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L'engagement des jeunes étudiants en politique

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par Sébastien Bugnon Dris Lyes
Université de Strasbourg - Master 1 Sciences politiques et sociales 2008
  

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b) Les rapports des jeunes du MJS avec le parti socialiste

Ces jeunes du Mouvement des Jeunes Socialiste (MJS) que nous avons rencontré étaient proches du parti socialiste. Le MJS est autonome du parti socialiste, Baptiste nous dira « le MJS n'est pas un PS jeune. C'est une organisation autonome qui travaille par elle même sur ses dossiers. Ce qui fait que le débats au PS n'est pas forcément le même et souvent il n'est pas animé de la même façon ; le ton n'est pas le même. C'est deux choses différente, il n'y a pas les même outils pour battre le terrain non plus, mais c'est deux organisations qui peuvent être complémentaire. Le PS en temps de campagne électorale reste très présent, mais en dehors des campagnes heureusement qu'il y a le monde socialiste pour continuer à prendre la parole ; a dénoncer certaines choses ».

Pour Nicolas, le but du MJS est « de dire la jeunesse qui a un vécu plus récent des évènements, donc un ressenti plus fort de certains évènements sociétaux qui fait qu'elle a une force d'opposition différente.

Comme il est juste associé au PS ça nous permet d'avancer un certain nombre de propositions, qui sont en général quand même débattues, un certain nombre sont reprises notamment les 35 heures, le PACS, ... »

Le MJS se veut autonome du parti socialiste, néanmoins plusieurs membres du groupe que nous avons interrogés déclarent être membre du parti socialiste.

Baptiste est le premier à nous affirmer être membre du PS depuis mi 2004.

On peut se demander si le MJS est autonome du PS, comment cela se passe quand les deux organisations ont des points de vu différents ? Baptiste va nous renseigner sur cela : « Le MJS était majoritairement contre le traité constitutionnel européen, mais il n'a pas fait campagne contre celui-ci parce que le PS avait prie position pour et le MJS se refuse, mais il aurait pu, de faire campagne contre le PS. Quand il n'est pas d'accord il le dit ; mais quand le PS est parti, il ne va pas contre le parti socialiste. Il ne fait pas forcément la campagne à fond, on ne demande pas au gens de militer pour des trucs dont ils n'ont pas la conviction, mais on ne pas à l'encontre. C'est là qu'on voit le rapport d'autonomie. Il était de notoriété publique qu'on était contre, ce n'est pas de l'hypocrisie. Et quand il y avait des débats on envoyait des militants du MJS qui était pour, pas ceux dont on savait qu'ils étaient contre. Même s'ils étaient minoritaires dans le Bas Rhin par exemple, on a désigné un autre membre du collectif fédéral qui était favorable. Même si on est contre le TCE c'est une défaite électorale pour le PS. On pense qu'ils l'on bien cherché, mais ça reste une défaite ».

Ainsi le Mouvement des Jeunes Socialiste soutient le Parti Socialiste même quand leurs idées divergent. Malgré l'autonomie du MJS, les membres se veulent proche du PS et soutiennent celui-ci.

Mais malgré la proximité de ces jeunes avec le parti socialiste, ils sont quand même très critiques envers celui-ci.

Pour Antoine, « Il est important d'avoir un regard critique à l'égard du PS. Il s'est avéré qu'il y avait beaucoup de choses qui n'allaient pas comme elles devraient. Il y avait beaucoup de dérives, il y avait notamment une bonne partie des militants qui cherchaient juste des postes, des missions, plutôt que de changer la vie. Il y a des prises de position frileuses pour ne pas se priver d'une partie de l'électorat ; le refus de remettre en cause le capitalisme ... Des tas de choses comme ça qui fond se demander si on est vraiment dans un parti de gauche. Si on continu comme ça, on ne va pas aller bien loin ; on n'est pas pertinent. Le PS est le seul parti de gauche à pouvoir gagner aux élections. (...) Le PS est plus occupé par ses résultats électoraux que par la vie des français ».

Selon Emmanuelle, « au PS ils se font un peu la guéguerre entre eux. Mais c'est le seul parti capable de battre l'UMP. C'est a nous les jeunes de reformer un peu tout ça. C'est un peu logique aussi que ce soit comme ça au PS, parce qu'il y a une plus grande liberté que dans d'autres parties ».

Pour Baptiste, « Le parti ne se pose pas forcément les bonnes questions ou ne se pose pas la question tout court. Trop souvent on est plus dans des discutions d'opinion que dans des débats de conviction. J'ai une conviction et je veux le convaincre ; on devrait chercher le plus profondément possible. Les débats on les a trop peu souvent. Il n'a pas un militantisme régulier le but est de confronter avec les gens mais aussi d'écouter ce qu'on a à dire et ce même avec la société civil. (...) Comme on trop peu en contact avec les partis socialiste divers les syndicats etc.... on n'a pas se mélange d'expérience qui nous confronte à la réalité au delà de la pensée cartésienne. Il n'y plus la réflexion militante, mais il n'y a presque plus la réflexion intellectuelle non plus. On a l'OURS (Office Universitaire de Recherche Socialiste) qui est un outil... c'est une relique, mais qui lis la revu de l'OURS ; elle n'est même pas disponible sur le site. Sur le fond il y a pas de réflexion, sur la forme il n'y a pas de vrai activité et les deux sont lié ».

Cela est très révélateur, ces jeunes ne militent pas pour les idées du parti, mais plus pour leur idée de l'avenir qui est représenté par le parti socialiste, ou par d'autre parti de l'extrême gauche, mais le parti socialiste est celui qui est vu comme étant le seul capable de battre l'UMP, et même si ces jeunes ne sont pas d'accord avec toutes les idées de ce parti, ils le soutiennent car il est vu « comme moins pire » que les partis de droite.

En effet, quand on voit les idéaux de la gauche qui leur tien le plus à coeur ils répondent « La répartition des richesses, par l'impôt : on peut le faire à la source comme à l'arrivée. La répartition des richesses c'est le béaba de la gauche. La répartition de la richesse c'est la base » ou « Le partage de la richesse ce n'est pas qu'économique ! Quand il y a des logements vide et que des gens meurent de froid, mais aussi la richesse culturelle, rendre les musée gratuit sur certaines périodes de l'année, l'éducation nationale (...) L'Etat est un outil qui peut se retourner contre ces créateurs ».

De plus ils critiquent l'idée de débat participatif lancée par Ségolène Royal, mais également l'ex candidate socialiste, ainsi que l'idée de l'adhésion à 20 euros.

Antoine résumera tout cela en disant : « A mon avis deux choses : d'une les médias qui l'ont tellement poussé en avant que beaucoup on dit que ce serait elle, et les responsables qui préféraient être du côté de la futur candidate appelas leurs militants à voter pour elle, et les militant qui se sot dit puisque ce dois être elle, autant que ce soit elle confortablement et lui donné une majorité. Avec l'adhésion à 20 euros il y a eu beaucoup de gens qui ont voté pour Ségolène sans vouloir participer. On ne propose pas au gens de se battre avec nous, mais on a vendu un droit comme un billet de loterie. Il y a quand même des adhérents qui ont continué, mais beaucoup ont disparu dans la nature. Ce n'était pas une mauvaise idée, mais il fallait leur dire venez participer avec nous et pas voter pour nous. Là on a fait une erreur et on l'a payé ».

Antoine poursuivra en disant : « Les sondeurs ont a mon avis intérêt à être le plus proche possible de la réalité donc y'a pas de complot. Mais la manière dont ils posent la question, les sondages sont des opinions de sympathie, elle apparaissait comme étant nouvelle, comme étant une femme (qui ont tendance à se masculiniser) et avais de la sympathie très grande dans la moitié de la population progressiste. Elle avait aussi prie des positions assez iconoclastes, contre les 35 heures, pour envoyer les militaires encadré les jeunes, ce qui faisait qu'elle avait aussi une sympathie à droite (...) ».

Non seulement ces jeunes étudiants critiquent l'idée de l'adhésion à 20 euros, leur ex-candidate aux élections présidentielles, mais également les sondages d'opinion, ainsi que l'usage qui en fait.

Ces jeunes critiquent le parti socialiste car il ne représente pas leur valeur, leurs idéaux. Il représente plutôt un moyen de changer la société ; « changer la vie » pour reprendre leur terme. Leur engagement se situe plutôt dans une perspective de changer la société, le néo libéralisme..., plutôt que de soutenir un parti, ou certains hommes politiques.

Pourtant même s'ils critiquent le parti socialiste, ces jeunes évoluent au sein du MJS de façon différente.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault