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évaluation du niveau de participation aux activités communautaires par les membres du comité de développement en ville de Butembo/RDC.


par Mwanamulere Osée Kabuyaya
Université Libre des Pays des Grands Lacs de Butembo/RDC - Master II en gestion des projets de santé 2014
  

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II.1.5 Exécution et Evaluation des projets

Elle constitue ainsi l'élément de référence pour la mise en oeuvre d'une action de développement. Le suivi est un élément essentiel dans le pilotage du projet : c'est à partir des informations que donne ce système que l'on peut savoir dans quelle mesure les différentes activités prévues dans le Plan de développement sont réalisées.

. Certes, de nombreux autres cas des équipements sociaux doivent être gérés au niveau des représentations locales. Il faut en outre ne pas oublier que l'entité sociale qui représente une communauté, n'est pas sans conflits internes et que les représentants de « type comité » peuvent ne pas être représentatifs. Le personnel des unités de terrains n'en est que plus astreint à fournir un effort pour bien expliquer les conventions à l'ensemble de la population.

Les conventions d'exécution peuvent être mises en oeuvre selon deux modalités :

1. L'exécution directe par les bénéficiaires. Ceux-ci reçoivent les moyens et apports prévus par la convention et se chargent eux-mêmes des travaux et activités d'exécution.

2. L'exécution par un service technique de l'administration, un projet ou une ONG. Ces travaux ou services font également l'objet d'une définition contractuelle.

Certaines conventions sont exécutées selon l'une de ces modalités, à l'exclusion des autres. Mais le cas qui semble être le plus fréquent est celui d'une association, en proportions variables, de ces diverses modalités d'exécution. Certaines des activités correspondant à une action de développement donnée peuvent ainsi être exécutées par les bénéficiaires (par exemple, contribution en travail pour une activité d'adduction d'eau potable) tandis que d'autres sont exécutées par contrat avec une entreprise (mise en place des canalisations) ou par l'administration (étude technique de l'adduction et contrôle des travaux). (GRIGORI, 2002, pp.173-174).

Le suivi d'exécution des conventions implique diverses opérations de terrain qui incombent aux facilitateurs du projet et aux cadres de soutien technique. Ces tâches sont en général, multiformes, de petites dimensions, dispersées et de durée inégale. Dès que le nombre d'opérations augmente, il existe un risque considérable de ne plus pouvoir maîtriser les informations relatives aux activités engagées. Cela a des répercussions sur les programmes de travail, sur les procédures d'approbation et de déboursement, sur l'évaluation des résultats des actions. La réalisation de l'action est l'étape de la mise en oeuvre du plan d'intervention qui a été élaboré.

C'est le début d'une période plus ou moins longue qui sera traversée par la tenue de réunions de travail et par l'organisation de démarches et d'activités nécessaires à l'atteinte des objectifs que le groupe s'est fixé.

La réalisation de l'action, c'est aussi l'apprentissage du travail en équipe et de l'exercice de la démocratie au sein d'un groupe. C'est également un temps fort d'actualisation d'un processus d'éducation populaire qui s'effectuera dans le respect des intérêts et des aptitudes des personnes participantes.

Plusieurs tâches et responsabilités jalonnent cette étape de l'action, notamment :

1. L'organisation et l'animation des réunions ;

2. Le suivi des décisions et des tâches et responsabilités dévolues aux participantes et participants entre chacune des réunions ;

3. La mise en oeuvre des divers moyens d'action ;

4. La réalisation des activités de sensibilisation ;

5. L'élargissement de la mobilisation ;

6. La conception et la réalisation de la stratégie de communication et les liens avec les médias ;

7. La planification, la préparation et le suivi des demandes de financement et l'organisation d'activités d'autofinancement

8. La formation ou le perfectionnement des personnes engagées dans l'action ;

La fin d'un projet d'action communautaire coïncide souvent avec une redéfinition du rôle de certaines personnes, particulièrement celui des intervenantes et intervenants communautaires extérieurs au groupe. Trois grands types d'acteurs émergent lors de la mise en oeuvre d'un diagnostic communautaire : la population, les professionnels (extérieurs ou de proximité) et les institutionnels (partenaires politiques, techniques ou financiers). Leur mobilisation répondra bien entendu à des motifs et à des intérêts divers. Ainsi, au sein d'une population donnée, vivant dans un même espace déterminé (ville, quartier, rue...) (Martine Bantuelle et al, 2000, p.15).

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon