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Qualité du processus d'étayage et niveau d'adaptation des déficients visuels en milieu scolaire.


par Fabrice Baudelaire Mvondo Mbarga
Ecole Normale Supérieure de Yaoundé - Diplôme de Conseiller d'orientation  2017
  

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CHAPITRE 4 : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS

A la suite du chapitre 3 dans lequel il a été défini les méthodes de collecte des données, la recherche sur le terrain a permis de les collecter au cours des entretiens et d'un focus group. Il s'agit dans ce chapitre de présenter les résultats et de les analyser d'une part, puis de passer à la vérification des questions de recherche. Cette vérification se fera en tenant compte des données empiriques.

4.1. IDENTIFICATION DES PARTICIPANTS

· Le cas 1

Le Cas 1 est un élève âgé de 23 ans qui a perdu la vue à l'âge de 07 ans suite à l'utilisation de collyres périmés. Ce dernier n'a pas de très bonnes notes en mathématiques, SVT, géographie. Il a eu 10,31 à la première séquence, 9,04 à la deuxième séquence, 8,87 à la troisième séquence. Il dit se débrouiller de lui-même pour comprendre les cours. Des fois, il peut faire appel à ses camarades pour qu'ils lui expliquent un aspect du cours non compris. En dehors de son professeur de français qui l'assiste souvent pendant son cour, rien n'est fait par les autres enseignants pour qu'il comprenne les cours. Ce dernier entretien a plutôt de bonnes relations avec ses camarades. Il vit avec sa maman que nous avons rencontrée, elle est institutrice et a appris l'écriture braille pour mieux aider son fils à surmonter ce handicap.

· Le cas 2

Le cas 2 est une élève de 24 ans qui redouble la classe de 1 ère A. Atteinte d'une déficience innée, elle est née avec un glaucome dans les yeux. Elle vit dans un centre pour malvoyants où elle est assistée par un tuteur qui a mis à sa disposition un tuteur. Elle éprouve beaucoup de lacunes dans presque toutes les matières (mathématiques, anglais, géographie, langue, littérature). Ses performances scolaires ne sont pas très bonnes. A la première séquence, elle a eu 11,34, deuxième séquence, 9,42, troisième séquence, 7,25.Etant donné que cette dernière ne bénéficie presque pas de l'assistance de ses enseignants, elle dit beaucoup mémoriser ses cours et fait des exercices par la suite pour les comprendre. Si elle ne comprend pas, elle peut demander de l'aide à ses camarades.

4.2. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS SELON LES THÈMES D'ÉTUDE

4.2.1. Etayage socioaffectif

L'étayage socioaffectif consiste à mettre l'apprenant en confiance pour l'amener à s'exprimer davantage et à communiquer avec les autres. Cette mise en confiance dépend du comportement de l'enseignant dans l'adhésion de l'élève dans les activités d'enseignement, le contrôle de la frustration ; c'est-à-dire, éviter que les erreurs du novice ne se transforment en frustration et le fait de maintenir le novice dans un champ à manière à lui faire garder le cap et le cas échéant le motiver. Ainsi, des données collectées au cours de l'enquête, il en ressort les résultats suivants :

Tableau 4: Arbre thématique de l'aspect socioaffectif

THEME

SOUS THEME

VERBATIM

I. L'aspect socio-affectif

1. Comportement du tuteur/ enseignant et l'adhésion de l'élève aux activités d'enseignement : communication verbale et écrite (braille)

2. Contrôle de la frustration, c'est-à-dire éviter que les erreurs du novice ne se transforment en frustration : temps d'expression accordé à chaque élève

3. Maintenir le novice dans un champ de manière à lui faire garder le cap et le cas échéant le motiver : encouragement des timides

« à chaque fois que j'entre en salle, je demande le rappel du cours précédent, j'insiste à ce qu'ils nous disent comme tous les élèves ce qu'ils ont retenus du cours précédent, et ensuite je marque le titre de la session de formation du jour au tableau avec son plan. Je dicte pour être à leur niveau et je m'arrange à beaucoup expliquer et que la session de formation soit moins théorique, mais plus pratique. Pendant mon cours j'amène plus les élèves à s'exprimer et je leur laisse cette lassitude me poser autant de questions que possibles, du moment où ça cadre avec le sujet du jour. Chaque élève, sans distinction a donc sa place dans ma classe. C'est le but de l'APC, qui place l'élève au centre des apprentissages. Il est hors de question que vous soyez aveugles ou pas pour ne pas répondre aux questions. Tous les élèves doivent participer au cours. Généralement c'est de cette manière que mon cours se présente.Aussi, à certains moments pendant la session de formation, je me rapproche d'eux et leur demande s'ils ont des difficultés. Je vais sur leur place et je leur demande de lire ce qu'ils ont écrit dans leur cahier. Je leur laisse du temps pour s'exprimer au cas où ils ont une question. Généralement pendant mon cours, j'ai même développé une attitude selon laquelle je leur accorde 5 à 10 minutes avant la fin du cours où ils peuvent poser toutes questions qui leur passe par l'esprit. Il faut également prendre beaucoup de temps en dictant pour leur permettre d'être à la ligne ». CO2

« Il y'a un élément très important c'est qu'il faut éviter de les frustrer. Donc il faut de temps en temps les interroger pour qu'ils participent en classe. Soutenir leurs propos et rappeler à leurs camarades de ne pas se moquer parce qu'ils sont tous élèves et bénéficient des mêmes droits ». (Enseignant n°2)

« Néanmoins, quand je fais cours, je prends le temps de les soutenir et de les encourager en dictant posément pour leur permettre de retranscrire avec leur écriture braille. De temps en temps, je me rapproche d'eux et je leur demande s'ils sont à la ligne. . Ou tout simplement je me rapproche d'eux et je sélectionne une phrase et je dirige son doigt pour qu'il me dise ce qu'il a écrit ». (Enseignant n°2)

Les deux élèves déficients visuels qui ont participé à cette étude affirment que la plupart d'éducateurs (enseignant et Conseiller d'Orientation) font cours sans véritablement tenir compte de leur présence. C'est la raison pour laquelle ils éprouvent beaucoup de difficultés. Par contre, un affirme qu'il y a adhésion aux activités d'apprentissage. Le verbatim suivant le confirme :

Cas 1 : « Il y'a juste mon professeur de français qui est gentille avec moi. Elle m'accorde plus d'importance parce que je suis malvoyant. Elle sait que je ne suis pas comme les autres et m'accorde un peu plus d'attention quand elle dicte le cours. Elle veille à ce que je sois toujours à la ligne. Je me bats dans sa matière ».

Pour ce qui est des propos des enseignants et conseillers d'orientation sur quatre interviewés, deux déclarent que leur comportement ne change pas avec ou sans la présence d'élèves déficients visuels dans leurs classes. Leurs propos sont confus. La majorité indexe le fait qu'ils n'ont pas été formés pour éduquer les déficients visuels et de ce fait ne savent manipuler l'écriture braille. Un autre aspect évoqué aussi est celui des effectifs qui varient selon les salles de classe et soutiennent qu'ils ont un quota sur les programmes scolaires qu'ils doivent appliquer. Les verbatim suivant le confirment :

CO1 : « c'est vrai que ce sont des enfants délicats. Les former n'est pas chose facile. Il faut maitriser leur environnement pour qu'ils vous comprennent. Ce n'est pas évident pour quelqu'un comme moi qui travaille depuis longtemps. Le braille, sincèrement je ne connais pas. Je n'ai que ma petite expérience avec laquelle je joue pour les encadrer ».

L'enseignant n°1 : « vraiment, ce n'est pas facile de faire cours avec eux. La mathématique est une discipline assez complexe pour ceux qui ont leurs deux yeux ; imaginons donc ce que c'est pour ceux qui sont atteint de cécité. Il y a des formules qu'on utilise ; des plans à dessiner au tableau, des exercices à faire en classe et à la maison. Je ne sais même pas s'il existe un livre de mathématiques transcrit en braille. Ce n'est pas évident comme on le pense. C'est l'une des raisons qui fait en sorte qu'on les évite généralement parce qu'on ne sait pas par où on commencer pour qu'ils comprennent ce cours ».

Deux autres estiment se débrouiller à encadrer ces élèves à besoins spéciaux avec leurs acquis reçus en formation. En voici les verbatim :

CO2 : « j'ai quand même reçu une formation en braille à l'ENS de Yaoundé, je connais tout le temps que ça prend pour la retranscription donc j'y vais doucement avec eux. Aussi bien en salle que dehors si je constate qu'ils ont des difficultés, je vais me rapprocher d'eux et intervenir. Ce sont des enfants très vulnérables qu'il faut bien encadrer. Il ne faut pas les laisser à la merci des loups. A travers le counseling j'essaie de les suivre individuellement. Je connais quand même quelques-uns par leurs noms et c'est déjà ça, compte tenu de tous les effectifs qu'il y'a dans les salles. Vous allez vous rendre compte qu'il il y'a un qui fait Tle C. A certains moment il éprouve des difficultés pour se retrouver dans sa salle surtout quand il y a beaucoup d'élèves sur la cours. Quand je le constate, je l'interpelle et je lui tiens la main pour le ramener dans sa salle de classe. Tout comme à certains moment, certains de ses camarades l'aident aussi ».

L'enseignant n°2 : « disons que ce sont des enfants que j'ai appris à comprendre. Ils ne sont pas différents des autres. Tout au long de ma carrière j'en ai tenu quelques. Et grâce à la formation de un mois que j'ai faite au CISPAM quand j'enseignais encore à Bafoussam, j'ai été informée sur comment les tenir. C'est vrai que la formation est différente du terrain, mais j'ai appris à me débrouiller à ma manière pour leur donner également les mêmes chances de réussite que les autres. Néanmoins, quand je fais cours, je prends le temps de les soutenir et de les encourager en dictant posément pour leur permettre de retranscrire avec leur écriture braille. De temps en temps, je me rapproche d'eux et je leur demande s'ils sont à la ligne. Ou tout simplement je me rapproche de lui et je sélectionne une phrase sur son papier canson et je dirige son doigt pour qu'il me dise ce qu'il a écrit, et si je me rends compte qu'il n'a pas bien saisi, je peux utiliser un synonyme ou expliquer un peu pour que ça aille vite. C'est ce que je fais à mon niveau ».

Pour le parent interviewé, le fait que son enfant ait eu à perdre la vue, l'a plutôt amené à se concentrer davantage sur lui, au point où elle a même appris du braille pour pouvoir faciliter la conversation entre elle et lui. En voici le verbatim :

« C'est mon enfant et je ne peux que l'assister comme je peux. Chaque soir je vérifie ses documents s'il les a tous et je l'aide à ranger ce qu'il utilisera le lendemain. Tellement ça me gênait de ne pas pouvoir suivre sa façon de prendre les notes, j'ai dû apprendre l'écriture braille pour savoir ce qu'il écrit vraiment dans son papier canson. Lui et moi on communique assez bien. Donc je l'aide à réviser aussi comme je suis institutrice ».

Les deux élèves malvoyants ont des réponses assez confuse sur ce que les enseignants et conseiller d'orientation font pour eux.

Cas 2 :« hum, les enseignants de mathématiques et de SVT ne se soucient même pas de moi quand ils font cours. Ils font leur cours sans tenir compte de ma présence. Je me demande bien s'ils savent que je suis aveugle. Même se soucier de comment je prends les notes, rien. Quand un enseignant ne se soucie pas de moi ça me décourage beaucoup. Sensiblement toutes les matières je ne les comprends pas. Ils sont top dur souvent. Les enseignants ne font rien pour nous. J'ai de la peine à faire des exercices toute seule parce que je ne comprends pas bien ».

Mais, un affirme quand même que seul son professeur de français lui accorde une certaine importance.

Pour les éducateurs, 3/4 ont des réponses assez confuses quant au contrôle de la frustration des élèves malvoyants et évoquent surtout les faits du programme scolaire à respecter et de la complexité du handicap. En voici les verbatim :

CO1 : « ce n'est pas facile mon fils. La profession que tu vois ci n'est pas aussi évidente. On ne peut pas être partout au même moment. On veut bien les aider mais hélas les élèves sont trop nombreux et nous pas assez nombreux pour pouvoir écouter chaque élève au cas par cas. Je ne sais pas quoi faire, les élèves sont assez nombreux et le Co a une fiche de progression à respecter. Je ne tiens pas vraiment compte d'eux ».

Enseignant n°1 : « c'est très difficile, je ne sais quoi faire pour les aider. Je ne fais rien. Je ne sais pas par où je vais commencer. C'est difficile à faire surtout en mathématiques. Je ne peux rien faire pour eux. Je fais seulement mon cours ».

Par contre, un des éducateurs affirme que c'est son travail d'accompagner ces élèves afin de favoriser leur épanouissement dans leur vie et de limiter au maximum le complexe qui peut exister entre ces élèves déficients visuels et ceux « normaux ». En voici le verbatim :

CO2 : « on peut dire, vu que c'est mon travail de les suivre sur le plan psychologique et sur le plan scolaire. Ils ont des inquiétudes qu'ils expriment à travers leur personnalité qu'ils s'efforcent de connaitre. Ce sont encore des enfants et ils veulent bien savoir ce que les gens pensent d'eux. Dans ce cas, mon travail consiste à leur donner des conseils pratiques et techniques pour favoriser leur insertion aussi bien dans l'établissement que dans la société. Surtout que le monde ne s'arrête pas seulement à l'école. Ils doivent avoir des projets et se comporter comme nous autres en ayant un travail où ils seront épanouis et en fondant leur famille. Ils en ont également besoin comme nous. Et tout cela se fait par le coaching du Conseiller d'Orientation qui doit guider ces enfants pour qu'ils soient le moins vulnérables possible ».

Au niveau du focus group 5/7 estiment que les enseignants ne font pas grand-chose pour leur camarade malvoyant. En voici quelques verbatim :

G3 : « pas grand-chose,hein. Ils sont abandonnés à eux-même, ce genre d'élèves. Et du coup, ils sont tellement vulnérables ».

G6 : « comme certains de mes camarades ont eu à le dire tout à l'heure, ils sont abandonnés à eux même. Ce n'est pas la première fois que je fréquente avec ce genre d'élèves. C'est toujours la même chose avec les enseignants, ils font cours aussi comme ça. C'est comme si ils doivent se débrouiller d'eux même. Sincèrement je ne sais pas comment ils font pour tenir le coup. Ce n'est pas facile monsieur. Mais bon, on va alors faire comment ! ».

G7 : « les enseignants dictent beaucoup ici pendant les cours. Le Conseiller d'Orientation, c'est seulement pendant la session de formation qu'on le voit. Donc, il vient faire son show et pour partir. Il bavarde beaucoup celui-là ».

Pour les deux élèves malvoyants, ils ne sont pas véritablement mis en confiance par tous les éducateurs. Exceptionnellement, certains savent les contenir et ça les motive beaucoup, tout comme d'autres font cours sans tenir compte d'eux. En voici les verbatim :

Cas 1 : « Certains enseignants n'expliquent pas bien et d'autres comme mon prof de français font l'effort pour moi. Donc généralement, je lève souvent le doigt si j'estime avoir une bonne réponse et si je sais que la réponse sera juste pour que les camarades ne rient pas beaucoup. Beaucoup d'enseignants n'ont pas mon temps quand ils font cours. Ils dictent le cours sans tenir compte que je dois retranscrire cela avec le braille. On comprend vraiment qu'ils n'ont pas été formés pour enseigner les gens comme nous. Même le Conseiller d'Orientation qui doit nous aider ne nous aide pas vraiment puisse qu'il ne maitrise pas le braille et du coup, il préfère nous esquiver en salle comme si nous n'existions pas. Le professeur de mathématiques lui, quand il fait cours, il ne demande même pas si on comprend. Il avance seulement ».

Cas 2 : « Sensiblement toutes les matières je ne les comprends pas. Ils sont top dur souvent. Les enseignants ne font rien pour nous. J'ai de la peine à faire des exercices toute seule parce que je ne comprends pas bien ».

Pour les éducateurs 2/4 reconnaissent qu'ils ne font pas grand-chose quant au maintien des élèves malvoyants dans un champ de manière à leur faire garder le cap et le cas échéant les motiver. Ces derniers évoquent le fait du programme scolaire à respecter et la non maitrise de la pédagogie pour ce type d'handicap, comme en témoigne les verbatim suivants :

CO1 : « Pendant la session de formation on les met sur le chemin et on voudrait juste qu'ils trouvent les réponses. Mais, nos amis la comme j'ai dit plus haut, ils sont très compliqués et je ne voudrai pas les perturber aussi ».

Enseignant 1 : « Quand je fais cours, je parle pour tout le monde au même moment. Ce n'est pas évident avec le programme de mathématiques qu'il faut respecter et se soucier de tous les élèves. Je pose également des questions et j'écris au tableau ».

Tandis que l'autre moitié d'éducateurs, se battent pour contenir et motiver ces enfants à besoin spéciaux durant les cours, comme le témoigne les verbatim suivants :

CO2 : « à chaque fois que j'entre en salle, je demande le rappel du cours précédent, j'insiste à ce qu'ils nous disent comme tous les élèves ce qu'ils ont retenus du cours précédent, et ensuite je marque le titre de la session de formation du jour au tableau avec son plan. Je dicte pour être à leur niveau et je m'arrange à beaucoup expliquer et que la session de formation soit moins théorique, mais plus pratique. Pendant mon cours, j'amène plus les élèves à s'exprimer et je leur laisse cette lassitude me poser autant de questions que possibles, du moment où ça cadre avec le sujet du jour. Chaque élève, sans distinction a donc sa place dans ma classe. C'est le but de l'APC, qui place l'élève au centre des apprentissages. Il est hors de question que vous soyez aveugles ou pas pour ne pas répondre aux questions. Tous les élèves doivent participer au cours. Généralement, c'est de cette manière que mon cours se présente.Aussi, à certains moments pendant la session de formation, je me rapproche d'eux et leur demande s'ils ont des difficultés. Je vais sur leur place et je leur demande de lire ce qu'ils ont écrit dans leur cahier. Je leur laisse du temps pour s'exprimer au cas où ils ont une question. Généralement pendant mon cours, j'ai même développé une attitude selon laquelle je leur accorde 5 à 10 minutes avant la fin du cours, où ils peuvent poser toutes questions qui leur passent par l'esprit. Il faut également prendre beaucoup de temps en dictant pour leur permettre d'être à la ligne ».

Enseignant n°2 : « quand je fais mon cours, j'essaye de prendre en compte que j'ai certains élèves qui ne sont pas comme les autres. Il y en a qui ont un handicap qu'il faut beaucoup encadrer et de ce fait je me rapproche d'eux pour qu'ils comprennent mieux mon cours.Je les interroge comme tous les autres élèves. On doit suivre leur voix comme ils suivent aussi pour les autres. Je leur laisse du temps pour parler. Et je demande aux autres élèves de les suivre attentivement. A travers leur culture générale, certains peuvent avoir de bonnes questions/réponses. On prend un peu de temps pour discuter ensemble surtout quand je lui demande ce qu'il a retenu de la leçon du jour. En faisant le cours, je peux reformuler pour que les uns et les autres comprennent mieux. Pendant que je fais cours, je leur pose à tous des questions pour connaître si mon cours est assimilé. Pendant mon cours, je pose des questions et je permets à tous les élèves d'y répondre sans distinction ».

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry