WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Effet de la hauteur du contre haut sur la régulation de la raideur des membres inférieurs : comparaison entre les 2 sexes

( Télécharger le fichier original )
par Amine Choukou
Université de Paris sud 11 - Master sciences du sport 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3. méthodologie :

Sujets et essais de sauts :

Notre population se compose de dix sept joueurs de volley-ball, jouant en moyenne au niveau national du championnat de France, dont 8 garçons (de taille 1,84 #177; 0,05 m, de masse 74,42 #177; 6,83 kg et âgés de 24,6 #177; 5,6 ans) et 9 filles (de taille 1,71 #177; 0,05 m, de masse 64,67 #177; 10,30 kg et âgées de 21,8 #177; 3,0 ans). Tous les sujets ont donné leur libre consentement pour participer à cette expérience. Avant le début de la session expérimentale, les sujets ont comme consigne de s'échauffer pendant 5 minutes (trottinement et mobilisation articulaire) et de réaliser quelques sauts à des petites hauteurs. Chaque sujet réalise successivement 5 « sauts de contre mouvement », puis 5 « sauts de contre haut » de 30 centimètres et finit par 5 « sauts de contre haut » de 60 centimètres (figure.8). La seule instruction donnée aux sujets est de : « sauter le plus haut possible ».

mouvement »

« Saut de contre

« saut de contre haut »

(figure.8)

Saut de contre-mouvement et saut de contre-haut

Matériels et acquisition des données :

Dans cette étude, le corps humain a été représenté par 4 segments : pied, cheville, cuisse et « tete-bras-tronc », suivant un modèle bidimensionnel du corps humain (Farley et Morgenroth 1999). (voir fig.9 et fig.10)

Université Paris-Sud XI UFR STAPS

 
 
 

Figure 9 : [Acquisition latérale bidimensionnelle d'un CMJ (flexion)]

 
 
 
 
 

19

Figure 10 : [Acquisition latérale bidimensionnelle d'un CMJ (extension)]

La force de réaction au sol a été mesurée en util

isant une plate forme de force (figure.11). La

fréquence a été réglée à 1kH

z afin d'enregistrer la force verticale et les moments de forces qui permettent l'estimation des moments articulaires.

Figure 11

: plate forme de force « AMTI » (rectangulaire)

Simultanément, on a enregistré les données cinématiques en utilisant 6 caméras infrarouges « VICON » (figure.12)

à une fréquence de 500Hz, le volume de l'espace de calibration étant de 2m de largeur x 1m de profondeur x 2.80m d'hauteur (calibration standard selon la procédure recommandé par le constructeur des caméras). L'erreur moyenne associée aux points de reconstruction a été inférieur à 1mm (SD

: 0.1 mm) suivant les axes X, Y et Z. Des marqueurs réfléchissants ont été placés sur les emplacements suivants

: l'articulation du premier métatarse, la malléole externe, l'épicondyle
(voir annexe).

latéral du fémur, le grand trochanter et l'épine acromiale Les données cinématique et

de la plate forme de force, en utilisant un minuteur électronique externe.

Figure.12: caméra Vicon

La vitesse verticale du centre de masse (VVCM) est obtenue par l'intégration de la force de réaction au sol (VGRF). La VVCM initiale au moment du toucher du sol a été estimé [6, 3b] :

par la méthode de l'énergie potentielle

v = (-2g x h drop) 1/2

(Avec g

: accélération gravitationnelle, h drop

: hauteur initiale = hauteur du contre haut.)

En partant du fait que la position initiale du CM des sujets sautant à partir d'un contre haut peut être différente de la hauteur réelle, on a utilisé les données cinématiques pour

al du centre de

évaluer plus précisément la hauteur réelle de chute. Le déplacement vertic

masse est calculé à partir de la double intégration de l'accélération [9, 11, 12]. Pour calculer les données absolues relatives à la position, on observe la hauteur du centre de masse du sujet à un point donné dans le temps. Le point zéro correspond à la hauteur du CM au moment du contact initial [10].

Le taux de développement de la force (RFD) est obtenu par le calcul de la dérivée de la force de réaction au sol. La puissance mécanique est obtenue par la

multiplication de la force verticale de réaction au sol par la vitesse verticale durant le temps de contact du sol. La performance en saut a été calculée à partir du temps d'envol (d'après Komi et al.), en utilisant : h = (g x t2)/2 ,t est l'équivalent de 1/2 temps de vol et g est l'accélération gravitationnelle. L'impulsion a été obtenue par l'intégration de la VGRF sur la période du contact avec le sol.

La raideur des membres inférieurs est considérée comme un concept mécanique général du comportement global du corps durant le saut. Durant la phase de contact, la longueur des membres inférieurs est définie comme la distance qui sépare la centre de masse corporelle et le pied, considéré comme le centre de rotation durant le contact du sol. La raideur des membres inférieurs est définie comme le rapport de force maximale de réaction au sol Fmax durant le pic actif sur l'abaissement Är au moment de la flexion maximale des membres inférieurs [1,5] :

kleg =F max

Ar max

Outil statistique : Analyse de la variance :

On a utilisé une analyse de la variance « ANOVA » avec mesures répétées à un facteur pour tester l'effet et la hauteur du contre-haut sur les paramètres biomécaniques de saut (facteurs intragroupes, dépendants), et l'effet du genre (comparer les facteurs intergroupes, dépendants), avec un seuil de signification : p<0,05.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"