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Patrimoine culturel Bandjoun. Destruction et stratégies de protection (1904-2005).


par Jacques Simo Djilo
Université de Dschang Cameroun - Master 2 2018
  

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3.2 .4 Les fantaisies dans l'attribution des titres de notabilité

Le titre de notabilité est une attribution traditionnelle qui permet de valoriser la personnalité d'un individu dans la société. Ambroise Flaubert et Albertin Koupgan l'appréhendent comme « un attribut qui distingue l'individu dans la société, et qui atteste son importante personnalité. »179(*). Ces titres étaient attribués en fonction de certains critères que les auteurs cités ci-dessus résument ainsi : la qualité du récipiendaire dans la réalisation des oeuvres communautaires, la défense des intérêts du royaume, la fidélité du postulant aux idéaux du royaume ou sa bravoure.180(*)Il existait des titres courants pour la famille royale tels : fo (roi), kuipou (adjoint du roi), mafo (reine mère), mafo tukam(première fille du chef) ,wafo (cadet du roi), tajwuigeh ( père des étrangers) .

Pour les serviteurs on avait : Tshofo cheh (serviteur qui n'entre pas au fam) Tabue (serviteur qui participe à l'initiation du roi au la'kam), Tshofo (serviteur supérieur ayant fait l'école du fam ), ngwala(premier ministre),Kem (ministre de l'intérieur, gardien du trésor), tajyue ( responsable de l'une des sept divisions de Bandjoun), sa' ou sado ( grand serviteur, militaire, héros de guerre)181(*)etc .

Malheureusement comme le souligne Toumyim Michel, l'attribution de ces titres est devenue purement et simplement subjective. Même si le motif selon lequel la disparition du fam serait à l'origine de la vulgarisation des titres de notabilité, il n'en demeure pas moins que les affinités, et le gain sont devenus au fil du temps les principaux critères de notabilité182(*).Cette mauvaise pratique d'introduction du gain, la vulgarisation et la multiplication anarchique des titres de notabilité ont contribué au recul de la sacralisation et de la rigueur des valeurs culturelles.

3.2.5 Les crises de succession et ses incidences sur le patrimoine culturel Bandjoun

Il est établi aujourd'hui que la chefferie Bandjoun est parmi celles qui battent les records des incendies en pays Bamiléké. Cette triste réalité déshonore et ternie l'image culturelle de cette grande chefferie qui jadis faisait la fierté et la grandeur traditionnelle Bamiléké. Même si des sources officielles attribuent ces différents incendies aux faits naturellement explicables, il n'en demeure pas moins qu'au sein de l'opinion des notables, des dignitaires et même du simple clan que ces incendies sont la résultante d'une main criminelle détachée des situations successorales.

En effet, l'étude de l'histoire successorale de la chefferie Bandjoun démontre clairement les entorses subies par les lois coutumières à plusieurs niveaux. C'est pourquoi pour certains, ce sont ces violations de l'ordre successoral qui seront à l'origine des incendies de la chefferie Bandjoun particulièrement au lendemain de l'indépendance. Michel Touomyim précise que les incendies de la chefferie Bandjoun sont le résultat l'action des partisans trahis ou humiliés par ce processus de succession183(*).

Schéma 1: Généalogie des problèmes de succession à Bandjoun

Départ des Contestataires vers Bandjoun et création de la dynastie Todjom

Contestation de la succession de Tchougap dans le royaume

Décès de Bhedepa et rupture de la généalogie

Démission de Tueto et première rupture de la généalogie

Le pouvoir ne suivant plus la lignée, Kapto le frère de Tueto est promu roi

Décès de Fotso II et deuxième rupture de lagénéalogie

Déposition de Mbouopda successeur de Fotso II par les colons

Kamgan Joseph sacré Kamga II, remplace Mbouopda

Succession normale et décès accidentel de Fotué

Usurpation de Ngnié Kamga frère de Fotué

Succession difficile contre les principes coutumiers de Djomo Kamga Honoré frère royal de Fotué et intensification de la crise à Bandjoun

Le successeur de Fotue James Toukam est spolié du trône par des intérêts politico-financiers.

Le successeur de Ngnié homi du trône

Source : Tchoutezo, P., les royaumes Bamiléké des origines à la mondialisation, Douala,Ymele, 2006, p.70

L'analyse de ce schéma montre que dans l'histoire de la succession à la tête du royaume Bandjoun, la violation de la règle successorale s'est manifestée pratiquement quatre fois. D'entrée de jeu, la première violation surgit après la mort du VIème monarque nommé Bhedepa. A sa mort, Tueto aurait été choisi comme successeur pour continuer les oeuvres de son père. Malheureusement il démissionne quelques mois après laissant le pouvoir à son frère. Les raisons de cette démission ne sont pas clairement élucidées et les raisons fusent de toute part et les explications varient en fonction des chroniqueurs. A ce sujet Pierre Tchoutezo affirme :

Des spéculations sur cette démission vont bon train. Aurait-il été forcé par des rivalités issues des luttes internes de la royauté entre princes et princesses? Oui pensent certains. Non, rétorquent d'autres qui argumentent que Tueto n'aimait pas les fastes du pouvoir qu'il dut abandonner lui-même en prenant soin de désigner de son gré Kapto l'un de ses frères utérins, pour assurer la continuité de la royauté. [...] Cette thèse semble invraisemblable. Il semblerait qu'il ait été démissionné par les notables pour incapacité ou pour haute trahison.184(*)

La deuxième violation est l'oeuvre d'une conspiration coloniale telle que nous avons décrite plus haut en abordant les facteurs exogènes de la destruction du patrimoine culturel Bandjoun. Elle surgit après le décès de Fotso II en 1925. En effet, les volontés du défunt monarque pour la continuité de la royauté étaient portées sur Mbouopda. Malheureusement, l'administration française décidera autrement en proclamant plutôt son frère Kamga II.

La troisième violation naît au lendemain du décès du 13ème monarque Bandjoun le nommé Fotué Kanga précisément en 1975. Préalablement avant l'accès au trône et pendant son règne qui d'ailleurs fut très bref (9 ans), et même pendant son règne, l'un des princes de la chefferie (Ngnié Kamga) démontra son opposition et l'impossibilité de cohabiter avec le nouveau fo. A ce propos, Pierre Thoutezo précise:

Tella Nembot organisa dans son palais à Baleng une consultation familiale en vue de la désignation du successeur de Kamga II. Au cours de cette rencontre, l'unanimité était faite autour du testament de Kamga II et Fotué Justin désigné comme nouveau roi. [...] Quelques jours après cette rencontre le souverain traditionnel Baleng obligea les princes et les princesses de faire des révérences au successeur de leur père en signe de reconnaissance de son autorité. Cela se passa sans incident. [...] A la suite de cette séance de travail, quelques jours après, Ngnié Kamga regretta d'avoir reconnu l'autorité de Fotué. Il se mit à critiquer le choix porté sur son frère .185(*).

Bien plus, selon les sources orales qui ont décidé de livrer leur témoignage sous anonymat, le décès de Fotué Justin et même le détournement de sa volonté testamentaire est une conspiration de Ngnié Kamga avec le soutien de l'autorité politique et l'influence de quelques richissimes Bandjoun. Pierre Tchoutezo une fois de plus sur la base de ses propres recherches réfute la thèse d'une simple mort causée par un accident de circulation, mais signale qu'un grand mystère demeure autour de la mort de Fotué. Il déclare :

On ne comprend pas toujours pourquoi la première personne à voir le corps du roi décédé fut Tala Ngnié, le successeur du père de Fotso Victor. Le corps du monarque sera amené à Bandjoun par un ami intime de Ngnié Kamga le nommé Wambo Réné. Au momentoù le roi engageait (la route), ces gens devraient être à Douala. Comment ont-ils pu synchroniser leurs mouvements avec ceux du roi au point de découvrir son corps et lui administrer les premiers soins ? Etaient-ils au lieu du drame ? Certainement oui. Mais comment ? Avaient-ils prédit cette tragique situation au point de se transmuter en une sorte de messie pour sauver les coutumes ancestrales ? La mort du roi était planifiée. Le chauffeur qui transportait le roi après avoir été placé en détention préventive à Nkongsamba fût transféré à Bafoussam et serait fondu dans la nature comme de la neige au soleil186(*).

Dans la même logique, l'auteur tire les conclusions suivantes :

Ngnié aurait utilisé sa position d'administrateur civile pour ravir la vedette au fils de Fotué après s'être assuré du soutien du Ministre de l'administration territoriale Andzé Tsoungui et de certains richissimes hommes d'affaire de renommée internationale. Le pouvoir financier aurait pesé de tout son poids auprès des notables Bandjoun pour que Ngnié Kamga soit désigné roi des Bandjoun en violation des principes coutumiers qui voudraient que la succession se passe de père en fils187(*).

C'est ainsi que sous le regard trahissant et corruptif Ngnié Kamga frère du défunt accède au trône en 1984 au détriment du Fils188(*) de Fotué Justin. Même si certaines sources estiment que son accession accidentelle au trône serait la réalisation de la volonté de son père qui voulut se venger de ses notables pour avoir trahi sa dernière volonté.

Même si l'usurpation de Ngnié Kamga a fait planer un silence absolu du côté des acteurs de la culture Bandjoun, il convient de préciser que cette usurpation tout comme celle de Kamga II sont assez significatives dans la rupture de l'équilibre successorale de cette chefferie considérée comme aspect du patrimoine culturel de Bandjoun. Le mode de désignation sur la base de l'hérédité est un point fondamental du patrimoine culturel immatériel de cette chefferie tout comme dans les autres chefferies Bamiléké. Pour mieux justifier notre assertion, on peut remarquer que le mode successoral de père en fils est à la base même de la fondation du royaume jusqu'au 6ème Monarque189(*). Il en est de même du huitième au onzième monarque. Par ailleurs, même si l'usurpation de Ngnié Kamga n'a pas eu des effets immédiats, il convient de signaler que les effets indirects qui allaient en découler devaient à jamais plonger la chefferie Bandjoun et son patrimoine dans une page plus obscure de son histoire. Quand nous évoquons les effets indirects, il s'agit des conséquences nées des querelles de sa succession. D'ailleurs même avant son décès le 6 décembre 2003, plusieurs évènements d'incompréhension humaine s'étaient succédés à la chefferie traduisant un mauvais présage voir une malédiction du règne du monarque. Il s'agit de l'échec du lancer de la queue de cheval à la cérémonie du « Tsokouossi »190(*)du dimanche 11 novembre 2001, du décès d'une reine mère nommée Ma Mefoteka le soir même de ce dimanche, de la ruine morale et physique de Ngnié observées lors des opérations électorales de 2002. Ceux qui l'avaient vu reconnaissaient son extrême fragilité. Il avait fait le tour des communautés situées sur son itinéraire et avait sollicité qu'on prie beaucoup pour lui. Une messe d'action de grâce spéciale avait été dite en son honneur, pire encore, une panthère perdue dans le royaume fut abattu par les grands chasseurs du royaume, par la suite une autre reine mère décéda191(*).

Après sa mort, la succession s'imposait. Décédé le 6 décembre 2003, la cérémonie pour les obsèques officielles est calée pour le 26 décembre 2003192(*). Ce jour, en présence des autorités administratives, religieuses et traditionnelles, le spectacle des querelles de succession se profilait déjà. Le quotidien de l'information Ouest écho nous rapporte que l'intervention de Nginé Jackson fils du défunt roi dans la phase des témoignages démontra à suffisance le danger qui planait sur l'avenir de la chefferie :

Devant ton cercueil, je dis à tous ceux qui ont l'intention ou l'ambition de porter atteinte à l'honneur de la famille Ngnié Kamga, qu'ils trouveront sur leur chemin cette race d'homme que les Bandjoun appellent pébè...Tu nourrissais quelques craintes de voir ta succession détournée. Sans doute savais-tu qui tu redoutais, sans doute tu avais sous-estimé notre détermination à ne pas nous laisser faire... Il convient que cette donnée soit présente dans tous les esprits car l'ignorer reviendrait à créer une inutile confusion que ni le code civil, ni l'ordre public et traditionnel ne peuvent digérer193(*).

Comme une prophétie, le sermon de Ngnié Jackson s'accomplît quelques heures après le rite d'inhumation. Le même quotidien nous rapporte que pour la circonstance, le préfet Dzana Foudafît une annonce chaotique qui se résume ainsi : « l'unanimité n'a pu être trouvée autour d'un candidat. Pour préserver l'ordre public, la cérémonie d'arrestation est renvoyée à une date ultérieure »194(*). Après plusieurs reports de ladite cérémonie sous fond de crise, le quinzième roi Bandjoun est finalement désigné le 24 janvier 2004. C'est Djomo Kamga Honoré qui est porté à ce poste de responsabilité qui, selon le quotidien le Messager pense que certains veulent profiter de la succession du roi Ngnié pour étendre et confirmer leur hégémonie.195(*)

Depuis 2004, des actes de pillage systématique du patrimoine culturel surtout matériel se sont multipliés à la chefferie Bandjoun. Tels que rapportés par les notables Bandjoun, ce sont des actes d'une brutalité, d'une sauvagerie, d'une criminalité, d'un vandalisme et d'une horreur hors du commun des mortels. Tchoutezo qualifie cette période de « série noire de la chefferie Bandjoun »196(*). Les conséquences étroitement liés aux querelles de successions sont :

- Le Premier cambriolage du musée royal le 20 Octobre 2004 : ce coup de vol a été fatal pour le patrimoine culturel Bandjoun car le royaume a perdu une grande partie de son trésor royal constitué d'objets de plusieurs siècles d'âge. Albertin Koupgang nous rapporte que ces hors la loi avaient emporté : les peaux de panthère, les objets sacrés utilisés dans le cadre de l'exécution de certains rites, les défenses d'éléphants... 197(*)

- Le deuxième cambriolage du 21 Octobre 2004 : deux mois exactement après le premier cambriolage, des gangsters feront irruption à la chefferie dans la nuit et emporteront un objet hyper coûteux et assez symbolique : le cheval en bronze. Ce cheval était un objet d'art qui surplombait le flanc gauche de l'ancien bâtiment principal du palais royal198(*).

- L'incendie du 20 Janvier 2005 : C'est l'un des dégâts les plus catastrophiques de l'histoire du patrimoine culturel Bandjoun dont l'origine peut être étroitement attribuée à une main impropre. Du moins, c'est ce que laisse voir Pierre Tchoutezo lorqu'il affirme : « Le 20 janvier 2005, le royaume se trouvait plongé dans un cataclysme sans précédent : l'essentiel de la réserve culturelle Bandjoun fut consumé par des flammes d'origine inconnue mais sans nul doute issues d'une main criminelle »199(*). Le bilan sur le patrimoine culturel Bandjoun est dressé par Jean Paul Notué : «  la grande case nemo, d'une grande importance symbolique et culturelle, le grenier à vivre du roi, une case d'entrée, deux cases de sociétés sécrètes et un ancien musée servant de réserve au nouveau musée actuel. Sans oublier les pertes (en plus des bâtiments, des centaines d'objets de réserves de moindre valeur par rapport à ce qui a survécu), ni le patrimoine immatériel atteint. »200(*). Il poursuit d'ailleurs le bilan à travers la conclusion suivante : «  la destruction des pièces originales et uniques aurait été une perte irrémédiable, un terrible effacement de siècles d'histoire de Bandjoun car, par rapport à d'autres oeuvres on ne peut ni les remplacer ni les refaire »201(*).

Photo 31: La grande case nemo refaite par Ngnié Kamga incendiée en 2005

Source : archives de la chefferie Bandjoun consultées le 14-03-2019.

La grande case qui est perçue sur l'image est cette grande case patrimoniale du Peuple Bandjoun complètement rasée par l'incendie de 2005. A droite se trouve une autre petite case. Il s'agit de l'édifice du musée Bandjoun qui servait de réserve au musée actuel. C'est cette case qui a échappée aux flammes de 2005 et est restée parfaitement intacte avec ses collections. L'image qui suit met en relief cette case nemo dans une perspective plus rapprochée.

Photo 32: Le chef Kamga II après son intronisation devant le nemo avant la réfection par Ngnié Kamga

Source : archives de la chefferie Bandjoun consultées le 26-01-2019S.

Cette photographie issue des archives de la chefferie Bandjoun met en exergue un monarque entouré de deux serviteurs placés débout un autre accroupi avec les mains serrées qui cachent la bouche. Cette photographie date de 1925 réalisée par le français Christol. Ce monarque est bel et bien le roi Kamga II juste après son intronisation en 1925 en remplacement de Fotso II. Les trois personnages sont : Fokouan ( Kuipou), Foaleng (Wafo) et Fotso Nguemkam (Souop). Le tabouret placé au-devant est l'un des sièges royaux et témoigne de la richesse culturelle que regorgeait le nemo.

- L'incendie du 11 janvier 2015 : cet autre évènement où nous avons été témoins certes n'a pas été catastrophique comme les précédentes mais toujours est-il qu'il a réduit à néant une partie de la culture matérielle de cette chefferie. Les conséquences les plus perceptibles étaient : les deux toits coniques faits de pailles situés à l'entrée de la chefferie ont été complètement consumés. De même, les dix cases équitablement disposées des deux côtés de la descente qui longe au domicile du chef ont été léchées par les flammes. Seuls les murs en parpaings ont pu résister. Dans sa colère, le feu a aussi visité des maisons occupées par des épouses du chef. Le bilan n'en est pas moins lourd. Puisqu'au total, ce sont trois maisons qui seront totalement calcinées, et d'autres partiellement. Une autre située tout juste à l'entrée de la chefferie n'a pas été épargnée. Bien que tristes, à cause du grave sinistre, les populations sorties en masse, se sont réjouies tout de même, que la grande case royale ait été épargnée tout comme la résidence du chef.

Encore un incendie au mois de janvier à la chefferie Bandjoun. Ce jour, les populations au vue de cet autre incendie, ont qualifié Janvier de « mauvais mois » pour la chefferie Bandjoun. L'image qui suit est une photographie de l'incendie de 2015.

Photo 33: Incendie de la chefferie Bandjoun en 2015

Source : https://www.journalducameroun.com/ouest-incendie-a-la-chefferie-bandjoun/

* 179Koupgang, A., et Nouaye, A., « les sociétés sécrètes de Bandjoun » ..., p.129.

* 180 Ibid.

* 181Koupgang, A., et Nouaye, A., « les sociétés sécrètes de Bandjoun » ..., p.130.

* 182 Entretien avec Touoyim Michel le 13-04-2019 à Mbouo II.

* 183 Ibid.

* 184 Tchoutezo, P., les royaumes Bamiléké des origines à la mondialisation...., P.159.

* 185 Ibid.174.

* 186Tchoutezo, P., les royaumes Bamiléké des origines à la mondialisation..., p.177.

* 187 Ibid, p.176.

* 188 Le fils de Fotué qui était pressentit à ce poste royal était Fotué James Toukam.

* 189 De Notchwegom (fondateur du royaume) jusqu'à Bhedepa (6ème monarque) la loi successorale de père en fils a été respectée. Notchwegom a été remplacé par son fils Dugnechom, qui à son tour est remplacé par son fils Notuoum I, remplacé par son fils Notouom II, succédé par son fils Notouom III et ce dernier remplacé par son fils Bhedepa.

* 190 Cette expression est l'ancêtre des journées culturelles du peuple Bandjoun dénommées Tsem Todjom.

* 191Tchoutezo, P., les royaumes Bamiléké des origines à la mondialisation, Douala, Ymele, 2006, p.168-171.

* 192 Entretient avec Tagne Jean le 13- 04- 2019 à Mbouo I.

* 193 Quotidien Ouest Echos parution hors série n0 01 du 20 décembre 2003, p.2.

* 194 Ibid, p. 4.

* 195 Messager, «  Querelles initiatiques à Bandjoun, les dessous d'une succession à la Pyrrhus », n01618 du 30 janvier 2004, p. 5.

* 196Tchoutezo, P., les royaumes Bamiléké des origines à la mondialisation..., p.195.

* 197 Entretien avec Albertin Koupgang à la chefferie Bandjoun le 19- 03- 2019.

* 198Ibid.

* 199 Tchoutezo, P., les royaumes Bamiléké des origines à la mondialisation ..., p.196.

* 200 Notue, J.P., « Le royaume Bandjoun (Leng Djo ou Gung Djo ) : Histoire, contexte de la création artistique, arts et traditions dynamiques »..., p.56.

* 201 Ibid.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams