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Informatisation.


par Mutuakadila kutuaya FLORIBERT
Université de Kananga - Licence en informatique 2018
  

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III.8. LES CIRCONSTANCE D'ENONCIATION D'UN PROVERBE

Le proverbe ne s'étudie pas comme un fait linguistique isolé. Mais il est une parole ouverte qui recouvre plusieurs situations auxquelles il s'applique. L'émission d'un proverbe est circonstancielle. Elle peut être réelle ou fictive dans la mesure que l'homme qui parle annonce quelque chose dans la réalité qu'il entoure, au moyen d'une idée qui n'a pas des rapports apparent avec une situation donnée.

III.9. LES GENRES LITTERAIRES

Selon le Robert, « le genre est une catégorie d'oeuvre, définit par la traduction». (Robert, 1971 : 488).

Il existe plusieurs façons de classifiées les genres littéraires oraux. « D'après la classification opérée par le grand Ethnologue Allemand, Léopold Sedard Senghor esquisse par un classement des genres de la littérature africaine traditionnelle à travers ce qui l'appelle d'une courbe de profanation » conduisant du mythe à la fable, aux contes et aux proverbes. Considérant que le proverbe est l'apanage de notre étude, les autres genres littéraires figurent dans la littérature orale traditionnelle tels que :

Les contes, les devinettes, les devises, les légendes, les fables, ...

LE PROVERBE

Etant donne que les proverbes sont le pivot de ce mémoire, nous tenterons de les abordes dans leurs divers aspects.

Comme l'a dit Robert que « le proverbe est une vérité d'expérience ou conseil de sagesse pratique commun à tout un groupe social, exprime à une formule générale ». (M. Robert 1971 :88).

« Il est une vérité d'expérience, un conseil connu de tout un groupe social ». (MALUB B., 1971). Quant à A. Derop « Les Proverbes constituent un matériel favorable pour étude d'un peuple. Ils montrent ce qu'il haït et ce qu'il aime » (Derop, A., 1974 : 20).

III.1.1. LA STRUCTURE D'UN PROVERBE

Le proverbe est repéré au cours d'un échange verbal à partir d'un certain nombre d'éléments qu'il organise dans l'énoncé ; entre autres :

- Les locuteurs, le message, l'interlocuteur, code, ... ils se dégagent au tour des thèmes bien défini, d'images ou des mots clés dont l'origine est plus souvent dans la faune et la flore de la civilisation à laquelle ils appartiennent.

Nous avons deux grandes structures du proverbe qui sont : l'envoi et le complétant.

Chaque proverbe est un énoncé produit dans un contexte de situation culturelle de terminée. Sans réserve de nous tromper, le contexte d'énonciation est déterminé par rapport aux circonstances dans lesquelles le locuteur se trouve. Et dans ce sens la sémanticité de l'énoncé produit est déterminée par les paralinguistiques. Ceci débouche à la sociologie du vocabulaire dont parle le professeur François PAMBA KAMBA KAMBA dans les notes des cours (Lexicologie Française, L2 F, ISP/KGA, 2018).

Comme on peut le constater disais-je, le rôle de fonction de langage dans le proverbe réside dans le contexte d'énonciation qui a pour but, démobiliser, sensibiliser, les âmes et attirer l'attention des allocateurs à l'activité langagière dans une situation de communication.

III.2. LES MANOEUVRES STYLISTIQUES

Nous tenterons de définir les termes « écart » pour permettre aux lecteurs de savoir de quoi s'agit-il dans ce travail.

A cet effet, l'écart se définit comme « une action de s'écarter, de se déboussoler dans son chemin, d'une ligne de conduite dans une norme donnée ». (Dictionnaire Larousse dépoche, 2010 : 133).

Dans la communication littéraire, les ancêtres ne se soucient pas seulement du message à transmettre, ils se préoccupaient aussi de l'expression verbale des leurs idées, où mieux de la traduction exacte de leurs pensé, puisqu'ils devaient rendre leurs idées, avec la nuance particulière que l'on nomme « style ».

Le terme style rêve une certaine complexité dans la mesure où cet emploi peut intervenir dans n'importe quel domaine de la vie. Ainsi dans l'acceptation courante, le style est une manière principale d'agir, de se comporter, de jugement des intérêts de valeurs.

La manière particulière de traiter la matière et les formes en vue de la réalisation d'une oeuvre d'art relève des arts de l'espace et du temps. au retiendra à ce propos, la considération du professeur KABONGO KANZA qui affirme que : «  l'on peu parler du style de telle peintre ou tel architecte , de tel chantre ou de tel technicien ou le style de tel mouvement ou époque (  stylistique, style baroque, ...) style de vie d'un groupe social. (Professeur KABONGO KANZA 1983 : 7), cité par MUAMBA NGALAMULUME, mémoire de licence, ISP/KGA. 2009.

Pour BUFFON, « le style » n'est que l'ordre et le mouvement qu'on met dans ses pensés. Plus loin, il affirme, bien écrire c'est avoir en même temps de l'esprit, de l'âme et du goût. (BUFFON, Discours sur le style, page classique, A. DE BOECK-Bruxelles, 1962, Page 270) cité par KANDOLO dans les notes de cours d'I.R.S en littérature, 2018, ISP Kga, inédites.

Eu égard de ce qui précède, nous précisons que le proverbe Kyèté-nord L21a relatif à la vie du mariage n'échappent jamais ces écarts au niveau de la chaine parlée.

Dans les fonctions, R. Jacobson, a utilisé la communication des codes qui s'appliquent à des séries de changement associés qui ont lieu quand une personne change d'interlocuteur aux situations.

Le langage humain utilisé les expressions dans lequel les codes dans fonction métalinguistique sert à expliquer les mots inconnus, c'est dans cette même optique que nous parlerons des écarts du langage dans le proverbe, précisément dans une langue africaine qui est KIKYETY. L21a.

A ce niveau, nous avons trois écarts du langage selon les notes de cours de « la Rhétorique française » L1 F, ISP/Kga, 2017.

Ces écarts de styles sont :

- Ecarts méta-plasmique : qui affectent les mots ;

- Ecarts méta-taxique : qui sont les écarts d'accrochage des mots ;

- Ecarts méta-sémitiques qui affectent les sens.

III.2.1. LES ECARTS DU TYPE METAPLASMIQUE

Les locuteurs de la langue Kyèté-nord L21a. Produisent des sons. C'est l'ensemble de ces sons qui constituent des unités plus importantes d'une phrase est d'une analyse morphologique, son importance se justifiée dans le sens qu'il peut être réalisé soit mentalement, soit matériellement.

A propos des écarts méta-plasmiques, nous occupons du mot de ses composantes. Comme toutes les autres langues Bantu, le kikyèty présente des écarts méta-plasmiques qui affectent l'aspect sonore du mot. Il s'agit de :

III.2. 2. LES ALLITERATIONS

C'est un écart de style qui consiste à répéter exactement ou approximativement un phénomène ou groupe de phénomène à l'intérieur d'un verre ou d'un texte. C'est-à-dire le fait qu'une voyelle ou une consonne se répète dans un verre.

Voici une illustration tirée de notre corpus, Proverbe n°33

E : Búbúbú bátú bàbènyí

C : Wàkálà bèbí wèbí

Traduction : ne compte pas la majorité initule des gens

Mieux vaux avoir aussi ton propre frère

III.2.3. LA REPETITION

C'est une figure de style qui « consiste à reprendre ou mieux à ramener plusieurs fois les mots soit pour mettre en lumière une idée soit peindre, vivement un mouvement passionné ». (Dictionnaire Larousse, 2010 : 36). Elle a comme effet crée : pathétique, plaisant,...

E : byàkúnàngábú kwámbíshí mbíshí

C1 : Bwàlú mánàngá mángá mà kùrùmùká

C2 : Bù mùkùrùmùkà màyí mù kílòbú

Traduction : si on vous a aimé, ne faites pas de tapages

Car certains amours change comme change

L'eau dans une calebasse.

III.2.4. L'ANAPHORE

C'est une répartition des mots plusieurs fois entête d'une suite de verre ou des phrases (KANDOLO SAYAL 2014 op. cité).

E : Dínàngá, dílámbá dyà myànyú

C1 : Kútèbèlí bídí kúlú

 : Bídí hàshí bíkwàsásà

Traduction : L'amour est un buisson ardent

Ne regardez pas celles qui sont en haut,

Celles qui sont en bas te feront du mal.

III.2.5. LES ECARTS META SEMIQUES

Ces écarts types ou figures de style affectent le sens de mots. Tous les mots utilisé par les locuteurs natifs de la langue Kyèté-nord n'ont pas un sens univoque, ils sont bicoque, multivoque et parfois équivoque ou ambigües. Bref outre son sens propre, le mot est toujours porteur d'un sens figuré ou imagé. Il en est de même dans la langue kyèté-nord L21a dans ses proverbes relatifs à la vie. A la première lecture, il est des mots qui sont difficiles à comprendre.

III.2.6. LA METAPHORE

La métaphore est une figure de style qui consiste à donner un mot la valeur d'un notre mot présentant avec le premier une analogie (Dictionnaire de poche 2010 :50). Elle détourné ainsi un mot de son sens propres et lui attribue un sens figuré. C'est aussi une comparaison sans particule comparative. Cette comparaison entre l'objet invoque ( ou l'idée évoquée) et le sens propre du mot est mental.

Nous signalons ici que la métaphore est la plus féconde de l'imagination du poète et du porteur de message, mais également un instrument indispensable dans la formation du langage.

E : Sólù wà bànà kàmbúlú

C1 :úyílí sándà kùlí

 : Bàká múkwátá kúdí nyèmá díkácí

Traduction : une mère poule qui est allé gratte loin

De sa demeure a été attrapé

Par une bête de mains

Ici la métaphore s'explique du fait que dans ce texte on attribue aux hommes une valeur présentant une analogie.

III.2.7. La comparaison

C'est une figure de style qui consiste à comparer deux objets pour souligner la ressemblance et dissemblance entre les deux ( Petit Robert 1927 : 40).

E : Mwàná wà shóndú ùsókómá bàshóngú

C : Ká sòkòmá mámácí bwàlú

Traduction : l'enfant de la maison cache Son problème à d'autres

Personnes et non à ses propres parents.

III.2.8. L'IRONIE

Selon le dictionnaire de poche (op.cit) l'ironie est une figure de style qui consiste à dire le contraire de ce qu'on veut entendre, de telle sorte que le locuteur comprenne le sens caché sous cette réalité. Elle consisté à se moquer de quelqu'un ou de quelque chose en disant le contraire de ce que qu'on veut faire, ou attendre.

E : Kíhòndú hòndú

C : Kyàlùkilà mú bwàbwà.

Traduction : le fruit change

à une bête

Les kyèté-nord utilisent ce proverbe pour comploter, faire du mal à quelqu'un étranger en utilisant leurs propres termes. Dans le sens que ce message ne soit pas transmit par ce dernier.

III.2.9. LES ECARTES META TAXIQUES

Ce sont des écarts réparable sur l'axe syntagmatique c'es-à-dire l'axe de combinaison des signes, ces écarts contribuent des perturbations dans l'agencement de ces signes. Ce sont les écarts d'accrochages des mots et de syntagmes. Nous citons :

III.3. L'ELLIPSE OU PARATAXE

Elle consiste dans la suppression d'un mot ou d'un groupe de mots qui peuvent être démarque de coordination ou de subordination.

E : Shòndú wà kílémà

C : Mwàná wà kílémà kókú

Traduction : si je t'appel Shòndú fils de kílémà

Appeler moi aussi fils de kílémà sûr.

Ce proverbe est utilisé pour manifester l'honneur et le lien qui réuni les enfants d'une même famille.

Dans cet extrait, il y a le mot qui est supprimé nécessaire à la compréhension du texte, c'est le mot « wàbíkílá byàmí » qui signifié appeler moi aussi.

III.3.1. L'ANTITHESE

C'est une figure de style qui consiste à opposer deux mots, idées ou deux réalités contraire, en mettant vis- à -vis des expressions de sens inverse. (Ibidem).

E : Dítámà kà mwànènú

C : wàkúsányínyá lwàshí

Traduction : la joue ne pas ton frère mais

Qu'elle vous a gratifié la noie.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo