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Conception et Developpement d'un logiciel de gestion commerciale

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par Mchangama Ismaila
ISIMM - Maitrise 2007
  

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3.6.2.2 Choix de l'outil de développement :

Vu la multidisciplinarité et sa domination croissante, plusieurs outils de développement de Java ne cessent de voir le jour. On peut rencontrer pas mal d'Environnement de Développement Intégré (EDI) Java. Certains sont en open source et d'autres commerciaux.

Citons quelques uns :

Ø Borland de JBuilder :

Doté d'un EDI, il est placé parmi les logiciels les plus performants pour le développement des applications en java. Ecrit en Java 2 permet ses applications d'être exécutés sous plusieurs plateforme.

Ø IBM Visual Age for Java :

Il s'agit d'un EDI développé par IBM. Il est trop puissant avec son ergonomie. L'utilisation au début est difficile mais sa persévérance est intéressante.

Ø NetBeans:

NetBeans est un environnement de développement en java open source écrit en java. Le produit est composé d'une partie centrale à laquelle il est possible d'ajouter des modules tel que Poseidon pour la création avec UML.

Ø JCreator :

JCreator existe en deux versions : la version "LE" est en freeware et la version "PRO" est en shareware. Il est particulièrement rapide car il est écrit en code natif.

Ø Le projet Eclipse :

Eclipse est un projet open source à l'origine développé par IBM pour ces futurs outils de développement. Le but est de fournir un outil modulaire capable non seulement de faire du développement en java mais aussi dans d'autres langages et d'autres activités. Cette polyvalence est liée au développement de modules réalisés par la communauté ou des entités commerciales.

Dans un esprit de défi, et vouloir mettre en oeuvre les connaissances qu'on a acquis durant notre formation, on a opté JCreator Pro pour le développement de notre application. Ce logiciel est dépourvu d'un EDI donc pour arriver à nos fins on était obligé d'écrire ligne par ligne le code de notre application ce qui est fait malgré plusieurs problèmes rencontrés.

3.6.2.3 Choix du SGBD :

De nombreux SGBD sont disponibles sur le marché, partant des SGBD gratuits jusqu'aux SGBD destinés spécialement aux professionnels, comportant de plus nombreuses fonctionnalités, mais plus coûteux.

On va essayer de faire comme d'habitude une étude comparative d'une sélection de quelques SGBD et choisir un pour notre application.

En guise de cause on mentionne quelques facteurs subjectifs qui influent souvent sur le choix du SGBD :

Ø La politique sécuritaire

Ø Le budget à disposition

Ø Les compétences déjà acquises en terme de développement et d'administration et au besoin du prix de la formation

Ø Le système d'exploitation hébergeant

Ø Les architectures logicielles et matérielles

Ensuite viendront des points tels que :

Ø La richesse fonctionnelle du SGBDR

Ø Les ressources (disques, mémoire, CPUs, Transactions par secondes, nombre de connexions simultanées)

Ø L'attente que vous avez vis-à-vis du support technique

Ø Les compétences déjà acquises en termes de développement et d'administration

Ø Le type d'accès aux données (OLTP, décisionnelle, reporting, mixte)

Faisons l'étude de quelques uns qui sont connus par un grand nombre du public :

3.6.2.3.1 Oracle Database

Oracle n'est pas un SGBDR optimisé pour de petites bases de données. Sur de petits volumes de traitements (2 Go par exemple) et peu d'utilisateurs (une trentaine).

Avantage :

· Procédures stockés en PL-SQL (langage propriétaire Oracle, orienté ADA) ou ... en JAVA (depuis la 8.1.7) ce qui peut s'avérer utile pour les équipes de développement.

· Assistants performants via Oracle Manager Server, possibilité de gérer en interne des tâches et des alarmes

· Gestion centralisée de plusieurs instances

· Concept unique de retour arrière (Flashback)

· Pérennité de l'éditeur : avec plus de 40% de part de marché, ce n'est pas demain qu'Oracle disparaîtra

· Réglages fins : dans la mesure où l'on connait suffisamment le moteur, presque TOUT est paramétrable.

· Accès aux données système via des vues, bien plus aisément manipulable que des procédures stockées.

· Services Web

· Support XML

· Ordonnanceur intégré

Inconvénients

· Prix exorbitant, tant au point de vue des licences que des composants matériels (RAM, CPU) à fournir pour de bonnes performances

· Fort demandeur de ressources, ce qui n'arrange rien au point précité, Oracle est bien plus gourmand en ressource mémoire que ses concurrents, ce qui implique un investissement matériel non négligeable. La connexion utilisateur nécessite par exemple près de 700 Ko/utilisateur, contre une petite centaine sur des serveurs MS-SQL ou Sybase ASE. Gourmand aussi en espace disques puisque la plupart des modules requièrent leur propre ORACLE_HOME de par le versionning de patches incontrôlés.

· Porosité entre les schémas = difficile de faire cohabiter de nombreuses applications sans devoir créer plusieurs instances. Il manque réellement la couche "base de données" au sens Db2/Microsoft/Sybase du terme.

· Méta modèle propriétaire, loin de la norme.

· Tables partitionnées, RAC... uniquement possible à l'aide de modules payants complémentaires. Parallélisme mal géré sur des tables non-partitionnées.

· Gestion des verrous mortels mal conçue (suppression d'une commande bloquante sans roll back)

· Pauvreté de l'optimiseur (ne distingue pas les pages en cache ou en disque, n'utilise pas d'index lors de tris généraux, statistiques régénérées par saccade...)

· Pas de prise directe sur les tables système (vues système)

· Une quantité de bugs proportionnels à la richesse fonctionnelle, surtout sur les dernières versions

· Gestion erratique des rôles et privilèges (pas possible de donner des droits sur des schémas particuliers sans passer par leurs objets, désactivation des rôles lors d'exécution de packages...)

· Nombreuses failles de sécurités liées à l'architecture elle-même

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille