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Impacts socioéconomique de la conservation et gestion des ressources naturelles dans la réserve de faunes à  okapis auprès de la communauté locale, Ituri/Mambasa


par Fidèle Manatshitu
IFA/Yangambi - ingénieur en Eaux et Forêts 2020
  

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CHAPITRE PREMIER : GENERALITES DES QUELQUES CONCEPTS

Dans ce chapitre nous définissons quelques concepts auxquels nous ferons, de manière régulière, recours durant la rédaction du présent travail.

1.1. AIRE PROTEGEE

L'UICN définit une Aire Protégée comme étant un espace géographique clairement défini, reconnu, dédié et géré, par des moyens légaux ou autres, afin de favoriser la conservation à long terme de la nature et des services écosystémiques et des valeurs culturelles qui y sont liés. (UICN, 2019).

1.2. AIRE PROTEGEE TRANSFRONTALIERE

Une Aire Protégée transfrontalière, c'est avant tout une Aire Protégée. Donc un territoire dédié à la conservation de la nature. Sa particularité, c'est qu'elle s'étend au-delà d'une frontière nationale et qu'il n'y a donc plus de séparation entre les pays concernés. Par conséquent, les mouvements des personnes et des animaux y sont normalement libres. On passe d'une gestion de chaque aire de façon cloisonnée à une gestion partagée d'un espace mis en commun. (UICN, 2012).

1.3. UTILISATION DURABLE

Le professeur Mircea Dutu dans son article : « le protocole sur la biodiversité des Carpates » défini l'utilisation durable comme étant le fait d'utiliser des composantes de la diversité biologique d'une manière et dans un rythme qui ne conduisent pas, à long terme, au déclin de la diversité biologique, en maintenant ainsi le potentiel de ce concept à faire face aux exigences et aux aspirations des générations futures. (Mircea Dutu, 2011).

1.4. POPULATIONS RIVERAINES

La population riveraine est conçue comme l'ensemble de la population villageoise qui occupe une bonne partie de l'aire protégée et laquelle développe et exerce ses activités aussi bien dans le domaine que dans la réserve naturelle pour des besoins alimentaires.

1.5. COMMUNAUTE LOCALE

La communauté locale est une population traditionnellement organisée sur base de la coutume et unie par des liens de solidarité clanique ou parentale qui fondent sa cohésion interne. Elle est caractérisée, en outre, par son attachement à un terroir déterminé (Patrick, 2015). La notion même de « communauté locale », très largement utilisée dans la rhétorique de la

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conservation intégrée, pose clairement problème. Les communautés d'Afrique centrale sont extrêmement hétérogènes et regroupent des acteurs variés et hétéroclites aux intérêts souvent divergents. Il n'en demeure pas moins que la communauté locale est un terme générique des textes de lois internationales et nationales qui désigne tous les acteurs locaux, à la fois bénéficiaires et parties prenantes aux projets (Alimasi, 2014).

1.6. BIODIVERSITE OU DIVERSITE BIOLOGIQUE

Variabilité des organismes vivants de toute origine, y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre celles-ci ainsi que celle des écosystèmes.

1.7. DEVELOPPEMENT DURABLE

La notion de développement « soutenable » ou « durable », telle qu'elle s'est ensuite imposée avec le sens proposé par le rapport Brundtland (1987, p43), « le développement soutenable est un développement qui répond aux besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs ». (Ghislaine D., 2011). Le développement doit donc être durable, viable et vivable. « Durable » signifie alors que le développement doit être à la fois équitable (économiquement possible et socialement acceptable), viable (économiquement possible et préservant la nature, les espèces et les ressources naturelles et énergétiques) et vivable (ses effets sur l'environnement ne doivent pas menacer l'humanité).

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