. vSphere est disponible en trois éditions : Standard, Advanced et Enterprise Plus.

    VMware offre également une édition Enterprise de vSphere pour une période limitée. Les serveurs vSphere sont gérés à partir de vCenter Server, la console de gestion multiserveurs de VMware. VCenter Server est vendu séparément de vSphere.

    Il est à noter que ces deux solutions (Citrix XenServer et VMware vSphere) sont basées sur des technologies d'hypervision de Type 1 (sur matériel nu) et sont installés directement sur des serveurs physiques sans nécessiter de système d'exploitation hôte. Il est unanimement reconnu que cette approche sur matériel nu offre une stabilité ainsi que des performances largement améliorées par rapport à des solutions basées sur un système d'exploitation hôte telles que VMware GSX Server (GSX) et Microsoft Virtual Server.

    12

    VMware vSphere est donc l'outil qu'on aura à utiliser dans notre travail vu qu'il présente plusieurs avantages comparativement aux deux autres outils (Microsoft Hyper-V et Citrix XenServer).

    VMware vSphere supporte les plateformes Linux et Microsoft, et de ce fait, dans notre travail nous nous pencherons beaucoup plus du côté Microsoft bien que nous allons aussi créer et configurer un serveur virtuel linux.

    I.4. Autres domaines de virtualisation

    I.4.1. Virtualisation d'applications

    La virtualisation d'application est une technologie logicielle qui va permettre d'améliorer la portabilité et la compatibilité des applications en les isolants du système d'exploitation sur lequel elles sont exécutées.

    Elle consiste à encapsuler14 l'application et son contexte d'exécution système dans un environnement cloisonné. La virtualisation d'application va nécessiter l'ajout d'une couche logicielle supplémentaire entre un programme donné et le système d'exploitation; son but est d'intercepter toutes les opérations d'accès ou de modification de fichiers ou de la base de registre afin de les rediriger de manière totalement transparente vers une localisation virtuelle (généralement un fichiers). Puisque cette opération est transparente, l'application n'a pas notion de son état virtuel.

    Le terme virtualisation d'application est trompeur puisqu'il ne s'agit pas de virtualiser l'application mais plutôt le contexte au sein duquel elle s'exécute.

    FIG. 1.-Virtualisation d'applications

    La virtualisation d'applications présente de nombreux avantages :

    14 http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/encapsuler/, 16 juin 2014, 19h37'.

    13

    Elle permet d'exécuter des applications qui ont été développées pour d'autres environnements d'exécution (nous avons par exemple le Wine15);

    Elle protège le système d'exploitation hôte en s'assurant que l'application virtualisée ne viendra pas interagir avec les fichiers de configuration du système;

    Elle évite de faire appel à une machine virtuelle qui consomme plus de ressources;

    Elle autorise l'exécution de code incorrect (nous avons par exemple une application qui pourrait vouloir écrire un fichiers dans un répertoire système dont elle ne possède que les droits en lecture).

    I.4.2. Virtualisation de post de travail

    La virtualisation de post de travail, communément appelée VDI (Virtual Desktop Infrastructure), offre à partir d'une machine virtuelle, un environnement de bureau complet, comprenant le système d'exploitation ainsi que les applications

    1.4.3. Virtualisation des stockages

    La virtualisation de stockage est un procédé qui va séparer la représentation logique et la réalité physique de l'espace de stockage. Son but est de faire abstraction des périphériques de stockage utilisés et des interfaces qui leur sont associés afin de limiter l'impact des modification structurelles de l'architecture de stockage.

    Ce type de virtualisation fait appel à une application d'administration de volumes logiques (Logical Volume Manager, LVM). Il s'agit d'une couche logicielle qui va permettre de regrouper plusieurs espaces de stockage, appelés volumes physiques, pour ensuite découper cet espace global suivant la demande en partitions virtuelles appelées volumes logiques. Ce processus de virtualisation peut être vu comme une extension du modèle de partitionnement classique des disques dur.

    15 Wine : application qui permet d'exécuter des applications Windows sur une plateforme Linux.

    L'administrateur du serveur va utiliser un logiciel grâce auquel il va diviser un serveur physique (constitué ou non de plusieurs machines distinctes) en plusieurs

    14

    FIG. 2.-Virtualisation des stockages

    1.4.4. Virtualisation des réseaux

    De manière générale, la virtualisation des réseaux consiste à partager une même infrastructure physique (débit des liens, ressources CPU des routeurs,...) au profit de plusieurs réseaux virtuels isoles.

    Un VLAN (Virtual Local Area Network) est un réseau local regroupant un ensemble de machines de façon logique et non physique. Puisqu'un VLAN est une entité logique, sa création et sa configuration sont réalisées de manière logicielle et non matérielle.

    I.5. Avantages et Inconvénients I.5.1. Avantages

    La virtualisation des serveurs consiste à masquer les ressources du serveur, c'est-à-dire le nombre et les caractéristiques de chaque machine physique, de chaque processeur et de chaque système d'exploitation pour les utilisateurs de ce serveur.

    15

    environnements virtuels isolés les uns des autres. Ces environnements isolés sont parfois appelés serveurs privés virtuels, hôtes, instances, containeurs ou émulations.

    La virtualisation de serveurs s'inscrit dans une tendance globale qui tend à promouvoir la virtualisation au sein des entreprises en faisant notamment appel à la virtualisation de stockage et à celle de réseaux. Cette tendance est une composante dans le développement de systèmes autonomes16.

    Un système est dit autonome si il est capable de s'autogérer sur base de l'activité qu'il perçoit, sans aucune intervention externe, et en conservant les détails de son implémentation invisibles pour l'utilisateur.

    Au cours des dernières années, la virtualisation semble s'être imposée comme un élément incontournable au sein des entreprises et ce sont principalement les serveurs qui sont au centre de toutes les attentions.

    La virtualisation présente les avantages suivants17 :

    ? Une optimisation de l'infrastructure : La virtualisation permet d'optimiser la charge de travail des serveurs physiques. En effet, il y a quelques années, la relation une application ? un serveur était encore largement répandue.

    Cependant, comme le montre le schéma ci-dessous, cette relation introduit un gaspillage important des ressources puisqu'on estime que la charge moyenne d'un serveur se situe entre 5% et 15%.

     
     

    Ev = Environnement

    FIG.3-Rendement d'un serveur en l'absence de virtualisation FIG.4-Rendement d'un serveur en présence de virtualisation

    16 http://www.linternaute.com/encyclopedie/recherche/?f_libelle=syst%E8me+autonome, 16 juin 2014, 19h11'

    17 François Santy., « Projet de Recherche et Communication Scientifique », 2010, P. 7-10.

    16

    L'idée est alors de récupérer ces ressources disponibles afin d'en faire bénéficier d'autres applications. La virtualisation va apporter une solution éfficace.

    Plutôt que de faire tourner une seule application sur le serveur physique, on va installer sur celui-ci plusieurs serveurs virtuels exécutant chacun une application bien précise, et c'est le logiciel de virtualisation qui se charge de répartir équitablement les ressources entre les différentes instances.

    De cette manière, comme le montre la figure 4, on optimise le rendement de chacun des serveurs physiques.

    ? Une réduction de l'infrastructure physique et des économies d'énergies : Les centres de données sont d'importants consommateurs de ressources. VMware affirme qu'un serveur au repos consomme jusqu' à 30% du pic de consommation électrique et selon Intel, 36,4% de l'énergie est utilisée par les composants physiques des serveurs (processeurs, mémoire,...) tandis que les 63,6% restants sont consommés par les équipements de climatisation.

    Ces chiffres sont interpelant et la virtualisation de l'infrastructure d'une entreprise doit devenir un de ses projets prioritaires. Puisque plusieurs applications peuvent à présent cohabiter de manière éfficace sur un même système, les entreprises vont pouvoir réduire le nombre de machines de leur centre de données en investissant à nouveau dans d'importants mainframes avec lesquels réapparait le modèle de centralisation de la puissance de calcul. Par conséquent, les entreprises font des économies en termes d'espace mais aussi en termes de frais de ventilation et d'alimentation.

    La réduction des coûts d'alimentation et de refroidissement s'inscrit également dans une tendance générale à la promotion du respect de l'environnement.

    Selon Gartner, une entreprise américaine de conseil et de recherche dans le domaine des techniques avancées, l'industrie informatique serait responsable de 2% des émissions mondiales de CO2. La virtualisation aurait permis d'économiser 5 milliards de kWh d'énergie électrique d'après les sources de VMware.

    17

    FIG. 5 - Centre de calcul distribué FIG. 6 - Centre de calcul centralisé

    ? Une reprise automatique lors des incidents : La virtualisation permet d'améliorer la prévention et la gestion des pannes ainsi que le plan de reprise de l'activité du système. En effet, les équipements virtuels étant constitués d'un ensemble de fichiers, il est très simple de les sauvegarder. Si un problème survient sur une machine physique, les fichiers qui ont été sauvegardés auparavant pourront rapidement être restaurés sur une autre machine physique, en attendant que la machine virtuelle initiale soit redémarrée.

    ? Une optimisation de la sécurité des données : Par la centralisation des ressources applicatives au sein du centre de données, la virtualisation contribue à sécuriser l'accès et l'usage des données de l'entreprise. Il est en effet beaucoup plus simple de contrôler l'accès aux données lorsqu'elles sont regroupées en un lieu que lorsqu'elles sont reparties sur l'ensemble des sites de l'entreprise, comme c'est le cas dans un modèle d'informatique distribué18. Il est néanmoins indispensable de disposer d'un système de synchronisation qui permettra de sauvegarder l'ensemble des informations sur un site extérieur. De cette manière, on limite les risques liés à la destruction du centre de donnée initial.

    ? Une facilité de migration : La virtualisation apporte la possibilité de migrer facilement un environnement virtuel d'une machine physique vers une autre, facilitant ainsi la mise à jour du centre de donnée ou le remplacement de matériel défectueux. De nombreux outils d'aide à la migration ont été

    18 Modèle informatique distribué : Toutes les ressources ne se trouvent pas au même endroit ou sur la même machine.

    18

    développés .Ils peuvent être regroupés en 3 grandes catégories: P2V (Physical to Virtual), V2P (Virtual to Physical) et V2V (Virtual to Virtual).

    Les outils P2V sont généralement utilisés dans les projets de virtualisation d'une infrastructure informatique. Ils consistent à convertir les serveurs physiques en serveurs virtuels.

    Les outils V2P, permettent quant à eux de convertir des serveurs virtuels en serveurs physiques, ils sont peu demandés mais une telle fonctionnalité rassure les entreprises qui souhaitent utiliser de la virtualisation; elle leur permet, si elles le désirent, de faire marche arrière.

    Enfin, les outils V2V, qui permettent de convertir des serveurs virtuels d'un format dans un autre, sont principalement utilisés au sein d'entreprises qui utilisent des gestionnaires de systèmes virtuels différentes.

    ? Flexibilité et compatibilité : La virtualisation est un outil éfficace en termes de flexibilité et de compatibilité. En effet, elle supprime toute dépendance entre une application donnée et l'aspect matériel de la machine sur laquelle elle est exécutée.

    Il devient alors possible d'exécuter sur un système une application qui a été développée à destination d'un autre système.

    ? Un cloisonnement : Le développement d'une application s'accompagne nécessairement de phases de tests au cours desquelles le programmeur s'assure du bon fonctionnement et de la stabilité de son logiciel. Néanmoins, il est parfois risqué d'exécuter une application lorsque l'on n'est pas certain du résultat qui sera produit.

    Pour réduire les risques liés à des applications peu fiables, la virtualisation peut être utilisée pour créer des environnements isolés et sécurisés qui vont servir de plateformes d'essai. Il devient dès lors possible d'itérer un grand nombre de fois un processus de test sans craindre de déstabiliser la machine physique sur laquelle s'exécute l'application.

    19

    I.5.2. Inconvénients

    Malgré tous ces avantages, se lancer dans la virtualisation sans y avoir bien réfléchit, sans études et surtout sans plan de reprise d'activité (PRA) peut être fatal à votre système d'information.

    V' La mise en oeuvre de la virtualisation induit une complexité de gestion. C'est une autre façon d'organiser son parc informatique, qui peut demander un temps d'adaptation.

    V' Un autre problème se pose : la gestion des données. Comment en effet retrouver ses données quand elles sont partagées sur plusieurs disques physiques, mais stockées sur des volumes logiques? Il faut absolument faire une cartographie détaillée à un instant T de ses données.

    V' Enfin, si la machine qui héberge tous les OS s'arrête ou si la montée en charge d'une application est flagrante, la situation peut vite tourner au cauchemar.

    V' D'autant plus que la virtualisation masque souvent l'origine des pannes, notamment grâce aux fonctionnalités automatiques de répartition de charge, qui rendent les pannes quasiment invisibles, puisque le système continue de fonctionner quoi qu'il arrive. Mais si une panne plus importante survient, il devient alors très difficile pour l'administrateur de la localiser.

    Pour une virtualisation redondante, il est donc capital de dupliquer les machines virtuelles. Dans tous les cas la virtualisation des serveurs n'est pas à prendre à la légère et doit être mûrement réfléchie.

    I.6. Types de virtualisation I.6.1. Para virtualisation

    Cette technique présente un logiciel en tant qu'intermédiaire entre le matériel et les systèmes d'exploitation invités19 et non un système d'exploitation. Les systèmes invités sont modifiés. Ils sont conscients du fait qu'ils sont virtualisés.

    19 Système d'exploitation invité : système d'exploitation qui s'installe sur un hyperviseur.

    20

    L'application située entre le matériel est les systèmes invités est appelée VMM20 comme en virtualisation matérielle assistée. Ici on ne tire pas parti des instructions processeur liées à la virtualisation. Ce VMM aussi appelée hyperviseur est le plus simple possible afin d'avoir le minimum de pertes de performances. C'est lui qui est chargé d'appliquer la politique d'accès aux ressources matérielles pour les systèmes invités.

    I.6.2. Virtualisation complète

    La virtualisation complète consiste à émuler l'intégralité d'une machine physique pour le système invité. Le système invité « croit » s'exécuter sur une véritable machine physique.

    Le concept de virtualisation complète est déjà bien ancré dans la littérature, mais ce n'est pas toujours ce terme qui est employé. La virtualisation partielle peut être confondue avec.

    En virtualisation complète, la machine physique qui va émuler le matériel pour le système invité doit être dotée d'un OS ainsi que d'une surcouche applicative. Un des gros intérêts de cette technique de virtualisation est de pouvoir émuler n'importe quelle architecture matérielle. On peut donc faire fonctionner les OS que l'on désire indépendamment de l'architecture du système hôte. Il faut savoir que ce type de virtualisation n'est que logiciel, aucune fonctionnalité matérielle de virtualisation n'est utilisée.

    I.6.3. Virtualisation par cloisonnement

    Cette technique était au départ utilisé pour sécuriser et isoler des applications, sans rapport avec le fait d'isoler des systèmes d'exploitation. C'est seulement récemment que l'idée d'utiliser ces techniques pour la virtualisation a vu le jour.

    C'est en effet une autre forme de virtualisation qui consiste tout simplement à isoler le fonctionnement d'un processus pour qu'il ait une vision limitée de son environnement sans tenir compte d'autres processus se trouvant sur le même système, en vue de sécuriser davantage le système.

    20 http://en.wikipedia.org/wiki/Virtual_Machine_Manager, 18-juin-2014

    21

    I.6.4. Virtualisation assistée par l'hyperviseur

    Ce type de virtualisation a pour but de faire fonctionner des systèmes invités dont les OS peuvent être différents mais non modifiés. La différence avec la virtualisation totale est qu'ici on tire pleinement partie du matériel et de sa puissance. La perte de performances est minimum particulièrement au niveau du processeur.

    Cette technique de virtualisation a été récemment implantée dans les processeurs à base d'architecture x86 sous les noms de : technologies Intel-VTx (32 bits) et Intel VT-i (64 bits) pour Intel, de AMD-V pour AMD, Advanced Power Virtualization pour IBM et de Ultra SPARC T1 Hypervisor pour SUN.

    Le but de ce type de virtualisation était de pouvoir faire fonctionner tout type d'OS non modifié de façon parallèle sur une même machine sans perte de performance.

    22

    Conclusion partielle

    La virtualisation est une technique éprouvée qui aide les entreprises à rester rentables et compétitives. Si votre entreprise n'est pas familiarisée avec cette technologie, c'est le moment de profiter de ses avantages.

    Outre les économies sur le matériel réalisées grâce à la consolidation, la virtualisation peut réduire votre encombrement informatique et ainsi permettre à votre entreprise de récupérer de la capacité (espace, alimentation et refroidissement) et aussi de différer des plans d'extension couteux.

    Ses autres avantages incluent la simplification des tests et du développement, l'accélération du provisioning des ressources et de l'équilibrage de la charge de travail, et ce, tout en offrant une continuité de l'activité abordable.

    23

    CHAPITRE II : ETUDE DE L'EXISTANT ET SOLUTION

    II.1. Introduction

    Dans ce chapitre, il sera question de vous présenter tout d'abord nous cas d'étude, son infrastructure réseau, puis par la suite nous vous donnerons notre solution et surtout vous parler de l'outil qui nous a poussé et aidé en même temps à réaliser notre solution.

    L'expérience de cette technologie peut se faire dans des réseaux qui existent mais aussi et surtout les réseaux qui sont sur le point de naitre. Dans notre travail, il sera donc question d'une infrastructure réseau qui existe déjà et qui sont les Services des Réssources Informatiques de l'UNILU, en sigle SRI

    II.2. Présentation du réseau SRI II.2.1. Brève historique

    Les services de ressources informatiques de l'Université de Lubumbashi a vu le jour en 2003. Il a commencé avec trois serveurs connectés à internet qui assuraient la permanence de la recherche scientifique pour les professeurs ainsi que les étudiants.

    Très vite, par l'influence de la mondialisation, le SRI aboutit à un projet appelé « désenclavement ». Né dans le but d'ouvrir le monde universitaire aux IT (Informatique Technology), ce dit projet a été initié en 2003.

    Pour aboutir, il bénéficie alors de la coopération Belge, et aboutie donc à sa réalisation proprement dite, par l'inauguration d'un cyber espace qui est le fameux cyber espace de l'UNILU mise à la disposition de ses enseignants et étudiants ; mais aussi l'inauguration des services informatiques datant du 5 février 2005.

    C'est en cette date que son excellence Monsieur Armand DECKER, ministre de la coopération au développement du Royaume de Belgique, les a inaugurés en présence en présence de plusieurs personnalités de l'UNILU dont l'ex-recteur de l'Université de Lubumbashi.

    24

    II.2.2. Objectif

    Les services des ressources informatiques de l'Université de Lubumbashi a pour mission, l'information, l'administration de l'université, la mise en réseau des données institutionnelles, le désenclavement, la formation et l'enseignement pratique de l'informatique, la gestion et l'organisation des différents services informatiques, l'expertise dans l'exploitation des données informatiques et leur sécurisation.

    II.2.3. Présentation du SRI/UNILU

    SRI veut dire services des ressources informatiques, c'est en fait un département de l'université de Lubumbashi qui s'occupe de la maintenance informatique, l'installation des réseaux informatiques de toute capacité, de la distribution de la connexion internet.

    Ce service est situé dans la province du Katanga, ville de Lubumbashi, commune Lubumbashi sur la route kasapa.

    II.3. Topologie physique SRI

    Nous allons donc vous présenter toute la topologie physique du réseau SRI21, mais nous nous baseront beaucoup plus sur l'étude du centre de données de ce réseau vu que c'est ça même l'objectif de notre travail.

    21 SRI : Services de Réssources Informatiques

    Fig.7 : - Architecture Réseau UNILU (25-Aout-2014)

    25

    10.16.10.13!16 sur eth6

    M

    Sri-fti v2
    ·

    ·

     

    Switch FAI

    Bibliu

    Wu61

    RE-6511 Polytechnique

    192.169.10.51!24

    Faculté Polytechnique Witcha

    Switch4

    Faculté
    ·'Agronomie

    10.10.10.11118 sur eth0

    B4-DS11 Building Bandwidth Managarnant Vt oip i

    192.166.10.20/24 Gataway '

    {e}) LAN:10.10.10.71

    WAN: 10.10200.2/24

    10.10.10.17116 sur eth0

    $wi{t:h1

    {

    Faculté de Droit

    F0

    sv.t t, Faculté de Médecine

    10.10.10.15116 sur eth0

    Ma

    10.16.16.19118 sur eth0 Exch

    Routaur

    Cisco 1700

    10.10.10.1116 sur eIh0

    Base omnidirectionnelle

    BreezeAccess VL

    10.111.100.1124

    _xchangethi3

    Managurl0

    Faculté des Lettres

    Wireless vers Cliniques Universitaires Ecvle de Santé Publique

    0

    141Y0-10_14116 u a1h0

    10.10.10.12118 sur eth0

    10.10.10.9!16 sur eth0 192.166.10.1!24 sur eth1

    Wheless vers Female de Grim nologla, Professeurs. Assistants (â domicile)

    })

    Base ormid irectionnalle

    192.168.10.55724

    BreezeNeL i1

    192.180.10.22I24

    411`
    ·::14.111. 474

    10.10.1o.we eth0

    Exchangeil

    16.16.16.10116 sur lithe

    10.10.14.5!16 sud eth0
    10.1.1.100!24 sur eth 1

    Légende des switch

    Switch!: Catalyst 2950: 10.1.1.7/24 Swïtch2: Catalyst 2950: 10.1.1.4/24 Switch3: Catalyst 3950: 10.1.1.2124 Switch4: Catalyst 2950: 10.1.1.6/24 Switch5: Catalyst 2950: 10.1.1.5/24 Switch5: Catalyst 2950: 10.1.1.3124

    Cliniques Universitaire

    10.10.100.4124

    Wireless vers Médecine Vétérinaire,
    Faculté des Sciences et Bibliothèque centrale

    10.10.10.16!16 sur ethci

    10.10.10.10718 sur eth0

    Medecine Vétérinaire

    10.10.100

    Réseau de l'Université de Lubumbashi (au 22/0112009)

    26

    II.3.1. Criticité du réseau existant

    L'informatique est une science évolutive ; pour bien la comprendre et ainsi s'en servir aisément, nous sommes donc sensé nous mettre à jour.

    Il est vrai que les services de ressources informatiques de l'UNILU SRI en sigle utilisent déjà la virtualisation de serveurs et cela date déjà de 10 ans. Juste en regardant le nombre d'années depuis quand cette solution a été mise en place, nous nous rendons compte que plusieurs choses ont changés, ont évolués.

    Il est aussi vrai que jadis, Microsoft Hyper-V, plateforme de virtualisation de serveurs aux services des réssources informatiques de l'UNILU était au top comme premier outil de virtualisation de serveurs, mais depuis que VMware vSphere est apparu dans le monde de virtualisation de serveurs, il a pu prendre sa place et ainsi être le premier outil de virtualisation le plus fiable.

    Loin de nous l'idée de vouloir décourager les entreprises qui utilisent ou celle qui cherche à utiliser la virtualisation de serveurs via Hyper-V ou CITRIX XenServer, l'objet de notre travail nous pousse juste à inviter les entreprises à pouvoir faire le bon choix et profiter pleinement des avantages que nous apporte la technologie VMware vSphere lors de son utilisation dans un réseau informatique et surtout que juste sur seul serveur physique utilisant vSphere, on est capable de virtualiser jusqu'à 500 serveurs virtuels.

    II.4. Mise à niveau du réseau existant

    La mise à niveau est une opération qui consiste à ajouter un ou plusieurs composants à une structure existante afin d'améliorer le résultat.

    La mise à niveau peut être matériel ou logiciel22, et pour ce qui concerne notre travail, nous ferons les deux mises à niveau :

    ? Matériel par le fait qu'on aura à diminuer le nombre de serveur pour permettre à ce que le centre de données ne soit pas encombrant, consomme peux d'énergie,...

    22 KALONJI H & KALONDA M.; Maintenance réseau, ESIS SALAMA, G3-AS,2013-2014, cours inédit.

    27

    ? Logiciel en mettant en place notre outil qui est VMware vSphere qui lui, nous permettra de virtualiser les différents serveurs qu'on aura à réduire du nombre initial de ces derniers.

    Voici donc ce que sera l'architecture réseau UNILU après avoir intégré

    VMware vSphere :

    28

    FIG. 8 : - Mise à niveau du Réseau UNILU

    29

    II.5. Concepts et fonctions de vSphere

    Une machine virtuelle est un ordinateur logiciel qui, comme un ordinateur physique, exécute un système d'exploitation et des applications. L'hyperviseur sert de plateforme d'exécution de machines virtuelles et permet la consolidation de ressources informatiques.

    Chaque machine virtuelle contient son propre matériel virtuel, ou articulé autour d'un logiciel, y compris un CPU, une mémoire, un disque dur et un adapteur réseau virtuels. Le logiciel appelé hyperviseur est installé sur le matériel physique dans un centre de données virtualisée, et sert de plateforme pour machines virtuelles.

    ESX/ESXi est l'hyperviseur en environnement vSphere. L'hyperviseur fournit dynamiquement les ressources matérielles physiques aux machines virtuelles, au fil des besoins, pour assurer le fonctionnement des machines virtuelles.

    L'hyperviseur permet aux machines virtuelles de fonctionner avec un degré d'indépendance par rapport au matériel physique sous-jacent. Par exemple, une machine virtuelle peut être déplacée d'un hôte physique à un autre, ou ses disques virtuels peuvent être déplacés d'un type de stockage à un autre, sans affecter le fonctionnement de la machine virtuelle.

    Les machines virtuelles étant du matériel physique sous-jacent spécifique découplé, la virtualisation permet de consolider les ressources informatiques physiques telles que les CPU, la mémoire, le stockage et la mise en réseau en pools de ressources qui peuvent être mis à la disposition des machines virtuelles de manière dynamique et flexible. Avec un logiciel de gestion adéquat tel que vCenter Server, vous pouvez également utiliser diverses fonctions qui accroissent la disponibilité et la sécurité de votre infrastructure virtuelle.

    II.5.1. Topologie physique du centre de données vSphere

    Un centre de données VMware vSphere typique comporte des assemblages par blocs physiques de base tels que des serveurs de virtualisation x86, des réseaux et baies de stockage, des réseaux IP, un serveur de gestion et des postes de travail clients. Cette topologie physique du centre de données vSphere est illustrée dans Figure ci-dessous.

    30

    FIG. 9. - Topologie physique du centre de données vSphere

    La topologie du centre de données vSphere comporte les éléments suivants :

    ? Serveurs informatiques : Serveurs industriels standard x86 exécutant ESX/ESXi sans système d'exploitation. Le logiciel ESX/ESXi alimente en ressources et exécute les machines virtuelles. Chaque serveur informatique est appelé hôte autonome dans l'environnement virtuel.

    ? Réseaux et baies de stockage : Les baies SAN Fibre Channel, baies SAN iSCSI et baies NAS sont des technologies de stockage largement utilisées prises en charge par VMware vSphere pour répondre aux besoins en stockage du centre de données.

    ? Réseaux IP : Chaque serveur informatique peut avoir plusieurs cartes réseaux pour fournir une haute bande passante et une gestion de réseaux fiable à tout le centre de données VMware vSphere.

    ? vCenter Server : vCenter Server fournit un point de surveillance unique du centre de données. Il offre des services essentiels du centre de données : la commande d'accès, la surveillance de performance et la configuration. Il unifie les ressources en provenance des serveurs informatiques individuels à partager entre les machines virtuelles dans tout le centre de données.

    31

    ? Clients de gestion : VMware vSphere offre plusieurs interfaces pour la gestion du centre de données et l'accès à la machine virtuelle. Ces interfaces comportent VMware vSphere Client (vSphere Client), un accès web via le navigateur web, vSphere Command-Line Interface (vSphere CLI) ou vSphere Management Assistant (vMA).

    II.5.2. Composants logiciels de vSphere

    VMware vSphere est une suite de composants logiciels de virtualisation. Ils comprennent ESX/ESXi, vCenter Server et bien d'autres composants logiciels qui remplissent plusieurs différentes fonctions dans l'environnement vSphere.

    vSphere inclut les composants logiciels suivants :

    ? ESX/ESXi : Plateforme de virtualisation qui sert à créer les machines virtuelles comme ensemble de configuration et de fichiers disques qui, ensemble, effectuent toutes les fonctions d'une machine physique.

    Via ESX/ESXi, vous exécutez les machines virtuelles, installez des systèmes d'exploitation, exécutez des applications et configurez les machines virtuelles. La configuration inclut l'identification des ressources de la machine virtuelle, telles que les périphériques de stockage. Le serveur fournit l'amorçage, la gestion, et autres services qui gèrent vos machines virtuelles.

    ? vCenter Server : Service qui agit en tant qu'administrateur central des hôtes VMware ESX/ESXi connectés à un réseau. vCenter Server dirige les opérations sur les machines virtuelles et les hôtes de machine virtuelle (les hôtes ESX/ESXi).

    vCenter Server est un service Windows unique installé pour s'exécuter automatiquement. Il fonctionne en continu en arrière-plan. Il effectue ses activités de surveillance et de gestion même si aucun vSphere Client n'est connecté et si personne n'est en session sur l'ordinateur où il réside. Vous pouvez installer vCenter Server dans une machine virtuelle Windows sur un hôte ESX/ESXi, ce qui lui permet de tirer parti de la disponibilité élevée que procure VMware HA.

    32

    V' Modules de vCenter Server : Applications qui apportent des fonctions complémentaires à vCenter Server. Normalement, les modules comportent un composant serveur et un composant client.

    V' Base de données vCenter Server : Zone de stockage permanente pour conserver le statut de chaque machine virtuelle, hôte, et utilisateur géré de l'environnement vCenter Server. Cette base de données peut être locale ou distante du système vCenter Server.

    La base de données est installée et configurée lors de l'installation de vCenter Server.

    Si vous accédez à votre hôte ESX/ESXi directement via vSphere Client, et non pas via un système vCenter Server et un vSphere Client associé, vous n'utilisez pas de base de données vCenter Server.

    V' Agent vCenter Server : Sur chaque hôte géré, logiciel qui recueille, communique et exécute les actions provenant de vCenter Server. L'agent vCenter Server est installé la première fois qu'un quelconque hôte est ajouté à l'inventaire vCenter Server.

    V' Agent hôte : Sur chaque hôte géré, logiciel qui recueille, communique et exécute les actions reçues via vSphere Client. Il est installé dans le cadre de l'installation ESX/ESXi.

    II.5.3. Composants facultatifs de vCenter server

    Certains composants facultatifs de vCenter Server sont incorporés et installés avec le produit de base, mais nécessitent une licence distincte.

    De ce fait, comme nous l'avons souligné dans la délimitation de notre sujet, nous allons donc beaucoup plus parler dans cette partie de la redondance des serveurs virtuels pour assurer la disponibilité en continue c'est-à-dire sans aucune interruption.

    Voici donc les fonctions facultatives et majeures de vCenter Server23 :

    V' vMotion : Fonction qui permet de déplacer des machines virtuelles en service d'un hôte ESX/ESXi à un autre sans interruption de service. Elle nécessite la gestion des licences à la fois sur les hôtes source et cible. vCenter Server coordonne centralement toutes les activités de vMotion.

    23 http://www.vmware.com/fr/support/pubs, 25 juin 2014, 9h19'

    33

    ? Storage vMotion : Fonction qui permet de déplacer les disques et le fichier de configuration d'une machine virtuelle en service d'une banque de données à une autre sans interruption de service. Elle nécessite aussi la gestion de licences sur l'hôte de la machine virtuelle.

    ? VMware HA : Fonction qui active un cluster24 avec disponibilité élevée. Si un hôte tombe en panne, toutes les machines virtuelles qui fonctionnaient sur cet hôte sont promptement redémarrées sur différents hôtes du même cluster. Quand vous activez le cluster pour la disponibilité élevée (HA), vous indiquez le nombre d'hôtes qui doit pouvoir récupérer. Si vous indiquez [1] comme nombre de pannes d'hôte autorisé, HA maintient assez de capacité sur l'ensemble du cluster pour tolérer la panne d'un hôte. Toutes les machines virtuelles en service sur cet hôte peuvent être redémarrées sur les hôtes restants.

    ? Tolérance aux pannes de VMware : VMware Fault Tolerance assure la disponibilité continue des machines virtuelles en créant et maintenant une VM secondaire identique à la VM primaire et disponible en permanence pour la remplacer en cas de situation de basculement.

    ? VMware Data Recovery : VMware Data Recovery est une solution de sauvegarde et récupération sur disque qui assure aux machines virtuelles la protection totale des données. VMware Data Recovery est entièrement intégré à VMware vCenter Server afin de permettre la gestion centralisée et efficace des tâches de sauvegarde et bénéficie de la déduplication des données afin de réduire l'utilisation du disque.

    II.6. Editions de VMware vSphere

    Les éditions vSphere proposent différentes combinaisons de fonctionnalités et de droits à la mémoire vRAM25 à des tarifs différents. Ainsi, les clients peuvent facilement acquérir des licences vSphere en fonction de leurs besoins spécifiques en termes d'évolutivité, de taille d'environnement et de scénarios d'utilisation.

    24 http://fr.wikipedia.org/wiki/Cluster, 25 juin 2014, 10h08'

    25 Patient BOMBATI.; Administration sous Windows Server, ESIS SALAMA, G3, Cours inédit.

    34

    Voici donc les éditions de cette technologie26 :

    VMware vSphere Standard est une solution d'entrée de gamme de consolidation de serveurs, qui réduit considérablement les coûts matériels et accélère le déploiement des applications. Chaque licence de l'édition Standard donne droit à 32 Go de vRAM.

    VMware vSphere Enterprise est une solution éprouvée qui optimise les ressources informatiques, assure la continuité d'activité économique et simplifie les opérations informatiques par l'automatisation. Chaque licence de l'édition Enterprise donne droit à 64 Go de mémoire vRAM.

    VMware vSphere Hypervisor est un produit gratuit permettant de faire vos premiers pas dans la virtualisation sans devoir investir. vSphere Hypervisor fournit uniquement des fonctions de virtualisation élémentaires.

    Il permet de virtualiser des serveurs et d'exécuter des applications sur des machines virtuelles. vSphere Hypervisor ne peut pas se connecter à VMware vCenter Server. Son administration ne peut donc pas être centralisée. vSphere Client permet aux utilisateurs de gérer des hôtes vSphere Hypervisor individuels à distance.

    VMware vSphere Desktop est une nouvelle édition de vSphere conçue pour gérer les licences vSphere dans des déploiements de VDI. vSphere Desktop fournit toutes les fonctionnalités de vSphere Enterprise Plus ainsi qu'un droit à une vRAM de capacité illimitée.

    II.7. Redondance des serveurs virtuels

    Qu'elles soient prévues ou imprévues, les interruptions de service engendrent des coûts considérables et les solutions assurant des niveaux élevés de disponibilité ont toujours été chères et difficiles à implémenter et à gérer.

    Les logiciels de VMware vient assurer facilement et à moindre coût un niveau élevé de disponibilité pour les applications importantes. Avec vSphere, les entreprises peuvent augmenter facilement le niveau de disponibilité de base assuré pour toutes les applications et fournir des niveaux élevés de disponibilité plus facilement et à moindre frais.

    26 Livre blanc VMware vSphere 5.0

    35

    Comme inconvénient majeurs, nous savons désormais très bien que si la machine qui héberge tous les OS s'arrête ou si la montée en charge d'une application est flagrante, la situation peut vite tourner au cauchemar.

    De ce fait nous devons vite trouver une façon pour pouvoir contourner ce problème ; et comme VMware vSphere vient avec différents outils parmi lesquels nous avons le module vMotion, Storage vMotion qui permettent aux entreprises de réduire les interruptions de service prévues car les charges de travail d'un environnement VMware peuvent être déplacées dynamiquement d'un serveur physique à un autre serveur physique ou sur d'autres stockages sous-jacents sans interruption de service. Les administrateurs peuvent effectuer plus rapidement des opérations de maintenance entièrement transparentes, sans devoir planifier des plages de maintenance peu pratiques.

    Si l'hyperviseur en lui-même est gratuit et nous permettra d'implémenter un petit environnement de test ou de développement, toutes les fonctionnalités avancées sont payantes (vCenter, HA, vMotion,...). Même la sauvegarde d'une machine virtuelle via les API VMware nécessite d'avoir une licence VMware.

    Les 1ers packs VMware sont disponibles à partir de 800€ environ27.

    II.7.1. Module vMotion

    Le vMotion est un module de la suite VMware vSphere qui permet de migrer des machines virtuelles à chaud sans qu'il y ait d'interruption de service. Bien entendu, il est possible également de migrer à froid une machine virtuelle.

    FIG.10.- Migration des serveurs virtuels

    27 http://syskb.com/comment-installer-vmware-vsphere-esxi-5/ , 11 août 2014, 19h42'

    36

    II.7.2. Types de migration

    Il en existe deux :

    ? La migration à chaud : Avec ce type de migration, on déplace la machine virtuelle en temps réel ; c'est-à-dire pendant qu'elle est en fonctionnement on peut la déplacer d'un hôte ESX physique vers un autre. C'est d'ailleurs la particularité de VMware vSphere.

    ? La migration à froid : Avec la migration à froid, on ne peut déplacer la machine virtuelle d'un hôte ESX vers un autre seulement lorsqu'elle est éteinte. Ce type de migration est utilisé par Microsoft Hyper-V.

    Dans la suite de notre travail, nous ne verrons que la migration à chaud bien qu'il nous soit vraiment difficile de pouvoir mettre en place cet outil par manque de matériel adéquat ; tout de même, nous ne manquerons pas de vous donner des explications détaillées sur ce dernier, c'est-à-dire sur sa configuration ainsi que sa mise en place.

    Pour pouvoir effectuer une migration à chaud d'une machine virtuelle d'un hôte ESX vers un autre, il faut que la machine virtuelle soit stockée sur une banque de données qui est commune aux hôtes ESX. Par exemple, la banque de données peut être un partage réseau de type NFS.

    Pour rappel, une banque de données est un conteneur qui permet de stocker des objets d'inventaires (par exemple : hôtes ESX) mais aussi, et surtout, des machines virtuelles. Ce conteneur peut être un disque dur interne à votre serveur.

    En effet, lors de la migration à chaud, la VM ne sera pas mise en pause (sinon la migration à chaud n'aurait pas grand intérêt) mais ce qui est vraiment intéressant c'est de voir qu'il n'y a même pas d'interruption réseau. Lorsqu'on lance un Ping28 vers un autre équipement du réseau juste avant de lancer la migration on peut observer qu'il n'y a aucune perte, aucune coupure.

    28 Cédric LUBANZA. ; Réseau, ESIS SALAMA, G3 ; Cours inédit.

    37

    II.7.3. Architecture réseau avec vMotion intégré

    FIG.11. - Architecture réseau avec vMotion intégré

    Pour une virtualisation redondante il est donc capital de dupliquer les machines virtuelles. Dans tous les cas la virtualisation des serveurs n'est pas à prendre à la légère et doit être mûrement réfléchie.

    38

    Conclusion partielle

    Nous venons de voir dans ce chapitre le fonctionnement de VMware vSphere bien qu'on n'a pas touché tous les points de cette technologie vue que la virtualisation reste un domaine assez vaste ; il a été aussi question dans ce même chapitre du cas auquel doit s'appliquer notre solution.

    Tout de même, nous avons les bases de cette technologie et surtout les modules essentiels qui nous permettront de bien mettre en place ladite technologie dans la partie pratique de ce travail.

    Nous avons présenté cette technologie pour montrer aux entreprises combien elles peuvent profiter pleinement de ses avantages lors de son intégration dans un réseau informatique.

    39

    DEUXIEME PARTIE

    CHAPITRE III : MISE EN PLACE DE LA SOLUTION III.1. Introduction

    Dans ce chapitre, il sera question non seulement de vous présenter les notions sur la virtualisation des serveurs, la technologie VMware vSphere mais surtout montrer où et comment cette technologie est vraiment une solution à un problème donnée.

    L'expérience de cette technologie peut se faire dans des réseaux qui existent comme dans notre cas, mais aussi et surtout les réseaux qui sont sur le point de naitre.

    III.2. Spécifications systèmes et matérielles

    Pour ce qui concerne notre implémentation, elle n'est vraiment pas trop exigeante ; il faut juste se rassurer que l'hôte remplit les spécifications matérielles requises prise en charge par ESXi.

    Ci-dessous, voici donc les exigences de notre technologie29 :

    ? CPU x64 :

    ? Tous les AMD qui admettent le 64 bits ;

    ? Tous les Intel Xeon qui admettent le 64 bits ;

    ? Tous les Intel Nehalem qui admettent du 64 bits.

    ? Minimum de 2 Go de mémoire vive Pour les mises à niveau, 3 Go de mémoire vive sont nécessaires si l'hôte ESXi est géré par vCenter Server.

    ? Un ou plusieurs contrôleurs Ethernet Gigabit ou 10Go. Pour la liste des modèles d'adaptateurs réseau pris en charge.

    La licence d'évaluation de vSphere disponible sur le portail d'évaluation VMware inclut la fonctionnalité Enterprise Plus pendant 60 jours et convient parfaitement pour évaluer vSphere.

    29 Guide de mise à niveau de vSphere

    40

    ? Systèmes d'exploitation client : VMware vSphere requiert cinq ou six machines virtuelles exécutant Windows 2003 ou Windows 2008. Et

    pour notre cas, on aura à utiliser Windows 2008.

    III.3. Coût de la solution

    Lors du choix de la plate-forme de virtualisation, il est essentiel de tenir compte de l'intégralité des coûts, à la fois en termes de coûts d'acquisition et de coûts opérationnels.

    Une entreprise doit prendre en considération non seulement le coût d'acquisition des licences et du logiciel, mais également ceux associés au temps que l'administrateur système pourra consacrer à la maintenance et à la gestion de chaque environnement. Il est en effet plus rentable que l'administrateur se consacre à des initiatives stratégiques qui permettent à l'organisation de garder une longueur d'avance par rapport à la concurrence au lieu de devoir s'occuper de maintenance courante30.

    Pour ceux, le tableau ci-dessous nous montre d'une façon superficielle le coût sur le plan de la licence de notre solution :

    Nom du produit

    Prix de la licence

    VMware vSphere Standard

    Solution d'entrée de gamme pour la consolidation de base des applications qui permet de réduire sensiblement les coûts de matériel tout en accélérant le déploiement des applications.

    Euro

    Dollars

    894.50 Euro

    1169.41 Dollars

    VMware vSphere Enterprise Gestion automatisée des ressources et de l'alimentation pour la création d'une infrastructure de Cloud privé.

    2.585.00 Euro

    3394.64 Dollars

    VMware vSphere Enterprise Plus Automatisation complète du Datacenter avec gestion avancée des ressources de stockage et du réseau, basée sur des règles.

    3.145.00 Euro

    4130.04 Dollars

    1euro = 1.31321 dollars américain (taux du 02-septembre-2014)

    30 http://www.principledtechnologies.com/clients/reports/VMware/vSphere Hyper- V TCO 0412.pdf

    41

    III.3. Installation et configuration de VMware vSphere

    III.3.1. VMware vSphere Client

    Pour rappel, VMware vSphere Client nous aide juste à pouvoir bien gérer nos hôtes ESXi sur lesquels reposent les serveurs virtuels. Son installation est quasiment diffèrent de VMware vSphere Serveur, c'est-à-dire que lui il s'installe et se configure comme tout setup ou programme normal.

    Voici donc les étapes à suivre pour son installation ainsi que sa configuration :

    Etape 1 : En faisant un double clic sur le setup, et en acceptant la condition, nous avons en premier lieu la fenêtre de sélection de langue qui apparait.

    Etape 2 : La fenêtre assistant d'installation qui nous confirme notre installation.

    Etape 3 : La fenêtre nous affiche un contrat de brevet d'utilisateurs final. Il s'agit du contrat de licence d'utilisateur final où il faut toujours accepter pour poursuivre son installation.

    Etape 4 : Dans cette fenêtre il s'agit juste des informations à remplir sur le client c'est-à-dire son nom ainsi que son organisation.

    De ce fait, nous allons donc passer en revu sur l'installation ainsi que la configuration de notre technologie qui nous permettra par la suite de rendre virtuel les

    42

    Etape 5 : Ici, nous devons spécifier l'emplacement mémoire où sera stocké VMware vSphere Client. Et nous avons laissé la partition par défaut qui est la partition système.

    Etape 6 : Le programme est prêt à être installer et l'installation se lance, donc et il nous faudra patienter...

    Etape 7 : Juste après la fin de l'installation, Nous pouvons maintenant lancer notre client et nous verrons l'interface d'authentification ci-dessous où nous devons entrer l'adresse IP ou le nom du serveur hôte, le nom de l'Administrateur et son mot de passe. Ainsi on pourra maintenant commencer les configurations du serveur.

    III.3.2. VMware vSphere Serveur

    Avec VMware vSphere serveur, nous aurons la possibilité de pouvoir créer aisément les serveurs virtuels et surtout les gérer par l'entremise de vSphere Client ou le vCenter server. En effet c'est sur ce dernier que nos serveurs virtuels seront donc stockés.

    43

    serveurs. Nous n'allons pas trop nous attarder sur ce point parce que nous allons beaucoup plus expliquer cela dans notre partie pratique.

    A. Installation et configuration minimale du serveur

    Voici donc ci-dessous les quelques étapes de l'installation et de configurations de vSphere Serveur à suivre :

    Etape 1 : Après avoir booté sur votre clé USB, votre CD ou votre image ISO, l'assistant d'installation se lance. Attendez 5 secondes ou presser la touche Entrée pour continuer.

    Etape 2 : L'installation se charge en mémoire.

    Etape 3 : Premièrement nous sélectionnons le volume sur lequel sera installé VMware vSphere. Nous devons préciser ici que lors de l'installation de cette technologie, le système format tout le disque dure. Par la suite nous devons Indiquer un mot de passe Administrateur puis Entrée.

    44

    Etape 4 : Au bout de quelques minutes, l'installation est terminée. Pressez la touche Entrée pour redémarrer votre système

    B. Configurations réseaux

    Au redémarrage du système, le serveur ESXi est quasiment prêt à l'emploi. Il obtient une adresse IP depuis le serveur DHCP de l'entreprise si et seulement si ce dernier existe déjà. Nous allons toutefois spécifier une adresse IP Fixe.

    Etape 1 : Après le redémarrage du système, nous commençons par presser la touche F2 pour commencer notre configuration. Par la suite, nous nous authentifions d'abord, puis nous sélectionnons configure management network, IP configuration,

    45

    Etape 2 : La configuration réseau est terminée. Notre hyperviseur est prêt à l'emploi !

    Nous pouvons désormais administrer notre serveur ESXi depuis la console d'administration vSphere Client installée sur notre station ou sur un serveur d'administration.

    III.4. Création des serveurs virtuels

    Pour la création ainsi que de la configuration des serveurs virtuels sur notre hyperviseur ESXi, toutes les opérations se ferons ou se passeront grâce au vSphere client par le fait que avec ce dernier, nous avons une vue globale de tous les onglets de notre ESXi

    46

    Donc, nous allons tout d'abord commencer par nous authentifier sur notre vSphere client, puis par la suite nous pourrons créer nos serveurs virtuels en suivant les étapes suivantes :

    V' Premièrement nous avons le choix du type d'installation : Nous choisissons le type d'installation personnalisé pour pouvoir bénéficier de plus d'options concernant la machine virtuelle, comme notamment le nombre de coeurs de processeurs ou de processeurs que vous souhaitez qu'elle utilise. De ce fait, nous devons faire un clic droit sur le serveur puis nous allons sur nouvelle machine virtuelle.

    V' Par la suite nous devons donner un nom au serveur virtuel

    47

    V' Le choix de l'espace de stockage : Nous choisissons où nous souhaitons stocker notre serveur virtuelle selon les emplacements de stockages ou les banques de stockage que nous possédons. Si nous avons des emplacements de partage NFS, nous pouvons aussi les ajouter en tant qu'emplacement de stockage pour y placer nos serveurs virtuelles.

    V' Le choix de la version de la machine virtuelle : Nous choisissons la version 8 si nous souhaitons sur notre serveur virtuel bénéficier des dernières améliorations de cette version, mais celle-ci ne sera pas compatible avec les anciennes versions de VMWare ESX/ESXi.

    48

    V' Indiquez le système d'exploitation : Il est important d'indiquer l'OS correspondant à celui que nous allons installer pour que notre hyperviseur installe les VMWare Tools correspondantes. Pour notre cas, nous utiliserons un système Linux pour créer notre serveur WEB.

    V' Choix du nombre de processeurs et le nombre de coeurs qu'ils contiennent : Le nombre de coeurs maximal que nous pouvons allouer n'est pas proportionnel au nombre de socket. Le nombre total de coeurs doit être réparti entre les différents sockets si nous en mettons plusieurs.

    49

    V' Allocation de mémoire : Nous Choisissons la mémoire que nous souhaitons allouer à notre serveur virtuel, pour notre application nous avons juste pris 1Go.

    V' Le type et le nombre de cartes réseaux : Nous Choisissons les cartes réseaux de type VMXNET 3, ce sont les modèles les plus évolués.

    V' Le type de disque dur : Il est toujours conseillé à ce niveau de pouvoir laisser le choix par défaut de VMWare vSphere.

    50

    V' Créer un nouveau disque dur : Étant donné que nous voulons installer l'OS sur notre serveur virtuel, créons un nouveau disque dur tout en spécifiant la taille que va occuper le serveur virtuel.

    V' Paramétrage du disque dur : Provisionnement statique mis à zéro en différé : Cela signifie que si nous définissons un disque dur d'une taille de 40 Go, les 40 Go seront directement alloués sur le disque dur et que VMWare préparera une petite partie du disque prête à être écrite lors de la création du disque dur virtuel, le reste est différé c'est à dire qu'il sera préparé au fur et à mesure que le serveur virtuel en a besoin.

    Avec cette méthode la création du disque dur virtuel est plus rapide car VMWare passe moins de temps à le préparer. C'est d'ailleurs cette dernière qu'on utilisera dans notre implémentation.

    51

    y' Voilà, la création de notre serveur virtuel vient de prendre fin et il va nous rester juste à télécharger l'ISO du système serveur que nous voulons utiliser c'est-à-dire le prendre sur un emplacement quelconque pour le stocker premièrement sur notre serveur physique dans la banque de donnée. De ce fait nous devons procéder comme suite ; en étant sur le serveur, on clique tout d'abord sur l'onglet configuration puis stockage ;

    y' Par la suite, nous devons faire un clic droit sur la banque de donnée et aller sur parcourir la banque de donnée. Une fois à l'intérieur de la banque, cliquer sur télécharger un ISO vers la banque de donné ;

    52

    y' Après le téléchargement de l'iso, nous devons retourner sur le serveur virtuel qu'on a eu à créer en y faisant un clic droit déçu, puis aller sur paramètres de la machine, lecteur DVD, Fichier ISO de banque de données, parcourir. Directement, nous serons redirigés vers notre banque de données dans laquelle nous avons eu à téléchargé l'ISO, Nous auront donc la fenêtre suivante :

    y' Voilà, il ne nous reste qu'à aller sur état des périphériques et cocher la case « connecter lors de la mise sous tension » puis terminer.

    y' Juste après, nous pouvons maintenant allumer le serveur virtuel que nous venons de créer en faisant un clic droit sur ce dernier et cliquer sur console pour commencer l'installation du système.

    53

    ? Comme vous pouvez le constater, nous avons virtualisé notre serveur web avec un système linux qui est Debian. Une fois l'installation fini, nous nous loguons et configurons notre serveur comme nous pouvons le faire physiquement. Voilà donc, il ne nous restera qu'à effectuer le test et ainsi voir si nous pouvons nous connecter à ce serveur.

    54

    Conclusion partielle

    Dans ce chapitre, il a été question pour nous de pouvoir vous montrer où et comment notre solution peut être intégré dans un réseau informatique qui existe comme c'est d'ailleurs le cas pour notre pour notre travail. Mais avec cette dernière, il est d'ailleurs plus facile et même préférable de la mettre en place dans un réseau qui est sur le point d'exister.

    55

    Conclusion générale

    La virtualisation en générale et surtout celle de serveurs comme c'est le but de notre travail reste de nos jours une technique éprouvée qui aide énormément les entreprises à rester rentables et compétitives. Si votre entreprise n'est pas familiarisée avec cette technologie, il est grand temps de pouvoir profiter de ses avantages.

    Outre les économies sur le matériel réalisées grâce à la consolidation, la virtualisation de serveurs peut réduire sensiblement l'encombrement du data center et ainsi permettre aux entreprises en générale et plus précisément à SRI/UNILU de récupérer de la capacité (espace, alimentation et refroidissement) et aussi de différer des plans d'extension couteux.

    Ses autres avantages incluent la simplification des tests et du développement, l'accélération du provisioning des ressources et de l'équilibrage de la charge de travail, et ce, tout en offrant une continuité de l'activité abordable.

    Il nous est impossible pour nous de chercher à toucher tous les points de virtualisation de serveurs étant donné que cette dernière est un domaine assez vaste. Voilà donc pourquoi nous nous sommes beaucoup plus basés sur les termes qui cadrent avec la virtualisation de serveurs et surtout ceux qui concernent notre technologie.

    Maintenant, c'est donc à toutes les entreprises qui cherchent à réduire sensiblement le coût de leur infrastructure réseau, plus précisément à l'entreprise SRI/UNILU de pouvoir prendre conscience et surtout profiter pleinement des multiples avantages que nous apporte la technologie VMware vSphere server comparativement à celle qu'elle utilise qui est Hyper-V.

    56

    BIBLIOGRAPHIE

    V' Ouvrages

    F. Ostré-Thierry Dostes., « Concept et mise en oeuvre de la virtualisation », Strasbourg, édition ENI, 2011

    François Santy., « Projet de Recherche et Communication Scientifique », 2010, P. 7-10. Sylvain G., « concept de la virtualisation des serveurs », Paris, édition ENI, 2010.

    V' Livres blanc

    Guide de mise à niveau de vSphere Livre blanc VMware vSphere 5.0

    V' Cours inédit

    BOMBATI P.; Administration sous Windows Server, ESIS, G3, 2013-2014. KALONDA M., Linux, ESIS, G2, Cours inédit.

    KALONJI H.- KALONDA M.; Maintenance réseau, ESIS, G3, cours inédit. LUBANZA C. ; Réseau, ESIS, G3 ; Cours inédit.

    MUKANDA P., Microprocesseur, ESIS, G3, Cours inédit.

    TSHITEKULU S., Sécurité informatique, ESIS, G3, Cours inédit.

    V' Webographie

    http://www.principledtechnologies.com/clients/reports/VMware/vSphere_Hyper- V_TCO_0412.pdf http://syskb.com/comment-installer-vmware-vsphere-esxi-5/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Cluster

    http://www.vmware.com/fr/support/pubs

    http://en.wikipedia.org/wiki/Virtual_Machine_Manager

    http://www.linternaute.com/encyclopedie/recherche/?f_libelle=syst%E8me+autonome

    http: // www.techopedia.com/definition/27139/virtual-server http://www.web-ig.com/cours/Syst%C3%A8me_d'Exploitation.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperviseur

    http://www.wikipedia.org/wiki/Virtualisation (informatique)

    57

    http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/encapsuler/

    GLOSSAIRE

    N0

    ACRONYMES

    SIGNIFICATION

    1

    AMD-V

    Gamme de processeur AMD dédié à la

    virtualisation matérielle

    2

    CPU

    Control Process Unit

    3

    DIC

    Disponibilité Intégrité Confidentialité

    4

    HA

    Higth Aviability

    5

    Intel VT-i

    Gamme de processeur dédié à la virtualisation matérielle sur les plateformes X64

    6

    Intel-VTx

    Gamme de processeur dédié à la virtualisation matérielle sur les plateformes X86

    7

    IP

    Internet Protocol

    8

    IT

    Informatique Technology

    9

    KWh

    Kilowattheure

    10

    LDAP

    Lightweight Directory Access Protocol Books

    11

    LVM

    Logical Volume Manager

    12

    NAS

    Network Attached Storage

    13

    P2V

    Physical to Virtual

    14

    PRA

    Plan de Reprise d'Activité

    15

    SAN

    Storage Area Network

    16

    SCDMP

    System Center Data Manager Protection

    17

    SE (OS)

    Système d'exploitation (Operating system)

    18

    SI

    Système d'Information

    19

    SRI/UNILU

    Service des Ressources Informatiques de l'Université de Lubumbashi X86: Architecture 32bit

    20

    USB

    Universal Serial Bus

    21

    V2P

    Virtual to Physical

    22

    V2V

    Virtual to Virtual

    23

    VDI

    Virtual Desktop Infrastructure

    58

    24

    VLAN

    Virtual Local Area Network

    25

    VM

    Virtual Machine

    26

    VMM

    Virtual Machine Manager

    27

    VRAM

    Virtual Random Access Memory

    TABLE DES ILLUSTRATIONS

    N° Page

    N° Figure

    Figure

    12

    Figure 1

    Virtualisation d'applications

    14

    Figure 2

    Virtualisation des stockages

    15

    Figure 3

    Rendement d'un serveur en l'absence de la

    virtualisation

    17

    Figure 4

    Rendement d'un serveur en présence de la

    virtualisation

    17

    Figure 5

    Centre de calcul distribué

    17

    Figure 6

    Centre de calcul centralisé

    25

    Figure 7

    Architecture Réseau UNILU

    27

    Figure 8

    Mise à niveau du Réseau UNILU

    29

    Figure 9

    Topologie physique du centre de données vSphere

    34

    Figure 10

    Migration des serveurs virtuels

    36

    Figure 11

    Architecture Réseau avec vMotion intégré

    59

    Table de matière

    Epigraphe I

    In Memoriam II

    Dédicace III

    Avant-Propos IV

    INTRODUCTION GENERALE 1

    1. Choix et intérêt du sujet 2

    2. Etat de la question 2

    3. Problématique 3

    4. Hypothèse 4

    5. Méthodes et Techniques 5

    6. Délimitation du sujet 6

    7. Subdivision du travail 6

    PREMIERE PARTIE 7

    CHAPITRE I : LA VIRTUALISATION DE SERVEURS ET SES OUTILS 7

    I.1. Introduction et intérêt 7

    I.1.1. Introduction 7

    I.1.2. Intérêt 7

    I.2. Définitions et Concepts 8

    I.2.1. Définitions 8

    I.2.2. Concepts et Terminologie 9

    I.3. Outils de virtualisation des serveurs 10

    I.3.1. Microsoft Hyper-V 10

    I.3.2. Citrix XenServer 11

    I.3.3. VMware vSphere 11

    I.4. Autres domaines de virtualisation 12

    I.4.1. Virtualisation d'applications 12

    I.4.2. Virtualisation de post de travail 13

    1.4.3. Virtualisation des stockages 13

    1.4.4. Virtualisation des réseaux 14

    I.5. Avantages et Inconvénients 14

    I.5.1. Avantages 14

    I.5.2. Inconvénients 19

    I.6. Types de virtualisation 19

    I.6.1. Para virtualisation 19

    60

    I.6.2. Virtualisation complète 20

    I.6.3. Virtualisation par cloisonnement 20

    I.6.4. Virtualisation assistée par l'hyperviseur 21

    Conclusion partielle 22

    CHAPITRE II : ETUDE DE L'EXISTANT ET SOLUTION 23

    II.1. Introduction 23

    II.2. Présentation du réseau SRI 23

    II.2.1. Brève historique 23

    II.2.2. Objectif 24

    II.2.3. Présentation du SRI/UNILU 24

    II.3. Topologie physique SRI 24

    II.3.1. Criticité du réseau existant 26

    II.4. Mise à niveau du réseau existant 26

    II.5. Concepts et fonctions de vSphere 29

    II.5.1. Topologie physique du centre de données vSphere 29

    II.5.2. Composants logiciels de vSphere 31

    II.5.3. Composants facultatifs de vCenter server 32

    II.6. Editions de VMware vSphere 33

    II.7. Redondance des serveurs virtuels 34

    II.7.1. Module vMotion 35

    II.7.2. Types de migration 36

    II.7.3. Architecture réseau avec vMotion intégré 37

    Conclusion partielle 38

    DEUXIEME PARTIE 39

    CHAPITRE III : MISE EN PLACE DE LA SOLUTION 39

    III.1. Introduction 39

    III.2. Spécifications systèmes et matérielles 39

    III.3. Coût de la solution 40

    III.3. Installation et configuration de VMware vSphere 41

    III.3.1. VMware vSphere Client 41

    III.3.2. VMware vSphere Serveur 42

    A. Installation et configuration minimale du serveur 43

    B. Configurations réseaux 44

    III.4. Création des serveurs virtuels 45

    Conclusion partielle 54

    Conclusion générale 55

    61

    BIBLIOGRAPHIE 56

    V' Ouvrages 56

    V' Cours inédit 56

    V' Webographie 56

    GLOSSAIRE 57

    TABLE DES ILLUSTRATIONS 58

    Table de matière 59






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