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Assainissement urbain par l'approche « pollueur payeur » au quartier Matonge, dans la commune de Kalamu à  Kinshasa, RDC

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par Augustin Muzumbi Mukamba
Institut facultaire de développement  - Licence 2008
  

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Conclusion partielle

Après ce chapitre dans lequel nous venons de brosser les points sur les définitions des concepts de base, la présentation de quelques généralités sur le principe popllueur-payeur, de la problématique des déchets à Kinshasa et la revue de la littérature, le chapitre qui suit porte sur le milieu d'étude, les méthodes ainsi que les techniques utilisées.

CHAPITRE II : MILIEU D'ETUDE, METHODES ET TECHNIQUES

Ce chapitre comprend deux sections. La première est axée sur la présentation du milieu d'étude. La seconde est planchée sur les méthodes et techniques utilisées dans ce travail.

II.1. PRESENTATION DU QUARTIER MATONGE

II.1.1. Situation géographique

Nous commençons par signaler que la commune de Kalamu est une subdivision politico administrative de Kinshasa dans laquelle se trouve le quartier Matonge.

La commune de Kalamu est dirigée par un bourgmestre. En tant que milieu de vie, l'histoire de la commune de Kalamu fait partie intégrante de l'histoire de la ville province de Kinshasa.

La commune de Kalamu a été créée par l'arrêté Royal n° Léon/211/245 d'octobre 1957. Son premier dirigeant fut Monsieur Arthur PINZI jusqu'à l'indépendance du Congo Belge en 1960. Lors de sa création, elle était subdivisée en cinq cités, parmi lesquelles il y a Kauka, Matonge, Immo- Congo, Kimbangu et Yolo.

De toutes ces cités, seule la cité Kimbangu était attribuée aux particuliers pour construire de nouvelles maisons d'habitation. En plus de l'espace territorial de Kimbangu, les particuliers occupèrent les espaces abandonnés par l'ONL à Matonge et à Yolo spécialement dans l'actuel quartier Matonge I, Yolo Nord III, Yolo - Sud III et Yolo - Sud IV.

Créée sur une superficie de 6,6 Km2, soit 660 ha, la commune de Kalamu est limitée de part et d'autre par 7 communes, parmi lesquelles nous avons :

- Au Nord, les commune de Kinshasa et Barumbu ;

- A l'Est, le commune de Limeté ;

- Au Sud, les communes de Ngaba et de Makala 

- A l'Ouest, les communes de Ngiri et Kasa-Vubu

Du point de vue du réseau routier, elle se sépare :

- des communes de Kinshasa et Barumbu, par l'avenue de la Funa ;

- de la commune de Makala, par l'avenue Kikwit ;

- de la commune de Limete, par l'avenue de l'université ;

- de la commune de Kasa vubu, par l'avenue Kasa vubu ;

- de la commune de Ngiri Ngiri, par l'avenue Elengesa ;

- de la commune de Ngaba, par le croissement des avenues de l'Université et Kikwit.

II.1.2. Aspects biophysiques

Les aspects biophysiques du quartier Matonge ne sont pas différents de ceux de l'ensemble de la commune de Kalamu. Concernant le relief, le quartier Matonge est situé sur un terrain plat et peu accidenté et sablonneux en grande partie. Son climat dominant est tropical, chaud et humide en permanence, avec cependant des nuances selon la latitude et l'altitude (Microsoft Encarta, 2006). Du point de vue hydrographique, il est longé par la rivière Kalamu provenant de la commune de Makala jusque dans la commune de Limete.

Sa flore est composée de diverses espèces d'arbres plantés dans des parcelles et ceux plantés le long de grandes artères telles que les avenues Victoire, Université, Funa, etc..., mais également des cultures maraîchères pratiquées le long de la rivière Kalamu.

La faune est essentiellement constituée de petits animaux domestiques que l'on élève dans les parcelles, dont certains servent à la sécurité de la parcelle ou de la maison ; tel le cas de chats et chiens.

On y trouve aussi de petites bestioles qui sont nuisibles à la santé de l'homme ; c'est le cas de moustiques, cafards, rats, etc, suite à la mauvaise gestion de déchets dans le quartier Matonge.

II.1.4. Organisation Politico administrative du quartier Matonge

Si la commune de Kalamu est organisée en services spécialisés repris sur la figure II.1, le quartier Matonge est organisé et dirigé par un Chef de quartier nommé par le ministre de l'intérieur. Ce dernier est secondé, dans ses fonctions, par un chef de quartier adjoint ainsi que quelques agents, parmi lesquels un secrétaire, un chargé de la population et deux ou trois agents administratifs.

Fig. II.1  Organigramme de la commune de Kalamu

Bourgmestre

PNC

ANR

Secrétariat

Etat- Civil

Immo- Congo

Trans & Com.

Contentieux

Informatique.

Tourisme

Affaires Sociales

J. Sport Loisir

DGM

Agric.

ENV

EPSP

Hygiène

LPMEA

Urban.

DECO

Budget

Habitat

Population

Famille

MT 1

KK 3

PINZI

KB 3

YN 1

YS1

YN 2

YS 2

YS 3

YN 3

KB 1

YS 4

KK 2

KB 2

KK 1

MT 3

MT 2

C. ARTS

TP & AT

A. ECOM

Finances

F.P

II.1.3. Aspects humains

La population de Matonge est estimée à plus ou moins 6.007 habitants. Cette population a évolué plus rapidement depuis les années 1980.

En 1980 : la population de Matonge était de 1.200 habitants ;

En 1990 : cette population a évolué jusqu'à 3.000 habitants ;

En 2000 : elle est allée à 5.800 ;

En 2008 ; la population est estimée à plus ou moins 6.007

Le constat fait ici est dramatique du fait que cette population a gonflé de manière spectaculaire. En réalité, cette population est largement supérieure par rapport à la capacité de l'espace qu'elle occupe. C'est pourquoi le problème de l'insalubrité se pose avec acuité. La population est estimée à 5000 habitants/km2

II.1.4. Infrastructures et équipements de Matonge

Dans le quartier Matonge, on retrouve un nombre important d'infrastructures. Ils s'agit notamment des hôpitaux et centres hospitaliers dont les plus importants sont: le Centre « CKR » et le Centre Hospitalier « Les grands Lacs ».

Parmi les écoles, on note les plus importantes: le Lycée Technique de Matonge (Armée du salut), Lycée technique de Kalamu, Ecole des enfants désoeuvrés située au carrefour des jeunes sous l'encadrement du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), Institut Muanda, EP Armée du salut, EPA 1 et 2, Mont Fleuri de la sale, collège Belgo congolais, complexe Lomami) etc. Il existe d'autres écoles de formation des métiers qui ne sont pas à exclure et dont on ne connaît pas estimer le nombre exact.

Quant aux Eglises, elles poussent comme les champignons presque dans chaque avenue de Matonge; mais parmi les plus importantes, on note la présence de l'Eglise Catholique, l'Eglise Faight International Mission (FIM), l'église des Rachetés de Jésus-Christ (RAJEC), Paroisse armée du salut, église annexe golgota, mosquée islamique, armée de l'eternel, néo apostolique, Fepaco Nzambe malamu, Eglise pain de vie, Eglise le messie, Cité Béthel, Eglise évangélique les rachetés de JC, Groupe intercesseur miracle, Cité de prière, Assemblée la grâce,Tabernacle de la moisson, Armée de victoire, Eglise de Dieu vivant (cellule), etc.

On retrouve aussi à Matonge autres infrastructures comme les Hôtels et autres bâtiments commerciaux : c'est le cas de la banque «Procredit » ; les agences de transfert d'argent comme Mister cash, Amie Fidèle ; les agences de télécommunication : Vodacom, Celtel, CCT, Standard Télécom, etc. Toutes ces activités commerciales sont beaucoup plus concentrées autour du rond point central appelé communément « la place de la Victoire ».

Parmi les bâtiments publics abritant différents services de l'Etat, on note le bureau communal, le tribunal de grande instance de Kalamu, le bureau de la police nationale, etc.

A Matonge, il existe également la desserte en eau potable assurée par la REGIDESO et en électricité assurée par la SNEL. Quand bien même ce problème se pose partout dans la ville de Kinshasa, la courant et l'eau sont quand même présents à Matonge.

Les routes sont présentes à Matonge, et la plupart d'entre elles sont en bon état par rapport aux restes des routes de la capitale Kinshasa, quand bien même, il se pose le problème de leur entretien.

Quant au loisir, on note plusieurs boîtes de nuit et bars, certains terrains minicipaux dont ceux de basket-ball, de volley-ball, de football y sont présents,

II.1.5. Aspects socio- économiques

Parmi les métiers de la débrouillardise, il y a les cambistes alias « changeurs » que nous avions comptabilisé à quarante, les « anti-gang » (10), les vidangeurs des poubelles (25), vidangeurs de fosse septiques(4), « Kadhafi » (39), les mamans « manoeuvres »(16), les mamans « Bipupula »(54), les porteurs(11), les colporteurs(89), ,les chiffonniers (7), les facilitateurs de voyageurs en transport public alias « les chargeurs) (69), les pasteurs ambulants (13), les commissionnaires(40), les cantonniers(6), les « secrétaires débout(23), les « londoniennes (85)», les éboueurs (52), etc. Il convient de rappeler que les chiffres présentés ne sont que des chiffres officiels de personnes que nous avions comptabilisées de manière officielle.

Retenons aussi que tous ces métiers ne produisent souvent que des revenus de subsistance, car ces services ne sont pas permanents à Matonge, mais plutôt temporels et surtout occasionnels. Aussitôt reçus, les dûs pour les services rendus, les fonds sont vite affectés à l'achat de la nourriture pour la famille.

Ces types d'emplois appelés communément « article 15 » pullulent à Kinshasa et font vivre les Kinois. Les vidangeurs de fosse septique vident manuellement les fosses septiques dans les quartiers inaccessibles aux services d'assainissement. C'est un métier à haut risque, par conséquent bien rémunéré. Tout est fonction de la profondeur et de la largeur de la fosse septique. Ces genres de métier confirment l'adage qui dit que « l'argent n'a pas d'odeur ».

Les « commissionnaires » sont des agents commerciaux « informels ». Ils sont des intermédiaires dans toutes les transactions de vente ou de location de maisons, de véhicules, de machines, etc.

Les cantonniers sont ces jeunes hommes qui prennent eux-mêmes l'initiative de boucher les trous des artères publiques avec la terre et des cailloux. Ils sont postés sur toutes les artères dégradées de la ville et exigent une rétribution au passage des véhicules pour ce geste de volontariat.

Les « Kadhafi » ne sont rien d'autres que ces revendeurs informels de produits pétroliers. Ils sont munis de leurs bidons aux carrefours routiers. Ils s'énervent lorsqu'on les questionne sur leurs sources d'approvisionnement.

Les « secrétaires debout » assurent un secrétariat de « trottoir » pour le traitement ou la dactylographie de textes.

Les « chiffonniers » collectent les vieux bibelots qu'ils revendent par kilos dans les sociétés de recyclage de la place.

Ils fouillent dans presque tous les gros dépotoirs pour dénicher quelques objets à vendre. Ils sont de tout âge et de tout sexe.

Les éboueurs offrent leurs services dans des lieux publics pour se faire rémunérer à la fin du travail. Ils ramassent aussi les poubelles parcellaires en faisant du porte à porte. Ils sont rémunérés forfaitairement à la tâche, à la suite d'un marché conclu de gré à gré.

Les « anti-gang » sont ces jeunes sportifs remarquables par leurs biceps qu'on peut engager momentanément pour assurer la sécurité dans des lieux de fêtes, dans les bistrots (Nganda), marchés aux puces, etc. Ils sont rémunérés à la fin de l'exercice de leur tâche.

Les vernisseurs d'ongles sont ces jeunes ambulants qui font du porte à porte pour offrir des services de manucure et de pédicure. Ils sont munis de tous les matériels de vernissage et offrent même leurs services à crédit.

Les dockers ou « porteurs » sont ces gens qui chargent et déchargent les marchandises dans les ports privés, les marchés et les parkings. Le portage se fait à dos d'homme et le métier est payé à la tâche en espèce ou en nature. Ils sont « embauchés » à la tâche en échange parfois de quelques kilos de produits vivriers. Parmi les dockers se trouvent aussi certains fonctionnaires qui exercent le métier comme second emploi.

Les facilitateurs de voyageurs en taxis et taxis - bus sont appelés communément « chargeurs ». Ce sont ces jeunes hommes qui facilitent l'embarquement de passagers à bord d'un transport public en percevant au passage une sorte de taxe par client embarqué dans le véhicule.

Les « parlementaires debout » sont ces hommes, intéressés par la politique, qui commentent les événements politiques sur les places publiques au sujet de la bonne marche de la chose publique. Ils sont parfois recrutés pour ce genre de métier par des politiciens afin de manipuler les opinions.

Les «londoniennes »sont des filles qui font le trottoir dans les hôtels de Matonge, même au centre-ville pour exercer le plus vieux métier du monde : « la prostitution ». Elles seraient habillées à la «londonienne », c'est-à-dire à l'occidentale.

Les mamans « manoeuvres » représentent le groupe important de femmes qui « se débrouillent » dans des marchés publics, Beach, ports privés et gares routières. Elles jouent le rôle d'intermédiaire, de facilitateurs dans la filière de commercialisation de produits vivriers agricoles. Leurs activités consistent à vendre à la place du fournisseur et répartir l'argent en retenant des gains.

Les mamans « Bipupula » sont ces femmes qui aident à partager équitablement les sacs de maïs et de manioc achetés en gros par deux ou plusieurs femmes qui ne peuvent l'acquérir seules en entier, étant donné la modicité de leurs bourses.

En contrepartie, les mamans « Bipupula » sont payées pour le service rendu avec des rebuts de grains de maïs ou cossettes de manioc provenant du contenu du sac partagé. En d'autres termes, elles aident les femmes à acheter des sacs de céréales, haricots, cossettes de manioc, haricots à le partager entre les acheteuses, à tamiser les rebuts et à tirer les bons grains des mauvais.

Elles sont rémunérées avec ses rebuts pour les services rendus. Elles accumulent ces gains dans toutes les opérations effectuées. Le soir, soit elles les revendent au marché appelé « Bitula » pour se faire un peu d'argent, soit elles les apportent à la maison pour l'unique repas du jour. (Mabanga.2003).

Les mamans « Kabola », quant à elles, sont postées devant les chambres froides. Elles sont spécialisées dans le partage « Kabola » des rames de poisson achetées par deux ou plusieurs femmes. En contrepartie, elles bénéficient d'une petite rémunération en poissons ou en d'autres vivres frais pour le service rendu. (Mabanga, Id).

Les évangélistes ambulants sont ces pasteurs « debout » qui prêchent la bible dans des bus ou sur les places publiques comptant sur la foi des passagers et des passants pour empocher les offrandes, les aumônes, etc.

Les « lavandières ambulantes » font du porte à porte pour offrir leur service journalier.

Les cambistes sont des changeurs de monnaies. Ici à Kinshasa, on les appelle « changeurs » ou encore « Bongolateurs » en lingala, la langue locale, qui signifie « changeurs ».

Les « libraires des trottoirs » vendent des vieux livres sur les trottoirs des avenues.

Les « Tous travaux ambulants » regroupent un grand nombre de chômeurs. Parmi eux, il y a les laveurs de véhicules en stationnement et les gardiens de voitures dans des places publiques ; les cordonniers, les cireurs de souliers, les mécaniciens, les plombiers, les nettoyeurs de tapis, les laveurs des assiettes, les coiffeurs, etc.

Pour ces gens, la satisfaction des besoins élémentaires se réduit à sa plus simple expression : les habits de la friperie, un bol de farine de maïs avec du poisson chinchard. Ils font tous ces métiers pour satisfaire leurs besoins élémentaires. Ils se contentent d'un petit pourboire pour les services rendus selon le bon vouloir du client. Ils font du porte à porte pour de modiques sommes ou en échange d'un repas.

Tous ces gens (de petits « boulots »), qui sillonnent Kinshasa à longueur de journée développent une sensation de bien - être grâce à « l'article 15 », c'est-à-dire à la débrouillardise. Ils s'estiment heureux. Ils ne vivent pas sous pression. Ils ne sont pas stressés, parce que le temps est très élastique pour eux. Ils s'accrochent à la vie et ne pensent à aucun moment au suicide. Ils aiment la vie.

Pour eux, le pauvre est celui qui est « mort ». Certains parmi ces « tous travaux ambulants », dorment partout où ils le peuvent, sur les vérandas des magasins du centre-ville, sous les voitures garées dans les parkings, dans des marchés, etc.

II.2. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES

II.2.1. Méthodes

II.2.1.1. Définition

La méthode est un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre la vérité qu'elle poursuit, la démontre et la vérifie (RONGERE, 1971, cité par MUZUMBI, 2003). Pour réaliser cette étude, nous avons recouru aux méthodes suivantes :

II.2.1.2. Méthode historique

La méthode historique a consisté à reconstituer le passé d'une manière objective en relation avec l'hypothèse de travail. Pour comprendre les problèmes des déchets à Kinshasa dans le passé, nous avons utilisé cette méthode en vue de localiser, d'interpréter et d'évaluer systématiquement les documents disponibles en rapport avec les institutions chargées de gérer les déchets.

En plus, nous avons intégré dans notre questionnaire d'enquête, une question qui consiste à savoir comment les déchets étaient gérés à Kinshasa, par quelle structure ou institution ; privée ou étatique, depuis quelle époque ; est-ce à l'époque coloniale, voire avant cette période jusqu'à nos jours, et c'est sur base de quelle loi en vigueur.

II.2.1.3. Méthode descriptive

Comme le fait remarquer LUNJWIRE (2002), la méthode descriptive consiste à décrire systématiquement des faits, des phénomènes et les réalités de la poubellisation de la ville de Kinshasa et ses conséquences.

II.2.1.4. Méthode statistique

La méthode statistique a pour objet la collecte des données numériques relatives à un ensemble d'objets, d'individus ou éléments (Microsoft Encarta, 2006). Car une recherche statistique se décompose en quatre étapes : la définition et la collecte des données, leur présentation en tableau, leur analyse et enfin la comparaison des résultats avec des lois statistiques connues.

Le point de départ d'une analyse statistique est constitué d'un ensemble de nombre obtenus en comptant ou en mesurant les éléments faisant l'objet de l'étude (Microsoft, Encarta, 2006).

C'est dans le but de s'entourer de précautions, afin de s'assurer de l'exhaustivité et de la justesse des informations recueillies que nous avons recouru à cette méthode.

II.1.5. Approche systémique

Cette méthode nous a permis d'étudier l'objet de notre étude, en la considérant comme un système constitué de plusieurs éléments qui s'influencent mutuellement voire qui sont interactifs c'est-à-dire interréliés.

II.2.2. TECHNIQUES UTILISEES

II.2.2.1. Définition

Nous commençons par signaler que toute recherche ou application à caractère scientifique en science sociale, comme dans les sciences en général, doit comporter l'utilisation de procédés opératoires rigoureux, bien définis, transmissibles, susceptibles d'être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions, adaptées au genre des problèmes et de phénomènes en cause. A cet effet, et en ce qui nous concerne, nous avons recours aux techniques reprises dans les lignes qui suivent :

II.2.2.2. Technique documentaire

La technique documentaire a consisté essentiellement en la lecture de certains documents généraux et spécifiques sur le milieu d'étude et sur le thème de recherche ; en vue de connaître les points de vue des autres auteurs, savoir ce qui a été déjà fait et enrichir ces connaissance si nécessaire.

II.2.2.3. Pré enquête

Au cours de cette étape, nous avons mené une étude préliminaire du milieu d'étude.

II.2.2.4. Echantillonnage

Cette technique basée sur la représentativité des enquêtés au sein de la population d'enquête nous a permis de déterminer le nombre de citadins concernés par l'enquête. Il convient de noter que nous avons recouru un sondage par quota. En d'autres termes, nous avions décidé d'enquêter 5 ménages par rue ou par avenue.

II.2.2.5. The farm business survey method

The farm business method consiste à interviewer la personne sur base du questionnaire et recueillir les données. Une fois les informations recueillies, pour toute et passer (Rapport Annuel d'évaluation, USAID, 2006).

II.2.2.6. Interview structurée

Cette technique, basée sur l'interrogation orale des sujets, nous a permis de nous entretenir avec les 100 ménages vivant à Matonge, à travers une série de questions dont le nombre, l'ordre et l'énoncé était fixés à l'avance. C'est dans ce sens que nous sommes descendu sur le terrain pour mener une enquête moyennant une série de questions structurées sur un questionnaire pré établi.

II.2.2.7. Enquête par questionnaire

Cette technique nous a permis de poser des questions fermées auxquelles nos enquêtés ont répondu par oui ou non. Ces questions étaient assorties des propositions des réponses que nos enquêtés devraient choisir des réponses de leur convenance.

Nous avons élaboré un guide d'enquête constitué des thèmes suivants:

- Identification de l'enquêté : 7 questions;

- Aspects relatifs à l'occupation de la parcelle  : 8 questions

- Prise de conscience du problème d'insalubrité : 6 questions;

- Au niveau du ménage  : 14 questions;

- Au niveau du quartier  : 10 questions;

- Connaissance des lois environnementales  : 10 questions;

- Connaissance des structures d'assainissement existantes : 6 questions

- Question ouverte  : 1 question

Dans le quartier Matonge, 20 avenues ont été choisies pour l'enquête. Ces avenues sont : Inzia, Kandakanda, Lokolama, Masimanimba, Mpozo, Imprimerie, Sendwe, Stade, Oshwe, Zoao, Muanda, Bokula, Bolia, Tshikapa, Du coin, Kayila, Mateba, Vista, Victoire, Bozene. Dans chacune des avenues, nous avons interrogé cinq (5) ménages, ce qui fait au total 100 ménages enquêtés.

2.2.2.8. Dépouillement des fiches d'enquête, présentation et traitement
des données.

Par cette étape, nous avons procédé par le codage des données recueillies au cours des enquêtes en les classant selon chaque type de question. Puis, ces informations ont été saisies dans la base des données sur le logiciel Excel.

Pour dépouiller les données, nous avons renvoyé les données au logiciel « R » qui, à son tour, a fait le dépouillement des données que nous avons présentées dans les tableaux et graphiques pour leurs interprétation.

Après avoir présenté le milieu d'étude, méthodes et techniques, passons maintenant au troisième chapitre consacré à la présentation des résultats d'enquête.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery