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Les déterminants de la marge d'intermédiation bancaire ( cas du liban)

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par Haythem Bouabsa Matoussi
E.S.S.E.C de Tunis - Maitrise en Finance 2009
  

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Section 2 : Méthodologie & Données

À partir des études sur la rentabilité d'un certain nombre de systèmes bancaires des pays à système financier développé et des pays émergents, notre travail est essentiellement focalisé sur les déterminants de la marge d'intermédiation des banques libanaises.

Toutefois, la théorie économique est incapable de donner une appréciation quantitative sur la variable endogène qu'on cherche à expliquer, l'approche économétrique nous permettra à l'aide d'un modèle statistique de répondre à cette question et ainsi de pouvoir effectuer les estimations des paramètres du modèle.

Dans la première section, on définira le modèle économique et les variables explicatifs. La seconde section présentera notre modèle économétrique ainsi que l'estimateur et les données.

I. Le modèle économique

Nous allons suivre le modèle établi par Ho et Saunders (1981), car modifié par Maudos et Guevara (2004), ce modèle met l'accent sur le secteur bancaire entier d'un pays. Dans notre recherche, on déterminera les facteurs qui influencent la marge d'intermédiation bancaire.

La marge d'intermédiation bancaire peut être expliquée par un ensemble de divers facteurs divisés en deux catégories.

v' Xm ; représente tous les variables macroéconomiques auxquels toutes les firmes sont impliquées.

v' Xs ; représente les facteurs explicatifs subjectifs ou encore les facteurs qui touchent toutes les banques mais d'un degré différent.

Economiquement, la relation est spécifiée comme suit :

Y=f (Xm,Xs) (1)

Yit = c~t + fiiXit (2)

Yit : la variable à expliquer, dans notre cas c'est le NIM (Net Interest Margin)

fij : Le coefficient d'ajustement de chaque variable explicative.

Xit : Les variables indépendantes ou explicatives.

c~t : Un terme constant.

18

On peut introduire nos neuf variables explicatives dans l'équation (1) et ainsi d'avoir la relation suivante :

NIM(it)=ait + ? ~

~ ~~~ it×Xit (3)

Dans notre modèle théorique, il existe huit variables qui peuvent déterminer la marge d'intérêt bancaire à savoir: l'inflation, la croissance du marché, la structure du marché, les frais d'exploitation, le volume des crédits, le degré de concentration, le ratio crédits sur total des actifs, le ratio des fonds propres sur total des actifs et le coût des réserves des banques.

Chacune de ces variables se définit empiriquement comme suit :

A. La variable dépendante

La banque applique des marges par lesquelles elle prévoit compenser ces frais de gestion et les divers risques associés à ses activités. Nous estimons une équation dans laquelle la variable dépendante est la marge d'intérêt net moyenne (NIM).

La NIM sera définie comme la différence entre le revenu de l'intérêt bancaire et les dépenses d'intérêt représentatifs exprimés comme un rapport aux capitaux totaux moyens.

C. Les variables explicatives

Dans cette partie, on essayera d'expliciter les différentes variables susceptibles d'affecter la marge d'intermédiation bancaire et qui vont êtres ultérieurement étudiées dans notre recherche. Ces variables seront divisées en deux catégories, la première réunit les variables qui sont d'ordre macroéconomique et qui influent l'intermédiation financière dans son ensemble, tandis que la deuxième catégorie englobe les variables spécifiques de chaque banque.


· Les variables macroéconomiques
1) La croissance économique :

Levine (1992) soutient que la croissance économique influence le type de système financier d'une économie. Dans une économie ou le revenu réel par capital est faible, on assiste au développement d'un type d'intermédiation financière simple dont les principales fonctions consistent à mobiliser les épargnes et diversifier les risques. Quand le revenu par capital augmente, l'économie peut se permettre de développer les intermédiations financières plus

complexes.

19

Patrick (1966) a souligné l'existence d'une causalité entre la finance et la croissance économique et il a distingué deux types de développements financiers : le premier est prédominant pendant les phases initiales du développement économique, dans la meure ou dans ce stade les banques fournissent les capitaux nécessaires afin de financer les investissements et cherchent à satisfaire les demandes de financement. Par contre lorsque le développement économique arrive à sa maturité, le second type de développement financier devient dominant et les banques cherchent à stimuler les demandes en offrant des prestations de service plus avantageuses. Ainsi, le développement économique d'une nation rend le secteur financier et bancaire plus dynamique voire plus profitable.

En vue de mieux expliquer l'impact de la croissance économique sur la marge bancaire, on utilisera l'indice de croissance de l'économie à savoir le PIB (produit intérieur brut).

2) L'inflation :

Les études empiriques de Brock et Suarez (2000) ont indiqué une association positive entre l'inflation et la rentabilité de banque. Des taux d'inflation élevée sont généralement associés aux taux d'intérêt élevés de prêt, et donc, des revenus élevés. Cependant, si l'inflation n'est pas prévue et que les banques n'ajustent pas leurs taux d'intérêt alors il existe une possibilité que les coûts de banque peuvent augmenter plus rapidement que des revenus des banques et par conséquent, compromettre la rentabilité de la banque.

Dans le cadre de notre travail on va utiliser les taux d'inflation annuels.


· Les variables spécifiques

3) La concentration :

Le degré de concentration reflète la position des trois plus grandes banques sur le secteur bancaire d'une nation. Selon Stiglitz (1993), la concentration dans le secteur bancaire peut être néfaste, en effet, la diminution des coûts d'intermédiation qui accompagne l'intensification de la concurrence affecte les profits dont la baisse rend le système bancaire plus vulnérable puisqu'il s'expose à des risques d'insolvabilité plus grands. Ainsi, les banques peuvent êtres amenées à diminuer le volume de crédit alloué ou dans le cas extrême, elles sont obligées de déclarer faillite.

D'autre étude empirique montre un effet positif de la concentration. Dans ce sens l'étude d'Amable et Chatelain (1994) montre qu'une forte concentration du secteur bancaire implique une marge d'intermédiation financière importante.

20

Elle exerce donc un effet positif sur la croissance de ce secteur par la baisse des taux d'intérêt sur les épargnes et la hausse du cout du capital.

CN=total des actifs des 3 leadeurs banques /le total des actifs du secteur bancaire

4) Les frais d'exploitations :

Les frais d'exploitation peuvent êtres considérés comme étant l'ensemble des frais administratifs et financiers jugés nécessaire aux opérations des banques. Les banques supportant des frais d'exploitation élevés appliqueront des taux assez élevé afin de compenser ces charges. Un autre frais est aussi inclus d'une façon implicite : c'est la qualité de gestion qui possède un effet significatif dans la rentabilité bancaire dans son ensemble. Un déclin de qualité de gestion possède un impact sur les marges d'intérêt qui peut être analysé de deux manières .D'abord, ceci refléterait le point auquel l'augmentation des dépenses de fonctionnement d'exploitation des banques, puisqu'elles intensifient la surveillance des prêts et supportent des dépenses additionnelles pour établir ou vendre ces prêts. En second lieu, l'impact peut également refléter la prime additionnelle de risque chargée par des banques pour compenser les coûts financiers (Barajas, Steiner, et Salazar, 1999).

Le coefficient d'exploitation est le ratio le plus connu dans la mesure des frais généraux par rapport aux produits nets bancaires.

La moyenne générale de ce ratio en Europe est de 66,2% et inférieure à 60% en Angleterre. Un ratio élevé montre des frais généraux excessifs et inappropriés avec le volume d'opérations réalisées. De ce fait, cette variable peut influencer la marge d'intermédiation comme elle peut engendrer des pertes potentielles à long terme pour une banque de mauvaise productivité.

CE=Frais d'exploitation/Total des actifs

5) Ratio de couverture financière :

L'évidence empirique renforce la vue que les banques possèdent des produits diversifiables tendant à avoir les modèles économiques distinctifs. En outre, les banques qui diversifient leurs gammes de produits font face également à différents paysages concurrentiels. Pour maximiser la rentabilité et augmenter la valeur de banque, les banquiers essayent de choisir un mélange de produit améliorant leurs rentabilités sur le marché, gagnant ainsi un avantage compétitif pour le prêt, plaçant et soulevant des fonds par des dépôts.

Pour la plupart des banques, le choix du marché signifie un certain degré de

spécialisation.

21

Comme l'activité de base d'une banque est de fournir les capitaux nécessaires à toute demande, l'activité de prêt représente l'activité principale et une source de rentabilité classique, c'est pour cette raison que l'activité de prêt incarne une bonne partie de l'activité bancaire.

RCF=La somme des crédits accordés/total des actifs

6) La part de marché :

La variable explicative qu'on doit aborder est la part de marché, ou encore la structure du marché. Dans un environnement concurrentiel, la banque se trouve dans l'obligation de diversifier ces produits financiers et d'offrir une prestation de service adéquate afin de garder sa position sur le marché et de chercher à conquérir voire d'améliorer sa position en deuxième lieu. Une amélioration du positionnement offre à la banque la possibilité d'accroitre sa rentabilité et de limiter l'effet de la concurrence qui affecte la marge d'intermédiation bancaire.

L'indice de Lerner est l'indicateur de référence dans ce niveau, employé comme indicateur de puissance du marché, il est défini comme étant l'inverse négatif d'élasticité de demande. Un indice de Lerner élevé représente un fort degré de monopole sur le marché bancaire, alors que dans le cas contraire (indice de Lerner faible), le marché est compétitif et le secteur a moins de tendance d'exiger des marges élevées.

La différence entre le prix et le coût moyen divisée par prix est employée comme

procuration de l'indice de Lerner. Lerner = - AC/p

T: l total d~s r~-~n.s

Lerner=~T~ ~ T T: l total d~s /o.ts

~ Avec : &

T T: l total d~s /a0~ta.1

2 = TR/TA

7) Les réserves bancaires :

Le coût d'opportunité des réserves obligatoires de banque est représenté par l'argent comptant, exprimé en pourcentage des capitaux totaux. Selon les règles de normalisation et de prudence réglées par le Bâle 2, les conditions de réserve obligatoire ou de liquidité et les besoins de capitaux minima devraient être appliquées par l'autorité de surveillance nationale.

22

Par conséquent, plus la quantité des réserves obligatoires est grande, plus le coût d'opportunité est grand.

On peut donc comprendre que le coût d'opportunité de ces réserves est le taux d'intérêt additionnel qui peut être obtenu sur le marché financier.

CO=La réserve auprès de la banque centrale /total des capitaux

8) Ratio des fonds propres :

Ce ratio met en évidence le poids financier de la banque, en effet les fonds propres des banques divisés par le total des actifs fournissent la puissance de la rentabilité financière de la banque, ainsi, une banque qui détient des fonds propres important possède forcément un avantage crucial qui permet d'améliorer sa position .L'analyse de la répartition des fonds propres permet donc d'apprécier la performance de la banque ainsi que sa rentabilité.

RFP=Fonds propres/? Total des actifs

9) La taille de la banque :

Mesuré par le logarithme des volumes des prêts accordés, le facteur taille de la banque est crucial lors de la définition de la performance de toute banque, en effet, si les banques accroitraient leurs actifs et multiplient le volume des prêts, les coûts unitaires diminueront au fur et à mesure que le nombre des transactions croit. De ce fait, l'effet économie d'échelle permet d'améliorer la rentabilité. Mieux encore, Maudos et Guevara (2004) affirment qu'une banque appliquera une plus grande marge sur des transactions considérables, vu que le risque unitaire, lorsque les transactions demeurent de faible taille, le risque de crédit sera ainsi minimisé et la banque peut procurer des marges plus étroites à ses clients.

En outre, plus la taille d'une transaction est grande, plus la perte potentielle sera grande. Dans le monde réel, les grandes banques peuvent offrir des crédits à ses clients avec des marges plus petites que les petites banques.

En effet, les grandes banques possèdent un part de marché plus grand et par conséquent un nombre de transactions important affectant négativement par la suite ces marges d'intermédiation.

23

LN=Logarithme népérien du volume des crédits accordés

II. Le modèle économétrique

Le passage d'un modèle déterministe donné par la théorie économique vers un modèle stochastique donné par l'approche économétrique nécessite une source statistique relative à la marge d'intermédiation bancaire et ces variables explicatives. C'est pour cette raison qu'on a procédé à la collecte de données statistiques concernant les institutions bancaires libanaises. La période sur laquelle les données statistiques agrégées sont observées, soit une dizaine d'années, limite en fait l'analyse économétrique de séries temporelles sur la base des données du système bancaire en sujet. La période couverte par notre étude (1992-2005) coïncide bien avec les programmes majeurs de réforme et de libéralisation touchant aussi bien le secteur réel que le secteur financier.

Dans notre étude le modèle déterministe de la marge d'intérêt bancaire est évoqué dans la

section précédente (relation 3) : NIM(it = ait + ? ~

~ ~~~ it x Xi

Ce modèle mathématique décrit le modèle économique sans possibilité d'erreur ce qui ne reflète pas en fait la réalité car nous travaillons dans un environnement incertain ou les variables peuvent toujours changer. C'est pour cette raison que nous ajoutons un terme d'erreur aléatoire qui synthétise l'ensemble des infos non expliquées dans le modèle.

Ce terme aléatoire regroupe 3 différents types d'erreurs :

Erreur de spécification : due à l'incapacité des variables exogènes à expliquer le sens de l'évolution du phénomène ou encore de la variable endogène étudiée.

Erreur de mesure : représentée par une insuffisance de données ou leur impuissance à estimer les phénomènes.

Erreur de fluctuation d'échantillonnage : une erreur due à une légère différence entre les observations et les estimations.

A. Equation de régression

Econométriquement, l'équation de régression est spécifiée comme suit :

Yit = ait + f3Xit + ei (4)

Xit: la variable indépendante ou explicative

/3i: les paramètres qu'on cherche à estimer

eit: le terme d'erreur aléatoir inobservable

Yit: la variable dépandante ou à expliquer

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La relation 4 peut être écrite d'une façon plus claire si nous introduisons les différentes variables explicatives ; (relation 5) :

NIM=a + 131(part de marché + 132(inNlation + 133(croissance économique +

134(concentration + 135(frais d'exploitation + 136(ratio crédis/actifs +

137(ratio de couverture financière + 138(volume des prets + 139(cout des réserves + Eit

NIMit=ait + fJ1(PMit) + fJ2(INFt) + f33(PIBt)+ f34(CNt)+ fJ5(FEit)+ fJ6(RFPit)+ fJ7(RCFit)+

fJ8(LNit)+ P9(ROit) +ti

NIM it : c'est la marge d'intermédiation bancaire de la banque

INF t : mesure le taux d'inNlation

PM it : mesure la part de marché de la banque

PIB it : mesure la coissance de PIB du pays en question relatif à chaque année

CN it : mesure la concentration des trois leadeurs

FE : mesure le ratio frais d'exploitation de la banque

RFP it: c'est le ratio des fonds propres sur total des actifs

RCF : c'est le ratio de couverture financière la banque

LN: mesure le logarithme des volumes des prets de la banque

RO : la variation des réserves obligatoires de la banque

fii: c'est le coefNicient de la variable explicative

Après avoir montré l'existence des relations antérieurement démontrées par les différentes études entre les variables explicatives et la variable à expliquer, nous estimons les paramètres par la méthode des moindres carrés ordinaires (MCO). Bien que cette méthode d'estimation soit convergente, elle pourrait conduire à des estimateurs non efficaces du fait de la dépendance temporelle du terme aléatoire. Néanmoins, elle permet une première analyse des effets des différentes variables sur la marge d'intermédiation bancaire.

B. Estimateur :

Cette méthode nous permettra d'estimer les paramètres du modèle mentionné cidessus, si la validation de ces hypothèses est effectuée.

1) Hypothèses :

Hypothèse n°1 : le modèle est linéaire ; il est de la forme Yt=oci+â1Xt+åt

Hypothèse n°2 : Les valeurs de Xt et Yt sont deux valeurs observées, en effet les variables sont statistiques et non aléatoires.

25

Hypothèse n°3 : La covariance entre les variables exogènes et le terme d'erreur est nulle,

mathématiquement: COV(xt; et = 0

Hypothèse n°4 : la covariance entre les résidus doit être nulle Vt * t'COV (et; et' = 0

Hypothèse n°5 : c'est l'hypothèse de l'homoscédasticité. V (et = w~e~ x , Vt

Hypothèse n°6 : L'espérance mathématique du terme d'erreur est nulle. E (et = 0

2) Validation des hypothèses :

L'hypothèse n°1 est vérifiée en effet notre modèle économétrique est linéaire, la deuxième hypothèse qui stipule que la variable à expliquer (la marge d'intermédiation bancaire) et les variables explicatives doivent êtres statistiques et non aléatoires est aussi validées. En effet, on utilisera une base de données statistique des différentes variables concernant le Liban. Une autre hypothèse qui ne pose pas de problème : c'est celle des covariances des variables exogènes et le terme d'erreur. En effet, notre recherche se base sur des données de coupe transversale et pas d'une série temporelle.

Concernant les deux autres hypothèses à savoir l'hypothèse de la covariance des résidus qui suppose que le modèle ne possède pas de mémoire ou encore la non persistance des phénomènes économiques invisibles et l'hypothèse de l'homoscédasticité sont soupçonnée d'être violées.

Pour pouvoir assumer que les coefficients de la MCO sont non-biaisés, c'est-à dire que la valeur prédite par l'estimateur converge vers la valeur dans la population, on doit vérifier que l'échantillon est homoscédastique, ainsi que les estimateurs sont efficaces ou BLUE (Best linear Unbiased Estimators). Le principe est de déterminer si les variables indépendantes sont significatives ainsi que les tests de Student ou de Fisher sont employés.

En vu d'estimer les paramètres du modèle économétrique, on est dans l'obligation d'effectuer en premier lieu un test de significativité globale afin d'avoir le degré de pertinence du modèle dans un intervalle de confiance de 95%. En second lieu, on testera les variables d'une façon individuelle afin de découvrir leurs significativité.

4) Significativité globale du modèle

L'estimation globale du modèle peut être faite à l'aide de deux tests :à savoir le test de Student et le test de Fisher.

26

Appliquons le test de student : deux hypothèses sont alors élaborées :

Hypothèses :fH0 : âit = 0 et Student=T= N(o,1

.JX2(n /n

H1 : âit * 0

Après avoir estimé le modèle globalement, on comparera le T calculé à celle qui existe dans la table statistique de la loi normale, la règle de décision permet alors de trancher :

si (c ... (xp(~ ~ 2 ~ on re‡e((e à0 , ainsi la variable es( significa(ive si tc < t2p(T - 2 : on accepte H0 ainsi la variable n'a pas d'effet significatif

On peut aussi utiliser le test de Fisher afin de mieux estimer le modèle, Le passage du test de student à celui de Fisher est le suivant:

N(O,1 2

Student=T2= .JX2(n /n

=F(1,n)

X2(1 /1

X2(n /n

SOEç

Ainsi Fc=x (nombre d'observation ~F(1, n

SCR

La règle de décision est aussi semblable à celle du test de Student.

Le test de Fisher permet de savoir si le modèle économétrique en question est globalement significatif ou non, or cette variation peut être due à la variation des résiduels. Afin de déceler ce problème, on peut utiliser le coefficient de détermination R2.

OEç avec {SCE = ? (Yt - Y' 2

=0

R2= OE SCT = ? (Yt - Y' 2

«~0

Le coefficient de détermination R2 représente la part de variation explicative dans la variation totale de la variation expliquée. Un coefficient qui tend vers 1 montre que la variation totale est due à la variation explicative, tandis qu'un autre coefficient tendant vers 0 suggère un mal jugement du modèle spécifié. Ainsi il n'existe pas de relation entre la variable endogène et les variables exogènes.

Une autre écriture de Fisher en fonction du coefficient de détermination R2 peut être élaborée :

SCE/SCT

Fc=

SCR/SCT

x (T - 2 or R2 = 1 - SCR

SCT ainsi Fc = R2

1--R2 x (T - 2

SCT=? «~ (Y( - Y' 2 = myy : représente la variation totale de variation de (Yt : NIM)

27

SCE=? «~0 (Yt - Yt ' 2 = ? =0 (Yt - Y' 2 = b2mxx : représente la variation de la variable à

expliquer et en suite, la variation du terme résiduelle"et" .

SCR=myy+b2mxx ou encore SCR=SCT+SCE : représente la variation de la variable endogène et en suite à la variation omise.

Le coefficient de détermination ne constitue pas une mesure fiable, car sa valeur augmente selon le nombre des variables explicatives dans le modèle même si elles ne sont pas pertinentes.

Ainsi, pour compenser cette insuffisance nous devons faire appel à une autre mesure ajustée ou corrigée par le degré de liberté.

SCR/(N--h--i

R2 ajusté~ 1 ~ SCT/(N--i = 1 - (1 - R2 x N--i

N--h--i avec R2E [0,1] d'où R2 ajusté < R2

4) Test des signiicativités individuelles

Après la détermination de la significativité globale du modèle, on passe aux tests de la significativité individuelle des variables explicatives. Le test de Student constituera notre outil de travail, afin d'identifier cette significativité dans un intervalle de confiance de 95 % soit un risque de se tromper de 5%.

On pose deux hypothèses : (H0 : âit = 0

H1 : âit * 0

Le test de student : Tc= |I"--I`|

t9'f3' avec { f.?": paramétre estiiné

 '>': c'estl'ecart type estiiné de Béta '

tc ... txp(~ ~ 2 ~ on re‡ette à0 , ainsi la variable est significative tc < t2p(T - 2 : on accepte H0 ainsi la variable n'a pas d'effet significatif

III. Les Données

Dans cette section on représentera nos attentes concernant les variables susceptibles d'influencer la marge d'intermédiation bancaire. Les deux tableaux ci-dessous résument les variables, leurs définitions, le sens de variation attendu et ses justifications.

28

29

Variable

Définition

Incidence

Justification

PM

Cet indice mesure
la capacité de fixer
des prix au-dessus
du cofit marginal,
étant une fonction
inverse d'élasticité
de la demande et
du nombre de
banques

(-)
Négative

L'indice de Lerner est un indicateur du degré de concurrence sur les marchés bancaires, il est
employé couramment dans le cas des banques.

Les valeurs de l'indice s'étendent de 0 (concurrence arfaite) a 1 (monopole). L'approche empirique de parfaite)

-

l'indice de Lerner est basée sur le procédé utilisé dans

plusieurs modèles.

INF

Cette variable
présente le taux
d'inflation qui se
présente a l' année t
pour l'économie
libanaise

(+)
Positive

Le rapport positif entre l'inflation et la rentabilité de banque implique que le revenu de banque augmente plus avec l'inflation que des coûts de banque. L'inflation nécessite ainsi une part de marché grande et une étendue gamme de services.

PIB

C'est l'indicateur de
croissance
économique d'une
nation

(+)
Positive

Patrick (1966) a distingué deux types de

développements financiers, le premier est

prédominant pendant les phases initiales du développement économique, en effet dans ce stade les banques fournissent les capitaux nécessaires afin de financer les investissements et cherchent a satisfirent les demandes de financement. Par contre lorsque le développement économique arrive a sa maturité, le second type de développement financier devient dominant et les banques cherchent a stimuler les demandes en offrant des prestations de service plus avantageuses. Ainsi le développement économique d'une nation rend le secteur financier et bancaire plus dynamique et ainsi plus profitable.

FE

Les frais
d'exploitation
peuvent titres
considérer comme
l'ensemble des
frais
administratives et
financiers juges
nécessaire aux
operations des
banques

(+)
Positive

En faite plus les frais d'exploitation soient élevés plus la marge d'intermédiation bancaire est

importante. Cette relation peut également étre refléter par la prime additionnelle de risque chargée par des banques pour compenser les coats financiers ( Barajas, Steiner, et Salazar, 1999).

D'oil une relation positive entre frais d'exploitation et marge d'intermédiation.

RFP

Le ratio fonds propre :
représente
l'importance des fonds
par rapport au total
actifs

(+)
Positive

Selon le modèle théorique, une relation positive est prévue entre cette variable et la marge d'intérêt, pour les banques averses au risque la fixation d'une marge plus élevée est évidente afin de couvrir les colts élevés de financement sur les fonds propres. Les résultats empiriques de Mc Shane et de Sharpe (1985) ont confirmé ce rapport positif entre la marge d'intermédiation bancaire et le degré d'aversion absolue au risque. Ainsi on attend que cette variable affecte positivement la marge.

RCF

Ce ratio représente la
part de l'activité de
prêt dans l'ensemble

de l'activité d'une
banque : il est ainsi le

rapport entre les
crédits accordés et le

total des actifs.

(+)
Positive

Pour maximiser la rentabilité et augmenter la valeur de banque, les banquiers essayent de choisir un mélange de produit améliorant leur rentabilités sur le marché, de ce fait gagnant un avantage compétitif pour le prêt, l'activité de prêt représente l'activité principale et une source de rentabilité, c'est pour cette raison l'activité de prêt représente au moyenne le 2/3 de l'activité bancaire. un rapport positif doit être prévu entre la ce ratio et la marge d'intérêt.

CO

Le coût

d'opportunité de fonds

de réserves de banque
est représenté par
l'argent comptant,

exprimée en
pourcentage des
capitaux totaux

(+)
Positive

L'entretien des fonds de réserves bancaires rémunérés a un taux d'intérêt au-dessous de celui du marché entraine des colts dont la grandeur dépendra du volume de réservations et de leur co-at d'opportunité. Le signe est prévu d'être positif, car plus le volume de réserves liquides est important, plus les colts d'opportunité sont grands, ainsi une marge d'intérêt plus importante est nécessaire.

CN

ce facteu r
représente la part

des 3 plus

importantes
banques du secteur

bancaire

(-)
Négative

Le ta ux de concentration de banque affecte franchement la
rentabilité de banque, et de plus grandes banques tendent
à avoir des marges plus élevées. Les autres banques vont
alors appliqués des marges plus faible afin de garder leurs
parts.

In

L'économie d'échelle représente le gain sur les coûts ou encore la diminution des coûts avec une hausse des

volumes de prêts

(-)
Négative

Le facteur économie d'échelle est perceptible si
les banques accroitraient leur activités et
multiplient le volume des prêts, en effet les
colts unitaires des banques diminueront au fur
et a mesure que le nombre des transactions
accroitre. Maudos et Guevara (2004) affirment
qu'une banque appliquera une plus grande
marge sur des transactions considérables en
raison du risque unitaire

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"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera