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Les principales sources d'inflations en pays sous développés: la cas du Cameroun de 1995 à 2006

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par Eric Joël NGOUNOU NZOKOM
Institut Sous-régional de Statistique et d'Economie Appliquée - Ingénieur d'Application de la Statistique 2008
  

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M 8 999

COMMUNAUTÉ ÉCONOMIQUE ET MONÉTAIRE DE L'AFRIQUE CENTRALE

INSTITUT SOUS-RÉGIONAL DE STATISTIQUE ET D'ÉCONOMIE APPLIQUÉE

ORGANISATION INTERNATIONALE

B.P : 294 -Yaoundé (République du Cameroun)

Tél. : +237 22 22 01 34 Fax : +237 22 22 95 21 E-mail : isseacemac@yahoo.fr

Année Académique 2007/2008

RAPPORT DE STAGE

ÉFFECTUÉ À LA BANQUE DES ÉTATS DE L'AFRIQUE CENTRALE
(BEAC)
--DIRECTION NATIONALE DU CAMEROUN-
DU 03 MARS AU 31 MAI 2008

LES PRINCIPALES SOURCES

D'INFLATION DANS LES PAYS SOUS

DEVELOPPÉS :

Le cas du Cameroun de 1995 à 2006

Rédigé ar : S0us l'encadrement de :

NGOUNOU N4O5OM Er~c 607a MBOMPIEiE 6ein René

Élève Ingénieur d'Application de la Statistique ~ème année Agent d'Encadrement Supérieur à la BEAC,

Chef de Service des Études et de la Recherche.

Juin 2008

DÉDICACE

A mon fils Christian FOUMOUDOM
A ma chère et bien aimée Carole KOUAM
A mes très chers parents Marie et Bernard NZOKOM
A mes très chers frères et soeurs : Vicky, Amandine, Elie-Bernard, Valery et Martial

REMERCIEMENTS

Qu'il me soit permis de commencer par adresser mes sincères remerciements à TITTI Pierre, Ministre Délégué auprès du Ministre des Finances du Cameroun, pour toute sa gratitude et son souci de faire de nous de bons serviteurs de notre Nation.

Je voudrais également adresser mes sincères remerciements à MONAYONG Jean Michel et KEMMAZE Jean, qui en assurant l'intérim du Directeur de la BEAC Nationale, ont bien voulu autoriser le stage de trois mois que j'ai effectué au sein de cette structure.

Je remercie tout aussi sincèrement mon encadreur MBOMPIEZE Jean René, Chef de Service des Études et de la Recherche, qui a veillé au suivi de mon travail et dont les remarques et les suggestions ont été d'une grande importance.

Je remercie également NGAH Christophe, AWOUDJI Geneviève, MINKOUO Évangéline, ABBA Fadimatou et FORTE Louis pour leur disponibilité, leurs conseils, leur sens de l'hospitalité et du partage, qui par leur amabilité, ont rendu mon séjour agréable à la BEAC Nationale.

Je souhaiterais que le Seigneur dise toute ma reconnaissance à mes très chers grand-frères MOUNKALA Évrard et NGANGA Anaclet, pour tout ce qu'ils ont fait et continuent de faire pour moi.

Je remercie NKOUENKEU Thomas, FANKAM Jean-Baptiste, FONCHI Félix, NGOUNOU Jean Sylvain et NGAKANOU Guy pour leur sens de la Fraternité.

J'adresse mes hommages à NGOUMO Elliot et KAMSU Brice dit SA'A NGAGAIN, vos remarques et suggestions ont été d'une grande importance.

J'adresse ma reconnaissance à tout le Corps Enseignant de l'ISSEA, pour leur dynamisme dans l'accomplissement de leur lourde tâche de faire de nous des Statisticiens digne de ce nom. En particulier GUI-DIBY Michel Noé, KAMGA Ignace et DJIMRABAYE Mandebaye.

Je voudrais dire à tous mes Promotionnaires ô combien ce fût un plaisir de partager avec eux des moments de peine et de joie au cours de notre Formation.

Je ne pourrais me résoudre à oublier NGUEJIP Christelle pour son temps consacré à la lecture de notre travail.

J'ai une pensée spéciale pour toute ma Famille, pour leurs Prières. Que mes Parents reçoivent l'expression de ma profonde gratitude.

Au-delà de tout, je rends gloire à L'Éternel Dieu pour son amour infini et les grâces dont il me comble tous les jours de ma vie.

SOMMAIRE

DÉDICACE i

REMERCIEMENTS ii

SOMMAIRE iii

AVANT-PROPOS iv

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES v

SIGLES ET ABRÉVIATIONS vi

RÉSUMÉ : vii

INTRODUCTION GÉNÉRALE 1

CHAPITRE I : DESCRIPTION DE LA STRUCTURE 4

I.1. Présentation Générale de la BEAC 4

I.1.1 Organisation 4

I.1.2 Les principales missions 4

I.2. Présentation du Service des Études et de la Recherche 5

I.3. Le circuit de l'information statistique à la BEAC-DN 6

I.3.1 Les différentes sources de données 6

I.3.2 Utilisation et stockage des données 6

I.4. Déroulement du stage 7

CHAPITRE II : L'INFLATION 9

II.1. Définition 9

II.2. Les causes d'inflation 9

II.2.1. Les causes partielles 9

II.2.2. Les causes globales 10

II.3. Littératures récentes sur les causes de l'inflation 12

CHAPITRE III : MÉTHODOLOGIE ET PRÉSENTATION DES DONNÉES 14

III.1. Généralités sur le modèle SVAR (p) 14

III.1.1 Estimation des paramètres du modèle 14

III.1.2 Le problème de l'identification de B01 17

III.2. Fonctions Impulsion-réponse 19

III.2.1. Détermination des fonctions impulsion-réponse 19

III.2.2. Intervalle de confiance des fonctions impulsion-réponse 20

III.3. Décomposition de la variance 20

III.4. Les données de l'étude 22

CHAPITRE IV : PRINCIPAUX RÉSULTATS ET ENSEIGNEMENTS 25

IV.1. Estimation du modèle SVAR 25

IV.1.1. Caractérisation de l'évolution des variables 25

IV.1.2. Détermination de l'ordre d'intégration des séries 25

IV.1.3. Vérification de la stabilité du modèle 26

IV.2. Analyse de la persistance des chocs 27

IV.2.1. Enseignements des fonctions de réponse de l'inflation 27

IV.2.2. Enseignements de la décomposition de la variance 32

CONCLUSION GÉNÉRALE 36

BIBLIOGRAPHIE 40

ANNEXES 40

AVANT-PROPOS

L'Institut Sous-régional de Statistique et d'Économie Appliquée (ISSEA) est un organe spécialisé de la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC), chargé de la formation des Cadres Statisticiens Économistes pour les pays de la sous région et de quelques pays d'ailleurs, recrutés par concours. Il accompli sa tâche à travers trois cycles de formation :

v Celui des Ingénieurs Statisticiens Économistes (ISE), de trois (03) ans, dont les candidats au concours doivent être au moins inscrits en 4ème année de faculté (pour l'option économie) ou être titulaire d'un Diplôme d'Étude Universitaire Générale en Mathématiques (pour l'option Mathématique) ;

v Celui des Techniciens Supérieurs de la Statistique (TSS), de deux (02) ans, dont les candidats au concours doivent être titulaire d'un Baccalauréat scientifique;

v Celui des Ingénieurs d'Application de la Statistique (IAS), de quatre (04) ans, dont les candidats au concours doivent être titulaire d'un Baccalauréat scientifique.

Dans les buts de concilier la théorie et la pratique, et de renforcer la formation par des applications plus professionnelles, les élèves IAS sont amenés à effectuer deux stages académiques dont l'un en troisième année et l'autre en quatrième année.

Le présent document est le couronnement d'un stage que nous avons effectué du 1er Mars 2008 au 31 Mai 2008 à la Banque des États de l'Afrique Centrale (Direction Nationale du Cameroun) sous le Thème : « LES PRINCIPALES SOURCES D'INFLATION DANS LES PAYS SOUS DÉVELOPPÉS : Le cas du Cameroun entre 1995 et 2006 ».

Nous osons croire que les objectifs visés à travers ce travail ont été atteints. Mais nous n'avons cependant pas la prétention d'avoir cerné tous les contours du sujet.

Puisse ce travail être jugé à travers le prisme de ces difficultés. Loin d'être parfait, il reste perfectible grâce à vos critiques et suggestions.

Tout en appréciant hautement la contribution et la démarche de notre encadreur, Nous assumons seul, la responsabilité de n'avoir pas su disposer pleinement des possibilités infinies dans un temps et dans un espace finis !

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

Liste des Tableaux :

Tableau 1 : Résumé du processus de stationnarisation des séries du modèle 25

Tableau 2 : Décomposition de la variance des erreurs de prévision de l'inflation 32

Tableau 3 : (Annexe3) Résultats du test de racine unitaire des variables du modèle 40

Tableau 4 : (Annexe4) Résumé de l'estimation des paramètres structurels du modèle40
Tableau 5 : (Annexe7) Réponse de l'inflation à une variation de 1% des variables 43

Liste des Figures :

Figure 1 : Évolution récente du taux de couverture extérieur de la monnaie 2

Figure 2 : Évolution récente de l'inflation au Cameroun 3

Figure 3 : Représentation des racines du polynôme caractéristique de B(L) 26

Figure 4 : Réponse de l'inflation suite à un choc sur le niveau d'activité 27

Figure 5 : Réponse de l'inflation suite à un choc sur la masse monétaire 28

Figure 6 : Réponse de l'inflation suite à un choc sur les prix pétroliers 29

Figure 7 : Réponse de l'inflation suite à un choc sur le taux de change 30

Figure 8 : Réponse de l'inflation suite à un choc sur les prix non pétroliers 31

Figure 9 : (Annexe 1) Organigramme de la BEAC Direction Nationale du Cameroun40

Figure 10 : (Annexe2) Organigramme du service des Études 40

Figure 11 : (Annexe5) Graphique des variables du modèle 41

Figure 12 : (Annexe6) Graphique des Résidus des estimations 42

Figure 13 : (Annexe8) Graphique des fonctions de réponse de l'inflation 44

ADF Augmented Dickey-Fuller

BEAC Banque des États de l'Afrique Centrale

BEAC-DN Direction Nationale de la BEAC pour le Cameroun

CEMAC Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale

Eviews Econometric views

F.CFA Franc pour la Coopération Financière en Afrique Centrale

IAS Ingénieur d'Application de la Statistique

IRF ou FIR Impulse Response Function ou Fonction Impulsion Réponse

ISSEA Institut Sous-régional de Statistique et d'Économie Appliquée

Log Logarithme népérien

MCG Moindres Carrés Généralisés

MCO Moindres Carrés Ordinaires

PIB Produit Intérieur Brut

SVAR Structural Vector Autoregressive

TIAO Taux d'Intérêt des Appels d'Offre

TIPP Taux d'Intérêt des Prises en Pension

UMAC Union Monétaire de l'Afrique Centrale

VAR Vector Autoregressive

VMA Vector Moving Average

SIGLES ET ABRÉVIATIONS

RÉSUMÉ :

L'objectif principal de ce travail est de déterminer quelles ont été les principales sources d'inflation au Cameroun sur la période 1995-2006.

Nous faisons dans un premier temps un certain nombre de rappels théoriques en ce qui concerne la définition de l'inflation, ses principales sources théoriques et quelques études similaires que nous avons rencontrés dans la littérature.

Nous introduisons ensuite une présentation de la modélisation vectorielle autorégressive structurelle (SVAR) dont nous aurons recours pour résoudre notre problème.

Il ressort de cette étude que :

· A très court terme, le choc pétrolier à l'effet le plus important sur l'inflation puisqu'une variation d'un point de pourcentage des prix pétroliers induit un trimestre plus tard, une réaction positive de près de 25% de l'inflation. De plus les prix pétroliers contribuent pour environ 10% dans la dynamique de long terme de l'inflation au Cameroun.

· A très court terme toujours, l'effet du choc sur le niveau d'activité est déflationniste mais devient très fortement inflationniste au deuxième trimestre. Le niveau d'activité contribue fortement à la formation de l'inflation puisqu'il explique globalement près de 25% de la dynamique de long terme de l'inflation au Cameroun.

· Les effets de la croissance de la masse monétaire sont de très faible ampleur sur l'inflation et la monnaie ne contribue que pour moins de 8% dans la dynamique de long terme de l'inflation. Les effets de la monnaie jouent d'ailleurs en sens contraire avec le niveau d'activité, preuve que la Banque Centrale joue de façon efficace son rôle de régulateur de la quantité de monnaie par rapport aux besoins de l'économie camerounaise.

· L'inflation a une très forte composante autorégressive puisque, l'essentiel de la dynamique de long terme de l'inflation est le fait de ses propres innovations. C'est-à-dire qu'au Cameroun, dans la détermination des prix, l'on se base fortement sur la valeur précédente des prix des marchandises et très peu sur les forces du marché.

· Le niveau d'activité international explique 11% de la dynamique de long terme de l'inflation. L'inflation importée n'est donc pas à négliger dans les causes de fluctuation des prix au Cameroun.

INTRODUCTION GÉNÉRALE

En octobre 1990, à la suite de la prise de conscience des échecs de leur politique monétaire, les pays de la zone CEMAC ont adopté des nouvelles stratégies de politique monétaire. Ces nouvelles orientations de la politique monétaire, se sont caractérisées par les innovations ci-après :

ü L'institution de la Programmation Monétaire en juillet 19911 : qui sert désormais de cadre de détermination macroéconomique des objectifs monétaires et de crédit de la Banque (objectif de refinancement et objectifs intermédiaires, à savoir la masse monétaire M2 et les crédits à l'économie). Ceux-ci sont arrêtés sur la base des prévisions à court et moyen terme de l'évolution de l'activité économique. La mise en oeuvre de cette programmation, s'explique par la nécessité de l'atteinte de l'objectif final désormais clairement défini : la « stabilité monétaire ». Cette stabilité monétaire signifie de façon opérationnelle, au plan externe, un taux de couverture extérieure supérieur ou égal à 20 % et, au plan interne, une inflation faible qui ne diverge pas fondamentalement de celle de la zone Euro. Le taux d'inflation en moyenne annuelle de la zone ne devrait pas dépasser le seuil de 3% l'an.2

ü Le renforcement du dispositif de surveillance bancaire avec les conventions portant création de la COBAC le 16 octobre 1990, et portant harmonisation de la réglementation bancaire en Afrique Centrale, le 17 janvier 1992.

La promotion d'un système financier intégré : sous l'impulsion de la théorie de la « répression financière » développée par McKinnon et Shaw, la BEAC a procédé à la libéralisation du système financier dans son ensemble ; ce qui s'est concrétisé par la mise en place du Marché Monétaire en juillet 1994. Un nouveau dispositif de régulation monétaire basé sur les mécanismes de marché a été mis en place, consacrant l'abandon des instruments de contrôle direct et sélectif du crédit (taux privilégiés ou de faveur, plafonds de refinancement par banque...). En effet, depuis l'instauration du Marché Monétaire en juillet 1994, le mode d'intervention de la BEAC repose sur le contrôle de la liquidité bancaire. Lequel contrôle s'exerce sur l'offre de monnaie centrale grâce à la politique de refinancement mise en oeuvre exclusivement sous forme d'avance sur titre au niveau du Marché Monétaire. Ces avances sont limitées

1 Quoi qu'elle ait vraiment été appliquée à partir 2000.

2 Ce seuil est de 2 % dans l'euro land.

quantitativement par l'application d'un plafond appelé « objectif de refinancement » et sont accordées à un prix fixe (TIAO ou TIPP)3. Cette politique peut éventuellement être complétée par une action sur la demande de monnaie centrale à travers l'imposition des réserves obligatoires.

Ces nouvelles orientations de la politique monétaire font que le bien-être des populations en devient largement tributaire. L'influence de la nouvelle politique monétaire sur le bien-être peut être appréhendée par un effet direct à travers sa capacité à maîtriser les prix. L'inflation est reconnue par plusieurs auteurs comme un facteur perturbateur de la vie économique. Pour Roubini et Sala-i-Martin (1992) et De Grégorio (1993) l'inflation est une manifestation de la répression financière car elle constitue une taxe sur les détenteurs de monnaie et érode leur pouvoir d'achat. D'autres auteurs trouvent les effets pernicieux de l'inflation un peu plus dans sa variabilité que sur son niveau. C'est pourquoi, une fois bien arrimés, les anticipations d'inflation aident à stabiliser la croissance de la production et de l'emploi, et favorisent ainsi des gains plus durables au chapitre des revenus réels (Dodge, 2003). Une maîtrise de l'inflation aurait ainsi un effet positif sur le bien-être social4.

Figure 1 : Évolution récente du taux de couverture extérieur de la monnaie

-25

95

55

35

75

15

-5

Graphique 1:Evolution du TCE au Cameroun de 1992 en 2006

Source : BEAC

3 Taux d'Intérêt des Appels d'Offre ou Taux d'Intérêt de Prise en Pension.

4 Un autre effet de l'inflation serait son influence sur le taux de change réel.

On peut dire au vu des graphiques 1 et 2 que la BEAC a atteint son objectif de stabilité interne de la monnaie au Cameroun. D'une part, on observe une évolution haussière du taux de couverture extérieure qui décolle à partir de l'année 2002, et qui va culminer en Août 2006 à un niveau de 78,2 % (graphique 1).

Figure 2 : Évolution récente de l'inflation au Cameroun

-10

40

35

30

25

20

15

10

-5

5

0

Graphique 2 :Evolution récente de l'inflation au Cameroun

Source : BEAC

D'autre part, on note sur le graphique 2 ci-dessus une relative maîtrise de l'inflation. Malgré les fortes tensions inflationnistes qui ont suivies la dévaluation du FCFA en 1994 l'évolution des prix à été relativement stabilisée et le taux d'inflation oscille autour d'une moyenne de 3 % de 1995 à 2006.

L'objectif principal de ce travail est de déterminer quelles ont été les principales sources d'inflation au Cameroun sur la période 1995-2006. La littérature économique et financière s'attache beaucoup plus à étudier le niveau des taux d'inflation qu'à déterminer les variables macroéconomiques susceptibles d'induire ces taux d'inflation. De plus il est plus aisé de contrôler l'évolution d'une variable macroéconomique lorsque ses sources de variation ont été empiriquement identifiées.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault