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Description Technique et Analyse Stratégique des Indices Boursiers.

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par Omar Belahbib
Université Abdelmalek Essâadi TANGER MAROC - Licence 2006
  

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PLA N

Description Technique et Analyse Stratégique des Indices Boursiers

Chapitre préliminaire : les marchés financiers.

I- Les marchés des valeurs mobilières :

a) Le marché primaire

b) Le marché secondaire

II- Les différentes catégories de titres et leurs caractéristiques :

a) Actions

b) Obligations

c) Les obligations convertibles en actions

d) Les OPCVM 

III- Historiques des principales bourses internationales:

III-1- Les bourses européennes :

a) La Bourse de Francfort 

b) La Bourse Parisienne 

c) La Bourse Luxembourgeoise 

d) La bourse d'Amsterdam 

e) Les bourses des nordiques 

f) La bourse de Londres 

III-2- Les bourses américains :

a) La bourse de New York, NYSE (New York Stock Exchange)

b) La Bourse électronique 

III-3- Les bourses asiatiques:

a) La bourse de Tokyo 

III-4- Les bourses africains :

a) La Bourse de Casablanca 

PREMIÈRE PARTIE : LE MODE DE CALCUL D'UN INDICE BOURSIER

Chapitre 2 : Les indices boursiers :

I- Définition :

II- Les principales caractéristiques d'un bon indice :

II.1 Nombre de valeurs de l'indice:

II.2. Critères de sélection et pondération :

III- Un bon indice mondial :

IV- Les indices internationaux :

IV-1. Les indices les plus célèbres :

IV-2. Les fiches techniques des indices internationaux :

a) le Dow Jones 

b) FICHE D'IDENTITÉ de CAC 40 

c) FICHE D'IDENTITÉ de NIKKEI 225 

d) FICHE D'IDENTITÉ de FT-SE 100 

e) FICHE D'IDENTITÉ de S&P 500 

f) FICHE D'IDENTITÉ DAX 30

g) FICHE D'IDENTITÉ DJ EUROSTOXX 50

Chapitre 3 : Méthode de calcul des indices :

I- La pondération par le Prix

II- La pondération par la méthode Equipondéré :

III- La pondération par la valeur marchande totale (capitalisation boursiers) :

DEUXIÈME PARTIE : LE ROLE ET L'UTILITÉ DE L'INDICE DANS LES MARCHÉS FINANCIERS

Chapitre 4 : La Gestion Indicielle :

I- La gestion indicielle passive :

II- La gestion indicielle tiltée (active) :

III- Avantage de la gestion indicielle :

Chapitre 5 : Le couple Valeur Indice :

I- La méthode de l'indice relatif :

I-1 Définition et application :

A) Exemple 

B) Interprétation

a) Relatif en hausse

b) Relatif à plat

c) Relatif en baisse

I-2 Extension du modèle : « le relatif d'un portefeuille ».

II- La méthode mathématique :

II-1 LE COEFFICIENT BETA (â) :

a) Définition

b) Interprétation

c) Extension du Béta au Portefeuille : « â DU PORTEFEUILLE»

II-2 Le Coefficient de Corrélation (ñ) :

a) Définition

b) signification graphique des trois Cas

Chapitre 6 : les contrats sur les indices boursiers :

I- Achat direct de l'indice :

II- Les contrats à terme sur indices :

a) Intérêt de l'opération sur Future 

b) Définition 

c) Standardisation 

d) Négociabilité 

e) La différence entre le cours du Future et l'Indice 

f) L'Arbitrage

introduction

Un développement économique fort, passe avant tout par une santé financière d'excellence, et une stabilité des agrégats macro-économiques sur une longue période. Ces deux conditions nécessitent une disponibilité de capitaux suffisants, et une allocation optimale entre les différents opérateurs économiques.

Dans les pays développés, l'émergence des marchés de capitaux a favorisé le jeu de l'offre et de la demande, ce qui a permit de passer d'une économie d'endettement qui privilégie l'intermédiation de la banque, à un mode de financement moins coûteux et plus souple à savoir le marché boursier.

Notons que toutes les bourses du monde ont pris depuis longtemps l'habitude de publier des indices, que ce soit le Dow Jones et le NASDAQ pour le New York, le CAC40 pour Paris, le FT-100 pour Londres, etc. Ces indices résument par un seul nombre le comportement d'ensemble d'un marché ou d'un compartiment particulier d'une place, dans la mesure où une hausse où une baisse des cours affecte, en général simultanément, la plupart des actions qui y sont cotées. Ils sont suivis avec attention par les investisseurs, auxquels ils fournissent des références pour mesurer la performance de leurs portefeuilles ou les indications nécessaires à certains types de gestion. De manière plus générale, ils intéressent aussi les économistes, qui trouvent dans le comportement des marchés des informations sur l'état de l'économie d'un pays.

Avec la mondialisation et le système libéral que nous vivons, les indices deviennent une importance primordiale. Non seulement car ils sont publiés par tous les Médias internationaux, mais car ils peuvent influencer sur les décisions politiques, autrement dit que le Dow Jones c'est lui qui a voté pour la seconde Élection présidentielle du Bush en 2004. Une étude été a faite dans les jours avant les élections basé sur les sondages, a bien montré la corrélation presque parfaite entre l'accroissement du Dow Jones et la chance pour que Bush sera élu président à la seconde fois.

Plus aux utilisations traditionnelles des indices, ils convient d'ajouter des développements récents. En effet, au cours de ces dernières années les indices boursiers ont servi de support à la construction de nouveaux instruments tels que les futures et les options, à leur tour, ont favorisé l'apparition de nouvelle techniques de gestion de fonds communs de placement telles que l'assurance de portefeuille et la gestion indicielle.

Cependant, comme nous allons le montrer ci-dessous, les indices, quels que soient leurs modes de construction, ne reflètent qu'imparfaitement les performance d'un marché, donc il est indispensable que l'investisseur sur un indice doit comprendre comment ces indices sont calculés, par exemple un simple observateur remarque que le DAX est plus au moins toujours mieux dans son évolution que les autres indices comme le CAC ou le MASI, mais en faite le DAX est calculé dividendes inclus, ce qui permit au DAX de suivre la progression même si les dividendes distribués. Ce qui n'est pas le cas pour les autres indices (le jour de la distribution des dividendes l'indice chute).

Ce mémoire porte sur les indices boursiers et plus précisément sur leurs rôles au sein des marchés financiers, nous présentons dans le chapitre préliminaire une description des marchés financières et un historique des bourses internationales.

La première partie s'étale sur la sélection des titres de l'indice, la meilleure taille, ainsi qu'elle présente le mode et les méthodes de calcul des indices.

Le deuxième volet du mémoire aborde le rôle de l'indice sur les marchés financiers, d'un point de vue sur les investissements, et la relation co-existé entre les titres de la bourse et l'indice d'une part, et d'autre part le mouvement Brownien entre les titres eux même, et finalement nous présentons les contrats à terme sur l'indice lui-même, notons bien qu'ils existent des pays qui ne donnent pas droit à les fonds étrangères d'acheter une action, mais achetant l'indice lui-même ( achat direct de l'indice).

Chapitre préliminaire : les Marchés financiers

Dans la mesure où certains agents économiques investissent plus qu'ils n'épargnent (et ont donc besoin de recourir à un financement externe) alors que d'autres épargnent plus qu'ils n'investissent (et ont donc une capacité de financement à mettre à disposition de ceux qui en ont besoin) il est nécessaire que s'organise les transfert des uns vers les autres.

Ces transferts s'opèrent par l'intermédiaire de système financier en générale qui comprend à la fois les institutions financières (institutions de crédit monétaires et non monétaire, entreprise d'assurance.) et le marché financier.

Le marché financier constitue donc un circuit de financement spécialisé c'est sa fonction de marché primaire, en dehors de celle-ci, il assure trois autre fonctions:de marché secondaire, de valorisation des actifs financiers et de mutation des structures industrielles.

Ce rôle joué est important dans la mesure où ce marché permit à l'Etat (trésor), aux entreprises publiques et semi-publiques, ainsi qu'aux sociétés privées de trouver des ressources longue nécessaire au financement de leur programme de développement.

I- Les marchés des valeurs mobilières :

Ils forment ce qu'on appelle communément le marché financier, et sont composés de deux compartiments bien distincts mais interdépendants :

-Le marché primaire où sont créées et émises les valeurs mobilières.

-Le marché secondaire ou bourse des valeurs mobilières où sont négociées ces valeurs mobilières.

a) Le marché primaire :

Marché d'émission des valeurs mobilières, le marché primaire met en contrat d'une part les agents économiques disposent d'une épargne et souhaitant la placer et d'autre part les opérateurs qui ont des besoin en financement, et qui créent a ce titre, différentes valeur mobilières .il s'agit: des actions, des obligations, des obligations convertibles en action à l'image des bons de privatisation et des certificats d'investissement.

b) Le marché secondaire :

A la différence de marché primaire où sont créées et émises les valeurs mobilières, la bourse est le lieu où sont négociés ces valeurs.

C'est en effet la perspective qu'ont les investisseurs de pouvoir négociés à tout moment sur le marché, les actions et les obligations qu'ils sont en portefeuille qui rend se marché attrayant. Par ailleurs, en permettant la mobilisation de l'épargne investie en actions ou en obligations, la bourse assure le bon fonctionnement du marché primaire.

La fonction de marché secondaire d'autant mieux assumée que la liquidation est importante, celle-ci se mesure par la capitalisation boursière, le flottant, le volume de transaction et certaines combinaisons de ces trois critères

II- Les différentes catégories de titres et leurs caractéristiques

Jusqu'à une époque récente, les valeurs mobilières étaient représentées par deux catégories de titres qui matérialisent les droits acquis par ceux ayant apporté des capitaux à une collectivité émettrice publique ou privée. Celles-ci se différenciaient selon la nature des droits qu'ils représentaient et, partant, selon leurs caractéristiques économiques :

- Les «valeurs à revenu variable », les «actions » qui confèrent à leurs possesseurs la qualité d'associé dans une société de capitaux ;

- Les «valeurs à revenu fixe », les «obligations » représentatives d'un droit de créance.

Par ailleurs d'autres familles de titres sont apparues ayant pour objet l'amélioration de chacune des fonctions des marchés financiers.

a) Les actions :

L'action se définit comme un titre de participation dans une société de capitaux qui confère à son possesseur la qualité d'associé et, sauf exception, lui donne un droit proportionnel sur la gestion de l'entreprise, sur les bénéfices réalisés et sur l'actif social.

Droit à la gestion, dans la mesure où l'assemblée des actionnaires élit et contrôle l'organe responsable de la gestion de la société, conseil d'administration ou conseil de surveillance qui élit à son tour le directoire. Droit à l'information, dans la mesure où les actionnaires ont droit à la communication des documents indispensables à leur information sur l'activité et les résultats de la société.

Le montant du dividende est donc fonction de l'évolution des résultats de la société et de l'affectation qui leur est donnée. Pour ce motif, l'action est une valeur à revenu variable. Enfin, droit sur l'actif net de la société, c'est à dire sur l'ensemble de son patrimoine, déduction faite de ses dettes.

Au niveau du marché secondaire, la valeur de l'action peut descendre théoriquement à un niveau nul. A l'inverse, rien ne s'oppose à une augmentation continuelle des bénéfices de l'entreprise et par conséquent des dividendes distribués.

En d'autres termes, cette hausse n'est pas plafonnée. Le comportement rationnel d'un investisseur sur le marché boursier consisterait alors à ne pas acheter une action à un prix supérieur à celui correspondant à la valeur actuelle de tous les bénéfices futurs.

Théoriquement exacte, cette thèse est inapplicable en pratique, puisque les bénéfices futurs ne sont pas connus, surtout pour la place casablancaise qui est encore loin d'être efficiente.

De plus, les perspectives des sociétés sont actuellement difficiles à cerner, notamment avec le processus de mondialisation sanctionné par une vague de fusions et acquisitions. Jugé positif, ce phénomène tend à stimuler les achats d'actions, et par effet d'entraînement, dope le cours des bourses, d'où la formation de bulles spéculatives.

Conséquence : les cours des actions tendent peu à peu à dépasser les perspectives réalistes de bénéfices futurs, ce qui se traduit par des PER= (Capitalisation boursière / bénéfice) excessifs.

L'éclatement de cette bulle spéculative conduit alors à un retour des valeurs à des niveaux plus réalistes qui s'accompagne parfois de longues périodes de stagnation ou même d'érosion progressive des cours. C'est ce qu'a vécu justement la bourse de Casablanca depuis septembre 1998 jusqu'à une date récente.

b) Les obligations :

Pour trouver les fonds nécessaires à son développement, une collectivité peut émettre des titres de créance. Appelés «obligations », ces titres donnent à leurs détenteurs la qualité de créancier de l'organisme émetteur qui s'engage à les rembourser à une échéance déterminée et à leur verser un intérêt annuel fixé, d'où le nom de valeurs à revenu fixe.

Les caractéristiques principales de chaque obligation sont décrites dans le «contrat d'émission » qui précise le prix d'émission, l'intérêt ou coupon versé chaque année, le prix de remboursement et ses modalités (les modalités d'amortissement qui détermineront les conditions dans lesquelles les obligations seront remboursées et donc la durée de vie de l'emprunt).

Les diverses caractéristiques ainsi que certaines autres clauses moins importantes permettent de définir le «taux de rendement actuariel » et le coût annuel pour la collectivité émettrice d'une telle opération ainsi que le risque de l'obligation.

Contrairement à une action, l'obligation est représentative d'une dette, cette distinction est primordiale et explique en grande partie du fonctionnement de cette catégorie d'actif financier.

L'investisseur en obligations tient donc le rôle du banquier. Il prête de l'argent à une société ou au Trésor public en contrepartie d'un intérêt. Pour l'émetteur (entreprise, Etat...), la possibilité d'émettre des obligations lui permet de négocier les conditions plus avantageuses que celles exigées par les banques.

Chaque personne peut souscrire des obligations, en contrepartie, elle percevra des coupons (équivalent obligataire des dividendes).

Remarque :

Au Maroc, les émissions d'emprunts obligataires sont réservées a l'Etat, aux entreprises publiques ou semi-publiques autorisées ou garanties par l'Etat et, au niveau des entreprises privées, aux seules sociétés anonymes ayant deux années d'existence et un capital entièrement libéré.

c) les obligations convertibles en actions :

C'est un titre mixte entre les obligations et les actions.

Notons que l'émission d'obligations convertibles en actions implique la renonciation expresse des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux actions crées par conversion de ces obligations.

d) Les OPCVM

D-1/ Définition et fonctionnement d'un OPCVM :

Le sigle OPCVM désigne les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières ; c'est tout simplement un portefeuille investi en bourse (Actions, Obligations) dont on peut acheter une petite part.

Autrement dit, que les OPCVM sont des fonds d'investissement qui permettent aux épargnants d'investir collectivement dans différentes valeurs et titres en détenant des actions ou des parts représentatives de l'investissement qu'ils ont réalisé tout en confiant l'acquisition et la gestion globale de ces valeurs à une entité représentée par des professionnels des marchés des capitaux.

Il existe deux types d'OPCVM, les SICAV et les FCP. Il n'y a pas de différence dans leur mode de fonctionnement seule leur nature juridique est différente.

v Société d'investissement à capital variable (SICAV):

La SICAV est une société anonyme qui a pour objet exclusif la gestion d'un portefeuille de valeurs mobilières et de liquidités dont les actions sont émises et rachetées à tout moment à la demande de tout souscripteur ou actionnaire, à un prix déterminé. Elle est créée sur l'initiative de ses fondateurs.

v Fonds commun de placement (FCP)

Le FCP qui n'a pas la personnalité morale est une copropriété de valeurs mobilières et de liquidités, dont les parts sont émises et rachetées à tout moment à la demande de tout souscripteur, à un prix déterminé.

Il est créé à l'initiative conjointe d'un établissement de gestion et d'un établissement dépositaire.

III- Historiques des principales bourses internationales :

Les principales bourses sont celles de New York (wall-street), Tokyo, Londres, Francfort, Paris, Nord européennes et de Luxembourg.

III-1- Les bourses européennes :

a) La Bourse de Francfort :

La première Bourse des changes fut ouverte à Francfort en 1402. Les premières transactions portaient surtout sur les lettres de change. En 1585 commence le commerce des actions, puis, vers la fin du XVII siècle, celui des obligations. Les banquiers les plus actifs sur ces marchés furent les frères Bethmann et Rothschild. Les premières actions négociées à Francfort furent celles de la Banque nationale d'Autriche, en 1820. En 1879, un nouveau bâtiment fut construit pour abriter la Bourse des changes qui était installée jusque-là dans un bâtiment proche de l'église Saint-Paul. Francfort occupait au XIX siècle une place importante en matière d'arbitrage international et de placement des émissions étrangères, du fait de ses liaisons avec les pays étrangers.

Avant la Première Guerre mondiale, la cote de Francfort comptait déjà 388 obligations et 51 actions étrangères.

Les transactions sur actions furent concentrées sur la Bourse de Berlin, quand Berlin devint la capitale du Reich. Cette Bourse devint la plus importante.

Après la chute du Troisième Reich, la Bourse de Francfort fut la première à fonctionner à nouveau en septembre 1945.

Depuis 1991, le gouvernement fédéral allemand a pris une série de mesures pour renforcer la place boursière allemande et notamment encourager les PME à s'introduire en Bourse.

b) La Bourse Parisienne :

En France, un marché portant sur l'or et les effets de commerce existait dès 1141. Les changeurs, spécialisés dans le négoce des effets de commerce, avaient un monopole pour les opérations de change. Le marché des changes, situé à Paris sur le Pont au Change disparut à la suite d'un incendie en 1621. Les agents de change s'installèrent alors dans la cour du Palais de Justice, puis rue Vivienne. En 1719, la première Bourse fut construite par le financier écossais John Law. En 1724, après l'échec de Law, la Bourse de Paris fait l'objet d'une réglementation royale. Elle s'installe alors rue Quincampoix, puis au Palais Royal. Le palais Brongniart ou palais de la Bourse, commandé Napoléon, fut achevé en 1827.

c) La Bourse Luxembourgeoise :

La Bourse de Luxembourg a été ouverte le 6 mai 1929, l'année du grand krach. Elle a développé certaines spécificités. Dès 1969, ont été cotés les emprunts internationaux. Le développement des euro-obligations dans les années 1980 a entraîné une croissance du marché, car les investisseurs recherchaient un pays favorable aux marchés de capitaux, sans réglementation des changes. En 1981, ont eu lieu les premières cotations d'actions en devises. Plusieurs réformes ont été effectuées au niveau des instances et des structures de la Bourse de Luxembourg.

d) La Bourse d'Amsterdam

A côte de l'Européen Options Exchange (premier marche européen d'options négociables qui a vu son développement freine par la croissance du Liffe et du MATIF), la Bourse d'Amsterdam a connu trois années de reforme sur la cotation, sur les intermédiaires et est devenue un des marches européens les plus efficaces et les plus attractifs pour les capitaux étrangers.

g) Les Bourses des nordiques :

Les marches financières nordiques (Stockholm, Copenhague, Oslo et Helsinki) sont des marches de petite taille, accueillant très peu de titres étrangers. Ce sont des marches concentres autour de quelques très grandes entreprises (Ericsson et Asea en Suède, le secteur maritime au Danemark, le secteur pétrolier â Oslo, Nokia en Finlande) et très sensibles aux politiques économiques.

Les entreprises nord européennes sont très présentes à Paris. Les valeurs suédoises sont représentées par ELECTROLUX, ERICSON à R.M, SEANVERT RING au Second Marche, ainsi que SKE et VOLVO au comptant. Parmi les Norvégiennes cotées à Paris, citons NORSK HYDRO à R.M.

h) La Bourse de Londres :

En Europe, la première place par le nombre de lignes de cotation, la capitalisation boursière et le volume de transaction est Londres qui a assuré en 1990 près de 1 530 milliards de francs de transactions, soit trois fois que Paris.

L'importance du London Stock Exchange est le résultat de l'histoire économique de la Grande-Bretagne. Première puissance industrielle et commerciale a la fin du XIX, elle s'est dotée d'une marche financière capable d'assurer le financement de la croissance des entreprises.

Londres est sans contestation la plus grande place boursière européenne, non seulement pour son marché d'actions, mais aussi par ses marches à terme. Le London International Future Financial Exchange (LIFFE) est le grand rival du MATIF: une concurrence féroce règne entre les deux marches pour obtenir le leadership européen, mais le Liffe profite du fait que Londres est une plus grande place financière que Paris.

Quant aux valeurs britanniques cotées sur le marche français, nous retrouverons entre autres: IMPERIAL CHEMICAL el RM, BRITISH PETROLEUM, CITY INVESTING, MARKS et SPENCER au comptant.

pour en venir à la dimension européenne, Londres est considérée depuis longtemps comme la place principale d'Europe, pas tellement â cause de l'importance du , marche d'actions anglaises, mais plutôt â cause de ses marches des actions internationales des devises, des transactions bancaires internationales, et des émissions d'euro-obligations...

La prééminence de la Cite en Europe continuera probablement, étant donne le rythme lent de la libéralisation dans les autres pays membres de la Communauté européenne. L'avantage dont jouit Londres dans la troisième dimension de la concurrence mondiale avec New York et Tokyo en sera renforce. Londres a l'atout de se trouver sur le méridien de Greenwich - qui passe par le nouveau quartier de Canary Wharf - et ainsi dans le fuseau horaire qui fait le pont entre New York et Tokyo.

III-2- Les bourses américains :

a) La Bourse de New York, NYSE (New York Stock Exchange):

Cette Bourse est née de la signature d'une charte entre différents négociateurs en 1792.Ces personnes se sont mises d'accord pour vendre des portions d'entreprises entre elles et de se faire commissionner pour les transactions qu'elles effectueraient pour le compte d'autres personnes. Ce groupement a pris place au 18 Broad Street, près de Wall Street, dans le quartier financier du sud de Manhattan.

La bourse porte le nom de Wall Street depuis 1863.

Le principal indice de valeurs du New York Stock Exchange est le NYSE composite, mais on lui associe généralement les grands indices nationaux américains :

*Le Dow Jones Industrial Average, ou DJIA, souvent mais improprement appelé Dow Jones, dont 28 des 30 valeurs le composant sont cotées sur le NYSE;

* Standard & Poor's 500, aussi appelé S&P 500 ou SP500.

b) La Bourse électronique :

La bourse électronique que l'on appelle souvent la de NASDAQ, car ce dernier est son indice synthétique.

NASDAQ est le deuxième plus important, en volume traité, marché d'actions des États-Unis, derrière le New York Stock Exchange.

Durant les années 1900, la révolution industrielle s'est accompagnée d'un véritable engouement pour les marchés boursiers. Comme les transactions effectuées au NYSE, n'étaient plus suffisantes, un marché parallèle hors cote, c'est-à-dire non régulé, s'est créé.

Sur ce marché, des personnes échangeaient des titres de gré à gré, c'est-à-dire suivant la loi de l'offre et de la demande. En fin de la journée, les différentes cotations de chaque titre étaient consignées sur des"feuilles roses". Ces dernières étaient ensuite diffusées aux différents intervenants tôt le matin.

Cependant, à cause du manque de transparence et de rigueur sur ces échanges, le gouvernement imposait en 1968 une automatisation des transactions qui annonçait la naissance du NASDAQ.

Aujourd'hui, le marché du NASDAQ est un marché boursier représenté par plus de 500 négociants boursiers échangeant les titres de plus de 6 000 sociétés. Chaque négociant dispose d'un système de terminaux lui permettant de mettre à disposition la valeur des derniers cours. Pour cela, les systèmes informatiques de ces négociants sont reliés entre eux. Ces personnes entrent en compétition pour offrir le meilleur prix d'achat ou de vente aux investisseurs pour une action donnée.

Pour réguler les opérations boursières, le NASD (National Association of Securities Dealers) a été chargé de créer et de faire respecter certaines lois sur l'échange de titres.

Au cours du temps, le NASDAQ s'est spécialisé dans le marché de la high-tech et des start-up.

NASDAQ (National Association of Securities Dealers Automated Quotation system ou système de cotation automatisée de l'association nationale des négociants boursiers)

III-3- Les bourses asiatiques:

a) La bourse de Tokyo :

Appelée Kabuto-cho, a une capitalisation boursière supérieure à l'addition de toutes celles des places européennes.

Tokyo a connu une hausse continue et très rapide depuis le début des années 1970, mouvement soutenu par les performances des entreprises nipponnes, par la faiblesse de l'inflation et par l'excédent commercial japonais. De ce fait, le Kabuto-cho a atteint des sommets: dans les volumes (en juillet 1986, il s'échangeait en moyenne 1 milliard de titres par jour), dans les PER (entre 30 et 65) mais aussi dans les capitalisations et la croissance des cours (le krach de 87, moins 20 %, fut effacé en quelques semaines). Ceci a conduit à une surévaluation des valeurs, et au début de 1990 les opérateurs en ont pris conscience en même temps que des scandales politico-économiques secouaient les milieux financiers, qu'une tension sur les salaires engendrait un regain d'inflation et que l'excédent commercial semblait se ralentir. Le premier semestre 1990 fut pour Tokyo un véritable krach rampant: en avril la Bourse avait perdu près de 35 %, la guerre du Golfe faisant plonger l'indice Nikkei à moins 43 % à la mi-septembre.

Le Kabuto-cho ne s'est jamais remis de son krach de 1990. Depuis, l'indice Nikkei joue au yo-yo, tout en restant de 30 à 45 % inférieur à son plus haut de fin 1989. Cette situation a conduit les plus grandes maisons de titres nipponnes (l'équivalent de nos sociétés de Bourse), comme Nomura, Nikko et Daîwa, vers de très sérieuses difficultés.

En effet, pendant la folle croissance des années 80, elles s'étaient engagées auprès de leurs plus gros clients à ne pas leur faire réaliser de pertes! La chute des cours, la multiplication de scandales financiers, la différence de traitement entre petits et gros porteurs a empêché le marché de redémarrer, ce qui a mis les maisons de titres japonaises dans des situations difficiles. La Bourse japonaise n'a pas supporté la baisse des cours. Celle-ci a révélé un système financier corrompu dont l'auto-alimentation l'a déconnecté des autres places financières internationales. Des projets de réforme sont en cours, afin de doter l'économie japonaise d'un marché financier à sa hauteur. Les premiers ont trait à la moralisation du marché et pourraient conduire le Japon à doter le Kabuto-Cho d'une sorte de COB.

III-4- Les bourses Africains:

a) la Bourse de Casablanca:

Crée en 1929, sous le nom de l'Office de Cotation des Valeurs Mobilières, la Bourse de Casablanca a connu plusieurs réformes, depuis. La première, en 1948, a attribué à la Bourse des valeurs la personnalité morale. La seconde, en 1967, a permis de la réorganiser juridiquement et techniquement et de la définir comme un établissement public. Depuis 1993, la Bourse de Casablanca vit une seconde jeunesse suite à la promulgation d'un ensemble de textes de lois, portant réforme du marché financier et création des cadres réglementaire et technique indispensables à son émergence.

A noter que la première place boursière était à Tanger non seulement la première au Maroc, mais aussi la première en Afrique.

Premiere partie : le mode de calcul d'un indice boursier

Introduction de la 1ère partie :

Qui n'a pas entendu parler de l'indice des prix ? Un indice boursier, c'est la même chose: une moyenne, pondérée ou non, de cours boursiers (chapitre3:Méthode de calcul des indices).

Tout est possible et tout existe, Depuis de très «gros» indices jusqu'aux plus simples. Du mondial au régional. Du pondéré des capitalisations boursières aux moyennes arithmétiques.

Mais l'essentiel pour un indice, c'est d'être représentatif.

Nul besoin d'être exhaustif, il est préférable qu'il soit fidèle à l'évolution profonde d'un marché.

Ainsi, l'expérience aidant, des règles apparaissent. Il suffit de quelques valeurs bien sélectionnées et aux marchés très liquides pour rendre compte de la tendance: c'est la méthode de la sélection et de l'échantillon (chapitre2-section2).

Les américains ont le SP 500, très complet, mais aussi le SP 100, plus sommaire, et le Dow Jones avec ses trente valeurs industrielles. En France, ils ont le fameux CAC, comprenant environ 250 valeurs. Il existe aussi des indices plus simples, de quarante ou cinquante valeurs, qui, par leur très étroite corrélation au CAC, représentent aussi bien le marché que ce dernier.

Au Maroc, nous avons le MASI comprenant 57 valeurs regroupent tous les sociétés cotées à la bourse de Casablanca, et nous avons le MADEX, qui est composé des valeurs les plus actives de la côte, en terme de liquidité mesurée sur le semestre précédent, il regroupe 36 titres.

Chapitre 2 : les indices boursiers

I. Définition :

Qu'est-ce qu'un indice boursier ?

Un indice boursier est une valeur calculée par regroupement des titres de plusieurs sociétés, qui sert à représenter un marché boursier ou un secteur de marché particulier.

Un indice boursier correspond à une sommation pondérée des cours de bourse d'un certain nombre de valeurs, sensées être représentatives d'un marché boursier. A chacune de ces actions est associé un poids, qui multipliera le cours. La somme des cours multipliés par leur poids respectif donne la valeur de l'indice, exprimée en points.

Quand on dit qu'une bourse est en hausse ou en baisse, on se réfère généralement à son indice le plus célèbre : le CAC 40 à Paris par exemple.

Certains indices représentent une activité économique et comprennent des sociétés cotées sur différentes bourses. Ils sont en général publiés par des sociétés indépendantes. Cela est particulièrement vrai à New York, qui dispose de 3 grandes bourses : NASDAQ, NYSE et American Stock Exchange. Ainsi le Dow Jones Industrial Average et le S&P 500 contiennent des sociétés cotées sur différentes bourses.

Par exemple le DJ contient 30 actions. 28 dans la bourse de New York (NYSE) et 2 au NASDAQ.

Cela nous ramène à dire que chaque pays (qui détient un marché boursier) a un indice boursier.

C'est notre cas au Maroc, le MADEX est l'indice boursier qui donne une image sur l'évolution du marché boursier marocain.

L'indice nous donne une vision sur l'économie nationale de chaque pays, procurer une mesure de l'activité boursière d'un marché, portefeuille passif pour les investisseurs étranger.

Toujours les titres qui construire l'indice sont des titre très liquide (c'est l'un des facteurs essential pour rentré dans l'indice de benchmark).

II. Les principales caractéristiques d'un bon indice :

II.1 Nombre de valeurs de l'indice:

Le nombre de valeurs d'un indice est l'une de ses caractéristiques essentielles. La réplication d'un indice avec trop de valeurs peut être coûteuse car beaucoup de titres doivent être échangés à chaque fois qu'il y a un changement d'échantillon et certains de ces titres peuvent être illiquides. Cela a pour conséquence d'augmenter les coûts de transaction à la fois directs

(Commissions de négociation et de compensation, courtages etc.) Et indirects (qui sont mesurés par exemple par la fourchette des prix acheteurs vendeurs sur la valeur).

A l'inverse, un indice avec trop peu de valeurs expose l'investisseur à un tracking error élevé entre l'indice et les titres qui forment l'univers auquel il appartient. Cependant, une des leçons les plus importantes de la théorie moderne de portefeuille est qu'un faible niveau de diversification permet de réduire considérablement le risque d'un portefeuille d'actions. Même si toutes les valeurs du portefeuille sont sujettes aux fluctuations de marché (appelé le risque systématique), de nombreuses études ont montré que le risque qui n'est pas systématique (le risque diversifier) - résultant d'un évènement particulier touchant une entreprise, un secteur ou un pays - diminue de manière considérable lorsque le nombre de titres dans le portefeuille est proche de 12, et est presque éliminé dès lors que le portefeuille contient au moins 30 valeurs réparties sur suffisamment de secteurs différents.

Cela nous ramène a d'un point de vue normatif, nous savons que s'il est possible d'éliminer le risque propre aux actions individuelles en constituant un portefeuille diversifie [1]

Tableau 1: Nombre de valeurs différentes et réduction du risque

Nombre de valeurs différentes

Réduction du risque (en%)

1

0

2

35

3

51

4

61

5

74

10

86

12

92

15

97

20

98

30

98.5

Source : Pogue et Solnik (1972)

Les variations des indices boursiers ne suivraient aucune loi autre que celle du hasard [2]

Mais cela ne permet pas de faire négliger les méthodes scientifiques qui ont une logique et une corrélation bien définie.

[1]Pour plus d'information : MARKOWITZ (1959) SHARPE (1970) et HAMZA_JANSSEN (1995)

[2] l'ouvrage de P.H.Cootner(1962) The Random Chracter of Stock Market Prices. The MIT Press, Cambridge Massachusetts

II.2. Critères de sélection et pondération :

En principe les valeurs sont choisies pour leur représentativité (du marché ou de leur secteur).

Sur une même place il existe plusieurs indices. Le plus large comprend le maximum de valeurs cotées, tous secteurs et tous compartiments de la cote confondus. Toutefois, d'autres indices plus particuliers sont calculés: l'indice d'un compartiment de la cote (second marché en France, ...) ou l'indice d'un secteur (pétrole, automobile, chimie ...).

Chaque indice a des critères et des choix du mode de pondération, on va voir touts les différents critères avec des exemples au troisième chapitre de ce mémoire.

Les titres inclus dans l'indice peuvent être sélectionnés parmi les valeurs de la bourse ou bien toutes les valeurs de la bourse.

Pour le cas de sélection le problème qui se pose c'est qu il y a beaucoup de critères possibles :

· valeur marchande totale

· volume moyen minimal

· santé financière de l'entreprise

· existence

· localisation géographique de siège social ou des opérations principales.

Il y a aussi la sélection selon le rang, c'est le cas de Dow Jones Global Titans 50,

Un rang est affecté à chaque entreprise de la liste de sélection selon les critères suivants :

· Capitalisation flottante

· Ventes / Chiffre d'affaires

· Bénéfice net

Pour chaque entreprise, un rang final est calculé en pondérant à 60% le rang de capitalisation flottante, à 20% le rang du chiffre d'affaires, et à 20% le rang du bénéfice net (dans le cas de Dow Jones Global Titans 50).

III. Un bon indice mondial :

Quand on parle d'un bon indice mondial, on parle de l'indice qui nous donne l'évolution de l'économie internationale, On l'appelle aussi, l'indice de blue chips*, Car il contient seulement les titres de blue chips.

Le but d'un indice comme ce genre avait pour l'objectif de fournir aux investisseurs un indice rassemblant les plus grandes sociétés mondiales.

L'indice comprenait les leaders du marché, des entreprises stables avec une faible volatilité. Ces entreprises (les « bluest chips ») avaient sur performé le reste du marché dans les années précédentes.

La cible de l'indice est constituée des plus grandes entreprises mondiales, le coeur des blue chips mondiales, ce sont des entreprises très bien établies avec une solide situation financière et une clientèle mondiale, elles sont bien connues chez les investisseurs, soit pour leurs réussites économiques durables, soit pour leurs produits et services largement utilisés, soit pour les deux.

Les entreprises sélectionnées étaient celles que les investisseurs prudents voulaient acheter.

On pouvait penser que « si General Electric et Johnson & Johnson ne performent pas, alors peu importe où se trouve votre argent car plus rien n'est sûr. »

Mais l'histoire récente a montré que même ces grandes entreprises n'ont pas été à l'abri des perturbations financières qui se sont produites après l'explosion de la bulle spéculative. Une approche plus sophistiquée a donc été nécessaire pour introduire ces valeurs dans un portefeuille plus large, en tant que classe d'actif spécifique.

L'indice Dow Jones Global Titans 50 est composé des plus grandes entreprises mondiales, malgré un assez petit nombre de sociétés composant son échantillon, il offre une bonne diversification internationale.

De plus, le Dow Jones Global Titans 50 permet aux investisseurs de concentrer leurs placements uniquement sur des entreprises très connues. Il est l'outil idéal pour construire un portefeuille global. Il devrait être considéré comme une classe d'actifs spécifique. Les investissements directs dans l'indice sont faciles : les actions de toutes les entreprises de l'indice sont très liquides et presque toutes celles qui ne sont pas américaines peuvent être échangées sur la Bourse de New York. Les ETF (Exchange-traded funds) mis en place aux Etats-Unis et en Europe sont un moyen peu coûteux de répliquer les performances de l'indice.

* blue chips: Terme anglo-américain désignant des actions de sociétés d'envergure internationale (+50% de leur bénéfices hors pays de siège social. A l'origine, ce mot signifie : éclat de diamant.

Les sociétés de l'indice sont sélectionnées en fonction de leur flottant, de leur chiffre d'affaires et de leurs bénéfices nets. Au cours des cinq dernières années, le poids relatif des entreprises américaines dans l'indice est resté stable, celui des entreprises britanniques a doublé alors que celui des entreprises des autres pays européens a diminué. L'Asie est peu représentée. (Voir tableau 2)

Le chiffre d'affaires des sociétés de l'indice est réalisé sur l'ensemble de la planète. Si l'on prend en compte le lieu du siège social des entreprises, alors les Etats-Unis est surreprésenté dans le Dow Jones Global Titans 50 comparé à d'autres indices mondiaux plus larges. Mais si on prend en compte la répartition géographique du chiffre d'affaires, les Etats-Unis ne sont alors pas plus représentés dans cet indice de blue chips que dans les indices plus larges.

La répartition sectorielle de l'indice est particulière : le poids des secteurs de la Santé et de l'Energie est plus élevé que dans des indices plus larges. Au final, les évolutions de performances de l'indice sont spécifiques : jusqu'au milieu des années 2000 il a sur performé d'autres indices mondiaux, mais il a moins bénéficié de la reprise globale des marchés en 2003.

Le Dow Jones Global Titans 50 est moins volatil que des indices nationaux couramment utilisés. Enfin, son ratio de Sharpe, qui rapporte les rendements aux risques, est comparable à celui de plusieurs autres indices nationaux ou régionaux.

L'importance des pays

Au cours des cinq dernières années, la répartition géographique du Dow Jones Global Titans 50 a été caractérisée par une stabilité du poids des Etats-Unis, une augmentation remarquable de celui du Royaume-Uni et, à l'inverse, une diminution de celui de la plupart des autres pays européens. L'Asie est très peu représentée.

Tableau 2: Evolution de la répartition géographique du Dow Jones Global Titans 50

La diversification internationale permet de réduire le risque pays. Les indices mondiaux traditionnels sont construits selon une approche par blocs emboîtés : chaque pays est représenté par un indice national. Les valeurs des indices nationaux appartenant à la même région composent les indices régionaux, et ces derniers constituent l'indice mondial.

Cependant, cette approche ne fonctionne que lorsque les valeurs «appartiennent » effectivement au pays de leur cotation principale.

Lorsqu'il s'agit de blue chips mondiales, la diversification provient généralement, au moins en partie, des entreprises elles-mêmes dont les ventes, financements et sites opérationnels sont répartis dans le monde entier.

Les entreprises qui ne sont pas véritablement mondiales ne peuvent pas être incluses dans le Dow Jones Global Titans 50 car une société n'est pas éligible si elle ne réalise pas de chiffre d'affaires à l'étranger.

IBM est un exemple particulièrement significatif d'entreprise diversifiée géographiquement puisque 38% de son chiffre d'affaires provient d'Europe, 37% d'Amérique et 25% d'Asie.

Certaines entreprises réalisent la plus grande part de leur chiffre d'affaires en dehors de leur pays d'origine. Par exemple, Intel, entreprise américaine, réalise 49% de son chiffre d'affaires en Asie, 23% en Europe et seulement 28% en Amérique. Daimler-Chrysler, issu d'une fusion entre une entreprise allemande et une entreprise américaine, est une autre illustration de la nature internationale des firmes composantes le Dow Jones Global Titans 50.

Ainsi le critère de « flight to quality » [1] est significatif dans l'indice de blue ships mondiale. Et dans les indice de blue ships nationale aussi, tel que le Dow Jones Industrial Average, le FT100, le DAX ou le CAC40.

Le graphe 1, qui compare l'indice Dow Jones Global Titans50 à l'indice Dow Jones World. Ce dernier est un indice géographiquement et sectoriellement plus large qui comprend 5000 actions provenant de 34 pays. On peut donc trouver dans cet indice des grandes, des moyennes et des petites capitalisations (soit des entreprises).

[1] Le Flight to quality : mouvement des capitaux vers les titres de qualité,
littéralement « fuite vers la qualité » est un mouvement spéculatif à la baisse des rendements (c'est-à-dire la hausse des cours) sur les marchés d' emprunts d'État, dont la source est un événement néfaste aux marchés d' actions ou au marché des obligations comportant un risque de crédit.

Le graphique 1 montre que l'indice Dow Jones Global Titans50 a sur performé l'indice Dow Jones World à la fin des années 1990.

Donc acheter des produits financiers dont l'indice Dow Jones Global Titans50 ou dans les fameux indice de blue shipe ou bien acheté des contrats sur ces indices et sous-jacent que dans un indice plus large.

IV. Les indices internationaux :

IV-1. Les indices les plus célèbres :

En théorie, un pays comprend des Bourses régionales et une place centrale, mais en pratique et suite à la globalisation financière, l'activité boursière de chaque pays a de plus en plus tendance à se concentrer sur l'unique place centrale ( New York, Londres, Francfort, Paris, Tokyo, Casablanca ...), même si certains pays maintiennent une autre place pour leur marché à terme, celui des produits dérivés- (c'est le cas pour les USA avec Chicago, pour le Japon avec Osaka, ...) .

Cela va nous ramener à présenter les indices les plus importants de chaque pays :

Indices élaborés en vue de refléter l'évolution des cours des actions des sociétés cotées aux Bourses de différents pays. Ils sont directement comparables entre eux, parce qu'ils ont été construits sur la base d'une méthode statistique et de formules identiques. Voir les pays dans le tableau suivant qui sont au sien de Morgan Stanley Capital International.

MSCI EAFE (Morgan Stanley Capital International, Europe, Australasia and Far East)

À C'est l'indice le plus utilisé comme référence pour les gestionnaires d'actions non nord-américaines.

À Il comprend 21 pays développés

À La pondération des titres se fait selon la valeur marchande.

À Une version du EAFE existe avec une pondération des pays selon leur PIB.

MSCI EM (Morgan Stanley Capital International, Emerging Markets)

À Comprend 27 pays émergents

À La pondération des titres se fait selon la valeur marchande.

Pays dans le MSCI-EAFE

Allemagne

Australie

Autriche

Belgique

Danemark

Finlande

France

Grèce

Hong Kong

Irlande

Italie

Japon

Pays Bas

Nouvelle-Zélande

Norvège

Portugal

Singapour

Espagne

Suède

Suède

Suisse

Royaume-Uni

Pays dans le MSCI-EM

Chine

Inde

Indonésie

Corée

Malaisie

Pakistan

Philippine

Sri Lanka

Taiwan

Thaïlande

Argentine

Brésil

Chili

Colombie

Mexique

Pérou

Venezuela

République Tchèque

Égypte

Israël

Hongrie

Jordanie

Maroc

Pologne

Russie

Afrique du Sud

Turquie

IV-2. Les fiches techniques des indices internationaux :

On va présenté de chaque bourse une fiche technique qui va nous donner une idée sur le nom du principal indice, la date de lancement, la base de départ, plus haut historique, plus bas historique, fréquence de diffusion, méthode de calcul, traitement du dividende et le critère de sélection.

On va présenter des fiches du CAC 40, DAX 30, NIKKEI 225, FT-SE 100, S&P 500 et le DJ EURSTOXX 50

Ainsi on va donner l'évolution graphique de chaque indice depuis 5 ans.

Et les 10 premières capitalisations au 01/01/2006 dans chaque indice.

Seulement nous présentons le Dow Jones dans un paragraphe et non pas dans une fiche, car c'est l'indice le plus important dans monde entier, et il regroupe les trente entreprises qui réalisent le chiffre d'affaire dans tous le monde, alors nous avons pris la décision de ne pas l'encadrer dans une fiche pour qu'on lui donne plus d'importance que les autres indices.

a) le Dow Jones :

Le Dow Jones (plus précisément le Dow Jones Industrial Average ou DJIA) est, sans aucun doute, le mieux connu des indices boursiers.

Il est aussi historiquement le premier qui ait été publié, puisqu'il date de la fin du siècle dernier.

Cet indice est la propriété de Dow Jones & Company, qui publie également The Wall Street Journal. Il est composé en 2006 de 30 compagnies, dont 28 cotées à la Bourse de New York, et 2 cotées au NASDAQ ( Microsoft et Intel)

Le DJIA a été fondé par Monsieur Dow en 1884, mais l'indice a commencé à être publié en 1896. Il comprend trente importantes entreprises cotées, mais les entreprises présentes ont changé avec le temps, seule General Electric est présente depuis les origines de la publication. Pour la petite histoire, la plus puissante des firmes de l'indice à sa création était une entreprise fabriquant des courroies en cuir pour les machines agricoles.

Cependant, malgré sa notoriété, l'indice Dow Jones [1] fournit une information biaisée sur la performance de New York Stock Exchange. Son imperfection tient à deux causes : la taille réduite de l'échantillon qui le constitue et la méthode de calcule utilisée.

L'indice Dow Jones ne comprend, en effet que trente titres émanant tous les sociétés industrielles parmi les plus importantes des Etat Unis[2] qui ne peuvent former un échantillon représentatif de l'ensemble de la place.

Début 2006, les trente entreprises entrant dans la composition du Dow Jones Industrial Average sont :

3M

Alcoa

Altria Group

American Express

American International

AT&T

Boeing

Caterpillar Inc.

Citigroup

Coca-Cola Co

DuPont

Exxon Mobil Corp.

General Electric

General Motors

Hewlett-Packard

Home Depot

Honeywell International

Intel Corp.

International Business Machines

Johnson & Johnson Corp

JPMorgan Chase &Co.

McDonald's Corporation

Merck & Co. Inc.

Microsoft Corporation

Pfizer Inc.

Procter & Gamble

United Technologies

Verizon

Wal-Mart Stores Inc.

Walt Disney Company

[1] crée en 1884 par Charles H. Dow, l'un des fondateurs du Wall Street journal, il représente à m'époque la moyennes des cours des douze plus importantes entreprises industrielles.

[2] celles qu'on a pris l'habitude d'appeler les « blue chips »

b) FICHE D'IDENTITÉ de CAC 40

Nom :

CAC 40

Définition

Cotation Assistée en Continu (système électronique de transaction)

Place de cotation

Paris

Date de lancement

15 juin 1988

Base de départ

1 000 points le 31 décembre 1987

Plus haut historique

6 922,33 (en clôture) le 4 septembre 2000

Plus bas historique

893,32 (en clôture) le 29 janvier 1988

Fréquence de diffusion

Toutes les 30 secondes

Horaire de cotation

Entre 9 heures et 17 heures 30

Méthode de calcul

Indice pondéré par les capitalisations boursières

Traitement du dividende

Indice calculé hors dividendes

Institution responsable

Conseil scientifique composé de 9 membres

Critères de sélection

Parmi les 100 premières sociétés les plus actives, selon la capitalisation boursière, la liquidité et le secteur économique. Les titres étrangers, cotés à Paris, peuvent figurer dans l'indice.

Les autres indices

SBF 80, SBF120, SBF 250, Midcac, Second Marché, Nouveau Marché

Les 10 premières capitalisations au 01/01/2006

Total SA, Sanofi-Aventis, BNP Paribas, Societe Generale, Axa SA, France Telecom, Suez SA, Vivendi Univers, Carrefour SA, Groupe Danone

PERFORMANCES DEPUIS 5 ANS (au 01/01/2006)

c) FICHE D'IDENTITÉ de NIKKEI 225

Nom :

Nikkei 225

Définition

Nihon Keizai Shimbun, quotidien économique japonais

Place de cotation

Tokyo

Date de lancement

16 mai 1949

Base de départ

Pas de base de départ recalculé car l'indice est une moyenne de cours

Plus haut historique

38 915,87 le 29 décembre 1989

Plus bas historique

85 le 6 juillet 1950

Fréquence de diffusion

Toutes les minutes

Horaire de cotation

Entre 9h00 et 15h00 (heure japonaise) avec une interruption de séance entre 11h00 et 12h30

Méthode de calcul

Indice pondéré par les prix

Traitement du dividende

Indice calculé hors dividendes

Institution responsable

Nihon Keisai Shimbun

Critères de sélection

Capitalisation boursière et le chiffre d'affaire réalisé

Les autres indices

Nikkei 300, Topix 100

Les 10 premières capitalisations au 01/01/2006

ADVANTEST, Fast Retailing, FANUC, KYOCERA, Tokyo Electron, TDK, CANON, Shin-Etsu Chem, KDDI, Honda Motor

PERFORMANCES DEPUIS 5 ANS (au 01/01/2006)

d) FICHE D'IDENTITÉ de FT-SE 100

Nom :

FT-SE 100

Définition

Financial Times - Stock Exchange 100 Share Index

Place de cotation

Londres

Date de lancement

31 décembre 1983

Base de départ

1 000 points le 31 décembre 1983

Plus haut historique

6 930,20 (en clôture) le 31 décembre 1999

Plus bas historique

978,70 (en clôture) le 12 janvier 1984

Fréquence de diffusion

Toutes les 15 secondes

Horaire de cotation

Entre 8h00 et 16h30 (heure anglaise)

Méthode de calcul

Indice pondéré par les capitalisations boursières

Traitement du dividende

Indice calculé hors dividendes

Institution responsable

FT-SE et la Faculty and Institut of Actuaries

Critères de sélection

Capitalisation boursière, le volume de transaction et le chiffre d'affaire réalisé. Seules les sociétés résidentes et domiciliées au Royaume-Uni sont éligibles.

Les autres indices

FT-SE Mid 250, FT-SE Actuaries 350, FT-SE Small Cap et toute une gamme d'indices sectoriels.

Les 10 premières capitalisations au 01/01/2006

BP, HSBC, GlaxoSmithKline, Vodafone Group, Royal Dutch Shel, Royal Bk of Scot, Royal Dutch Shel, Astra Zeneca, Barclays, HBOS

PERFORMANCES DEPUIS 5 ANS (au 01/01/2006)

e) FICHE D'IDENTITÉ de S&P 500 :

Nom :

S & P 500 Index

Définition

Standard & Poor's 500 Index

Place de cotation

New York

Date de lancement

4 mars 1957

Base de départ

 

Plus haut historique

1 527,45 (en clôture) le 24 mars 2000

Plus bas historique

38,98 (en clôture) le 19 décembre 1957

Fréquence de diffusion

Toutes les 10 secondes

Horaire de cotation

Entre 9h30 et 16h00

Méthode de calcul

Indice pondéré par les capitalisations boursières

Traitement du dividende

Indice calculé hors dividendes

Institution responsable

Standard & Poor's index Comittee composé de sept membres

Critères de sélection

Le comité choisit 500 valeurs parmi les plus importantes sociétés américaines, représentant 75% environ de la capitalisation boursière du New York Stock Exchange. La capitalisation boursière d'un titre éligible au S & P 500 doit être supérieure à 3 milliards de dollars et la moitié des titres doivent être en circulation. Le comité de sélection veille à respecter une pondération proche de celle de l'ensemble du marché.

Les autres indices

Dow Jones, Nasdaq Composite, S & P 100

PERFORMANCES DEPUIS 5 ANS (au 01/01/2006)

f) FICHE D'IDENTITÉ DAX 30 :

Nom :

DAX 30

Définition

Deutscher Aktien Index

Place de cotation

Francfort

Date de lancement

2 janvier 1989

Base de départ

1 000 points le 31 décembre 1987

Plus haut historique

8 064,97 (en clôture) le 7 mars 2000

Plus bas historique

931,18 (en clôture) le 28 janvier 1988

Fréquence de diffusion

Toutes les 15 secondes

Horaire de cotation

Entre 9 heures et 17h30

Méthode de calcul

Indice pondéré par les capitalisations boursières

Traitement du dividende

Indice calculé dividendes inclus

Institution responsable

Deutsche Börse AG (Sociéte des bourses allemandes)

Critères de sélection

Capitalisation boursière, le volume de transaction et le chiffre d'affaire réalisé.

Les autres indices

Dax 100, FAZ (Frankfurter Allgemeine Zeitugng), Indices sectoriels, Indice du nouveau marché.

Les 10 premières capitalisations au 01/01/2006

E.ON AG, Siemens AG, Allianz AG, Deutsche Bank, DaimlerChrysler, Deutsche Telekom, BASF AG, SAP AG, RWE AG St, Bayer AG

PERFORMANCES DEPUIS 5 ANS (au 01/01/2006)

g) FICHE D'IDENTITÉ DJ EUROSTOXX 50 :

Nom :

DJ Euro Stoxx 50

Définition

Dow Jones Euro Stoxx (Association de l'"index provider" américain et des places boursières de Francfort et Zurich)

Place de cotation

Zone euro

Date de lancement

26 février 1998

Base de départ

1 000 points le 31 décembre 1991

Plus haut historique

5 464,43 (en clôture) le 6 mars 2000

Plus bas historique

920,65 (en clôture) le 5 octobre 1992

Fréquence de diffusion

Toutes les 15 secondes

Horaire de cotation

Entre 9 heures et 17h30

Méthode de calcul

Indice pondéré par les capitalisations boursières

Traitement du dividende

Indice calculé hors dividendes

Institution responsable

Le Conseil consultatif (composé de neuf membres)

Critères de sélection

50 valeurs appartenant à l'un des 13 pays membres de la zone euro sélectionnés sur la capitalisation boursière, le volume de transaction et le secteur d'activité. L'indice s'efforce de respecter une pondération par pays et par secteur d'activité reflétant au maximum la structure économique de la zone euro.

Les autres indices

DJ Euro Stoxx, indice large de la zone euro compsé d'environ 300 valeurs, le DJ Stoxx et le DJ Stoxx 50, indices large et restreint de valeurs appartenant à l'un des 17 pays d'Europe occidentale, des indices sectoriels.

REPARTITION GEOGRAPHIQUE AU 01/01/2006

France

34,00 %

Allemagne

23,82 %

Espagne

13,12 %

Hollande

12,46 %

Italie

11,98 %

Finlande

3,72 %

Irlande

0,91 %

Les 10 premières capitalisations au01/01/2006

Total SA, Sanofi-Aventis, BSCH, Nokia Oyj, ENI, E, ON, Siemens AG, UniCredito Ital, ING Groep NV, BNP Paribas.

Chapitre 3 : Méthode de calcul des indices

L'indice a pour objet de mesurer l'activité boursière « prix moyen du capital sur le marché secondaire par exemple ».

Pour cet objectif, il faut être représentatif du marché (représentativité d'un portefeuille approprié).

Ainsi on a vu dans le chapitre3 (fiche technique de chaque indice) que chaque indice se calcule en moyen chaque 20 secondes, pour cette cause il faut la simplicité de calcul avec la facilité de gestion.

Le calcul se fait soit par la moyenne arithmétique soit par la moyenne géométrique, mais la première moyenne est la plus utilisable. Voir (fiche technique de chaque indice)

Le problème qui existe, ce sont les choix possibles pour les poids des titres (Prix - Equipondéré - Valeur marchande), chaque méthode est utilisable avec sans doute des inconvénients et soucis.

On va donner des exemples pour chacun des 3 principes du choix du poids, pour sentir la différence entre la vraie évolution du marché et la valeur d'indice calculable.

On va crée un exemple, soit un marché construit de 2 action, A et B.

Et que le prix de chaque action se change chaque mois.

 

A

B

01 janvier

12

40

01 février

13

45

01-mars

14

24

01-avr

13

21

Et que le titre B a fractionné deux pour un durant le mois de février. Pour une raison au une autre (augmentation du capital ou distribution des actions supplémentaires a les actionnaires).

I- La Pondération par le Prix :

Le poids de chaque valeur est fonction de sa valeur absolue : son Prix.

Plus une action a un ours élevé et plus on importance dans l'indice sera grande.

On l'appel aussi l'indice average.

L'indice où moyenne (average) est calculé de la façon suivante :

Où n est le nombre de titres, Pi,t est le prix du titre i au temps t et Dt est le diviseur au temps t.

La moyenne au début janvier est donnée par :

Il s'agit d'une simple moyenne arithmétique. Cela correspond au prix moyen d'un titre en bourse à ce moment là.

Le Dow Jones est calculé de cette façon. C'est pourquoi ont dit le Dow Jones Industrial Average

La moyenne au début février est donnée par :

Le prix moyen des titres a monté durant la période ce qui est reflété par la hausse de la moyenne.

Cette façon de calculer un indice ressemble à former un portefeuille en achetant un titre de chaque entreprise dans l'échantillon.

Au mois de mars un problème se pose : le titre B a fractionné. Si on calcule la moyenne comme le mois précédent, le résultat sera :

Ce résultat indiquerait une baisse de marché alors que le marché a augmenté.

Solutions possibles:

1 Multipliez le prix du titre B à partir de ce moment

2 Ajuster le diviseur Dt à partir de ce moment

?La deuxième a été retenue par les gens de Dow Jones puisque cela évite de garder en mémoire tous les fractionnements historiques.

Deux résultats ont été calculé : 26 pour la première période et 29 pour la deuxième.

Comment aurions-nous pu obtenir 29 à la deuxième période si le fractionnement avait déjà été effectué ?

Ce nouveau diviseur sera utilisé jusqu'au prochain changement.

La moyenne au début de mars est donnée par

Avec la solution de multiplier le prix par deux, la moyenne aurait été de

La moyenne au début d'avril est donnée par :

 

Moyenne

01-janv

26

01-févr

29

01-mars

31,04

01-avril

27,78

Si on prend la base est de 100 point au 01 janvier, l'indice va évoluer de la manière suivante indice de février égale :

100 (base) + 100*(29-26)/2

Donc on aura l'indice présenté comme suite :

 

Moyenne

Base= 100 au 01-Janvier

01- Janvier

26

100.00

01 - février

29

111.54

01 - Mars

31.04

119.38

01 - Avril

27.78

106.85

Ce genre d'indice est obtenu par le simple calcul de la moyenne arithmétique des cours. Ce qui implique que les actions qui ont une faible valeur unitaire pèsent moins dans l'indice que celles qui au contraire ont une forte valeur unitaire et qu'aucun compte n'est tenu des capitalisations ou des volumes de transactions de ces actions.

En contrepartie, l'avantage de cet indice, qui explique sans doute son succès, réside dans la facilité de son calcul et de son interprétation, ce qui était le but recherché en 1884.

L'intérêt du Diviseur « Dt » est qu'elle réside dans les possibilités d'ajustement qu'elle présente. En effet, la valeur d'un indice ne doit pas être affectée par des opérations sur le capital qui provoqueraient des variations de cours.

Remarque important a ne pas raté :

?Le Dow Jones Industrial Average est calculé de cette façon.

?Il comprend 30 titres de grandes sociétés américaines

?Lors du remplacement d'un titre, le diviseur est ajusté comme lors d'un fractionnement.

?Le diviseur a tendance à diminuer dans le temps, mais parfois il augmente lorsque le prix du titre qui arrive est plus élevé que celui du titre qui quitte.

?Le premier indice DJ a été publié le 3 juillet 1884, il comprenait 11 titres dont 9 sociétés de chemin de fer.

?Un indice ne contenant que des sociétés industrielles est apparu en 1896.

?Le DJIA dans sa version 30 titres a vu le jour le 1er octobre 1928. Le diviseur était alors de 16,67.

?Le diviseur actuel (22 sept 05) est de 0,12560864

II - la pondération par la méthode Equipondéré :

Chaque valeur a un poids strictement identique.

À Un indice équipondéré formé de n titres donnera un poids de 1/n à chacun des titres.

À Ce type d'indice suppose un rééquilibrage des titres à chaque période de calcul.

Un indice équipondéré est similaire à former un portefeuille en investissant 1DH dans chaque titre

La valeur de l'indice au temps t est donné par :

Où Indicet-1 est la valeur de l'indice à la période précédente;

n est le nombre de titres dans l'indice;

et ri,t est le rendement du titre i durant la période t

 

A

B

01 janv.

12

40

01 févr.

13

45

01mars

14

24

01-avr

13

21

1-Le titre B a fractionné deux pour un durant le mois de février.

Les rendements sont donnés par :

 

A

B

Février

 
 

Mars

 
 

Avril

 
 

En appliquant la formule nous avons que :

Le niveau de l'indice à la première période (t=0) est déterminé arbitrairement (100 ici)

L'indice de mars est donné par

Celui d'avril est donné par

En résume :

 

Indice

01-janvier

100

01-février

110.42

01-mars

118.35

01-avril

95.11

III - Pondération par la valeur marchande totale (capitalisations boursieres)

Remédier aux insuffisances des indices de type de Dow Jones paraît, en principe, facile. Il suffit pour cela de tenir compte de deux nécessités. Premièrement, calculer un indice large qui contienne un grand nombre de valeurs d'une cote. Deuxièmement, tenir compte des capitalisations boursières dans les calculs.

Les valeurs auront ici une part proportionnelle à la valeur boursière par rapport à la capitalisation boursière de l'ensemble des valeurs de l'échantillon.

À Un indice pondéré selon la valeur marchande attribuera à chaque titre un poids proportionnel à la valeur marchande totale des titres de la société.

À Les grandes entreprises ont donc un poids plus important dans ces indices.

À Certains indices excluent les blocs de contrôle.

À Certains excluent également les détentions croisées.

Le principe utilisé est de former un portefeuille qui achèterait tous les titres des sociétés composant l'indice.

Indicet-1 est la valeur de l'indice à la période précédente;

n est le nombre de titres dans l'indice;

Pi,t est le prix du titre à la période t;

Et NACt-1 le nombre d'actions en circulation à t-1.

 

A

B

01 janvier

12

40

01 février

13

45

01 mars

14

24

01-avril

13

21

1 - Le titre B a fractionné deux pour un durant le mois de février.

2 - L'entreprise A à 20 millions d'actions en circulation et B 10 millions en janvier. A à émis 5 millions d'actions en février.

En appliquant la formule nous avons que

Le niveau de l'indice à la première période (t=0) est déterminé arbitrairement (100 ici)

Pour le mois de mars, nous avons que :

Le processus de calcul tient compte automatiquement du fractionnement sur le titre B.

Comme une nouvelle émission a eu lieu sur le titre A, la base de départ pour le mois d'avril devra être changée.

Pour le mois d'avril, nous avons que

La base de départ tient compte du nouveau nombre d'actions en circulation pour le titre A.

En résumé:

 

Indice

01-janv.

100

01-févr.

110.94

01-mars.

118.75

01-avril.

106.59

Pour la comparaison :

La grande majorité des indices boursiers sont basés sur une pondération selon la valeur marchande.

C'est le cas également des indices MSCI (Morgan Stanley Capital International) voir liste des indices connus mondiaux qui utilise cette méthode dans le paragraphe 1 du section 4 chapitre II page 29.

La plupart des indices boursiers utilisent actuellement dans le monde se type de pondération « pondération par les capitalisations boursières ».c'est la cas de MASI et MADEX au Maroc, mais A compter du 1er décembre 2004, la Bourse de Casablanca adoptera une nouvelle méthodologie basé sur la le facteur flottant*, c'est le même principe du capitalisation boursière, prenant en considération que le capital qui peux être vendu dans la bourse et non pas le capital qui n'as pas le droit d'être vendu.

Soit d'éliminer et écarté :


· L'Autocontrôle: Ce sont les actions de la société cotée détenues par des sociétés contrôlées par la société cotée, au sens de l'article

144 de la loi sur la S.A. (voir Annexe I). Les actions détenues en propre par la société cotée ne font pas partie de cette catégorie d'actions. A noter qu'il s'agit de l'autocontrôle au sens strict du terme et pas des actions détenues temporairement par l'entreprise suite à des rachats d'actions.


· Les participations détenues par l'Etat

Il s'agit des participations directes mais aussi des participations via des établissements publics et des participations détenues par des sociétés elles-mêmes contrôlées par l'Etat.


· Les actions détenues par les fondateurs

Il s'agit des actions détenues directement ou indirectement par les fondateurs, lesdits fondateurs exerçant une influence sur la gestion ou le contrôle de la société (dirigeants, contrôle en droit de vote, influence notoire....).


· Les blocs de contrôle

Actions détenues par des personnes morales (hors fondateurs et l'Etat) qui exercent un contrôle au sens de l'article

144 de la loi sur la S.A.


· Les actions liées par un pacte d'actionnaires

Actions détenues par des personnes (hors fondateurs et l'Etat) agissant de concert au sens de l'article 10 de la loi n°26-03 relative aux offres publiques sur le marché boursier (Article 10 de la loi n° 26-03).


· Les participations jugées comme stables

Il s'agit de participations d'au moins 5%, stables depuis au moins 3 ans : qui n'ont pas évolués de manière significative à la baisse (-1% hors dilution) depuis 3 ans. Sont incluses les participations, de moindre importance, d'actionnaires qui, parallèlement ou conjointement au lien capitalistique, ont, avec la société cotée, des accords industriels ou stratégiques sur une période plus récente.

Article 10 de la loi n° 26-03 relatives aux offres publiques sur le marché boursier

On entent par personnes agissant de concert : les personne physiques ou morales qui coopèrent sur la base d'un accord, formel ou tacite, oral ou écrit visant :

Soit à acquérir ou à vendre les droits de vote d'une société ;

Soit à exercer des droits de vote pour mettre en oeuvre une politique commune vis-à-vis de la société ; soit à faire aboutir ou échouer une offre publique.

Un tel accord est présumé exister :

entre une société et les membres de son conseil d'administration, ses directeurs généraux, les membres de son conseil de surveillance, les membres de son directoire ou ses gérants et les associés commandités ; entre conjoints, parents et alliés jusqu'au deuxième degré inclusivement des personnes visées au paragraphe précédent ; entre des sociétés filiales d'une société mère ou entre des sociétés contrôlées par la ou les mêmes personnes ; entre une société, ses filiales et les sociétés qu'elle contrôle au sens de l'article 144 de la loi n°17-95 relative aux sociétés anonymes ; entre les associés d'une société anonyme simplifiée, telle que définie à l'article 425 de la loi n° 17-95 précitée, à l'égard des sociétés que celle-ci contrôle.

Les personnes agissant de concert sont tenues solidairement aux obligations qui leur sont faites en vertu de la présente loi.

Les règles de calcul des indices

La nouvelle formule de calcul des indices s'écrit comme suit : ou

Deuxième partie : Le rôle et l'utilité de l'indice dans le marché financier

Introduction de la 2ème partie :

L'indice boursier n'est pas seulement un instrument qui mesure l'évolution d'un marché ou d'un compartiment boursier.

Personne ne peut osé de dire que l'indice n'est pas un indicateur de performance d'une place boursier, mais il est aussi un indicateur de base, indicateur des gestionnaire et un indicateur aux investisseurs étrangers, qui ne connais guerre les entreprises nationales ni les titres liquide de la bourse ni en plus les titres coté dans l'indice.

Alors que l'expérience nous montre qu'il est difficile de « faire mieux que la moyenne du marché ». Donc pour cela la plupart des investisseurs étrangère aussi que les gérants de portefeuille « achetaient l'indice ». C'est-à-dire constitue un portefeuille formé de toutes les valeurs de l'indice (chapitre 4 : gestion indicielle).

D'autre part, l'indice qui est qu'un évolution du marché, lui aussi (le marché ou l'indice) influence sur chaque titre, c'est qu'on appel mouvement Brownien soit l'évolution du marché fait baissé ou hausser un titre donner, ce qu'on va voir dans le 2ème chapitre de cette partie (chapitre 5 : le couple valeur indice).

Dans cette partie elle-même on va voir qu'en se basant sur l'indice on aura une vision bien clair sur des titres spécifique, et si on faisant confiance a cet indice (anticipé que l'indice va augmenté), en achetant la valeur qui son Béta est supérieur a 1, on réalise un bénéfice de plus que si on a acheté toutes les titres de l'indice.

Mais il faut bien que on sera prudent et sérieux, l'indice on vécu les krach boursier. Personnes n'oublie le krach du printemps 2000 qu'en deux ans, le Dow Jones perd 38 % de sa valeur tandis que le Nasdaq cède 70 %. De son côté, le CAC, qui avait atteint 6902 points en juillet 2000, redescend à 2 403 points au mois de mars, soit 62 % de perte. Anticipé c'est prend le risque, a cause de se risque, les fonds et les sociétés de placement et aussi que les investisseur peuvent investis dans un autre moyen, c'est les contrats à terme « Futures » ou options (chapitre 6:les contrats à termes sur l'indice).

Chapitre 4 : la gestion indicielle.

Toute « gestion indicielle » se rapporte à un indice de marché qui sert de référence pour apprécier la performance d'une gestion de portefeuille.

La gestion indicielle s'est développée de façon spectaculaire au cours des années soixante-dix, parallèlement à la théorie moderne du portefeuille de Markowitz. D'après celle-ci, dans un marché « efficient » un portefeuille diversifié garantit une performance optimale. Sur ce marché, où tout nouvel élément d'information se répercute immédiatement et intégralement sur le prix des actifs financiers, un investisseur ne peut pas systématiquement obtenir de meilleures performances que le marché dans son ensemble (le marché est ici considéré comme une approximation du portefeuille optimal). Par conséquent, il est plus raisonnable et moins coûteux d'imiter le marché par le biais d'un portefeuille reproduisant sa performance globale que de conduire une gestion active.

Cette gestion est pratiquée en particulier par des fonds d'investissement appelés fonds indiciels

Deux technique s'opposent, l'une de la gestion passive, l'autre de la gestion indicielle tiltée ou active.

I - La gestion indicielle passive :

La gestion indicielle passive consiste à répliquer l'indice de référence, par exemple le S&P500. Il s'agit en fait de constituer un portefeuille dont la performance suit exactement, aux coûts de transaction et aux frais de gestion près, le rendement de l'indice. La réplication pure consiste à calquer l'indice en investissant dans toutes les valeurs constituant l'indice dans les proportions de l'indice, soit en général pour chaque valeur le rapport de sa capitalisation boursière à la capitalisation totale des valeurs de l'indice.

Pour coller à la performance de l'indice, il suffit alors de faire sortir ou entrer dans le portefeuille les titres en fonction de la modification de la composition de l'indice.

En effet, cette technique consiste à répliquer l'indice de marché, c'est-à-dire, investir dans les mêmes titres que l'indice et suivant les mêmes proportions. Cette stratégie conduit à la création de fonds indexés. La gestion indexée permet de réduire les frais de gestion et ne nécessite pas une étude titre par titre.

II - La gestion indicielle tiltée :

La gestion indicielle tiltée ne s'apparente en rien à la gestion passive, sinon dans le choix d'un indice de référence par rapport auquel la performance du fonds est évaluée. Une dénomination plus appropriée serait  « gestion active à risque contrôlé ». L'objectif consiste à « battre » l'indice, sans toutefois exposer le portefeuille à un risque de marché supérieur à celle de l'indice.

L'indice dans cette approche joue le rôle d'un portefeuille passif. C'est par rapport au lui que le responsable de portefeuille peut jugé et convaincre leurs futures investisseurs.

Les gestions indicielle actives tiltée au sens strict reposent sur des approches quantitatives de contrôle du risque global d'un portefeuille comme la droite de marché ou le modèle APT. Les mises en oeuvre diffèrent sensiblement d'un fond à l'autre, en particulier pour ce qui est de la sélection des valeurs. Certains recourent aux prévisions des analystes financiers, d'autres, comme l'APT, supposent que les marchés sont relativement efficients et se fondent essentiellement sur l'analyse économétrique.

Toutes ces gestions s'appuient cependant sur les hypothèses de la théorie moderne du portefeuille. Tout d'abord, les rendements des titres financiers sont générés d'une part, par des facteurs communs de nature macro-économique, et d'autre parts, par les facteurs spécifiques qui ne dépendent que de titre, ou de son marché (chapitre 5), et de l'entreprise qui l'a émis.

Le risque associé aux facteurs communs est dénommé « risque systémique ». Il n'est pas possible de l'éliminer, sauf à utiliser des techniques de couverture reposant sur l'utilisation des options et des futures (chapitre 6).

Seuls certains de ces facteurs communs font l'objet d'une prime de risque requise par les investisseurs.

Le risque dit « idiosyncrasique » associé aux facteurs spécifiques n'est pas valorisé par le marché, et peut être éliminé par diversification des actifs investis.

La capacité d'une technique indicielle à battre systématiquement l'indice de référence repose sur une décomposition fine du risque systémique.

III - Avantages de la gestion indicielle :

Par définition, la gestion indicielle offre une performance proche de celle de l'indice de référence et à faible coût puisque, d'une part, le taux de rotation (donc les coûts de transaction) du portefeuille est limité et, d'autre part, les frais de recherche et d'analyse de marché sont réduits. Les frais de gestion des fonds indiciels sont généralement inférieurs à 0,5 % de l'actif géré, contre une fourchette de 0,8 % à 1,2 % pour les fonds gérés de manière active. De fait, la concurrence entre les fonds indiciels tend à porter essentiellement sur les frais de gestion, leurs performances (pour un indice de référence identique) étant largement similaires.

Chapitre 5: Le couple valeur indice

Une valeur évolue selon ses propres variables. Ce sont les données financières fondamentales de la société (croissance, capacité bénéficiaire! perspectives) ou des éléments boursiers (multiple de capitalisation, rendement, décote ou surcoté ``que nous avons remarquer dans le chapitre 4''). Toutefois chaque valeur cotée connaît des variations de cours qui ne sont pas entièrement dues à son unique spécificité. Ainsi, l'ensemble du marché influence plus ou moins chaque valeur. Un titre associe une valeur spécifique (qui peut d'ailleurs être négative) et une valeur marchée.

Il est possible d'étudier les variations relatives d'une valeur par rapport à l'indice par la méthode de l'indice relatif et la représentation graphique. Ou bien par des équations mathématiques soit le « Coefficient béta », qui mesure de la corrélation de la valeur par apport a l'indice, autrement dit la sensibilité de la valeur suite a la variation de l'indice.

I- La méthode de l'Indice relatif :

I-1 Définition et application :

Il s'agit d'apprécier les variations d'une valeur par rapport au marché (Représenté par l'indice). Le principe de base est très simple: établir le graphe de la valeur «déflatée» de indice.

A) Exemple : Rien de tel qu'un exemple pratique pour expliciter cette technique:

Le jour J 1 l'indice est à 120.

Le même jour la valeur «X» sélectionnée, cote 250 francs. Afin de faciliter l'établissement du graphe relatif, l'indice I et la valeur «X» sont ramenés à une base 100 le jour 1. En clair, on raisonne avec un indice I à 100 et une valeur «X» à 100 également le jour 1.

Les variations quotidiennes de l'indice et de la valeur s'apprécient par rapport à la base 100 du jour 1.

Supposons une observation mensuelle sur 20 mois, d'un titre «X » et de l'indice « I » :

jour

 

jour

 

1

I=120 (120)120)X 100=100

X=250 (250/250)X 100=100

11

I= 150 (150/120)X 100 = 125

X=562,5(562,5/250)X100=225

2

I=132 (132/120)X 100=110

X=302,5(302,5/250)X100=121

12

I=162 (162/120)X 100 = 135

X=607,5(607,5/250)X100=243

3

I= 138 (138/120)X 100=115

X=345 (345/250)X100=138

13

I=168 (168/120)X 100=140

X=647,5(647,5/250)X100=259

4

I=144 (144/120)X100=120

X=375 (375/250)X100=150

14

I =168 (168/120) X 100 =140

X=612,5(612,5/250)X100=245

5

I= 144 (144/120)X100 =120

X=390(390/250)Xl00=156

15

I=144(144/120)X100=120

X=450(450/250)Xl00=180

6

I=150 (150/120)X100=125

X=437,5(437,5/250)X100=175

16

I =168 (168/120) X 100 =140

X=437,5(437,5/250)X100=175

7

I=156 (156/120)X100=130

X=487,5(487,5/250)X100=195

17

I=180(180/120)X100=150

X=412,5(412,5/250)X100=165

8

I=150 (150/120)X100=125

X=500 (500/250)X100=200

18

I=180(180/120) X100=150

X=375(375/250)X100=150

9

I=138 (138/120)X100=115

X=517,5(517,5/250)X100=207

19

I=192(192/120)X100=160

X=340(340/250)X100=136

10

I=144(144)120)X100=120

X=525 (525/250)X100=210

20

I=192 (192/120) X 100=160

X=280(280/250)X100=112

L'indice relatif est une simple division: le rapport entre l'indice de la valeur en base 100 et l'indice de marché en base 100.

Posons:

Indice relatif R (qui est affecté du multiplicateur 100 pour faciliter la lecture :

jour

Ri=L'indice relatif au jour i

jour

Ri=L'indice relatif au jour i

1

R1= (l00/100) X 100=100

11

R11= (225/125) X 100=180

2

R2 = (121/110) X 100 =110

12

R12 = (243/135) X 100 =180

3

R3 = (138l115) X100 =120

13

R13= (259/140) X100 =185

4

R4 = (l50/120) x 100 =125

14

R14= (245/140) X 100 =175

5

R5= (1567120) X 100 =130

15

R15= (180/120) X100 =150

6

R6 = (175/125) X 100 =140

16

R16= (175/140) X100 =125

7

R7 = (195/130) X 100 =150

17

R17= (165/150) X100 =110

8

R8 = (2001125) X 100 =160

18

R18= (150/150) X100 =100

9

R9 = (207/115) X 100 =180

19

R19= (136/160) X100= 85

10

R10= (210/120) X 100=175

20

R20= (112/160) X100 = 70

Graphique G

B) Interprétation :

Comme tous les indicateurs, le relatif a trois évolutions: ascendante, plate et descendante. Mais chacune d'elles a une signification bien précise au delà de son apparence.

a) Relatif en hausse:

C'est l'espace I du graphe en haut (Graphique G). Cela signifie que la valeur observée «X» réalise une meilleure performance que l'indice I. «X» monte plus vile que le marché représenté par l'indice (zone 1), ou descend moins vite, ou ne réagit pas à sa baisse (zone 2).

Le sens de variation du marché n'apparaît pas dans l'indice relatif. Ainsi, dans un marché fortement baissier, une valeur stable ou en légère baisse aurait un relatif ascendant, Mieux, si cette valeur allait jusqu'à progresser dans un marché en baisse (situation représentée dans la zone 2) la hausse du relatif s'accélèrerait.

Dans notre exemple, «X» est 80 % supérieure au marché puisque le relatif est à 180 en bout de `espace I. De ta sorte l'achat de ta valeur «X» était bien plus rentable que l'achat de t'indice I.

b) Relatif à plat:

Représenté dans l'espace Il du graphe, le relatif à plat traduit une évolution égale de ta valeur et du marché. Hausses et baisses de l'indice et de ta valeur sont de môme sens et de même ampleur. Les performances de l'un et de l'autre sont comparables.

c) Relatif en baisse:

L'espace III contient un relatif en baisse. L'interprétation est simple: la valeur observée «X» réalise en moyenne une performance intérieure à celle du marché. Il peut s'agir d'une valeur stable dans un marché en hausse ou d'une chute de ta valeur plus forte que cette du marché. Ces deux cas donnent une pente plus ou moins prononcée mais raisonnable. Reste ta valeur qui baisse dans un marché haussier: te relatif connais une descente aux enfers !

La tranche A de l'espace III montre une baisse de la valeur beaucoup plus forte que cette de l'indice. La tranche B met en évidence une évolution inverse de la valeur et de t'indice.

I-2 Extension du modèle : « le relatif d'un portefeuille ».

Tout comme il peut être établi un graphe relatif d'un titre, il est possible de procéder à la même opération sur un portefeuille de valeurs.

Il suffit alors d'indicier ce portefeuille à une date donnée et de calculer sa valeur en base. Selon les périodes fixées, ces valeurs sont comparées à l'indice.

II- La méthode mathématique :

Cette méthode se base sur les modèles statistiques, il utilise pour la démonstration de la corrélation entre la valeur et le titre, des théorèmes mathématiques tels que mouvement Brownien qui est plus avancé (la Stochastique).

Dans cet mémoire on va présenté 2 type de calcul utilisable est compréhensible a notre niveau.

-le coefficient â

-le coefficient de corrélation (ñ)

II-1 LE COEFFICIENT BETA (â) :

a) Définition :

C'est une mesure de sensibilité d'une valeur (ou d'un ensemble de valeurs) par rapport à l'indice. Ce coefficient exprime une amplitude moyenne du mouvement de la valeur en fonction de l'indice.

· Signification du bêta :

Une valeur a «b» pour coefficient béta. Cela signifie que si l'indice varie d'un point de pourcentage (+ 1%), la valeur varie de b%. La variation de la valeur est égale à b fois celle de l'indice.

· Méthode de calcul :

Le coefficient béta est le fruit d'une observation statistique sur une durée relativement longue: il s'agit souvent de l'année, soit environ 250 séances de bourse.

De la sorte le béta doit s'interpréter comme un comportement moyen de la valeur. Il est évident que la variation d'une valeur ne sera pas systématique et égale à b fois la variation du marché !

En pratique, cela ne se produira que très rarement. Pendant certaines séances les évolutions de la valeur et du marché seront même en contradiction totale avec cette règle (c'est-à-dire de sens contraire et d'amplitudes différentes).

Le béta est une moyenne qui provient du comportement de la valeur sur un nombre donné de séances. La sensibilité de la valeur telle qu'exprimée par le béta est une «composante historique» de la valeur.

· Valeur du bêta :

Un béta peut être positif ou négatif.

Lorsqu'il est positif, le sens de variation de la valeur est le même que celui de l'indice.

Indice + 1% = valeur + â %

L'indice est en hausse, la valeur est en hausse. L'indice est en baisse, la valeur est en baisse.

Lorsqu'il est négatif, le sens de variation de la valeur est inverse de celui de l'indice.

Indice + 1% = valeur (-â) % L'indice est en hausse, la valeur est en baisse, L'indice est en baisse, la valeur est en hausse.

En pratique les valeurs à béta négatif sont très rares. Il s'agit par exemple des mines d'or. En règle générale le bêta d'une valeur ne dépasse pas 2 à 3.

b) Interprétation :

Mesure de la sensibilité d'une valeur par rapport au marché, le coefficient peut s'interpréter comme un niveau de risque ou exposition aux fluctuations de ce marché.

Ainsi, lorsqu'il est investi 1000 francs sur une valeur au bêta égal à «b», cela revient à s'exposer à un risque de «b» fois 1000 francs en indice. Etant entendu qu'il s'agit d'une interprétation théorique se fondant sur un coefficient moyen que l'on suppose extrapolable sur l'avenir.

1er exemple : â=2

Avec 1000 francs investis sur une telle valeur, cela revient à 2X1000=2000 F en indice.

Si l'indice progresse de 10% la valeur gagnera 1000X10%X2=200 F, soit 20% de son prix d'acquisition (200/1000). Une performance de deux fois l'indice,

A l'inverse, si le marché régresse de 10%, l'achat de la valeur fait perdre 200 F, soit 20%. Une exposition au risque doublée

Le raisonnement serait le même avec â = 0,5,

Seulement la performance et le risque serait de moitié de l'indice.

2ème exemple : â=-1.5

Avec 1000 francs investis dans cette valeur la situation est comparable à la vente (fictive) de l 500 francs d'indice. C'est-à-dire que, si le marché monte de 10%, la valeur baisse de - 1,5 x 10% = - 15%, soit 150 francs. A l'inverse, si le marché baisse de 10%, la valeur monte de 15%,

La performance est réalisée pour une baisse du marché et le risque existe en cas de hausse de ce marché.

La valeur réagit comme béta fois l'indice, mais en sens inverse.

c) Extension du Béta au Portefeuille : « â DU PORTEFEUILLE»

Un portefeuille composé de plusieurs valeurs a aussi un coefficient béta. Il peut se calculer à l'aide des béta de chaque valeur de ce portefeuille. Il suffit d'établir une moyenne de ces bêtas pondérée des parts de chaque valeur dans le portefeuille.

Exemple:

Titre

Nombre

cours

total

â

A

50

1000F

50 000F

0.6

B

100

2000F

200 000F

1.5

C

200

500F

100 000F

2.1

D

500

100F

50 000F

-1.2

total

-

-

400 000F

 

*NB : Le béta du marché (représenté par l'indice), est la moyenne des coefficients bêta des valeurs qui composent l'indice.

En respectant la proportion de chaque valeur dans l'indice, il est forcément égal à 1.

Le portefeuille a un coefficient béta de 1,2.

En pratique, le COEFFICIENT â et rarement utiliser par les gestionnaires de portefeuille (ce que on va voir au chapitre 6).

Ainsi le coefficient bêta qui vient d'être décrit est un bêta dit historique: il prend appui sur une sensibilité passée de la valeur.

L'extrapolation de cette sensibilité sur l'avenir reste peu fiable. Toutefois, on admet couramment qu'un bêla historique est une bonne approche du béta futur.

II-2 Le Coefficient de Corrélation (ñ) :

a) Définition :

Très proche du Béta, le coefficient de corrélation mesure la « fidélité » du couple valeur indice !

Il exprime le degré de parallélisme de l'évolution de la valeur par rapport à l'indice.

Une notion proche de la sensibilité (le Béta) abstraction faite de l'amplitude de mouvement.

C'est le sens de l'évolution de la valeur qui prévaut.

Le problème est le suivant : lorsque le marché (l'indice) monte, stagne, ou baisse, que fait la valeur ?

Covariance (rentabilité de l'action, rentabilité du marché)

Volatilité de la valeur X Volatilité du marché

Mathématiquement, il s'agit de :

Cette mesure s'effectue sur des cours passés.

Le coefficient de corrélation s'appelle rhô.

Valeur de rhô :

La valeur de rhô est comprise entre (-1) et 1.

1 étant la perfection, corrélation totale: c'est l'indice lui-même. Une valeur qui aurait une corrélation proche de 1 évoluerait de façon comparable à l'indice.

(- 1) n'est pas l'anti-perfection, C'est simplement l'inverse de l'indice, L'indice vu à l'envers: le marché monte d'un point, la valeur baisse d'un point inversement.

A `'0'' c'est l'indépendance totale: aucun lien n'existe entre l'évolution de valeur et celle de l'indice, Ce sont deux comportements fondamentalement différents.

b) signification graphique des trois Cas :

· cas rhô>0

En pratique, le coefficient de corrélation se rapprochera de ces valeurs extrêmes sans les atteindre. Lorsqu'il se rapproche de 1 pour une valeur (exemple 0,8), la valeur est proche de l'indice.

· cas rhô<0

Si ce coefficient est négatif (par exemple - 0,5) on devine un comportement de la valeur qui a tendance à s'opposer à celui de l'indice:

· cas rhô 0

Enfin, à l'approche de 0, il devient impossible de déduire un comportement de la valeur par rapport à l'indice:

Chapitre 6 : les contrats sur les indices boursiers :

Il n'existe que deux façons d'intervenir sur un indice boursier : l'achat direct de valeurs de l'indice et le contrat à terme.

I - Achat direct de l'Indice:

De loin la solution la plus difficile. Elle consiste à acquérir chacune des valeurs composant l'indice, soit plusieurs dizaines de valeurs. Et, de plus, il convient de les acheter dans des proportions qui correspondent à leur poids relatif dans l'indice. Ainsi, avec un indice pondéré des capitalisations boursières, il faudra, par exemple, placer le dixième du portefeuille en valeur A si cette société compte pour le dixième de la capitalisation totale de l'indice.

Impossible, sauf à disposer de sommes considérables et d'une patience toute épreuve !

Reste encore l'achat d'une sélection de valeurs représentatives de l'indice. En somme un indice de l'indice. Il s'avère en fait qu'un `panier' de quelques actions peut très bien réagir parallèlement à l'indice. L'ensemble a un bon coefficient de corrélation avec l'indice. Cependant, pour continuer à être corrélées, ce valeurs doivent elles encore ne pas changer de « statut boursier ». Aucun événement important ne doit modifier la nature ou l'évolution de la société et d son cours de bourse.

Ces considérations mettent en évidence la quasi impossibilité d'intervenir sur l'ensemble des valeurs de l'indice. Et ce développement ne prenait en compte qu'une stratégie d'achat de l'indice. Que faudrait penser de la vente de l'indice ?

Un problème dont la solution est simple. Les contrats à terme sur indices.

II- Les Contrats à terme sur Indices:

Les boursiers anglo-saxons l'avaient bien compris. Un indice boursier n'est pas un jeu pour spéculateurs en mal d'idées et de sensations. C'est un instrument financier tout à fait nécessaire à une gestion rationnelle de portefeuilles. Et, facteur primordial de sa réussite, son utilisation est asse simple.

A ce niveau la, les contrats sur l'indice ne cesse pas a se développer dans les années @, ce contrat est un engagement future (à terme) sur un indice boursier.

a) Intérêt de l'opération sur Future :

D'abord, l'indice est la plus pure expression d'un marché. Acheter ou vendre l'indice revient à acheter ou vendre un marché. La négociation de futures, un marché comme un autre, répond à trois besoins essentiels: l'investissement, la spéculation et la couverture.

Reflet fidèle du marché, le future offre aux investisseurs la chance de profiter des performances d'une place financière sans disposer de la moindre information sur les valeurs de cette Bourse. Plus de risque valeur ! Incomparablement simple et efficace, l'achat du future offre une parfaite définition du couple risque - performance: celui du marché.

En somme, le marché des contrats sur indice fait avancer d'un grand pas la gestion de portefeuille. Ce sera l'ouverture facilitée à l'investissement des étrangers sur une place. Désormais, ils devraient jouer le marché par biais des contrats. De la sorte, ce ne seront plus quelques valeurs isolées mais l'ensemble de la cote qui progressera. L'achat de futures aura en effet tendance à gonfler son cours, d'où une incitation aux arbitrages: l'achat de l'indice «physique» et sa hausse.

En outre, c'est la certitude de réaliser une performance au moins égale à celle du marché. De prime abord peu attirante, celle possibilité est exceptionnelle !

Moins d'un gestionnaire sur quatre dépasse l'indice sur un an (pour un portefeuille comprenant exclusivement des actions). Sur cinq ans (en performance cumulée) seul un sur cinquante a battu l'indice aux Etats Unis. Une provocation ! Que faut-il penser des recherches coûteuses précédant sélection des «meilleures» valeurs de la cote ?

Surprenants, voire gênants, les chiffres sont là ! il n'est pourtant pas question balayer la gestion classique. Elle dispose d'atouts pour sa défense. D'une part, elle s'affine et pourrait finir par prouver son efficacité. D'autre part, le future repose sur un indice, et indice sur des valeurs. Si ces valeurs n'étaient plus étudiées que deviendraient l'indice, et ses contrats?

Le Future doit alors être considéré comme un instrument financier supplémentaire pour la gestion. Et, même si tous les gestionnaires venaient à suivre l'indice, ils ne seraient pas encore au bout de leur peine. Qui les empêcherait en effet de donner une plus grande valeur ajoutée ?

Ils peuvent dépasser l'indice en utilisant des méthodes particulières ou d'autres instruments tels que les options négociables. Place aux options mais, complexité du produit oblige, quelques notions mathématiques vont entrer dans la danse !

b) Définition :

*L'indice sous-jacent :

Avant de procéder à la cotation de contrats sur indice encore faut-il déterminer l'indice support de engagement. Cet indice est appelé « indice sous-jacent ».

Les contrats portent sur des indices sélectionnés pour leur simplicité et leur représentativité du marché. De la sorte, le nombre de valeurs composant l'indice est relativement réduit. Ce qui facilite la tâche aux arbitragistes. Aux Etats -Unis, il s'agit par exemple du fameux contrat sur l'indice Standard and Poor's 500 négocié à Chicago. Un indice qui totalise 500 valeurs. En France [indice sous jacent du système OMF (OMF 50) compte 50 valeurs alors que celui de la Société des Bourses Françaises (CAC 40) en comprend 40.

Remarque:

Aux Bats Unis il existe des contrats sur indices sectoriels. Le principe de base est identique: au lieu de ramener le raisonnement à un marché il suffit de l'appliquer à un simple secteur de la cote.

*Le contrat sur Indice :

Il porte sur l'indice sous-jacent précédemment évoqué. Toutefois il ne met pas réellement en jeu les valeurs qui composent l'indice, Il s'agit d'une prise d'engagement sur un prix de l'indice, à payer (pour l'acheteur) ou à recevoir (pour le vendeur). Le règlement définitif est remis à une date donnée, l'échéance.

Très simple ! Prenons l'exemple de l'acheteur du contrat à terme sur indice:

Jour I - Monsieur X achète un contrat sur l'indice I au niveau de 100 points. Il s'engage à acheter l'indice à ce prix le jour de l'échéance.

Echéance:

2 hypothèses :

I « indice »est à 120 points, soit 20 points de plus que le jour d'achat.

Monsieur X encaissera la différence de 20 points.

I est à 80 points. soit 20 points de moins que le jour d'achat.

Monsieur X doit verser la différence de 20 points.

Pour le vendeur de contrat, c'est exactement l'inverse:

Jour 1 - Monsieur Y vend le contrat. Pour l'échéance, il s'engage à vendre l'indice à 100 points.

Echéance: 2 hypothèses :

I vaut 120 points.

Monsieur Y versera 20 points, le montant de sa perte.

I vaut 80 points.

Monsieur Y, encaissera son profit de 20 points, soit un gagne

c) Standardisation :

En soi, conclure un contrat sur un indice boursier n'est pas révolutionnaire. Il est possible de s'engager sur n'importe quel bien à un prix fixé pour une date donnée. Mais un marché n'existe qu'à la condition d'échanges continuels en quantité suffisante. Les intervenants doivent alors parier le même langage. Les contrats sur indice sont standardisés. C'est-à-dire que le contenu des contrats est fixé une fois pour toutes.

*Le prix de l'engagement:

Les `Futures» sont cotés en points d'indice, Ils reflètent la valeur de l'indice sous-jacent (celui qui est calculé en temps réel) en fonction de la date d'échéance.

La valeur du point d'indice est établie par les autorités. Ce point coûte N Euro, Dollars, Livres,

Le « Future » pourrait être coté directement en valeur exprimée en monnaie. Toutefois, la cotation en points facilite la lecture et la comparaison entre prix du «future» et niveau de l'indice.

Exemple:

L'indice I base 100 à fin 1987 est égal à 133 points au moment l'engagement.

Le « future » cote 135 points.

Le point vaut 1000 francs.

- L'achat ou la vente du contrat porte sur un montant total de 135 000 francs

(I35x 1000).

*L'échéance :

Sur les marchés de `Futures» les échéances sont définies. Le plus souvent il existe trois ou quatre échéances. Elles peuvent être mensuelles, trimestrielles ou plus longues encore.

L'observation statistique a démontré que les échéances les plus courtes font l'objet d'échanges plus fournis et sont par conséquent beaucoup plus liquides.

Le système d'ouverture d'une nouvelle échéance est adaptable selon les marchés.

d) Négociabilité :

Elle est le fruit de la standardisation. Tous les contrats traités étant identiques, leur échange ne présente aucun obstacle. A la différence des contrats de gré à gré il est possible d'acheter ou de vendre un contrat sur le marché.

L'acheteur peut revendre et le vendeur peut racheter avant l'échéance:

La raison d'être du marché ! L'expérience acquise sur les autres marchés a mis en évidence, chiffres à l'appui, que les contrats arrivent rarement à échéance. Les opérateurs liquident alors leurs positions avant cette date. Il est d'ailleurs conseillé de mettre à profit cette négociabilité qui permet à la gestion portefeuille d'être très mobile.

Exemple:

Le 1er août 1988, Monsieur X achète un future «sur indice I échéance mars 1989. Ce contrat cote 115,5 points. Le 30octobre 1988 le future» a progressé et vaut 127,5 points. Monsieur X décide de le revendre. Il gagne la différence entre 127,5, le cours de vente, et 115,5 le cours d'achat; soit 12 points.

e) La différence entre le cours du Future et l'Indice :

Lorsque le marché fonctionne normalement il existe une différence entre le cours coté du future et l'indice sous jacent. Par exemple, si l'indice I base 100 fin 1987 s'établit à 107, le «future» aura un cours supérieur à 107, d'autant plus que l'échéance sera éloignée.

Cette différence n'est pas une prime d'anticipation tout à fait subjective et variable selon les `humeurs'. Elle est au contraire objective et liée au taux d'intérêt du placement sans risque et à la distribution des dividendes des sociétés comprises dans l'indice.

Explication :

-Cas de l'acheteur de future:

Comme il prend un engagement sur une opération dont ta réalisation n'est immédiate, il évite le recours à un financement jusqu'à l'échéance (excepté montant de la couverture requise pour une opération à terme). Il ne sera dans l'obligation de payer son achat qu'à l'expiration du contrat. Ainsi, s'il avait dû régler immédiatement la somme sur laquelle il est engagé, il aurait eu recours à l'emprunt. Il réalise (théoriquement) une économie de charge financière. Le prix du future (son cours) doit refléter ce gain théorique.

En revanche, un acheteur de future ne perçoit pas de dividendes, même si son achat porte par transposition sur un indice et tes valeurs qui le forment. Il s'agit des dividendes qui seront perçus jusqu'à l'échéance par les détenteurs d'actions sous-jacentes à l'indice. Il existe un manque à gagner théorique à se placer sur le «future» par rapport à l'achat direct de l'indice. Le cours du «futur' doit le traduire.

Ceci est bien évidemment une simple explication théorique car, le jour de l'échéance, l'acheteur n'aura pas à financer le montant total de l'achat. Nous avons vu que seule ta différence constituant le gain ou la perte est mouvementée. Cela suppose que l'acheteur ne se livre pas à la spéculation par l'effet de levier des marchés à terme (voir plus loin). II aborde le «future» comme un instrument d'investissement pour jouer un marché: il est censé disposer de la somme nécessaire au financement total de son achat.

Exemple:

Le 16 juillet l'indice lest au niveau de 120 points.

Le point d'indice vaut 1000 francs.

L'achat de l'indice représente un montant de 120 000 francs.

Le taux sans risque sur 6 mois est de 5%.

Le rendement de l'indice s'entend du rendement moyen pondéré des valeurs qui le composent. Ce rendement est supposé uniforme dans le temps. Il e évalué à 3% annuellement.

En achetant un contrat sur indice échéance décembre un investisseur:

· économise le coût du financement de l'indice: l20000x5%=6000francs

· ne perçoit pas les dividendes attachés aux valeurs de l'indice et perd:

120 000 x 3% X 1/2 (sur 6 mois)= 1 900

La valeur globale de l'engagement doit être égale à:

120000 + 6000 - 1900 =124100, soit 124,1 (124 100 / 1 000) exprimé en points d'indices. C'est le cours théorique du contrat à terme sur l'indice.

Ainsi, placer 120 000 francs au taux sans risque et se porter acheteur d'un contrat décembre sur l'indice est strictement équivalent à l'achat direct de l'indice:

1 - Achat direct de l'indice:

Prix de revient: 120 000 francs - 1 900 francs (dividendes perçus sur6 mois)

= 118 100 francs.

2- Contrat à terme

120000 francs au taux sans risque rapporte 6 000 francs.

Le contrat vaut 124,1 points soit 4,1 points de plus que l'indice, La perte est alors de 4100 francs (4,1 x 1000).

Le prix de revient total est alors:

120 000- 6000 (d'intérêts perçus) + 4 100 (de perte sur contrat) = 118 100 francs.

Il s'agit exactement du même prix de revient que l'achat direct. 124,1 est bien le prix qui reflète la réalité !

Le prix payé sur le marché annule le gain dû au temps et la perte liée à la non perception de dividendes.

Notons aussi que le cours du Future se rapproche du cours de l'indice à la date de l'échéance, ce qui est toute affait logique.

Cours du contrat à terme en fonction du niveau de l'indice: contrat échéance 3 mois

Lorsque l'échéance s'approche la différence entre «future» et indice diminue :

L'intérêt et le dividende (dans le calcul théorique du Future) se réduisent quand leur période de référence se raccourcit. Le cours du Future aura tendance à rejoindre l'indice pour terminer strictement égal le jour de l'échéance.

f) L'Arbitrage:

Lorsque la différence entre cours du Future et indice est anormale, des arbitrages sont possibles. Ils interviennent lorsque le Future est supérieur à son cours théorique ou lorsque le cours du Future est inférieur au niveau de l'indice.

Cette différence de cours entre future et indice sous jacent devrait être constante si elle ne prenait en compte que les strictes données du calcul. Cependant, par leur fonctionnement régi par l'éternelle loi de l'offre et de la demande, les marchés fluctuent. D'un côté, l'indice sous jacent évolue continuellement. De l'autre, le «future'' a un prix normal issu des règles précédemment définies. Mais il peut exister (momentanément) un excès de demande sur le Future et un écart de cours trop important, ou à l'inverse, un excès d'offre. Que se passe-t-il alors ? Des professionnels appelés arbitragistes vont « capturer » cette différence. La base du principe est simple. Comme le taux de distribution de dividende est connu et fixe, une variation de écart entre Future et indice implique un changement de taux d'intérêt dans le calcul. Le but de la manipulation est donc évident: profiter de cette rémunération anormalement élevée. Et bien entendu sans s'exposer au moindre risque.

Exemple:

Le 1er Juillet l'indice I s'établit à 200 points.

Le Future à 6 mois devrait coter 206, compte tenu du taux de placement sans risque semestriel à 5% et du taux de distribution fixer à 4% par an.

On se trouve on 2 hypothèses :

1° Hypothèse : I cote 210

2° Hypothèse : I cote 195

L'arbitragiste va vendre le Future (surévalué) et acheter les valeurs qui composent indice.

Par cette opération il s'offrira une rémunération supérieure au taux sans risque pour son placement. Il ne risque rien: l'achat des valeurs de l'indice

(de l'indice lui-même) se neutralise par la vente du Future qui compense

parfaitement le risque «achat» de l'indice.

si au lieu d'être surévalué le Future avait coté moins que ne valait l'indice. L'arbitragiste aurait acheté le Future et vendu les valeurs de l'indice, en plaçant bien entendu ses liquidités au taux sans risque. Contrairement à l'achat direct de l'indice qui implique un investissement, une stratégie de vente d'indice laisse disponible des liquidités en placement sans risque (sans les empêcher de couvrir les opérations à terme).

Gain de l'opération :

vente Future

- Achat de l'indice

+ dividendes+210

-200

+ 4Gagne14 points14/200= 7% C'est le taux de rémunération des capitaux (la valeur de 200 points) sur six mois. Plus que le taux sans risque (5%): l'arbitrage est intéressant.

Gain de l'opération :

vente des valeurs de l'indice

- Achat du Future

+ placement de liquidité (200X5%) au taux de risque.+200

-195

+ 10Gagne15Ramené à l'investissement (200 points) le gain représente 15/200 = 7.5% 6 mois, soit bien plus que le taux sans risque.

 
 
 
 

Remarque:

Entre cours théorique du future et niveau de l'indice aucun arbitrage n'est possible: la vente du Future et l'achat de l'indice (ou l'inverse) rapporteraient moins que le taux sans risque ! Il suffit de reprendre les exemples précédents en retenant un cours de 204 points pour le Future:

Il est bien prouvé qu'aucun arbitrage n'est intéressant dans cette zone.

Conclusion :

Notons que l'accroissance d'un indice « bourse » ne signifie pas seulement une valeur ajoutée (pour les détenteurs des titres) mais incite la confiance à des nouveaux investisseurs (souscripteurs) qui vont prendre la décision d'investir dans le moyen et le long terme.

Cependant, quels que soient le mode de construction des indices, ne reflètent qu'imparfaitement les performances d'un marché ou d'un groupe d'actions. Il est donc indispensable que le gérant de portefeuilles ou l'opérateurs qui traite des futures ou des options sur indices, que ce soit dans le but de spéculer, d'arbitrer ou de couvrir des portefeuilles, comprenne comment ces indices sont calculés et, à partir de là, quelles sont les limites de leur utilisation.

A vrai dire, qu'il serait illusoire de croire qu'un indice quelconque puisse parfaitement représenter l'évolution d'une place. Du point de vue des opérateurs, il est utile de connaître non seulement les caractéristiques particulières de chaque indice, mais également les relations qui existent entre différents indices.

Annexe 1

Article 144 de la loi sur la S.A.

Une société est considérée comme en contrôlant une autre :

Lorsqu'elle détient directement ou indirectement une fraction de capital lui conférant la majorité des droits de vote dans les assemblées générales de cette société; lorsqu'elle dispose seule de la majorité des droits de vote dans cette société en vertu d'un accord conclu avec d'autres associés ou actionnaires qui n'est pas contraire à l'intérêt de la société; lorsqu'elle détermine en fait, par les droits de vote dont elle dispose, les décisions dans les assemblées générales de cette société.

Elle est présumée exercer ce contrôle lorsqu'elle dispose directement ou indirectement, d'une fraction des droits de vote supérieure à 40% et qu'aucun autre associé ou actionnaire ne détient directement ou indirectement une fraction de ces droits supérieure à 30%.

Toute participation même inférieure à 10% détenue par une société contrôlée est considérée comme détenue indirectement par la société qui la contrôle.

Annexe 2

Article 10 de la loi n° 26-03 relative aux offres publiques sur le marché boursier

On entent par personnes agissant de concert : les personne physiques ou morales qui coopèrent sur la base d'un accord, formel ou tacite, oral ou écrit visant :

Soit à acquérir ou à vendre les droits de vote d'une société; soit à exercer des droits de vote pour mettre en oeuvre une politique commune vis-à-vis de la société; soit à faire aboutir ou échouer une offre publique.

Un tel accord est présumé exister :

Entre une société et les membres de son conseil d'administration, ses directeurs généraux, les membres de son conseil de surveillance, les membres de son directoire ou ses gérants et les associés commandités ; entre conjoints, parents et alliés jusqu'au deuxième degré inclusivement des personnes visées au paragraphe précédent; entre des sociétés filiales d'une société mère ou entre des sociétés contrôlées par la ou les mêmes personnes; entre une société, ses filiales et les sociétés qu'elle contrôle au sens de l'article 144 de la loi n°17-95 relative aux sociétés anonymes; entre les associés d'une société anonyme simplifiée, telle que définie à l'article 425 de la loi n° 17-95 précitée, à l'égard des sociétés que celle-ci contrôle.

Les personnes agissant de concert sont tenues solidairement aux obligations qui leur sont faites en vertu de la présente loi.

Annexe 3 :

Données relatives au flottant calculées à la clôture de la séance du 10 décembre 2004

*Capitalisation

** Capitalisation flottante

*** Plafonnement

*Capitalisation

** Capitalisation flottante

*** Plafonnement

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Damien LAMBERTON et Bernard LAPEYRE

Introduction au calcul Stochastique Appliqué a la finance/ ellipses- édition marketing S.A, 1997

Tables des matières

Remerciements...........................................................................1

Plan.........................................................................................2

Introduction général......................................................................5

Chapitre préliminaire : les marchés financiers........................................7

I- Les marchés des valeurs mobilières................................................8

a) Le marché primaire................................................................9

b) Le marché secondaire..............................................................9

II- Les différentes catégories de titres et leurs caractéristiques.....................9

a) Actions..............................................................................10

b) Obligations.........................................................................11

c) les obligations convertibles en actions..........................................12

d) les OPCVM........................................................................12

III- Historiques des principales bourses internationales..............................13

III-1- Les bourses européennes........................................................13

a) La Bourse de Francfort............................................................13

b) La Bourse Parisienne.............................................................14

c) La Bourse Luxembourgeoise....................................................14

d) La bourse d'Amsterdam..........................................................15

e) Les bourses des nordiques........................................................15

f) La bourse de Londres.............................................................15

III-2- Les bourses américains..........................................................16

a) La Bourse de New York, «NYSE»...............................................16

b) La Bourse électronique...........................................................17

III-3- Les bourses asiatiques...........................................................18

a) La bourse de Tokyo...........................................................18

III-4- Les bourses africains.............................................................19

a) La Bourse de Casablanca....................................................19

Première Partie : le mode de calcul d'un indice..................................20

Introduction a la première partie.......................................................21

Chapitre 2 : Les indices boursiers......................................................22

I- Définition......................................................................22

II- Les principales caractéristiques d'un bon indice.........................23

II.1 Nombre de valeurs de l'indice.............................................23

II.2. Critères de sélection et pondération.......................................24

III- Un bon indice mondial..............................................................25

IV- Les indices internationaux.........................................................29

IV-1. Les indices les plus célèbres.................................................29

IV-2. Les fiches techniques des indices internationaux.........................31

a) le Dow Jones..................................................................32

b) FICHE D'IDENTITÉ de CAC 40...........................................33

c) FICHE D'IDENTITÉ de NIKKEI 225.....................................34

d) FICHE D'IDENTITÉ de FT-SE 100.......................................35

e) FICHE D'IDENTITÉ de S&P 500 .........................................36

f) FICHE D'IDENTITÉ DAX 30 .............................................37

g) FICHE D'IDENTITÉ DJ EUROSTOXX 50..............................38

Chapitre 3 : Méthode de calcul des indices..........................................39

I- La pondération par le Prix............................................................40

II-La pondération par la méthode Equipondéré.......................................43

III-La pondération par la valeur marchande totale...................................45

Deuxième Partie : Rôle et l'utilité de l'indice dans les marchés financie....49

Introduction a la deuxieme partie......................................................50

Chapitre 4 : La Gestion Indicielle......................................................51

I- La gestion indicielle passive.........................................................51

II- La gestion indicielle tiltée (active)..........................................52

III- Avantage de la gestion indicielle..................................................53

Chapitre 5 : Le couple Valeur Indice..................................................54

I- La méthode de l'indice relatif.......................................................54

I-1 Définition et application............................................................54

A) Exemple........................................................................54

B) Interprétation..................................................................56

a) Relatif en hausse..............................................................56

b) Relatif à plat...................................................................57

c) Relatif en baisse...............................................................57

I-2 Extension du modèle : « le relatif d'un portefeuille »...........................57

II- La méthode mathématique...................................................57

II-1 LE COEFFICIENT BETA (â) ...................................................58

a. Définition..................................................................58

b. Interprétation..............................................................59

c. Extension du Béta au Portefeuille : « â DU PORTEFEUILLE»..59

II-2 Le Coefficient de Corrélation (ñ)................................................60

a) Définition......................................................................60

b) signification graphique des trois Cas..................................................61

Chapitre 6 : les contrats sur les indices boursiers.....................................63

I- Achat direct de l'indice................................................................63

II- Les contrats à terme sur indices....................................................63

a) Intérêt de l'opération sur Future..................................................64

b) Définition......................................................................65

c) Standardisation................................................................66

d) Négociabilité..................................................................67

e) La différence entre le cours du Future et l'Indice........................67

f) L'Arbitrage.....................................................................70

Conclusion................................................................................72

Annexe1...................................................................................73

Annexe2...................................................................................74

Annexe3...................................................................................75

Bibliographie..............................................................................77

Tables des matières.......................................................................81






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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand