WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Contribution à  une meilleure information du citoyen par la chambre des comptes sur l'utilisation des deniers publics

( Télécharger le fichier original )
par Errol TONI
Université d'Abomey-Calavi - DTS 2003
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Section 2 : Revue de littérature et méthodologie de

recherche adoptée pour la résolution de la problématique

Cette section restitue la méthodologie de recherche adoptée suite à la revue de littérature. La revue de littérature est un exercice qui permet dans le cadre de toute recherche, de s'assurer au préalable de l'état des connaissances acquises à partir de la documentation mobilisée sur les problèmes en résolution.

Paragraphe 1 : Revue de littérature

Comme le souligne Maxime AKAKPO (2005, pp. 42-43), << La reddition des comptes est un processus partant de la production de l'information sur la gestion à sa mise à disposition des citoyens, seuls détenteurs de la souveraineté nationale. Ayant en effet mandaté certains de ses concitoyens pour gérer les biens collectifs, le citoyen qu'il soit à Cotonou ou à Mallanville, à Guézin ou à Corentière, a le droit de savoir comment ceux-ci se sont acquittés de leurs missions. C'est cela la démocratie. Et les textes de la République sont conçus dans cet esprit. ». Il est donc clair que la publication des données de reddition des comptes est un droit pour les citoyens et que le processus n'est pas bouclé tant que ceux-ci n'ont pas obtenu l'information sur la gestion.

I- Exposé des contributions antérieures relatives au problème spécifique no1

En ce qui concerne les relations de la Chambre des comptes avec le public, convenons avec Maxime AKAKPO (2005, p. 109) que << La mission de la Chambre des Comptes est importante mais mal perçue ». Le rapport de la conférence panafricaine des présidents des cours des comptes (2007, p. 7)

renchérit : << Le public général ne comprend pas la mission des Cours de Comptes tout comme les déclarations des Cours de Comptes qui sont généralement formulées dans un langage technique spécialisé qui n'est pas `familier'. Par conséquent, les modalités et stratégies de l'information et de la communication devraient être conçues afin de combler ce déficit de l'information et la communication ».

Le même rapport (2007, p.13) propose une implication des acteurs de la société civile : << Les Organisations de la Société Civile (ONG), en particulier les journaux et les médias électroniques peuvent rapprocher les rapports des Cours des Comptes des citoyens et avoir ainsi un rôle clef dans le renforcement du profil des Cours des Comptes dans la quête de la bonne gouvernance. ».

Toujours dans le sens de l'amélioration des relations de la Chambre des Comptes avec le public, Marcellin TOBOSSI (2007, p. 56) suggère de faire une sensibilisation dans les langues les plus parlées du pays. Pour Marouf ALABI et Serge BATONON (2005), il faut une concertation entre juges et justiciables : << Cette rencontre doit déboucher sur un consensus entre la juridiction et les justiciables afin que les modalités de reddition et de recevabilité des comptes soient harmonisées et réglementées. ».

II- Exposé des contributions antérieures relatives aux problèmes spécifiques no2 et no3

Le rapport sur l'exécution de la loi de finances est un rapport qui renseigne sur l'utilisation faite par le gouvernement et les institutions de l'Etat des crédits votés (Maxime AKAKPO, 2005, p. 110). Ce rapport constitue un préalable indispensable au vote de la loi de règlement. C'est pourquoi Richard ADJAHO

(1992, p. 156) affirme que la Chambre des Comptes a un rôle important à jouer dans le vote de la loi de règlement. Mais il souligne également qu' << un personnel insuffisant comme depuis 1961 ne pourra y faire face ».

Quant au rapport public, Maxime AKAKPO (2005, p. 112) nous apprend qu' << un seul rapport public a été élaboré et publié en 1996. ». Face à cela, il préconise que la juridiction des comptes du Bénin s'inscrive dans la logique d'une reforme globale qui tienne compte des recommandations de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) sur la gestion des finances publiques. Pour Jean RAYNAUD (1988, p. 92), le rapport public est beaucoup plus important par la menace qu'il fait peser que par son contenu.

Au total, l'efficacité de la Chambre des Comptes dans son fonctionnement et dans la production de ses rapports nécessite un certain nombre de conditions. Pour le Plan Stratégique National de Lutte contre la Corruption (2006) : << La transformation de la chambre des comptes en une Cour des Comptes constituera un début de solution à cette inquiétude. ». Nicaise MEDE (2005) rappelle que : << Selon les résultats des précédents audits organisationnels de la Cour Suprême, un effectif optimum de soixante magistrats-conseillers est indiqué pour la Chambre des Comptes. ». Dans la même optique, la Chambre des comptes du Bénin peut essayer de s'inspirer de la Cour des Comptes française : << Dans le cas de la Cour des Comptes française, elle a une obligation de partager avec la presse l'information relative à ses activités. » (Philipe SEGUIN, 2007, p. 18).

De tout ce qui précède, il convient d'opérer des choix, adoptant ainsi une méthodologie pour la résolution de la problématique.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King