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Lutte contre l'exclusion sociale au maroc "INDH"

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par Amine Dafir
Université mohamed 5 souissi - Licence 2006
  

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Chapitre 2 : L'état des lieux au Maroc.

Section1: Les défis actuels

 

L'un des plus grands défis du Maroc est le taux élevé de la pauvreté. Bien que la pauvreté ait régressé - de 19% à 15 % entre 1999 et 2004 pour une population de 30 millions1(*) - elle reste importante. Par ailleurs, elle est fragile, sensible à la volatilité de la croissance économique liée au secteur agricole. On note en effet que la régression de la pauvreté est le résultat de bonnes performances dans le secteur agricole sur la période 2001-2004, alors que la hausse de la pauvreté dans les années 1990 (de 13% en 1991 à 19% en 1999) était le résultat d'une faible production économique due à la sécheresse. La pauvreté est donc tributaire de la sécheresse, avec les faibles taux de croissance qui s'ensuivent.

La pauvreté reste un phénomène typiquement rural, avec plus de 25 % de la population rurale vivant en dessous du seuil de pauvreté contre 12% dans les zones urbaines. La pauvreté se fait aussi plus cruellement sentir dans les zones rurales et a considérablement augmenté depuis 1991.

Malgré les efforts faits pour améliorer le statut et la condition des femmes, les indicateurs de genre sont loin de refléter la parité. Les disparités sont particulièrement fortes en zones rurales où 75% des femmes sont analphabètes et où seulement 78,6% des filles sont scolarisées dans le primaire. Dans les zones urbaines, les résultats sont meilleurs, avec un taux de 23% de femmes analphabètes et 94,4% de scolarisation. Des progrès ont été accomplis dans la composition de la main-d'oeuvre qui compte 35% de femmes (chiffre supérieur aux 28% du MENA).

  

Depuis 2001, le Maroc connaît une plus forte croissance économique (4,8% en moyenne), en partie imputable à des conditions climatiques favorables et à une légère reprise du secteur industriel. Ceci s'est traduit par la création d'emplois, en particulier dans les zones urbaines où le chômage est tombé de 22% en 1999 à 18,4% en 2004. Toutefois, pour réduire le taux de chômage dans les années à venir, l'économie devra maintenir un taux de croissance annuelle de l'ordre de 6%.

Section2: Les progrès en matière de développement

Au cours des 30 dernières années, le Maroc s'est lancé dans un programme de développement humain et de libéralisation politique. Depuis les années 70, le revenu national brut par personne a presque triplé, passant de $550 à $1520. L'espérance de vie est passée de 55 ans en 1970 à 70 ans en 2004.   

Dans les années 90, la croissance annuelle moyenne est repassée en deçà de 3%, résultat en partie imputable aux sécheresses récurrentes frappant durement le secteur agricole tributaire de la pluviométrie, mais également à une production industrielle et à des exportations stagnantes causées par un retard dans l'application des réformes. Une politique macroéconomique avisée a toutefois permis d'obtenir des déficits fiscaux et extérieurs gérables, de réduire l'inflation et de maintenir la stabilité économique.

* 1 Aperçu sur le Maroc: groupe du banque mondiale au Maroc Decembre2005

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo