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Le CRM bancaire tient-il ses promesses?


par Panis Bastien et Heslouin Solenn
ESC Toulouse -   2006
  

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2.1 D'une politique de masse à une politique client individuel

2.1.1 Evolution du marché

Partons des constats suivants :

- le coût d'acquisition d'un nouveau client est cinq fois plus élevé que la conservation d'un client déjà existant.

- La probabilité pour qu'un client reste fidèle varie de 70% à 45% selon qu'il est satisfait ou relativement satisfait.

- Un client insatisfait en parle à une dizaine de personne en moyenne contre quatre pour un client satisfait.

- L'insatisfaction conduit 80% des clients insatisfaits à migrer vers la concurrence

- Seulement 4% des clients insatisfaits réclament, 96% quittent une entreprise sans se plaindre

- Permettre à un client déçu de se plaindre contribue à accroître les chances de le voir acheter à nouveau

- La probabilité de ré-achat est d'autant plus importante que les réclamations que les réclamations auront été traitées rapidement et avec efficacité.

- La probabilité de vendre à un nouveau client est de 15% et un client existant 50%

- Vendre à un nouveau client coûte six fois plus cher qu'à un client existant.

- 1€ dépensé en publicité rapporte 5€. Investi en service client, il en rapporte 60

- Améliorer la rétention de 5 % peut doubler le profit.

Source : Le marketing relationnel, à la découverte du conso-acteur, Edition Editions d'Organisation, Auteur : BOISDEVESY Jean-Claude ; Le CRM en 2004, Soft computing, 27/09/2004

A cela s'ajoute le fait que le client a un besoin de variété, il s'ouvre aux concurrents pour valider son jugement, éprouve une certaine forme d'ennui à travailler avec la même entreprise. C'est pourquoi, il faut donc développer un marketing relationnel pour contrecarrer ce sentiment de lassitude et pallier à l'insatisfaction dans un souci de rentabilité et de fidélisation.

Ces affirmations justifient aujourd'hui le passage d'une orientation produit à une orientation client. Ce phénomène date du début des années 90 et marque ainsi le début de l'ère du client avec la naissance du marketing one to one.

Source : CRM : du phénomène de mode à la réalité économique, Marc Thiollier - ACCENTURE, Février 2004.

2.1.2 Développement du marketing One-to-one

Les années 2000 témoignent de l'intensification de cette tendance client avec l'émergence du concept de marketing one to one : une offre spécifique pour chaque client possible. En parallèle, le développement des technologies de communication et de l'information prédit également une inversion des rôles : le consommateur jouera un rôle de plus en plus actif jusqu'à se substituer aux distributeurs, à s'autoconseiller et à assurer lui-même son propre service client.

Pour satisfaire le « conso-acteur, l'entreprise doit développer ses connaissances client et capitaliser sur sa valeur client.

Un tel enjeu nécessite une certaine infrastructure de gestion de l'information qu'on désigne souvent comme le système d'information marketing. Celui-ci s'articule autour d'une base de données dans laquelle on stocke tous les contacts entre l'entreprise et le client. Idéalement, ces contacts incluent toutes les communications à destination du client (avéré ou potentiel) : mailings, télémarketing, relance ainsi que toutes les réactions du client : actes d'achats, demande d'information, appel au service après-vente. L'entreprise doit tirer parti de toutes les interactions avec les clients et prospects et respecter son cycle de vie, de la prospection à la fidélisation pour les identifier et mieux les connaître.

Outre ces informations comportementales, la base de données pourra comprendre des informations sociodémographiques telles que l'âge, le sexe, le nombre d'enfants, la date de naissance, la catégorie socioprofessionnelle ainsi que des données sur ses préférences, centres d'intérêt et mode de contact préféré. Grâce à ces éléments, l'établissement peut affiner la personnalisation. En effet la démultiplication de segments de clients toujours plus fins facilite la compréhension des attentes et des comportements individuels. Il n'est plus rare aujourd'hui de voir des entreprises créer plusieurs centaines de segments et de les suivre de manière quasi quotidienne.

L'ensemble de ces données est exploité à travers des outils de datamining, qui ont pour objectif d'exploiter ce réservoir de richesse en transformant ces données en indicateurs marketing et commerciaux. Reste désormais à l'entreprise de transformer cette vision CRM en actions.

Source : Le marketing relationnel, à la découverte du conso-acteur, Editions d'Organisation, Boisdevesy Jean Claude.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote