WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Contribution à  une meilleure information du citoyen par la chambre des comptes sur l'utilisation des deniers publics

( Télécharger le fichier original )
par Errol TONI
Université d'Abomey-Calavi - DTS 2003
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II- Présentation et analyse des données

Le questionnaire ayant été validé et administré, il s'agit maintenant de présenter les résultats de l'enquête en tenant compte de chacun des problèmes spécifiques en résolution et de faire l'analyse des données à caractère quantitatif.

> Présentation et analyse des données relatives à la méconnaissance par

le public de l'effectivité des activités de la Chambre des Comptes

Pour le problème spécifique n°1, deux avis ont été principalement demandés. Le premier était lié au niveau de connaissance que les citoyens béninois ont des activités et décisions de la Chambre des Comptes. Les réponses à cette interrogation sont consignées dans le tableau suivant :

Tableau n°5 : Répartition des données d'enquête relatives au niveau de connaissance que les citoyens béninois ont des activités et décisions de la Chambre des Comptes.

Modalités

Effectifs

Fréquences relatives (%)

Elevé

0

0

Moyen

4

8

Faible

46

92

Totaux

50

100

Source : résultats des enquêtes

De ce qui précède,

- 0% des enquêtés pense que le niveau de connaissance que les citoyens béninois ont des activités et décisions de la Chambre des Comptes est élevé ;

- 8% estiment que ce niveau est moyen ;

- 92% pensent que ce niveau est faible.

Cette prise de position majoritaire pour la modalité `faible' vient confirmer notre constat lié au problème spécifique no1 : méconnaissance par le public de l'effectivité des activités de la Chambre des Comptes.

Le second avis demandé était lié à la cause de la méconnaissance par le public de l'effectivité des activités de la Chambre des Comptes. Les contributions des enquêtés à la détermination de cette cause sont exposées dans le tableau ci-après :

Tableau n°6 : Répartition des données d'enquête relatives à l'origine de la méconnaissance par le public de l'effectivité des activités de la Chambre des Comptes.

Modalités

Effectifs

Fréquences relatives (%)

Réticence des magistrats à

communiquer

3

6

Absence d'autonomie de la Chambre des Comptes

13

26

Inexistence d'une politique de

communication adéquate

34

68

Autres (à préciser)

0

0

Totaux

50

100

Source : résultats des enquêtes

L'analyse de ces résultats révèle que :

- 6% des enquêtés pensent que la méconnaissance par le public de l'effectivité des activités de la Chambre des Comptes est due à la réticence des magistrats à communiquer ;

- 26% des enquêtés déclarent que la méconnaissance par le public de l'effectivité des activités de la Chambre des Comptes s'explique par l'absence d'autonomie de la Chambre des Comptes ;

- 68% des enquêtés pensent que l'inexistence d'une politique de communication adéquate explique la méconnaissance par le public de l'effectivité des activités de la Chambre des Comptes.

> Présentation et analyse des données relatives au retard dans l'élaboration et la publication du RELF

Par rapport à la vérification de l'hypothèse spécifique no2, une seule question a été posée : Qu'est-ce qui, selon vous, explique le retard observé dans l'élaboration et la publication du RELF ? Les réponses à cette question sont rapportées dans le tableau suivant :

Tableau n°7 : Répartition des données d'enquête relatives au retard dans l'élaboration et la publication du RELF.

.

Modalités

Effectifs

Fréquences relatives (%)

Manque de moyens matériels

1

2

Transmission tardive des informations à la Chambre des Comptes par le ministère chargé des finances

18

36

Insuffisance du personnel de la

Chambre des Comptes

21

42

Autre (lourdeur de la procédure

d'élaboration et d'adoption du RELF)

10

20

Totaux

50

100

Source : résultats des enquêtes

Du tableau présenté ci-dessus, nous déduisons que :

- 2% des enquêtés pensent que le manque de moyens matériels explique le retard dans l'élaboration et la publication du RELF ;

- 36% des enquêtés estiment que c'est la transmission tardive des informations à la Chambre des Comptes par le ministère chargé des finances qui est à l'origine du retard dans l'élaboration et la publication du RELF ;

- 42% des enquêtés trouvent que c'est plutôt l'insuffisance du personnel de la Chambre des Comptes qui est à l'origine du retard dans l'élaboration et la publication du RELF ;

- 20% penchent pour d'autres raisons que nous avons regroupées sous l'appellation générique `lourdeur de la procédure d'élaboration et d'adoption du RELF'.

> Présentation et analyse des données relatives à la production non effective du rapport public chaque année

Nous avons fait cas dans notre état des lieux de la production non effective du rapport public de la Chambre des Comptes chaque année. En rapport à ce problème, l'hypothèse spécifique no3 a été formulée et une question de notre questionnaire a été consacrée à sa vérification. Les réponses recueillies se présentent comme suit :

Tableau n°8 : Répartition des données d'enquête relatives à la production non effective du rapport public chaque année.

Modalités

Effectifs

Fréquences relatives

Incompétence des agents de la Chambre des Comptes

0

0

Lacune des textes régissant la juridiction financière

11

22

Insuffisance d'observations à

communiquer

39

78

Autres (à préciser)

0

0

Totaux

50

100

Source : résultats des enquêtes

L'analyse de ces résultats révèle que :

- 0% des enquêtés estime que l'incompétence des agents de la Chambre des Comptes justifie la production non effective du rapport public chaque année ;

- 22% des enquêtés trouvent que la production non effective du rapport public chaque année est due à une lacune des textes régissant la juridiction financière ;

- 78% par contre avancent que c'est l'insuffisance d'observations à communiquer qui est à l'origine de la production non effective du rapport public chaque année.

Les données étant présentées et analysées, il s'agira maintenant d'établir le diagnostic, ce qui nous permettra de déceler de façon définitive les causes réelles se trouvant à la base des problèmes.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault