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Impact du tarif extérieur commun appliqué en zone UEMOA sur le commerce intra-communautaire

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par Yves Valéry Franck BEZEME
Université de COCODY - DEA de Macroéconomie Appliquée 2007
  

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a. La participation au commerce intra-communautaire des pays de l'union

Les productions nationales, au sein de l'UEMOA, sont très peu complémentaires, ce qui affecte la croissance du commerce intra-communautaire. La dotation en res sources naturelles, presque similaires, contraint les Etats de l'union à produire les mêmes groupes de biens qui sont exportés hors de l'union. Seulement l'excédent de la production est écoulé sur le marché sous régional. Ceci explique la faiblesse du niveau du commerce entre les pays membres de l'union. Comme le montrent les données (des tableaux 1 et 2 en annexe 2).

Il ressort de l'analyse de ces tableaux 1 et 2 que le commerce intra-UEMOA est fortement concentré. Ainsi, environ 42,5% des exportations du Togo sont destinées aux Etats de l'union. Suivi du Sénégal, Bénin et la Côte d'Ivoire avec respectivement 25%, 15,9% et 10,9% quant aux autres avec moins de 10% de la valeur de leurs exportations.

Concernant les importations, plus de 30% des importations du Burkina Faso sont d'origine intra-communautaires. Il est suivi du Mali (23,7%) et de la Guinée Bissau (22,5%).

A l'image du continent africain, la faiblesse du commerce intra-UEMOA est notoire. Plusieurs obstacles sont souvent évoqués pour expliquer cette faiblesse des échanges

entre pays membres d'organisations sous-régionales africaines. Dans les lignes qui suivent nous tenterons d'en relever quelques uns.

b. Bref aperçu des obstacles aux échanges commerciaux intra-communautaires

En dépit des nombreuses dispositions institutionnelles (schéma de libéralisation du commerce, tarif extérieur commun et politique commerciale commune) instaurées dans l'union en vue de promouvoir le commerce intra-communautaire, force est, aujourd'hui, de constater que les échanges commerciaux officiels entre ces pays ne représentent qu'une faible part de la totalité de leur commerce et ont tendance à stagner voire à régresser. La faible performance du commerce intra-communautaire s'explique par plusieurs contraintes :

§ 1. Contraintes liées à la structure de production de biens

L'un des principaux obstacles au développement des échanges commerciaux en Afrique en général et dans l'UEMOA en particulier réside dans la similitude de la structure des biens produits dans les différents pays. En effet, la plupart des pays africains fournissent pratiquement les mêmes produits de base agricoles, alors que les besoins les plus pressants sont les produits manufacturés (qui représentent en moyenne près de 73% de leurs importations) pour lesquels les pays développés à économie de marché ont un avantage certain.

Cette situation reflète l'absence de coordination et d'harmonisation des politiques de production et de commercialisation. En outre, le faible niveau technologique entraîne des coûts de production assez élevés, ce qui provoque un renchérissement des biens locaux par rapport aux biens importés.

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