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Monnaie électronique et son incidence sur la vie socio économique des agents utilisateurs de la ville de Mbujimayi: cas de Orange money


par Bienvenu Kazadi
Université officielle de Mbujimayi  - Graduat  2021
  

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I.INTRODUCTION

Depuis plusieurs années, la situation économique de l'Afrique s'est accélérée, impulsant au continent une nouvelle dynamique de croissance. Parmi les mutations les plus spectaculaires observées, le secteur bancaire est sans doute l'un de ceux qui ont connu les plus importantes transformations.

Pourtant, la majeure partie des africains ne possède toujours pas des comptes bancaires classiques et doit encore trop souvent compter sur des paiements en espèces ou passer par des services informels, afin de réaliser quotidiennement leurs transactions et autres paiements. (Pfaff SA. et Ndambu J, 2018).

Face à ce faible niveau d'inclusion financière, une opportunité a vu le jour pour les oubliés du système bancaire : le mobile money ou l'argent mobile. Lancé pour la première fois au Kenya en 2007 par l'opérateur Safaricom (filiale du groupe britannique de télécommunication Vodafone), le mobile money est aujourd'hui un franc succès, dont le modèle est désormais reproduit dans 89 pays à travers le monde.

Ce « succès story » de l'opération kenyane eût un écho retentissant et les plus importants opérateurs mobiles du continent, accompagnés d'établissements bancaires se sont successivement lancés sur ce qui est considéré aujourd'hui comme l'une des plus importantes innovations africaines de l'histoire.

Ainsi, un an après sa cousine kenyane, l'opérateur mobile français Orange lance lui aussi son service « Orange money » présent aujourd'hui dans 14 pays dans le monde dont 11 en Afrique. Comme elle, une liste très longue de groupes de télécommunications propose désormais des services similaires à travers le continent. C'est le cas

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notamment de l'indien Airtel, de l'Emirati Etisalat, du Sud-Africain MTN et de plusieurs autres opérateurs nationaux et internationaux.

(Dias D et Stochen S, 2018) estiment aujourd'hui à 2 millions les utilisateurs actifs des services financiers à partir du téléphone en RDC sur un total de 35 millions d'abonnés à la téléphonie cellulaire.

II. PHENOMENE OBSERVE

Comme dans d'autres pays en voie de développement, l'économie de la République Démocratique du Congo (RDC) est dominée par les activités informelles, c'est-à-dire, des PME qui n'ont pas d'existence juridique et qui échappent au contrôle des services de l'Etat.

A cause de la faiblesse des revenus de leurs d'activités et le manque des garanties réelles, cette tranche de la population est exclue des services financiers (épargne, crédit, assurance, etc.), offerts par le système financier classique. Et cela constitue un frein au développement de leurs activités et à l'amélioration de leurs conditions de vie.

Les Institutions de Micro Finance ont vu le jour pour résoudre le problème d'accès aux services financiers par la population à faibles revenus. C'est pourquoi la micro finance est considérée par ses partisans comme un outil efficace de lutte contre la pauvreté.

Aujourd'hui encore, l'accès à un compte bancaire reste difficile pour l'essentiel de la population des pays africains. Les facteurs sont multiples : conditions d'ouverture de compte strictes, frais récurrents élevés et rareté des agences contribuent à limiter le taux de bancarisation de la région. Dans la majorité des pays émergents, les espèces sont donc toujours le mode de paiement dominant. (Chevrier N, 2018).

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La téléphonie mobile est par ailleurs devenue un outil indispensable de la vie quotidienne, là où les grandes distances et le manque d'investissements empêchent le bon développement d'infrastructures des réseaux de transfert d'argent.

Avec l'introduction de la monnaie électronique, appelée Mobile-money, une part importante des épargnes et transferts échappent aux Institutions de Micro Finance (IMF) parce que la population et certains clients des sociétés de télécommunication préfèrent garder leurs épargnes dans le téléphone pour une utilisation future (porte-monnaie électronique).

Pour (Bashonga Murhula D, 2016) Cette nouvelle technologie impacte négativement les activités des IMF dans la mesure où les épargnes de la population à faible revenus sont collectées par les sociétés de télécommunication via des agents qui offrent des services financiers de base à la population, privant ainsi les IMF les moyens d'accorder les microcrédits à cette population.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard