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Antibiorésistance des entérobacteries productrices de b-lactamases à  spectre étendu isolées de l'hôpital de Sétif (Algérie): détermination des gènes par PCR-multiplex


par Khalil Abdallah REFOUFI
Université Ferat Abbas de Setif - Master en Biologie spécialité Microbiologie Appliquée 2016
  

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CHAPITRE 3

RESULTATS ET

DISCUSSION

44

Chapitre 03 : Résultats et discussion

Résultats

1 -Entérobactéries

Durant cette étude, 2421 souches d'entérobactéries ont été isolées pendant la période de 4 ans et 4 mois (du 01/01/2013 au 30/04/2017), de patients hospitalisés ou externes du Centre Hospitalo-universitaire de Sétif.

1-1- Répartition des entérobactéries par espèces

Les souches d'entérobactéries identifiées sont réparties comme suit ; E. coli est la souche la plus fréquente (n= 1160), suivie par K. pneumoniae (n=479) et P.mirabilis (n=216) ces trois souches représentent plus de 67% des entérobatéries isolées. Les autres espèces minoritaires sont E. cloacae (n=91), Enterobacter sp (n=59), Klebsiella sp (n=42), M. morganii (n=40), S. macescens (n=38), K. oxytoca (n=35), Citrobacter sp (n=30), C. freundii (n=28) et P. vulgaris (n=27). D'autresespèces rarement isoléessont identifiées comme Enterobacter gergoviae, Pantoea, Providencia, Salmonella, Shigella, Hafnia, Cedecae devisae, Ewingella... (n=176) (fig.12).

45,00%

40,00%

50,00%

35,00%

30,00%

25,00%

20,00%

15,00%

10,00%

5,00%

0,00%

47,91%

19,78%

8,92% 3,76%

2,44%

1,73%

1,65%

1,57%

1,45%

1,24%

1,16%

7,28%

1,12%

Figure 12. Répartition des entérobactéries selon l'espèce.

45

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

1-2- Répartition des entérobactéries selon l'origine de l'infection

Plus de la moitié des souches d'entérobactéries isolées proviennent du milieu hospitalier soit 57.71 %. Par contre (42.29%) des prélèvements représentent des infections communautaires (fig.13).

57.71%

42.29%

OUT IN

Figure 13. Pourcentages des entérobactéries selon l'origine de l'infection.

1-3- Pourcentage des entérobactéries selon le sexe

La population du sexe féminin est la plus touchée par les infections à entérobactéries (54.29%) par rapport au sexe masculin (44.97%) (fig.14).

46

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

60,00%

50,00%

40,00%

30,00%

20,00%

10,00%

0,00%

Feminin

54,29%

Masculin

44,97%

Inconnue

0,74%

Figure 14. Pourcentages des souches entériques selon le sexe.

1-4- Répartition des entérobactéries selon les tranches d'âge

La majorité des entérobactéries sont isolées, plus chez les adultes que chez les enfants ; mais lors de la répartition de l'âge par tranche, la tranche d'âge 1-10 ans est la plus élevé (14.38 %), suivi de la tranche 61 et plus (13.06 %), la tranche 21-30 ans est en troisième position (11.42%), de 31-40 ans (8.33%), de 51-60 ans (7.30%), de 11-20 ans (6.93%), de 41-50 ans (6.18%), alors que les nourrissons de <1 ans en dernier(1.20%). Cependant, (31.20%) d'entérobactéries ont été isolées d'un sexe inconnu (fig. 15).

35,00%

30,00%

25,00%

20,00%

15,00% 11,42%

8,33% 6,18% 7,30%

10,00%

5,00%

0,00%

Inconnu < 1 ans 01-10

ans

31,20%

1,20%

14,38%

6,93%

11-20

ans

21-30

ans

31-40

ans

41-50

51-60 61 ans

ans ans et plus

13,06%

Figure 15. Répartition des entérobactéries selon les tranches d'âge.

47

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

1-5- Profil de résistance des entérobactéries aux antibiotiques

L'étude de la sensibilité des entérobactéries aux antibiotiques atteste d'un taux très élevé de résistance aux bêtalactamines (fig.16). Les résistances maximales sont notées pour

l'amoxicilline où 98.40% des souches sont résistantes, suivie par la céfazoline
(88.90%) et l'aztréonam (52.79%). La résistance aux C3G est également élevée, elle est de 40.72% et 30.10% respectivement pour la cefotaxime et la ceftazidime. En revanche, une sensibilité relative existe pour l'augmentin (12.58%), la céfépime (8.39%) et le ciprofloxacine (8.24%).Les plus faibles résistances sont notées pour les carbapénèmes (l'imipeneme et l'ertapeneme) et la cefoxitine.

100,00%

40,00%

90,00%

80,00%

70,00%

60,00%

50,00%

30,00%

20,00%

10,00%

0,00%

98,40%

88,90%

52,79%

40,72%

30,10%

28,57%

21,43%

20,38%

12,58%

8,39%

8,24%

7,53%

4,82%

7,22%

4,71%

4,36%

2,35%

Figure 16. Pourcentages de résistance des entérobactéries aux antibiotiques

1-6- Profil de résistance des entérobactéries aux antibiotiques par année

Les données décrites ci-dessous relatent d'une manière plus détaillée l'évolution de la résistance des entérobactéries aux f3-lactamines et aux autres antibiotiques par année, durant la période du 01/01/2013 au 30/04/2017 :

a) Résistance aux â-lactamines

La résistance des entérobactéries aux f3-lactamines montre un taux élevé de résistance à AMX de presque 100% pendant les 5 années étudiés et à la CZO (C1G) d'un taux d'environ 90%. Une augmentation importante de résistance à AMC, AMP et les C3G d'une moyenne de 510% par an est notée. L'apparence considérable de la FOX et l'augmentation de la résistance

48

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

des antibiotiques du dernier recours IPM et ETP dans le traitement constitue un véritable problème de santé publique.

100,00%

40,00%

90,00%

80,00%

70,00%

60,00%

50,00%

30,00%

20,00%

10,00%

0,00%

AMX AMC AMP ATM CPN CZO FEP CTX CAZ FOX ETP IPM

2013 2014 2015 2016 2017

Figure 17. Pourcentages de résistance des entérobactéries aux f3-lactamines par année. b) Résistance aux autres antibiotiques

Le graphe montre que l'évolution des résistances aux quinolones et aux sulfamides est similaire à celle des f3-lactamines, elle est en augmentation croissante à des taux qu'il faut prendre en considération. En revanche, la résistance aux aminosides est presque stable durant les cinq années avec une nette diminution pour la gentamycine. Par contre, l'acide nalidixique reste l'antibiotique le plus actif.

49

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

35,00%

30,00%

25,00%

20,00%

15,00%

10,00%

5,00%

0,00%

1,29%

4,57%

AN CIP GEN TOB SXT

2,00% 2,85%

2013 2014 2015 2016 2017

8,36%

9,22% 8,89%

13,86% 10,88%

10,45% 8,67% 10,82%

2,90% 2,61%

8,21%

10,35%

21,47%

24,60%

32,02%

Figure 18. Pourcentages de résistance des entérobactéries aux autres antibotiques par année.

2- Les EBLSE

Le test de synergie est positif pour 53 souches d'entérobactéries étudiées. Les 3 autres souches ont montré un test de double synergie négatif. Pour ces souches, il a été nécessaire de pratiquer le test de synergie sur MH contenant de la cloxacilline à cause de la forte expression de leur céphalosporinase.

2-1- Fréquence d'isolement des EBLSE

La prévalence de l'année 2017 a débuté avec un pourcentage élevé des EBLSE (35%) par rapport à la totalité des entérobactéries isolées durant cette période.

EBLSE +

35%

EBLSE -

65%

Figure 19.Fréquence des EBLSE.

50

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

2-2- Répartition des EBLSE selon l'espèce

Les 56 entérobactéries productrices de â-lactamases à spectre élargie isolées durant cette période de 4 mois sont réparties comme suit : 23 E. coli, 22 K. pneumoniae, 4 E. cloacae, 3 M. morganii, 2 S. marcescens, 1 E. aerogenes et 1 C. freundii.

4% 2% 2%

5%

7%

39%

41%

E. coli

K. pneumoniae E. cloacae

M. morganii S. marcescens E. aerogenes C. freundii

Figure 20. Répartition des EBLSE par espèce.

2-3- Répartition des EBLSE selon l'origine de l'infection

La majorité (75%) des entérobactéries sécrétrices de BLSE sont isolées des infections d'origine hospitalières. Les espèces bactériennes impliquées sont E. cloacae et E. aerogenes isolées exclusivement du milieu hospitalier et représentent des germes typiquement d'origine nosocomiales. L'espèce C. freundii est issue d'une infection communautaire. L'espèce S. marcescens semble ubiquitaire elle est issue d'infections nosocomiale et communautaire. Par contre, les espèces E. coli et K. pneumoniae et qui représentent un nombre plus important de souches, leurs fréquences d'isolement des infections nosocomiales sont plus élevées et de l'ordre de (82.61%) et de (72.73%) respectivement.

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

100,00%

40,00%

90,00%

80,00%

70,00%

60,00%

50,00%

30,00%

20,00%

10,00%

0,00%

INF COMMU INF NOSO

Figure 21. Répartition des EBLSE selon l'origine de l'infection.

2-4- Répartition des EBLSE selon le service

Certains services hospitaliers sont apparus plus concernés par le problème de résistance liée à la production de BLSE, notamment les services des maladies infectieuses et de la néphrologie d'où proviennent respectivement (31%) et (12%) des souches BLSE, suivi par le service de pédiatrie avec un taux de (10%). Au niveau des autres services l'isolement de souches BLSE est faible et réparti comme suit : Hématologie (7%), Neurochirurgie (7%), Médecine interne (7%), Cardiologie (5%), Bloc d'Urgence Chirurgical (5%), Orthopédie (5%), Néo-natal (3%), Chirurgie Femme (2%), Bloc d'Urgence Médical (2%), Réa-Médical (2%), et Pneumo-phtisiologie (2%).

ORT

5%

CHF BUM

2% 2%

N-NAT

3%

CARDIO

5%

BUC

5%

7%

MI

N-CH

7%

HTO

7%

R-MED

2%

PED

10%

31%

CX

NEPH

12%

PPHT

2%

51

Figure 22. Répartition des EBLSE selon le service.

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

2-5- Répartition des EBLSE selon la nature du prélèvement

La répartition des sites anatomiques présentée dans la figure 23, montre que le site le plus concerné par les EBLSE sont les urines (32%), suivi du pus (30%) dans lesquels les germes ont été isolés. Les taux retrouvés dans les autres prélèvements sont comme suit : hémocultures (16%), LCR (11%), liquide d'ascite (3%) et (2%) pour chacun des autres prélèvements Drain, Prélèvement Buccal, sonde urinaire et trachéal.

16%

11%

3%

2% 2% 2%

2%

30%

32%

URINE

PUS HEMOCULTURE LCR L. ASCITE

DRAIN

P. BUCCAL SONDE URINAIRE TRACHEAL

Figure 23. Répartition des EBLSE selon la nature du prélèvement.

2-6- Répartition des EBLSE selon le sexe

Le pourcentage est inversé par rapport à la totalité des entérobactéries isolées, le sexe masculin représente un taux plus élevé (51.79%) de la fréquence d'isolement des EBLSE.

Féminin;

48,21%

Masculin;

51,79%

52

Figure 24. Répartition des EBLSE selon le sexe.

53

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

2-7- Profil de résistance des EBLSE

Figure 25.Test de synergie.

L'antibiogramme effectué pour les souches d'EBLSE a permis d'étudier leurs profils de résistance vis-à-vis des antibiotiques testés.

2-7-1- Résistance aux â-lactamines

Durant la période d'étude, le taux de résistance aux céphalosporines de 3émegénération a connu une augmentation très remarquable. Les résultats de la résistance des 56 isolats d'entérobactéries productrices de BLSE montrent que toutes les souches sont totalement

résistantes (100%) à l'ampicilline, l'amoxicilline et la ticarcilline, ainsi, qu'aux
céphalosporines de 1ére génération (C1G) la céfazoline et la céfalotine, aux G ; la céfuroxime, aux C3G (CAZ, CTX), à la Céfepime (C4G) et à l'aztréonam. Concernant la résistance de ces souches aux inhibiteurs des â-lactamines on note une résistance élevée vis-à-vis de l'association amoxicilline/acide clavulanique. Par contre, l'association pipéracilline/tazobactam demeure plus active.

Il est à signaler aussi dans ce travail, la présence de 16 souches différentes résistantes à la céfoxitine (FOX), suggérant la possible production d'une céphalosporinase plasmidique de type AmpC.

L'imipéneme et l'ertapeneme restent les antibiotiques de choix avec la sensibilité de 54 souches pour l'imipéneme contre 2 résistantes, 53 souches sensibles à l'ertapeneme contre 3

54

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

souches. La sensibilité au méropeneme portant sur 4 souches se sont montrées toutes sensibles. Cependant, la légère résistance aux IPM et ERT est à prendre en considération.

Figure 26. Test de synergie vu dans un antibiogramme d'une souche Klebsiella pneumoniae

BLSE +.

2-7-2- Résistance aux aminosides

Des résistances associées aux aminosides sont retrouvées chez plus de 60% des souches EBLSE, ce qui présente un fort risque d'échec thérapeutique. Par contre, l'amikacine reste l'antibiotique le plus efficace sur les souches EBLSE avec un taux de sensibilité de 84%. 2-7-3- Résistance aux quinolones

La résistance de souches EBLSE aux C3G est associée à une résistance aux quinolones et aux fluoroquinolones. Cette résistance est observée chez (70%) des souches pour la ciprofloxacineet (35%) pour la levofloxacine.

2-7-4- Résistance aux autres antibiotiques

L'étude de la sensibilité aux autres familles d'antibiotiques a révélé aussi des résistances plus au moins faibles. Quelques souches sont résistantes à la tigécycline, la minocycline, l'association sulfaméthoxazole + triméthoprime et la fosfomycine. Toutefois, la tigécycline et la fosfomycine se sont montré les antibiotiques les plus actifs sur toutes les souches testées.

55

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

100%

40%

90%

80%

70%

60%

50%

30%

20%

10%

0%

AMP/AMX AMX/ACV PIP/TAZ TIC AZM CAZ CTX FEP CPN CZO CXM FOX ETP IPM MER AMK GEN TOB TGY MIC SXT CIP LVX FOS

S I

R

Figure 27. Profil de résistance des EBLSE aux antibiotiques.

3- Support génétique mobile de la résistance ? Les plasmides

Les souches d'entérobactéries productrices de BLSE ont subit une extraction de leur contenu plasmidique par la méthode de (Kado et Liu. 1981).

L'analyse du contenu plasmidique des souches, après migration sur gel d'agarose (0.8%) a révélé que la majorité de souches hébergent un à quatre types de plasmides.

56

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

Tableau 8. Différents types de plasmides extraits des EBLSE.

Nom de la souche

Code de la souche

Nombre de types de plasmide

Nombre d'isolats

Escherichia coli

Eco

1

N=19

 
 
 

(1.11.12.14.15.16.18.19.20.21

 
 
 

23.24.32.34.39.41.43.53.54)

Escherichia coli

Eco

2

N=1

 
 
 

(48)

Escherichia coli

Eco

3

N=2

 
 
 

(4.44)

Escherichia coli

Eco

4

N=1

 
 
 

(25)

Klebsiella pneumoniae

Kpn

1

N=12

 
 
 

(3.6.22.26.28.29.30

 
 
 

31.36.38.40.50)

Klebsiella pneumoniae

Kpn

2

N=6

 
 
 

(9.37.42.45.47.52)

Klebsiella pneumoniae

Kpn

3

N=3

 
 
 

(2.7.8)

Klebsiella pneumoniae

Kpn

4

N=1

 
 
 

(51)

Enterobacter cloacae

Ecl

1

N=3=)

 
 
 

(13.27.33)

Enterobacter cloacae

Ecl

3

N =1

 
 
 

(56)

Morganella morganii

Mmo

1

N=3

 
 
 

(17.46.55)

Serratia marcescens

Sma

1

N=2

 
 
 

(5.35)

Enterobacter

Eae

1

N=1

aerogenes

 
 

(10)

Citrobacter freundii

Cfr

1

N=1

 
 
 

(49)

 

( ) Numéros des isolats

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

Figure 28. Profil plasmidique des 56 souches d'EBLSE.

57

58

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

4- Caractérisation des BLSE par la PCR-multiplex

La caractérisation des gènes de BLSE effectuée sur l'ADN (plasmidique ou chromosomique) de l'ensemble des souches par l'amplification multiple des gènes CTX-M, TEM et SHV a permis l'obtention de différents gènes de résistance amplifiés sur 33 souches.

4-1- BLSE de type CTX-M

Ce type de BLSE se reconnaît facilement sur l'antibiogramme en gélose car le CTX est habituellement la molécule la plus touchée avec une très bonne inhibition autour du disque contenant un inhibiteur de f3-lactamases.

La caractérisation moléculaire de f3-lactamases par PCR a révélé que 29/33des souches d'entérobactéries productrices de f3-lactamases à spectre étendue provenant des patients à titre externe et de patients hospitalisés aux différents services à l'hôpital, sont toutes porteuses d'un gène blaCTX-M (Fig.29), soit une prévalence de (87.88 %). Montré et Faire les espèces

59

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

Figure 29. Amplifications par PCR-Multiplex des gènes blaCTX-M, blaSHV et blaTEM.

60

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

4-2- BLSE de type SHV

La BLSE de type SHV a été observée chez 15souches d'EBLSE soit une prévalence de (42.42 %) existant chez 12 souches K. pneumoniae, 2 d'E. coli et une souche d'E. aerogenes.

4-3- BLSE de type TEM

Les BLSE de type TEM sont peu fréquentes, elles ont été retrouvées chez 9 souches appartenant à K. pneumoniae (N=6), E. coli (n=2) et une seule souche E. aerogenes, soit une prévalence de (27.27 %).

souches %

 

E. coli (14)

K.

pneumoni
ae (14)

E. cloacae

(2)

M.

morganii

(2)

E.

aerogenes

(1)

blaCTX-M

68,75%

44,83%

100,00%

100,00%

33,33%

blaSHV

12,50%

37,93%

 
 

33,33%

blaTEM

18,75%

17,24%

 
 

33,33%

 

100,00%

40,00%

80,00%

60,00%

20,00%

0,00%

Figure 30. Prévalence des gènes de résistance chez les souches amplifiées.

4-4- Résistances multiples

- BLSE de type CTX-M/SHV

La BLSE de type CTX-M/SHV est observée chez 13 souches soit une prévalence de

(39.39%), 11 K. pneumoniae, une E. aerogenes et une E. coli.

- BLSE de type CTX-M/TEM

Ce type de BLSE a été observé chez 6 souches soit (18.18%), 4 K. pneumoniae, 1 E.

aerogenes et 1 E. coli.

- BLSE de type CTX-M/SHV/TEM

La BLSE de type CTX-M/SHV/TEM est observée chez 5 souches soit une prévalence de

(15.15 %), 4 K. pneumoniae et une seule souche E. aerogenes.

61

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

Tableau 9.Caractéristiques générales et moléculaires des souches d'entérobactéries productrices de â-lactamases à spectre étendu isolées au CHU de Sétif.

Souches

Code

Services

prélèvement

Sexe

Gène BLSE

Kpn

1(72c)

Orth

Pus

F

blaCTX-M

Kpn

2(62c)

Hto

Sang

F

blaCTX-M

Kpn

3(72s)

Orth

Pus

F

blaSHV

Kpn

4(62s)

Hto

Sang

F

blaSHV

Kpn

5(72t)

Ortho

Pus

F

blaTEM

Kpn

6(62t)

Hto

Sang

F

blaTEM

Kpn

7

Ext

Urine

M

blaTEM

Kpn

10

BUC

LCR

M

blaCTX-M
bla
SHV

Kpn

11

N-Ch

Trachéal

M

blaCTX-M
blaSHV
blaTEM

Kpn

18

Ext

Pus

M

blaCTX-M
blaSHV

Kpn

19

Cx

Urine

M

blaCTX-M
blaSHV

Kpn

20

Ext

Urine

M

blaCTX-M
blaSHV

Kpn

22

Orth

Pus

F

blaCTX-M
blaSHV

Kpn

23

Ext

Pus

F

blaCTX-M
blaSHV

Kpn

24

N-nat

LCR

F

blaCTX-M

Kpn

31

Néph

Sonde Uri

M

blaCTX-M
blaSHV
blaTEM

Kpn

32

Péd

LCR

M

blaCTX-M
blaSHV

Kpn

36

Péd

Urine

M

blaCTX-M

Kpn

38

Ortho

Pus

F

blaCTX-M
blaSHV
blaTEM

Kpn

39

Hto

Sang

F

blaCTX-M
blaSHV
blaTEM

 

62

Chpaitr 03 : Résultats et discussion

Eco

9

CHF

Pus

F

blaTEM

Eco

13

Cx

Pus

M

blaCTX-M

Eco

14

BUM

Pus

F

blaCTX-M

Eco

15

Ext

Urine

F

blaCTX-M

Eco

16

Péd

Urine

F

blaSHV

Eco

17

Cx

Urine

M

blaCTX-M blaSHV

Eco

21

Ext

Urine

F

blaCTX-M blaTEM

Eco

25

Cx

Pus

M

blaCTX-M

Eco

26

Péd

LCR

M

blaCTX-M

Eco

29

Cx

Urine

M

blaCTX-M

Eco

30

BUC

Pus

M

blaCTX-M

Eco

33

Cx

Urine

F

blaTEM

Eco

35

Cx

Urine

F

blaCTX-M

Eco

37

Ext

Urine

F

blaCTX-M

Eae

12

Cardio

Pus

M

blaCTX-M blaSHV blaTEM

Ecl

8

Ext

Urine

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Chpaitr 03 : Résultats et discussion

Discussion

Depuis plusieurs années, le nombre de bactéries résistantes aux antibiotiques est en constante augmentation, principalement en milieu hospitalier. La menace la plus importante à l'heure actuelle est observée chez les entérobactéries (Armand-Lefévre. 2017) où on assiste à l'émergence d'un grand nombre d'entérobactéries productrices de bêta-lactamases à spectre élargi (BLSE).

Cette étude s'est déroulée du 01/01/2013 au 30/4/2017, période au cours de laquelle le recueil des données de différents types de prélèvements de patients hospitalisés des différents services au CHU de Sétif et de patients à titre externe a permis d'isoler 2421 souches d'entérobactéries. La souche E. coli est l'espèce la plus fréquemment isolée avec 49.91%, suivi par K. pneumoniae (19.78%) et P. mirabilis (8.92%). Des études similaires confirme que E. coli est le pathogène le plus répandu (68,2 %), suivi de Klebsiella spp. (Thibaut et al. 2017). Le même constat a été fait au Maroc en 2005 où E. coli est également classé le germe le plus prédominant avec 44.7 % suivie par Klebsiella sp. (Sekhsokh et al. 2008). Toutefois, en France, E. coli représente la première cause d'infection pathologique mais avec un pourcentage de 62% (Diamantis et al. 2017) ou de 93% (Ménard et al.2017).

La prévalence des entérobactéries isolées des infections nosocomiales est plus élevée par rapport à celles isolées des infections communautaires. Un taux plus élevé (74%) est isolée des infections hospitalière lors d'une enquête faite au CHU de Batna (Benammar et al. 2017). Cependant, ce pourcentage est inversé quand il s'agit d'infections urinaire où la fréquence d'isolement des entérobactéries provient plus des malades à titre externe (Lahlou et al. 2008 ; Hailaji et al. 2016). Il est également noté que les patients de sexe féminin sont un facteur de risque (Nadmi et al. 2010 ; Thibaut et al. 2017 ; Rakotovao-Ravahatra et al. 2017). Les infections particulièrement urinaires sont plus fréquentes chez les femmes avec un pourcentage élevé comparativement aux hommes. Par ailleurs, la majorité de la population semble infectée. Selon les données de la répartition des entérobactéries suivant l'âge des patients. Les différentes tranches d'âge représentent des taux de colonisation plus au moins proches. Des études ailleurs soulèvent des constats mitigés. Certaines, supposent que les jeunes sont les plus infectés par rapport au vieux de plus de 65 ans (Ben Ayed et al. 2017). Par contre d'autres auteurs suggèrent que les personnes âgées sont les plus infectés, révélant ainsi que la démographie en termes d'âge, les traditions et les cultures de chaque région sont pratiquement les causes de ces différences.

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Les antibiotiques les plus utilisées dans les infections à entérobactéries sont les â-lactamines. L'étude de la sensibilité des entérobactéries aux antibiotiques atteste d'un taux très élevé de résistance aux bêtalactamines. Les résistances maximales sont notées pour l'amoxiclline où (98.40%) des souches sont résistantes, suivie par la céfazoline (88.90%) et l'aztréonam (52.79%). La résistance aux C3G est également élevée, elle est de (40.72% et (30.10%) respectivement pour la cefotaxime et la ceftazidime. Notre étude démontre à l'instar de nombreux autres travaux que la résistance des entérobactéries est un phénomène grandissant. La mauvaise utilisation des antibiotiques, l'automédication, la recrudescence de la vente illicite des antibiotiques, la mauvaise conservation des antibiotiques, les erreurs de prescription pourraient expliquer en partie l'évolution de la fréquence des résistances.

Une sensibilité remarquable de l'ampicilline (80%) est observée, la restauration de l'activité de cet antibiotique est réapparue suite à son non utilisation au niveau communautaire (sauf en dermatologie) qu'hospitalier. Concernant les aminosides, notre étude révèle une sensibilité élevée (>90%) à la gentamicine et la tobramycine. Ces taux de sensibilité sont bien encadrés par les travaux antérieurs (Tiouit. 2001). Notre étude révèle un faible taux de sensibilité au cotrimoxazole (20.38%). Cette constatation a été faite par certains auteurs au Maghreb où ils ont trouvé (29,94%) de souches sensibles. Par contre d'autres auteurs ont trouvé des pourcentages plus élevés de souches sensibles au cotrimoxazole (Weber. 1993). La résistance à l'AMC présente un taux plus faible que celui trouvé dans l'étude de Diamantis et al. 2017. Des taux faibles mais non négligeable aux C4G (8.39%) constitue un signe d'alerte et l'apparition de résistance combinée avec d'autres antibiotiques est un échec thérapeutique. Alors que, la FOX, IPM, ETP et AN restent les antibiotiques les plus efficaces, malgré la présence d'une légère résistance respectivement de 4.82, 4.71, 4.36 et 2.35%. Ces résultats sont conformes à certains travaux (Benammar et al. 2017).

Les bactéries productrices de BLSE constituent une préoccupation majeure en milieu hospitalier en raison de leur diffusion épidémique et de leur multirésistance aux antibiotiques. En parallèle, le milieu communautaire joue un rôle primordial dans leur propagation. En effet, les BLSE sont retrouvées chez une vaste proportion de bacilles à Gram négatif, et les entérobactéries représentent les germes les plus incriminés (Gniadkowski. 2001).

Dans cette étude s'étalant sur quatre mois, l'incidence des souches d'entérobactéries productrices de BLSE est de 35%.Cette prévalence correspond à peu près à celle retrouvée dans certaines études nationales, en particulier celle faite à Annaba (31.40 %) (Nedjai et al.

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2013) et à Tlemcen (39.22%) (Baba Ahmed-Kazi Tani et al. 2013); mais assez différente de celles rapportées dans d'autres pays, tels au Japon (6,4 %) (Luvsansharav et al. 2011) ou en Belgique (6.6%) (Rodriguez-Villa-Lobos et al. 2011). D'autres études récentes rapportent des taux d'EBLSE variant de 6 à 64 % selon les zones géographiques (Sood et Gupta. 2012 ; Kizilca et al. 2012) ces taux ont augmenté de 16 % en 2005 à 44 % en 2010 (Bourigault et al. 2013).

Les espèces d'entérobactéries les plus productrices de BLSE sont E. coli et K. pneumoniae avec des proportions de (41.07%) et (39.29%) respectivement, suivie par E. cloacae (7.14%) ceci corroborent les résultats d'autres études (Neulier et al. 2014). Par contre, les autres entérobactéries telles que M. morganii, S. marcescens, E. aerogenes et C. freundii sont faiblement représentées. Cependant, des taux plus élevés de la prévalence de Klebsiella productrices de BLSE sont détectées en Amérique du Sud (45,4% à 51,9 %) (Villegas et al. 2008) et en Arabie Saoudite (55%) (Al-Agamy et al. 2009). En Iran, la prévalence des K. pneumoniae productrices de BLSE était très élevée, soit un taux alarmant de 72.1% (Feizabadi et al. 2010).Les résultats des taux d'E. cloacae (7.14%) productrices de BLSE rapportés dans cette étude sont plus faibles que les proportions trouvées dans les pays africains où des taux élevés ont été rapporté, soit (18.5%) au Mali (Duval et al. 2009).

La plupart des EBLSE (75%) sont isolées des infections hospitalières, donnant ainsi une haute prévalence que confirme l'étude nationale faite au CHU de Batna (74%) (Benammar et al. 2017).

Pratiquement, la prévalence globale de la production de BLSE a varié considérablement selon les zones géographiques des pays et dans différents structures hospitalières. Durant les quatre mois d'étude, les souches EBLSE ont été retrouvées dans tous les types de services. Cependant, certaines spécialités sont apparues plus concernées, tels que les services des maladies infectieuses, de néphrologie et de pédiatrie. Dans ces services, les bactéries sont soumises à une pression élevée des antibiotiques. Bien plus, plusieurs de ces patients sont particulièrement vulnérables aux infections suite à une hospitalisation prolongée et après exposition à des dispositifs invasifs (sonde urinaire, cathéters veineux, ou tube endotrachéal). En effet, les patients hospitalisés au sein des unités de soins intensifs présentent plus de risques à contracter une BLSE (Stürenburg et Dietrich. 2003).En général, les services de réanimation sont fréquemment considérés comme des foyers d'origine pour la dissémination des bactéries productrices de BLSE en causant de nombreuses épidémies (Rodriguez-

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Villalobos et Struelens. 2006), ce qui est pratiquement le contraire des résultats de cette étude. Les services de réanimation ont mis des stratégies pour limiter cette dissémination.

En effet, un nombre significativement important des prélèvements recensés sont les urines (32%) prélevées surtout chez les patients hospitalisés. Ce résultat confirme que la majorité des souches BLSE proviennent des urines (Canton et al. 2008 ; Ebongue et al. 2015).

Dans notre étude, le sexe masculin (52%) est retrouvé comme facteur de risque. Ces résultats sont en accord avec ceux rapportés par certaines études (Colodner et al. 2004 ; Gupta et Datta. 2007). Néanmoins, d'autres ont conclu à un risque plus élevé pour les femmes (Rodriguez-Bano et al. 2008b ; Nedjai et al. 2013).

Les résultats de l'antibiogramme ont montré que les souches présentent une résistance totale de 100% à l'ampicilline, l'amoxicilline (aminopénicillines) et la ticarcilline (carboxypénicillines). Ainsi, les souches sont résistantes à 100 % aux céphalosporines de 1ére génération (C1G) la céfazoline et la céfalotine, aux G la céfuroxime, aux céphalosporines de 3émegénération (CAZ, CTX), à la Céfepime (C4G) et l'aztréonam (monobactame).Concernant les résistances des â-lactamines associé à l'acide clavulanique, une résistance élevée à AMC (amoxicilline/ac clavulanique) de 65% est notée. Contrairement à l'association PTB (Pipéracilline/Tazobactam) qui est plus actif avec seulement 23% de résistance.

La résistance aux C3G a été signalée dans plusieurs pays africains, Sénégal, Centre-Afrique, Maroc et Algérie (Frank et al. 2006; Ruppé et al. 2009; Bourjilat et al. 2011; Ahmed et al. 2012) avec des taux comparables à ceux trouvés. Cependant, ils sont plus élevés que ceux trouvés en Europe, aux USA et en Chine (Goossens et Grabein. 2005; Hirakata et al. 2005; Winokur et al. 2001) et en Iran (Feizabadi et al. 2010).

Les autres familles d'antibiotiques ont donné une très forte résistance à l'association sulfamides SXT (75%) ; aux quinolones (70% pour la CIP et 35% pour la LVX) de même qu'aux aminosides (61% pour la GN et 63% pour la TOB).

Récemment, un taux beaucoup plus important a été retrouvé dans une étude algérienne, où le pourcentage de la résistance de souches EBLSE est de 100% de résistance à la majorité des antibiotiquesC3G testés, gentamicine et tobramycine (Touati et al. 2012).

Les molécules les plus actives ont été l'imipénème (95 %), l'amikacine (85 %) et la fosfomycine (80 %). La céfoxitine n'est active que chez 70 % des souches.

Il est actuellement prouvé que l'utilisation des antibiotiques, notamment les C3G dans un but thérapeutique est le facteur de risque le plus important dans le développement de résistances

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bactériennes (Rubin et Samore. 2002). Cette pratique est devenue un problème majeur de santé public. Ainsi, des résistances croisées sont observées avec les aminosides, fluoroquinolones, quinolones, et les triméthoprimes-sulfamethoxazoles. Ceci est en rapport avec l'utilisation abusive d'antibiotiques à large spectre (pénicillines, céphalosporines, fluoroquinolones, aminosides).

L'analyse du profil plasmidique des 56 souches BLSE étudiées a montré que nos bactéries possèdent de 1 à 4 types différents de plasmide. Cependant, cette diversité est responsable de la résistance et la co-résistance aux antibiotiques. Dans d'autres études (Mendonça et al. 2009; Tandé et al. 2009, Ahmed et al. 2012) la co-résistance serait due à la présence chez ces souches de grands plasmides qui portent en plus des gènes bêtalactamases d'autres gènes de résistances.

La séparation par électrophorèse des produits PCR-Multiplex de 33 souches d'entérobactéries isolées a permis de mettre en évidence la production de trois types de BLSE, avec une nette prédominance de BLSE de type CTX-M, soit 88%, suivie de SHV 45% et TEM 18%.

Quoique les prévalences soient relativement différentes, le CTX-M est retrouvé majoritaire dans plusieurs études, notamment au Cameroun où les BLSE de type CTX-M est de 97 %, en Afrique du Sud (95 %), en Guinée-Bissau (94,8 %), au Niger (91 %), en Algérie (76 %) au Burkina-Faso (65,49 %), en France (45 %) et en Allemagne (85%) (Giraud-Morin et Fosse. 2008; Peirano et al. 2011; Woerther et al., 2011; Isendahl et al., 2012; Lonchel et al., 2012; Nedjai et al., 2013; Zongo et al. 2015 ; Pietsch et al. 2017).

Le CTX-M appartient aux Bêtalactamases de classe A, décrit pour la première fois en Europe Occidentale et dès lors retrouvé un peu partout dans le monde (Bradford, 2001a; Bonnet, 2004; Paterson et Bonomo, 2005).Dans cette étude, la BLSE CTX-M a dominé chez Escherichia (69%); cette observation est également faite par plusieurs auteurs (Metuor Dabire. 2014; Zongo et al. 2015).

Dans cette étude, 33 isolats producteurs de BLSE sont détectés. Les souches BLSE sont toutes multirésistantes. Les mêmes résultats ont été rapportés dans l'étude d'Ahoyo et al. 2007, les souches BLSE porteuses de gènes CTX-M, sont porteuses d'autres gènes de résistance. Des études antérieures ont montré que les plasmides qui interviennent dans la résistance aux BLSE peuvent transporter plus d'un gène bêta-lactamase comme CTX-M, SHV et TEM, ce qui peut potentialiser l'action des bêtalactamases. Ces gènes sont portés par le même plasmide conjuguatif et peuvent être transférés dans d'autres souches (Ahoyo et al. 2007). Les bêtalactamases de type TEM sont décrites depuis assez longtemps. Aujourd'hui,

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plus de100 dérivés de bêta-lactamase de type TEM sont décrits et beaucoup d'entre eux sont des BLSE. Contrairement aux bêtalactamases de type TEM, le groupe des bêtalactamases CTX-Ma connu une évolution rapide ces dernières années.

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