V. CONCLUSION GENERALE
En guise de conclusion, nous retiendrons que la région
de Kabanda-Musefu présente une potentialité aurifère
intéressante, mais elle est incomplètement investiguée.
Les différentes études menées, nous ont
permis de dégager des éléments de base dans la
caractérisation pétrographique, géochimique, et
métallogénique de cette région.
? Du point de vue pétrographique et lithologique
:
Les études effectuées au laboratoire, nous ont
permis de dégager les lithofaciès suivants :
· Le gneiss mylonitique ;
· Le granite ;
· La migmatite ;
· Le granite gneissique.
? Du point de vue tectono-métamorphique
:
Sur le plan tectonique, nous retiendrons que la région
sous étude aurait subit une double action tectonique qui sont à
la base de la schistosité, la mylonitisation de certains facies
gneissiques et l'existence de deux familles des fractures orthogonales.
Du point de vue métamorphique, les paragenèses
minérales des roches étudiées peuvent être
rattachées aux paragenèses suivantes :
· Assemblage quartz + biotite + minéraux opaques
· Assemblage quartz + biotite + orthose +minéraux
opaques
· Paragenèse plagio + biotite + orthose + grenat
? Du point de vue métallogénique
:
Les solutions minéralisatrices de la région de
Kabanda-Musefu sont principalement d'origine mixte, mais nous y retrouvons
également aux échantillons KM20 et KM32, des solutions
respectivement, hypogène et supergène.
L'environnement de dépôt de ces solutions est
essentiellement continental. Il n'y a donc pas eu de dépôt marin,
mais tout s'est fait en milieu continental.
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Les processus générateurs ayant conduit à
la mise en place des solutions minéralisatrices de notre région
d'étude sont essentiellement des fluides volcano-sédimentaires et
émanations thermotactiques en auréole des intrusions acides
continentaux, sans oublier les fluides métamorphiques.
Quant à la température de dépôt,
elle varie et change de stade géothermal à certains endroits.
Mais en général, et en nous basant sur la
géothermométrie Fe-Ti, elle se situe en grande partie dans une
fourchette allant de 450 à 525 °C. Notre zone d'étude
appartient donc dans sa majorité au stade pneumatolytique.
L'analyse métallographique des échantillons
portant des oxydes opaques a révélé la présence de
la pyrite qui est un accompagnateur de l'or ; mais elle a aussi
révélé la présence de l'or dans certains
échantillons.
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