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Evaluation de connaissance en économie financière au niveau de cinquième années en République Démocratique du Congo: cas de la ville de Bukavu

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par Joseph WABITA Milenge
Institut Supérieur pédagogique de Bukavu - gradué 2006
  

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1.2. NOTION D'EVALUTION

1.2.1. L'évaluation

Pour ce qui est de la définition du concept « évaluation », elle varie selon les auteurs et selon les domaines dans lesquels on l'oriente. Nous allons essayer d'examiner quelques unes des définitions qui lui sont données.

Dans le langage courant «évaluer » peut signifier : juger, peser, estimer, apprécier ou mesurer. C'est estimer une quantité en la comparant avec une autre quantité déterminée.

Selon J.M. DE KETELE (1982 P.12) ; « évaluer signifie examiner le degré d'adéquation entre un ensemble de formation et un ensemble de critères adéquats à l'objet fixé, en vue de prendre une décision ». Il schématise cette définition comme suit :

EVALUER =

Examiner le degré d'adéquation entre :

Un ensemble de formations

Adéquate à l'objet fixé

Un ensemble de critères

Pour prendre une décision

Selon J. CARDINET (1986, P 67) : « évaluer, c'est se situer par rapport au but ; prendre des informations sur le résultat déjà atteint, c'est une démarche fondamentale de toute activité qui tend vers un but. L `évaluation pédagogique est ainsi une démarche d'observation et d'interprétation des effets de l'enseignement, visant à guider les décisions nécessaires au bon fonctionnement de l'école ».

Selon R. LAFON (1963), « l'évaluation est une détermination, une estimation ou une mesure approximative soit de capacités ou qualités présentées par un sujet de l'efficacité et de la valeur d'une action poursuivie ».

Selon G. DE LANDSHEERE (1979, P111) : « évaluation, c'est une estimation par une note d'une modalité ou d'un critère considéré dans un comportement ou un produit. Plus spécialement, l'évaluation pédagogique peut être définie comme le processus systématique visant à déterminer dans quelle mesure des objectifs éducatifs sont atteints par les élèves ».

Très souvent les élèves progressent davantage grâce à l'évaluation (si elle est bien conduite) que grâce à l'apprentissage. Selon J.M. DE KETELE « L'évaluation doit être une composante de l'apprentissage, les décisions importantes à prendre suite à l'évaluation sont soit :

- sanctionner la réussite ou l'échec en fin d'année,

- faire des bilans partiels,

- attribuer une mention,

- diagnostiquer.

Ce sont les quatre objectifs principaux de l'évaluation tels que la plupart des enseignants pratiquent ».

L'évaluation concerne un jugement de valeur, une opinion, un point de vue personnel sur un message, un phénomène de méthodes, une situation. C'est pour cette raison que les enseignants devraient poser aux élèves des questions objectives pour que ces derniers répondent de cette manière afin de ne pas mettre cette évaluation en difficultés. Pour bien conduire leur travail d'apprentissage, les élèves ont besoin de savoir ce qu'ils ont acquis. Pour les élèves, une évaluation de situation joue un rôle effectif de renforcement tout autant que de correction. Pour les enseignants, c'est l'évaluation qui est un moyen de savoir si leurs démarches pédagogiques ont été structurées ou non et pour quelques élèves, un appui individualisé reste encore nécessaire. Si une question est mal posée, les élèves à leur tour répondront de cette manière et l'évaluation des enseignants sera en difficulté.

Il faut noter aussi qu'une bonne évaluation dépend des objectifs pédagogiques qui sont clairement définis, disposant des bases sûres pour le choix des moyens et des méthodes d'enseignement. Les enseignants, avant d'évaluer leurs élèves, ils devront se fixer des objectifs et se choisir différentes méthodes en vue de l'efficacité.

Parlant des objectifs pédagogiques, R.F. MAGER (1974, P11), « nous dit qu'il est impossible d'évaluer avec efficacité la valeur d'un cours ou d'un programme lorsqu'il n'y a pas d'objectifs clairement définis. Autrement dit, l'enseignant n'est efficace que dans la mesure où il atteint un objectif primordial souhaité. S'il n'y parvient pas c'est qu'il est stérile et improductif ».

1.2.1.1. Sortes d'évaluations

Pour ce qui est de sortes d'évaluation, M.N. MAGABE (1988-1989, P 46), nous dit que: «  selon des auteurs, il existe plusieurs critères pour établir les différents types d'évaluation. Si l'on tient compte des moments pendant lesquels l'évaluation se réalise dans le processus enseignement - apprentissage; trois types d'évaluations sont à distinguer : l'évaluation prédictive, l'évaluation formative et l'évaluation sommative.

a. l'évaluation sommative

L'évaluation sommative intervient à la fin du processus enseignement - apprentissage. Elle permet d'établir le bilan de la leçon ou du programme. Elle se traduit sous forme de résultat à un examen.

b. l'évaluation formative

L'évaluation formative cherche à situer les difficultés de l'élève pour l'aider à découvrir les procédures qui lui permettent de progresser dans son apprentissage. Selon N.L. GAGE, cité par H. MUGANDAKAZI (2001-2002, P. 7) « l'évaluation formative se déroule en continu pendant tous le cours de l'activité éducative, de manière à obtenir des renseignements qui peuvent ensuite être introduits dans le circuit pour vérifier que les buts et les objectifs visés ont bien été atteints ».

c. l'évaluation prédictive

L'évaluation prédictive, est celle centrée sur les aptitudes que présente l'élève et l'acquisition d'un certain pré - requis. Elle se fait avant d'amorcer un programme, un cours, une leçon. Elle doit préciser si l'élève sera en mesure d'aborder l'apprentissage sans difficultés. Elle permet d'émettre un pronostic sur l'apprentissage ultérieur de l'élève. Elle permet en fin une orientation.

1.2.1.2. Importance de l'évaluation

Pour ce qui est de l'importance de l'évaluation, « elle se résume en ces trois buts que poursuit l'évaluation : « elle vise à sanctionner le niveau des connaissances atteint par l'élève, le niveau qui permet de déterminer son succès ou son insuccès ; elle vise aussi à situer les difficultés de l'élève afin de l'aider à progresser sûrement vers les objectifs préalablement établis ; enfin elle vise à émettre un pronostic et à orienter l'élève dans une voie correspondante à son pré - requis ».

I.2.1.3. Instruments d'évaluation

Pour évaluer les connaissances des élèves, les enseignants utilisent des instruments ou épreuves d'évaluation. On distingue principalement trois, à savoir : les examens traditionnels, les épreuves objectives et les tests scolaires.

Les instruments d'évaluation sont constitués par des révélateurs ou items ou encore de questions d'évaluation. Il existe plusieurs types. Pour évaluer les connaissances des élèves, l'enseignant est donc porté à choisir les révélateurs qui permettent d'obtenir des informations plus ou moins détaillées. Le choix dépend donc du niveau d'information que l'on désire.

Pour J.M. DE KETELE « ainsi donc, distingue - t - on généralement deux types fondamentaux de révélateurs, à savoir : items de production ou questions ouvertes et items de sélection ou questions fermées.

a. Items de production

Les questions ouvertes ou items de production laissent au sujet examiné la liberté de structurer lui - même une réponse et de l'exprimer dans son langage. Elles comprennent des questions à réponses courtes et à réponses longues.

b. Items de sélection

Les questions fermées ou à sélection sont celles qui définissent d'avance les différentes formes de réponses possibles. Elles contraignent le sujet qui doit répondre, à choisir entre les réponses proposées.

Les questions fermées ou à sélection sont soit alternatives, à choix multiples (QCM) ou encore à appariement.

Selon J.M. DE KETELE « les instruments d'évaluation peuvent se classer de la manière suivante :

1. Item de production

1.1. à réponse courte

1.1.1. la question classique

1.1.2. le message à compléter

1.2. à réponse longue

2. Item de sélection

2.1. Item vrai - faux

2.2. Item à choix multiple

2.3. Item à appariement.

Il importe de faire remarquer que chaque forme des questions présente des avantages et des inconvénients ; c'est ainsi par exemple la question à production ou à réponse longue présente la difficulté d'évaluer objectivement tandis que celle à production courte ne fait pas apparaître le cheminement de la pensée de l'élève.

La question à production longue permet l'évaluation des capacités supérieures (créativité, esprit critique), la seconde (question à production courte) a une facilité et une objectivité plus grande. Elle permet un contrôle rapide.

1.2.2. Le niveau de connaissances

1.2.2.1. Le niveau

Pour G. DE LANDERSHEERE, « le niveau (scolaire) est l'ensemble des acquisitions réalisées par un élève par comparaison au programme scolaire correspondant normalement à son âge chronologique ».

Selon le dictionnaire usuel Larousse, (1987, P. 217) « le niveau (mental ou intellectuel) est le degré de développement intellectuel d'un individu par rapport à la moyenne, apprécie par divers tests ».

I.2.2.2. La connaissance

La connaissance est définie par le dictionnaire usuel Larousse (1987, P. 617) : « comme étant une activité intellectuelle visant à avoir la compétence de quelque chose ».

Dans le cadre de notre travail, nous pouvons donc dire que le niveau des connaissances est le degré de développement atteint par les élèves après l'enseignement du cours d'économie financière.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand