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De l'information à  sa représentation: vers un diagnostic territorial, cas de la nouvelle province de la Tshopo - RDC

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par Antoine LAVIS
Université catholique de Louvain - Bio-ingénieur en aménagement du territoire 2009
  

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PARTIE V

Analyses et discussions

1. Gestion de l'information congolaise

1.1. Gestion de BD différentes

La mise en cohérence des BD UCL et RGC est bénéfique pour ces deux gestionnaires d'informations congolaises. Bénéficiant d'un géoréférencement correct, la BD RGC alimente quant à elle l'attributaire UCL qui adopte l'optique de gestion de l'information du PNUD (attribution du PCode).

La mise au point de critères de proximité spatiale (une distance de 15 km dans le cas des localités et de 10 km dans le cas du réseau routier) et d'un critère morphométrique (réseau routier) a permis l'union partielle de bases de données.

Les gestionnaires du RGC modifient la position d'une localité à condition que le relevé GPS de la localité soit compris dans un rayon de deux kilomètres et que cette nouvelle localité soit un homonyme strict. Dans le cas contraire, le relevé GPS est ajouté au RGC avec un nouveau PCode.

Aucun critère précis d'homonyme n'a été mis au point étant donné la complexité de la tâche. En effet, comment être certain que deux localités se situant à moins de 15 kilomètres et dont l'orthographe se termine par une voyelle différente, (ne) soient (pas) les mêmes. L'exercice paraît à la base impossible voir voué à l'échec sans un soutien externe d'une source fiable.

La confrontation des deux BD à différents acteurs de la nouvelle Province de la Tshopo a permis de valider une partie de l'information et d'en corriger d'autres. Cette opération a mis en évidence des concordances entre les BD UCL et RGC permettant leur union.

La BD CEI, dernier recensement officiel des localités, permet une comparaison homonymique d'une part et la validation de localisation d'autre part. En effet, les localités CEI étant adjointes de leur Groupement et de leur Collectivité, il est possible de valider le positionnement géographique des localités des deux BD UCL et RGC à condition que la localité considérée soit un homonyme strict ou très proche de la localité mise à jour.

1.2. Les enquêtes MRAC et interviews

Les enquêteurs MRAC sont des sources « locales » et ne possèdent pas un statut d'« autorité » ni en ce qui concerne la méthodologie d'enquête de terrain, ni vis-à-vis de l'entièreté des thématiques abordées par les enquêtes MRAC. Leur crédibilité est assumée par le délégué responsable de la monographie de sa nouvelle province, lui-même choisi personnellement par les experts du Musée.

Ces relations de « confiance » ont été tacitement acceptées dans ce travail. Tout d'abord car chaque enquête (et donc chaque enquêteur de manière sous-entendue) a fait l'objet d'une analyse de l'auteur au travers de leurs interviews qui ont permises d'approfondir certains points et donc de « tester » leurs connaissances. Deuxièmement, cette première appréciation subjective s'est vue confirmée par la mesure d'un indice de complétude des enquêtes MRAC.

Cet indice montre également qu'un rapport ne doit pas être performant dans les 5 critiques (qui forme l'indice de complétude) pour être complet. En effet, le manque d'information dans une critique, par exemple l'absence d'annexes de type MRAC peut être compensé par un rapport riche et complet dans tous les autres domaines. C'est le cas, du rapport concernant la ville de Kisangani.

Les enquêtes MRAC sont hétérogènes en contenu et en qualité mais respectent pour la plupart le canevas du questionnaire MRAC qui pour la plupart des enquêtes, est un outil d'appui de rédaction dans le sens où certains enquêteurs reprennent la numérotation MRAC et y inscrivent leurs réponses de manière brut parfois sans y apporter un complément d'information.

D'autres rédigent leur rapport sous la forme d'un texte continu, plus propice à la réalisation de lien entre les questions ce qui peut engendrer une plus grande richesse du rapport mais, risque néanmoins de « noyer » le lecteur dans le texte. Dans ce cas, une information précise peut être difficile à retrouver et les informations inexistantes ne sont pas mentionnées (contrairement à la structure « questionnaires »).

L'idéal est un texte structuré par les grandes thématiques du questionnaire MRAC et les
réponses aux questions sont détaillées sous forme d'un texte riche de sens créant des liens

avec d'autres parties du rapport et dont l'absence de certaines informations est indiquée et justifiée.

Cette méthodologie de rédaction des enquêtes pourrait être appuyée aux différents niveaux de mise en place de l'enquête sur une nouvelle province congolaise. Ceci permettrait à notre sens d'améliorer l'évaluation des enquêtes entre elles, de mettre en place des enquêtes complémentaires efficaces afin d'élaborer une première version de la monographie provinciale la plus complète possible.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams