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La formation en sciences et techniques de l'information et de la documentation au centre de formation aux carrières de l'information: évaluation et répertoire des diplomes (1982-1996)

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par Stéphane & Narcisse SONON & HOUNYO
Ecole Nationale d'Administration - ENA Niveau 1 1997
  

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DEUXIEME PARTIE : ANALYSES ET PERSPECTIVES

Chapitre I : Résultats des enquêtes et bilan du CEFOCI : analyses

A - Analyse des résultats des enquêtes

1 - Les Inscriptions au CEFOCI

Du programme STI au CEFOCI, les inscriptions ont évolué en dents de scie. Elles ont connu leur plus bas niveau à la onzième promotion avec quatre (4) étudiants. C'est en 1994 avec la treizième promotion qu'elle a connu son niveau le plus élevé avec vingt trois (23) inscrits (voir courbe d'évolution des inscriptions au CEFOCI).

Il serait à notre avis difficile de déterminer des raisons objectives de cette instabilité des inscriptions.

Seulement, nous pouvons dire que dès les premières années de l'exécution du programme, l'Etat offrait plus de bourses de formation à chaque année académique. Mais elles finiront par se raréfier en raison de la crise économique. De plus les métiers d'archiviste, de bibliothécaire et de documentaliste sont mal connus au Bénin. Peu d'étudiants s'intéressent réellement à cette branche de formation. Un sondage réalisé auprès des diplômés a révélé que plus des 4/5 des inscrits connaissaient à peine le métier avant leur entrée au CEFOCI.

En revanche, le relèvement du niveau des inscriptions à partir de la treizième promotion pourrait s'expliquer par plusieurs raisons.

D'abord, les perturbations (les mouvements de grèves et de revendications des etudiants) observées au cours de l'année académique 1993-1994 a l'UNB, particulièrement dans les facultés classiques, firent des écoles et instituts, un refuge assez sécurisant contre les années blanches ou invalidées pour les étudiants.

Ensuite, l'information a pris une valeur importante ces dernières années avec les nouvelles technologies de l'information. Le domaine de la communication représente pour les étudiants celui des espoirs en matière d'emploi.

De plus, les inscriptions à titre privé rendues possibles par les autorités académiques permettent désormais à un nombre plus important de s'inscrire.

Enfin, avec la liberté d'expression, conséquence de la démocratisation au Bénin, d'autres s'y inscrivent aux fins de recevoir une formation en journalisme rien qu'à entendre `'Centre de Formation aux Carrières de l'Information''.

2 - L'analyse de l'effectif des diplômés du CEFOCI sur le terrain

Le nombre des diplômés mis sur le marché de travail par le centre mis en rapport avec les besoins de spécialistes de l'information révèle que cet effectif est insuffisant. La preuve est que beaucoup de ministères de notre pays ne disposent pas d'un service d'information et de documentation. Lorsqu'ils en en disposent ces services ne sont pas gérés par des techniciens formés à cet effet. De même les entreprises, tant publiques que privées, ne sont pas toujours conscientes de la nécessité d'installer des unités documentaires. C'est en partie ce qui explique les cas de chômage qu'on enregistre aujourd'hui. Cette situation paradoxale donne l'impression aux diplômés qu'ils ont choisi un métier dont les administrations et les entreprises pourraient se passer.

Dans les classes également, les effectifs par filière de formation sont déséquilibrés. Par exemple, le CEFOCI n'a formé que trente et un (31) archivistes contre quatre vingt dix huit (98) bibliothécaires et documentalistes au moment où le manque de ce type de gestionnaire de l'information est criard. C'est à croire qu'il n'existe pratiquement pas de critères objectifs d'orientation des étudiants à la fin de la première année. Reconnaissons toutefois que le nombre très infirme d'étudiants à une certaine période pourrait expliquer cette insuffisance ; tous  étant systématiquement orientés vers la documentation.

Signalons au passage le nombre peu considérable de spécialistes de l'information de sexe féminin formés à ce jour : 28 soit un pourcentage de 21, 70 % de l'effectif total.

Contrairement au cas béninois, le métier attire plus les femmes que les hommes dans d'autres pays (la France par exemple). Cet état de chose n'est que le reflet de la situation générale du faible niveau du taux de scolarisation des filles au Bénin.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon