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Déterminants des disparités entre sexes en matière de scolarisation au Tchad

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par Tchouafene Vounki MATCHOKE
Université Yaoundé II, Institut de Formation et de Recherche Démographiques (IFORD) - DESS en Démographie 2006
  

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5.5 DIFFERENCE SELON LE SEXE DU CHEF MENAGE

Il ressort des études précédemment faites en Afrique subsaharienne que les femmes scolarisent mieux les enfants que leurs homologues hommes (PILON, 1995 ; CLEVENOT et PILON, 1996). Le tableau 5.6 présente les rapports de chance de la fréquentation scolaire des enfants de 6-14 ans et de 15-24 ans par sexe de l'enfant et selon le sexe du chef de ménage. Il ressort de ces résultats que (1) Quels que soient la tranche d'âge et le modèle retenu, les files sont plus défavorisées que les garçons aussi bien chez les femmes que les hommes chefs de ménage. (2) les filles de 15-24 ans sont plus défavorisées que celles de 6-14 ans notamment chez les hommes chefs de ménage.

Chez les 6-14 ans, les inégalités sont plus prononcées chez les femmes chefs de ménage. En effet, au niveau net, les garçons ont 2,25 et 1,90 fois plus de chance de fréquenter que les filles, respectivement chez les femmes chefs de ménage et chez les hommes chefs de ménage ; la tendance est la même au niveau brut. Après l'introduction des variables de contrôle, on constate que les risques de fréquentation scolaire des filles diminuent mais celles des garçons augmentent ; ce qui signifie donc que les inégalités varient selon le sexe du chef de ménage.

Chez les 15-24 ans, la situation est différente. C'est chez les hommes chefs de ménage que les inégalités sont plus grandes. Au niveau brut, les garçons ont 3,98 et 2,67 fois plus de chance de fréquentation scolaire que leurs homologues filles respectivement chez les hommes chefs de ménage et chez les femmes chefs de ménage. La même tendance est observée après introduction des variables de contrôle. Chez les 15-24 ans, les femmes scolarisent les enfants de façon moins inégalitaire.

Tableau 5.6 : Sous-scolarisation féminine parmi les enfants de 6-14 ans et 15-24 ans, selon le sexe du chef de ménage.

Sexe du Effets Effets nets

chef de bruts A B C D E

ménage M0 M1 M2 M3 M4 M5

ENFANTS DE 6-14 ANS

Homme chef de ménage

Fille 0,60*** 0,60*** 0,60*** 0,56*** 0,53*** 0,53***

Statistique r 0,11*** 0,11*** 0,11*** 0,11*** 0,11*** 0,11***

Femme chef de ménage

Fille 0,57*** 0,57*** 0,57*** 0,48*** 0,47*** 0,44***

Statistique r 0,11*** 0,11*** 0,11*** 0,13*** 0,13*** 0,13***
ENFANTS DE 15-24 ANS

Homme chef de ménage

Fille 0,25*** 0,25*** 0,37*** 0,28*** 0,25*** 0,23***

Statistique r 0,26*** 0,26*** 0,18*** 0,20*** 0,20*** 0,21***

Femme chef de ménage

Fille 0,37*** 0,37*** 0,45*** 0,36*** 0,34*** 0,34***

Statistique r 0,19*** 0,19*** 0,15*** 0,17*** 0,17*** 0,16***

Notes: Signification : ns= non significatif, *= au seuil de 10%, **= au seuil de 5% ; ***= au seuil de 1%.

Les variables de contrôle :

A= L'âge de l'enfant ;

B= Le lien de parenté de l'enfant avec le Cm ;

C= La région et milieu de résidence ;

D= L'âge du chef de ménage, le niveau d'instruction du Cm ;

E= Le nombre d'enfants de moins de cinq ans, le niveau de vie, la taille du ménage, la survie des parents.

5.6 DIFFERENCE SELON LA REGION DE RESIDENCE

Le tableau 5.7 présente les rapports de chances de fréquentation scolaire des enfants de 6-14 ans et de 15-24 ans par région de résidence. Dans toutes les régions, et quels que soient le modèle et la tranche d'âge, les filles sont moins scolarisées que les garçons.

Ainsi, il apparaît que : Chez les 6-14 ans, les filles sont désavantagées dans toutes les régions, même si dans la région du Centre, elles semblent avoir un léger avantage que leurs consoeurs du Nord et du Sud. Dans toutes les régions, l'ampleur des inégalités est croissante du modèle M0 au modèle M5. Du Nord au Sud, les garçons ont respectivement 1,99 ; 1,63 et 2,13 fois

plus de chance de fréquentation scolaire que les filles. L'introduction des variables de contrôle entraîne une augmentation des disparités observées au niveau brut.

Chez les 15-24 ans, la même tendance s'observe dans les régions en matière de scolarisation. Du Nord au Sud, les garçons ont respectivement de 4,12 ; 2,66 ; et 5 fois plus de chance de fréquentation scolaire que les filles. Le contrôle par les différentes variables, entraîne contrairement une diminution des disparités observées au niveau brut contrairement à l'effet observé chez les 6-14 ans.

Tableau 5.7 : Sous-scolarisation féminine parmi les enfants de 6-14 ans et 15-24 ans, selon la région de résidence.

Région de Effets Effets nets

résidence bruts A B C D E

M0 M1 M2 M3 M4 M5

ENFANTS DE 6-14 ANS

Nord

Fille 0,58*** 0,58*** 0,58*** 0,56*** 0,53*** 0,50***

Statistique r 0,10*** 0,10*** 0,10*** 0,10*** 0,10*** 0,10***

Centre

Fille 0,69*** 0,69*** 0,68*** 0,64*** 0,63*** 0,61***

Statistique r 0,07*** 0,07*** 0,08*** 0,08*** 0,08*** 0,08***

Sud

Fille 0,50*** 0,50*** 0,50*** 0,50*** 0,48*** 0,47***

Statistique r 0,14*** 0,14*** 0,14*** 0,14*** 0,15*** 0,15***

ENFANTS DE 15-24 ANS

Nord

Fille 0,23*** 0,23*** 0,32*** 0,28*** 0,23*** 0,24***

Statistique r 0,23*** 0,23*** 0,16*** 0,18*** 0,18*** 0,16***

Centre

Fille 0,40*** 0,40*** 0,63*** 0,47*** 0,42*** 0,38***

Statistique r 0,17*** 0,17*** 0,08** 0,11*** 0,12*** 0,13***

Sud

Fille 0,19*** 0,19*** 0,24*** 0,24*** 0,23*** 0,20***

Statistique r 0,32*** 0,32*** 0,26*** 0,26*** 0,25*** 0,25***

Notes : Signification : ns= non significatif, *= au seuil de 10%, **= au seuil de 5% ; ***= au seuil de 1%.

Les variables de contrôle :

A= L'âge de l'enfant ;

B= Le lien de parenté de l'enfant avec le Cm ;

C= Le milieu de résidence ;

D= L'âge du chef de ménage, le sexe du Cm, le niveau d'instruction du Cm ;

E= Le nombre d'enfants de moins de cinq ans, le niveau de vie, la taille du ménage, la survie des parents.

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La présente étude s'était fixée comme objectifs, d'évaluer l'ampleur et les déterminants des inégalités entre filles et garçons en matière de scolarisation au Tchad. L'étude a concerné les enfants âgés de 6 à 24 ans. Par ailleurs deux groupes d'âge ont été retenus afin de mieux mettre en évidence les disparités, il s'agit des enfants de 6-14 ans et ceux de 15-24 ans. Notre hypothèse de base est que les inégalités scolaires liées au sexe varient en fonction de certaines caractéristiques liées à l'offre scolaire, aux ménages, aux chefs de ménage et aux enfants eux-mêmes. L'examen de ces hypothèses a été fait à partir des données de l'Enquête Démographique et de Santé du Tchad (EDS-II), réalisée en 2004 auprès de 5 369 ménages. La régression logistique nous a servi de modèle d'analyse au niveau multivarié.

Au terme de notre analyse, il ressort effectivement qu'il existe dans les familles tchadiennes des inégalités entre sexes en matière de scolarisation des enfants. Il apparaît plus spécifiquement que :

1- Les filles sont plus défavorisées que les garçons en matière de scolarisation des enfants et que les inégalités sont plus prononcées chez les enfants de 15-24 ans que chez ceux de 6-14 ans conformément à notre hypothèse.

2- Les femmes chefs de ménage scolarisent mieux et de façon moins inégalitaire, les enfants de 15-24 ans des deux sexes que leurs homologues hommes. Cependant elles scolarisent plus les garçons que les filles, et de façon plus inégalitaire les enfants âgés de 6-14 ans. Ainsi, notre hypothèse se trouve partiellement vérifiée dans la tranche 15- 24 ans.

3- Les taux de scolarisation des enfants augmentent avec le niveau d'instruction du chef de ménage. Chez les enfants 6-14 ans, les inégalités sont plus importantes dans les ménages dont le chef a un niveau d'instruction bas que dans ceux dont le chef est de niveau secondaire et plus. En revanche, c'est la tendance inverse qui s'observe chez les enfants de 15-24 ans, situation explicable par le confiage des enfants pour la

poursuite des études en milieu urbain. Notre hypothèse se trouve ainsi vérifiée dans la tranche 6-14 ans.

4- L'élévation du niveau de vie des ménages augmente les chances de fréquentation scolaire des enfants. Mais les inégalités persistent entre filles et garçons dans les ménages dont le niveau de vie est moyen, inégalités explicables par l'accueil des enfants sans lien de parenté avec le chef de ménage. Du niveau de vie bas, au niveau élevé, les inégalités dans les deux tranches d'âge diminuent.

5- La sous scolarisation féminine est plus importante en milieu rural que dans les centres urbains tant chez les 15-24 ans que chez les 6-14 ans ; la même tendance est observée quant aux inégalités sexuelles.

6- Les disparités entre sexes sont plus importantes dans les régions du Nord et du Sud que dans la région du Centre, mais du Nord au Sud, les disparités entre sexes restent très prononcées au Sud tant chez les 15-24 ans que chez les 6-14 ans. Ce résultat vient donc infirmer notre hypothèse.

En ce qui concerne les déterminants des disparités entre sexes en matière de scolarisation au Tchad, nous avons noté les caractéristiques suivantes :

- Pour les 6-14 ans : la région de résidence (0,2 1), le niveau d'instruction du chef de ménage (0,18), le milieu de résidence (0,11) et le niveau de vie du ménage (0,10). - Pour les 15-24 ans : le niveau d'instruction du chef de ménage (0,22), la région de résidence (0,20), le lien de parenté avec le chef de ménage (0,14) et le milieu de résidence (0,13).

Il est important de signaler que les inégalités sexuelles en matière de scolarisation ne s'expliqueraient pas seulement par les variables de contrôle introduites dans les différents modèles. L'ampleur et la résistance de ces inégalités traduisent un problème réel et profond qui s'expliquerait par les rôles dévolus et les statuts assignés par la société à chacun de ses membres. C'est pourquoi, il convient à ce niveau d'intégrer l'approche genre à la planification du développement afin d'éviter la marginalisation des femmes et de combattre l'inégalité dont elles en sont victimes du simple fait de leur appartenance au sexe "dit faible", ce qui entraînera un partage équitable des ressources et des

responsabilités. Un travail d'éducation, de sensibilisation et de plaidoyer s'impose à cet effet, pour convaincre les leaders d'opinions, les décideurs et les parents de la nécessité de scolariser les filles. Les décisions de nature politique doivent donner l'impulsion indispensable à ce changement escompté. L'ère pétrolière devrait être une occasion unique pour l'amélioration des taux de scolarisation et la réduction des inégalités sexuelles au Tchad.

La présente étude représente nos premiers pas en matière de recherche purement démographique, et par conséquent, elle n'est pas exempte d'imperfections. Nous n'avons pas la prétention d'avoir épuisé le sujet. D'une manière générale, l'Enquête Démographique et de Santé comme son nom l'indique si bien est destinée à saisir beaucoup plus les aspects démographiques et sanitaires de la population plutôt que l'aspect scolaire. Même si les variables relatives à la scolarisation y ont été introduites, elles permettent de saisir la scolarisation de manière parcellaire et ne permettant pas une bonne compréhension des facteurs de la sous scolarisation des enfants.

Tout au long de l'étude, il a été fait constat d'une discrimination à l'égard des filles, l'explication de cet état de fait peut commencer à partir de la construction sociale que l'on fait de la scolarisation. Le genre explique en partie la sous scolarisation féminine au Tchad, cela nous permet de formuler les recommandations suivantes :

- Renforcer l'intégration de l'approche genre aussi bien dans les différents programmes de développement que dans la vie quotidienne des hommes et femmes au Tchad.

- Une étude spécifique de type qualitatif réalisée conjointement au primaire, secondaire et supérieur par le gouvernement sera plus adéquate pour une meilleure identification des déterminants des inégalités sexuelles du point de l'accès des enfants à l'école.

- Poursuivre et intensifier les efforts actuels par une meilleure répartition spatiale des infrastructures scolaires selon les degrés de l'enseignement.

- Réduire la pauvreté afin que tous les enfants en âge de fréquenter soient scolarisés sans aucune distinction.

- Comme l'a si bien souligné le Directeur Général de l'UNESCO, K. Matsuura : « ...l 'inégalité est due à des forces plus profondes agissant sur la société, qui vont au delà des frontières de l 'éducation. Le changement à introduire devrait porter sur un large éventail de politiques économiques et sociales ainsi dans l 'éducation elle-même, si l 'on veut faire de l 'égalité des sexes dans l 'éducation une réalité »

-Il s'avère que le milieu de résidence est un facteur important pour les inégalités entre sexes, les autorités tant au niveau national que décentralisé doivent promouvoir une politique d'intensification des structures scolaires de sorte que les filles n'aient pas à faire des grandes distances en zone rurale à la recherche des établissements scolaires.

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Tableau A.1 : Effectifs ayant servi au calcul des taux de scolarisation des filles et garçons par tranche d'âges.

1910 4204 872 2239 2781 6443

1356 4083 374 2554 1730 6638

Garçons

Filles

Sexe des

enfants Population

scolaire

Tranche d'âges des enfants

6-14 ans 15-24 ans 6-24 ans

Population scolarisable

Population scolaire

Population scolarisable

Population scolaire

Population scolarisable

Ensemble 3265 8288 1246 4793 4511 13081

Tranche d'âges des enfants

6-14 ans 15-24 ans

Population scolaire Population scolarisable Population scolaire

Population scolarisable

Sexe du Chef de
ménage

HCM 2854 7055 1086 4064

FCM 411 1233 160 729

Ensemble 3265 8288 1246 4793

Tableau A.2 : Effectifs ayant servi au calcul des taux de scolarisation des filles et garçons par tranche d'âges selon le sexe du chef de ménage.

Tableau A.3 : Effectifs ayant servi au calcul des taux de scolarisation des filles et garçons par tranche d'âges selon les variables de contrôle.

Tranche d'âges et sexe des enfants

6-14 ans 15-24 ans

G F G F

Pop scolarisable

Variables
de
contrôle

Pop scolaire

Pop scolarisable

Pop scolaire

Pop scolarisable

Pop scolaire

Pop scolaire

Pop scolari sable

Sexe du Chef de ménage

HCM 1680 3618 1174 3437 778 1936 308 2128

FCM 230 554 181 629 93 269 66 400

153

332

107

316

148

486

35

747

847

1878

607

1763

244

512

103

775

646

1386

469

1386

341

808

168

666

264

576

173

601

138

399

68

341

Age du Cm Moins de 30 ans 30-44 ans 45-59 ans 60 ans et plus

Lien de parenté

Enfants du Cm 1490 3389 1037 3255 553 1351 245 967

Taille du m

1à 5 362 886 281 982 193 682 81 1178

6 à 8 752 1795 554 1721 249 670 109 692

9 à 13 550 1085 362 1013 292 601 119 473

14 et plus 246 406 159 350 138 254 64 185
Niveau d'étude du Cm

Sans instruction 875 2738 559 2762 296 1303 113 1569

Primaire 695 1015 466 863 315 559 130 622

Sec et plus 336 415 327 433 258 340 128 329
Niveau de vie du

ménage

Bas 529 1755 342 1717 159 712 48 1012

Moyen 333 768 217 781 160 427 29 437

Elevé 1048 1649 797 1568 553 1067 297 1048

Milieu de résidence

N'Djaména 242 310 209 309 175 276 101 236

Autres centres urbains 306 499 222 464 162 326 93 344

Rural 1361 3362 925 3293 534 1602 180 1948

Région de résidence

Nord 162 896 100 883 60 432 20 570

Centre 484 1322 395 1391 246 770 121 766

Sud 1264 1954 861 1793 566 1004 233 1193

Survie des parents Orphelin de père et de

mère 138 253 105 252 41 91 29 97

Orphelin de père 22 35 18 46 10 14 3 26

Orphelin de mère 1675 3753 1185 3634 298 669 178 680

Père et mère en vie 67 104 43 111 20 29 8 58

Autres enfants 420 783 316 802 223 482 98 357

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1- ABAGIO, O et WAMAHIUS, S. (1995), Facteurs familiaux et scolarisation des filles: leçons tirées des études existantes, rapport abrégé de Recherche, n°6, Academy Science Publishers, Nairobi, 8p.

2- ACDI (2001), "éditions spéciales sur l'éducation, citoyens du monde à l'oeuvre, 14p. (http://www.acdi_cida.gc.ca)

3- ADIHO J. (2004), "Genre et scolarisation au Bénin", mémoire de DESS en Démographie, IFORD, Yaoundé, 136p.

4- ADJIMOU T. et KOUTON N. (2001), "Inégalités sexuelles en matière de scolarisation au Bénin, quelles leçons tirer? ", communication présentée au colloque international d'Abidjan sur genre, Population et Développement en Afrique UEPA/UAPS, INED, ENSEA, IFORD du 16 au 21 janvier 2001.

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6- ALLEN, J. l'éducation des filles et femmes: vers un cadre d'action mondiale, Paris: UNESCO, 59p.

7- BAKAYOKO E. M. (2002), "Recherche des déterminants de la scolarisation en Côte d'Ivoire avec un accent particulier sur les régions du Nord, Mémoire de DES SD, IFORD, 80p.

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10- BILOO Y. (2004), " Statut familial et scolarisation des enfants au Mali ", mémoire de DESS en Démographie, IFORD Yaoundé ;

11- BOMMIER A. et SHAPIRO D. (2001), "Introduction à l'approche économique de la demande d'éducation", in PILON M. et YARO Y., La demande d'éducation en Afrique. Etat des connaissances et perspectives de recherche, UEPA, pp 49-62.

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21- DJARMA H. et TOLMBAYE M.G, (1995), Rapport d'enquête sur les facteurs socioéconomiques et facteurs internes au système éducatif ayant une incidence sur la scolarisation des filles au Tchad, N'djaména: UNICEF.

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26- GERARD E. (1999), Les enjeux de l'éducation et des savoirs au sud, les cahiers Ares, n°1, paris, 179p.

27- GERARD E. (2001), "La demande d'éducation en Afrique: approches sociologiques", in PILON et YARO (sous la dir.), (2001), la demande d'éducation en Afrique. Etat des connaissances et perspectives de recherche, Dakar: FASAF-UEPA, PP. 63-79.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld