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Les déterminants de l'offre de monnaie dans l'économie congolaise de 1980 à  2013.

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par Serge KASEREKA KANYAMA
Université Pédagogique Nationale - Licence en sciences économiques 2015
  

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CHAPITRE DEUXIEME. LA STRUCTURE DU SYSTEME FINANCIER

CONGOLAIS

Le présent chapitre passe en revue l'organisation et le fonctionnement du système financier congolais. Il s'agit en substance, de la banque centrale du Congo, institut d'émission, autorité monétaire de l'économie nationale et superviseur de toutes les institutions financières ; des banques créatrices de monnaie congolaises et des autres catégories d'institutions financières non monétaires.

Section 1. La banque centrale du Congo

La banque centrale du Congo, institut d'émission et banque des banques en République Démocratique du Congo, est une institution de droit public dotée de la personnalité juridique et d'une autonomie de gestion. Son histoire s'intègre dans celle de l'ensemble du pays.

De son évolution historique dépendent ses fonctions, ses missions et ses pouvoirs au sein de l'économie nationale.

1.1 L'historique de la banque centrale

Comme susmentionné, l'historique de la banque centrale du Congo est à intègre dans l'ensemble de l'histoire politique et socioéconomique du pays, laquelle peut être saisie en deux espaces temporels, à savoir : les périodes coloniale et postcoloniale.

1.1.1 La Période coloniale

Les premières opérations dévalues aux banques centrales remontent aux années 1911 lorsque les dirigeants de la Banque du Congo Belge reçurent l'autorisation d'émettre les billets de banque sur l'espace économique du congolais.

L'émission des billets était autorisée à Matadi, Léopoldville(Kinshasa), Stanley ville(Kisangani) et Elisabethville(Lubumbashi) ou dans toute autre succursale ou agence désignée avec l'accord du Ministre des colonies, sans que le nombre des centres d'émission puisse être supérieur à six.

Pour maintenir la stabilité de la monnaie de la colonie, l'autorité métropolitaine prit des mesures restrictives consistant à fixer le plafond du montant des billets en circulation, qui ne pouvait excéder le triple de l'encaisse métallique. De même, le montant cumulé des billets en circulation et des engagements à vue, excepté ceux résultant des dépôts faits par le gouvernement de la Colonie, ne pouvait excéder le triple du capital social et des réserves.

Le jour où la banque du Congo Belge se dotait de nouveaux statuts conformes à son mandat d'institut d'émission, à son initiative, une nouvelle banque, la « Banque Commerciale du Congo », se créait afin d'exécuter les opérations

Serge KASEREKA KANYAMA Page 36

« Les Déterminants de l'Offre de Monnaie dans l'Economie Congolaise de 1980 à 2013»

auxquelles devait renoncer la première. Le décret du 27 juillet 1935 confirma le privilège d'émission monétaire reconnu à la Banque du Congo Belge, non seulement sur les billets mais aussi sur les monnaies métallique dont le gouvernement de la colonie s'était réservé jusque-là le monopole.

Les monnaies frappées par l'Etat indépendant du Congo étaient progressivement retirées de la circulation au profil du franc congolais émis par la Banque du Congo Belge, actuelle banque Commerciale du Congo, BCDC en sigle. Le privilège d'émission qui lui était accordé, par les pouvoirs politique métropolitains, fut prorogé jusqu'au 30juin 1952.

Mais bien avant cette date, l'expérience de l'institut d'émission privé n'était plus compatible avec la venue de six autres institutions financières monétaires disposant d'une succursale disséminées sur l'étendue du territoire national.

En effet, les autres banques de dépôts n'acceptant plus que la gestion et la défense de la valeur de la monnaie nationale soient confiées à leur consoeur privée, de surcroit leur concurrente, plaidèrent pour la création d'un institut d'émission de droit public ayant transcendance sur tout le système financier.

Suite au besoin du à l'élargissement du système financier coordonnée par une véritable Banque Centrale, qui aurait également pour mission d'émettre la monnaie, de contrôler les opérations des crédits et de gérer les réserves de change du pays et, en outre, la politique monétaire étant une composant de la politique économique, il se pose la question de savoir s'il fallait continuer ou pas à accorder le privilège d'émission à une banque privée.

En réponse à cette préoccupation, fut créée une banque d'émission de droit public, désignée Banque Centrale du Congo Belge et du Rwanda- Urundi. Le nouvel institut d'émission, susceptible de superviser les autres, fut créé par le décret royal (du roi belge) du 30juillet 1951, et ses statuts furent approuvés par l'arrêté Royal du 26 octobre 1951. Il entra en activité en 1952.

La Banque Centrale du Congo Belge et du Rwanda- Urundi est une association de droit public, appelée à reprendre les charges de l'émission monétaire au lendemain de l'expiration du privilège accordé à la Banque Centrale du Congo Belge, et ce, dans les trois colonies du Royaume de Belgique.

En aout 1960, l'accession du Congo Belge à la souveraineté nationale et internationale deux mois avant, la Banque Centrale du Congo Belge et du Rwanda-Urundi fut dissoute pour laisser place à des organisations propres pour chaque pays.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon