L'empire colonial (a travers l'independant,le roussillon,le travailleur catalan)

5-L'Anti-colonialisme à travers la presse des P.O :

5-1-l'Anti-colonialisme des royalistes :

On peut considérer les monarchistes les premiers qui vont être contre la politique coloniale de la troisième république. A travers le Roussillon ; l'organe des conservateurs, on constate leur position prise, ils vont se mettre en face de tous les gouvernements qui ont succédés sur (la 3^e république). Dans un article publié le 15 août 1925, le Roussillon s'acharne sur les dirigeants de la France sous la république et son domaine colonial : 

« Notre mandat syrien est menacé, l'incapacité de général Sarrail a donné les résultats qu l'on pouvait pas attendre. il en sera de même en Indochine ,quand Alexandre Varenne y aura fourni sa mesure ,qui est celle d'un pauvre brouillon ,administrateur comme je pense ,mais rompu aux roueries parlementaire .

IL est aussi impossible de faire de la politique de gauche en matière coloniale qu'en matière financier. Nous aurons menés au gouffre de la banqueroute, cependant que les mathématisme démocratiques de Paul Prudent. Painlevé nous aura fait perdre me Maroc ,en attendant de mettre le feux a l'Algerie ...... les problèmes extérieurs augmentent à cause de l'incapacité des gouverneurs que choisira la politique de parti et de l'imbécillité des principes que les gouverneurs, appliqueront...Après 15 mois de politique radicale - socialistes ,nous avons sur les bras une insurrection Marocain et une Druses...c'est la vie fondamentale du régime électif ,et dont on n'aura raison qu'en abolissant et en le remplaçant par la monarchie »^97(*)

D'après l'article on remarque les principes adoptés par les monarchistes, vis-à-vis la politique coloniale républicaine. Un politique d'après eux, ne sert a rien, sinon, pour humiliation de l'image de la France et sa grandeur monarchiste.

5-2-L'Anti-colonialisme des communistes :

Les communistes à travers leur journal le Travailleur Catalan dans le département de (P. Orientales) sont contre la domination. Les deux articles trouvés dans le journal (T.C) montre la position des communistes : Leurs anti colonialisme commence à se manifester surtout à partir de 1920. Le P.C.F reçoit du troisième international communiste l'ordre de susciter l'agitation dans les colonies pour affaiblir le régime capitaliste français que l'URSS considère comme : « menace pour elle ». Dans l'un de ses articles, le Travailleur Catalan a publié le 22 mai 1937 un article sur le 5^e congrès des amis d'union soviétique s'est tenu à Paris le 15, 16, 17. Les délégués comme explique le journal, sont venus de tous les coins de la France et même d'Algérie, ajoute l'article. Les congressistes et l'association ont décidé de lutter plus ardemment que jamais, pour développer l'organisation, et les revendications des peuples opprimés, se battre pour les droits des ouvriers et leur libération . Tout en considérant que L'URSS est le seul protecteur des peuples moins chanceux et protecteur de la civilisation par son armée rouge ; conclut le Travailleur Catalan^98(*)

L'action des communistes dans le département fonctionne à partir de PCF puis l'international le centre de graviter de communisme international.

5-3-L'Anti-colonialisme indigène :

L'existence de la France, sur les territoires étranger : qu'ils ne lui appartiennent pas, suscite la réaction des peuples dominés. Dés le début des conquêtes, la France a trouvé des difficultés pour pénétrer dans les colonies cela signifie que ces peuples veulent pas de forces étrangères sur leurs territoires. Le refus des colonisés pour les colons continus durant toute la période de l'entre deux guerres. C'est ce qu'on va constater d'après quelques articles trouvés surtout dans le journal le Roussillon.

Parmi les plus importante insurrection des indigènes contre les colons qui ont marqué l'histoire de l'entre deux guerres est celle du Maroc au début des années 1920. Dirigée par Abdel Karim « .....Faites la paix avec Abdel Karim, se sont écriés alors les socialistes et les cartellistes. En vain, ceux qui connaissent les affaires Marocaines et l'esprit des indigènes, ont ils averti qu'offrir la paix a Abdel était d'offrir une prime à la rébellion. On a persisté : Abdel ne répond même pas, d'ailleurs, s'il se décide a répondre et s'il accepte la paix qu'on lui offre, ce ne sera que gagner du temps et pour reprendre la lutte »^99(*)

Abdel Karim bat les troupes espagnoles en 1921, et, il proclame la république du Riff en 1923 et entame des négociations avec. En avril 1925, il attaque les tribus Marocaines ralliées à la France, puis menace TAZA et FEZ. Le gouvernement Painlevé réprime énergétiquement l'insurrection, qui pourrait se propager à la totalité de l'Empire colonial français comme le souligne le Roussillon  « ...imaginons que Abdel Karim nous a chassé du Maroc, et peut être, une autre révolte en Algerie et en Tunisie, et si les autres colonies soulèvent comme l'Indochine. L'insurrection coloniale que veut Moscou »^100(*). Abdel Karim se rend en mai 1926 ; mais la pacification du Maroc ne s'achève qu'en 1934.

Juste après la première guerre, les soulèvements populaires et les mouvements revendicatifs dans les colonies se déclanchent. La participation des indigènes dans la guerre semble avoir ses fruits. L'apparition de plusieurs mouvements dans les colonies dirigés par des personnalités bien sur formées en France comme KHALED officier dans L'A.F et THAALIBI. La guerre avait appris aux indigènes : l'esprit de révolte, l'idée que la liberté s'arrache et elle ne se donne pas.

La scène internationale animée par les déclarations du président américain Wilson, dont le droit des peuples a disposé d'eux même, la nécessité de la paix à travers le monde figurant dans les 15 points de la déclaration. Les colonies semblent avoir trouvés un point d'appui pour exprimer leur refus des colons. Dans la même période (après la guerre) le bolchevisme Russe commence à préparer le champ juste après la réussite de sa révolution en 1917 pour faire face au pays capitaliste. En encourageant les mouvements dans les colonies afin d'affaiblir le régime capitaliste.

C'est dans ce contexte international, que se sont développer les mouvements de révoltes dans les colonies qui vont être réprimés. En métropole, l'anticolonialisme est animé par certains intellectuels : dont les surréalistes, qui prennent également position contre la guerre du Riff. Mais le courant anticolonialiste perd sa force, car la colonisation a présenté l'intérêt de fournir à la France des richesses, soldats et des travailleurs.

* ⁹⁷ A.D.P.O 805 PER 65 le Roussillon août 1925

* ⁹⁸ A.D.P.O 1113 PER 1 le Travailleur Catalan mai 1937

* ⁹⁹ A.D.P.O 805 PER 65 le Roussillon août 1925

* ¹⁰⁰ A.D.P.O 805 PER 65 le Roussillon mai 1925