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Déterminants des investissements directs étrangers en Afrique subsaharienne

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par Hermann FOTIE II
Ecole Nationale Superieure de Statistique et d'Economie Appliquée d'Abidjan - Ingenieur Statisticien Economiste 2003
  

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1.1.3 - Définition et typologie des firmes multinationales

Les firmes multinationales (FMN) sont des entreprises d'investissements directs. Elles sont implantées dans plusieurs pays et jouent un rôle croissant dans les échanges internationaux, dans les exportations des pays du Tiers Monde, aussi bien de produits primaires que de produits manufacturés. Elles constituent le principal vecteur d'IDE.

Dunning (1993)1 considère dans ses travaux cinq types de firmes multinationales selon leur comportement productif :

Les « Ressources Seekers » : Elles s'implantent dans une économie dans le but d'acquérir des ressources particulières, main-d'oeuvre par exemple, à moindre coût ou des ressources indisponibles dans son lieu de résidence.

Les « Market Seekers » : Elles recherchent la rentabilité de l'approvisionnement sur le marché local. Généralement, elles tiennent compte de la taille du marché dans l'arbitrage entre exporter vers une économie à l'étranger ou s'y implanter.

Les « Efficiency Seekers »: Elles recherchent l'efficacité de l'économie d'échelle et de la diversification des risques en s'implantant à l'étranger.

Les « Strategy Asset ou capability Seekers » : Ce sont des firmes qui achètent des actions à l'étranger dans le but de promouvoir leurs objectifs de long terme. Elles sont motivées par le renforcement de leur compétitivité ou par la baisse de compétitivité de leurs concurrents.

Le dernier type regroupe les firmes qui adoptent des stratégies d'investissement pour échapper à des restrictions afin de soutenir l'activité d'autres filiales ou tout simplement des investissements passifs dans le but d'accroître le capital.

1.2 - Avantages et inconvénients des flux d'IDE

Loungani P. et Razin A. (2001) notent que les flux d'IDE peuvent procurer différents types de gains aux pays bénéficiaires. L'IDE favorise le transfert de technologie, en particulier sous forme de nouveaux types d'intrants de capital fixe, que les investissements financiers ou le commerce de biens et services ne peuvent assurer. L'IDE peut aussi promouvoir la concurrence sur le marché intérieur des intrants. L'IDE s'accompagne de programmes de formation du personnel des nouvelles entreprises, ce qui contribue au développement des ressources humaines du pays d'accueil. Les bénéfices engendrés par l'IDE ont des effets positifs sur les recettes fiscales du pays hôte. Les flux d'IDE sont des capitaux à long terme et ne peuvent donc pas quitter le pays aussi facilement aux premiers signes de difficultés. L'IDE devrait donc, contribuer à l'investissement et à la croissance dans les pays récepteurs. Contrairement aux capitaux à court terme, ces investissements sont considérés comme étant du « bon cholestérol » en raison de ses avantages.

1 Dunning (1993) tel que rapporté par Romalahy M. I. (2003).

Les déterminants des investissements directs étrangers en Afrique subsaharienne

Selon Fontagné L. et Pajot M., (1999), les IDE peuvent accroître la compétitivité des firmes installées sur le marché d'accueil. Au plan macroéconomique, ils ont des effets d'entraînement sur les exportations du pays bénéficiaire. Les retombées positives des IDE en matière technologique augmentent le rendement du capital dans l'économie d'accueil et y favorisent l'investissement. Des externalités positives peuvent exister entre les entreprises, provenant, par exemple, d'effets de retombées technologiques, de partage d'un marché du travail local et/ou de marché de produits intermédiaires et de sous-traitance (Mayer T., Mucchielli J. -L., 1999).

Même si les machines sont solidement installées, donc difficiles à sortir, les transactions financières peuvent favoriser des rapatriements d'IDE. La filiale étrangère peut emprunter sur le marché intérieur contre sa garantie et prêter cet argent à la maison-mère. Du fait qu'une part importante d'IDE représente une dette interne de la société, la maison-mère peut exiger son remboursement à bref délai (Loungani P. et Razin A., 2001). Par ailleurs, les entrées d'IDE peuvent évincer l'investissement domestique dans la mesure où les firmes étrangères bénéficient d'un avantage initial tant sur le marché des biens et services, que sur le marché des facteurs (accès aux capitaux et à la main-d'oeuvre qualifiée).

CHAPITRE II : REVUE DES TRAVAUX THEORIQUE ET
EMPIRIQUE SUR LES IDE

 

Nous envisageons dans ce chapitre de procéder à une revue assez large des différents travaux, aussi récents que possible, concernant les déterminants des IDE. Nous présenterons les différents résultats théoriques et empiriques en nous étendant aux déterminants des flux de capitaux.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand