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L’incidence des variabilités temporelles des pluies sur la production céréalière de 1980 à  2010 selon les données de la station agro-météorologique de l’INERA/ Saria.


par Jacques KONKOBO
Université de Koudougou (Burkina Faso) - Maitrise 2011
  

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INTRODUCTIONGÉNÉRALE

Si la variabilité du temps est un fait d'observation courante, celle du climat est plus difficile à appréhender. Son analyse exige un recueil de données étendues sur le plan spatial et temporel. Dans l'histoire de l'humanité, certains bouleversements majeurs avaient bien été perçus (le déluge) comme des changements majeurs de climats même si leur interprétation émane d'une manifestation divine(GODARD A., TABEAUD M., 2006). A travers les étapes majeures de l'histoire du climat, se dessinent très schématiquement deux modes de fonctionnement du système climatique planétaire qui alternent à plusieurs reprises : l'un plutôt chaud et humide et l'autre plus froid, plus sec et plus contrasté.Cette variation du climat a des impacts directs sur les sociétés humaines à court ou moyen terme. Ces impacts peuvent être déroulés à travers trois grands aspects : la santé publique, les activités économiques et la dimension géopolitique. Dans les pays du sud, la menace principale pourrait venir des excès ou manques d'eau. Ces dérèglements devraient avoir un impact sur l'agriculture car l'augmentation de la chaleur et de l'ensoleillement est favorable à certaines cultures, mais cela peut amener à des résultats désastreux si elle est associée à un fort déficit pluviométrique (DURAND F., 2007).

Le Burkina Faso est un pays situé en Afrique de l'Ouest, avec une superficie de 274000 km2, dont environ 33 pour cent (95650 km2) de cette superficie sont utilisés pour la production agricole(DEMBELE B, 2011). Dans ce pays, le secteur primaire joue un rôle prépondérant dans l'économie. L'importance du secteur agricole dans la stratégie du développement du Burkina Faso a amené le pays à adopter un programme d'ajustement structurel du secteur agricole (PASA, 1992) et un plan d'action national pour l'environnement (PANE, 1992). Dans ces stratégies, l'autosuffisance et la sécurité alimentaire restent les principales préoccupations.Cependant, l'agriculture burkinabé, à l'instar de celle des autres pays de l'Afrique sahélienne rencontre des difficultés d'ordre technique, économique et physique qui limitent ses performances. On note entre autres : l'insuffisance et l'irrégularité des pluies, la pauvreté des sols, l'insuffisance de formation technique des paysans et la forte densité de la population dans certaines zones, souvent responsables des pressions foncières ou de la dégradation des sols.

Pour assurer la sécurité alimentaire dans un contexte de réduction des superficies cultivables, la stratégie à mettre en place doitintégrer l'intensification agricole, notamment dans le domaine vivrier. Elle doitreposer également sur la diversification des productions végétales à travers la mise au point de paquets technologiques appropriés aux cultures visées, adaptés aux conditions des exploitations et à leur environnement socio-économique.La problématique liée aux questions de la variabilité climatique, de la dégradation des sols aux échelles temporelles et de sa traduction sur la production agricole reste le thème central abordé dans ce travail de recherche. Ce thème tient compte des interactions des différents paramètres, physiques et humains. L'étude de cas est centrée sur la commune rurale de Kouka. La Commune est située dans la partie Sud de la province des Banwa qui fait partie de la région de la Boucle du Mouhoun au nord-ouest du Burkina Faso.

Dans la zone d'étude, l'agriculture est la principale activité socio-économique de la population. Cependant, les conditions de production ne donnent pas d'assurance car les paysans sont régulièrement confrontés à une recrudescence des intempéries naturelles qui sont les manifestations des effets des variabilités climatiques (les inondations, la persistance des poches de sécheresse, les vents violentset la pauvreté des sols). Ces phénomènes affectent le plus les productions, les terres agricoles à cause de l'érosion, les habitations, rendant ainsi vulnérable une bonne partie de la population. On se souvient encore des inondations d'Aout 2015 qui ont affecté près de 80 ménages.

Ainsi, la nécessité d'avoir des connaissances sur les effets de la variabilité climatique directement sur le terrain, sur l'ampleur de la dégradation des sols et leurs conséquences sur la production agricole sont nécessaires pour mieux orienter les stratégies de gestion et de préservation des ressources naturelles. C'est dans ce contexte que la présente étude intitulée « Les facteurs climatiques et édaphiquesinfluençant la production céréalière dans la commune rurale de Kouka (province des Banwa) » a été initiée.Le présent document comporte deux grandes parties. La première partie pose les bases théoriques de l'étude et présente les caractéristiques physiques et humaines de la zone d'étude et la seconde porte sur l'analyse des différents facteurs physiques limitant la production céréalière dans la commune rurale de Kouka : facteurs climatiques et édaphiques.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo