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La démocratisation de la publicité télévisée

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par Grégory Jeandot
IICP - Master Communication globale 2006
  

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B) La perception de la télévision et des spots TV par les téléspectateurs

Les téléspectateurs n'ont pas la même perception de la télévision et ne perçoivent donc pas les publicités de la même façon. Certains attendent ce petit intermède divertissant, d'autres au contraire zappent dès qu'un jingle publicitaire retentit.

Il semble donc important d'analyser le profil des téléspectateurs afin de connaître la perception de la télévision par son propre public. C'est une étude qualitative par opposition aux données quantitatives fournies par Médiamétrie.

Les frustrés : ils ne se satisfont pas des programmes actuel et pensent que ceux-ci continuent de se dégrader

Les philosophes : Tout en pensant que le niveau des émissions se dégradent ils continuent de se satisfaire de ce qu'on leur propose

Les comblés : Pour eux le niveau des émissions s'améliore et ils se satisfont des programmes

Les jamais contents : malgré une amélioration des programmes, ils ne sont toujours pas satisfait du PAF

Cette insatisfaction des Français vis-à-vis du PAF se retrouve également dans la perception que les téléspectateurs se font de la publicité.

Tout en s'y montrant moins favorables que dans le passé, les Français reconnaissent à la publicité une influence majeure dans les comportements d'achat et les modes de vie.

Les Français sont moins favorables à la publicité cependant l'influence de celle-ci reste toujours aussi forte.

Pour la 1ère fois depuis plus de 20 ans, la part des publiphiles  est moins importante que celle des « publiphobes » : 37% des français sont amateurs de publicité tandis que 43% s'y opposent.

La perception des consommateurs tend de plus en plus à se radicaliser : alors que certains consacrent des évènements pour célébrer la publicité (Nuit des publivores par exemple), d'autres s'organisent en mouvement anti-pub pour dénoncer le matraquage publicitaire dont ils font l'objet (voir annexe « publiphobie » sur CD).

Cependant la « vrai » opposition vis-à-vis de la publicité tend à s'affaiblir, elle est en effet plus esthétique qu'idéologique. Il y a une trentaine d'année, les publiphobes s'opposaient à la publicité car elle était le fer de lance de la société de consommation. Aujourd'hui, les soixante huitards sont devenus les bobos : une cible de communication à part entière.

Il existe deux courants de pensée pour définir le consommateur :

ü Le consommateur est statique et il subit les informations : il n'a aucune action de recherche de l'information. Dans la vie courante il est soumis à une pression commerciale d'où saturation puis rejet.

ü L'individu est dynamique, il recherche les informations dont il a besoin et rejette les autres : processus de sélection, de filtres. Il n'est donc pas saturé puisque son attention est sélective.

Si on se base sur le phénomène de l'attention, l'individu ne retient que ce qui l'intéresse. Le choix entre l'une ou l'autre de ces écoles dépend donc du consommateur.

Cependant il est prouvé que les Français reconnaissent toujours à la publicité une influence réelle. Près de 3 sur 4 estiment ainsi que la publicité les incite à acheter les produits mis en avant lors de spots qui leurs sont consacrés. Quant à l'influence de la publicité sur la consommation et les modes de vie, elle est massivement reconnue, et plus encore que par le passé : plus de 9 Français sur 10 estiment qu'elle exerce une grande influence sur leur façon de vivre.

Au fond à quoi bon concevoir des émissions de qualités si les gens continuent de se satisfaire de ce qu'on leur offre (contenu des programmes et spots TV). Cette réflexion est reprise avec encore plus de cynisme par Patrick Le Lay, le patron de TF1.

« Ce que nous vendons à Coca-Cola c'est du temps de cerveaux humain disponible». En 2005, cette phrase de Patrick Le Lay, résume de façon brutale une réalité de l'audiovisuelle.

On peut alors se demander qui est véritablement à l'origine des programmes télévisés proposés : la chaîne, l'annonceur ou le téléspectateur ?

Certainement un peu des trois, c'est d'ailleurs une des raisons qui font de la télévision un média idéal pour les annonceurs.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote