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Rapport de stage effectue a la direction générale des recettes du nord Kivu, centre opérationnel des recettes de Goma

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par Alex KAMBALE KALONDERO
ISC Goma - Graduat 2010
  

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CHAP II. DEROULEMENT DU STAGE

II. 1 CALENDRIER DE STAGE

Notre stage à la DGR-NK/ C O R G s'est étendu sur une période allant du 12 novembre au 15 décembre 2010.

N°d'ordre

Bureau

Période

Observation

01

Taxation

Du 12 au 18 novembre 2010

 

02

Vérification

Du 19 au 25 novembre 2010

 

03

Comptabilité

Du 26 au 1er décembre 2010

 

04

Ordonnancement

Du 02 au 3 décembre 2010

 

05

Recouvrement

Du 08 au 10 décembre 2010

 

06

Administration

Du 11 au 15 décembre 2010

 

II. 2 DEROULEMENT DU STAGE

II. 2. 1. Bureau Taxation et Documentation

Le bureau est chargé de procéder à l'établissement du montant de prélèvement fiscal. Il s'occupe de la constatation et la liquidation. Ce bureau se charge en outre de la gestion des contribuables.

Procédure de gestion des contribuables

L'amélioration des performances de la fiscalité implique le renforcement des méthodes de gestion des contribuables.

Les opérations de gestion des contribuables vont :

1. de l'enregistrement des nouveaux contribuables ;

2. suivi des obligations déclaratives ;

3. analyse des déclarations ;

4. constatation du fait générateur ;

5. liquidation de la matière imposable ;

6. tenue de dossier unique ;

7. confection des répertoires des assujettis.

L'enregistrement des nouveaux contribuables : lorsqu'on crée le fait générateur, on devient d'office contribuable à l'égard de l'Etat et on doit se faire enregistrer. Ceci se fait du fait que le système fiscal congolais est du régime déclaratif.

La déclaration des contribuables doit contenir les éléments suivants :

- l'identité du contribuable ;

- les éléments imposables ;

- Le mode de paiement et le montant à payer ;

- Case réservée à l'administration fiscale.

Les contribuables sont tenus de respecter l'obligation de déclarer sous peine d'en courir les sanctions prévues par la loi.

Suivi des déclarations : en cas de non déclaration, une relance est adressée au contribuable signée par le chef de bureau taxation et contre signée par le chef de centre. S'il ne répond pas endéans cinq jours, une taxation d'office est alors établie à sa charge.

Si l'imposition d'office n'est pas respectée, le contribuable fait alors l'objet de recouvrement.

Analyse des déclarations : elle permet de dégager les incohérences ou les anomalies et de les corriger.

Constatation des impôts : la constatation se fait sur base des informations contenues dans la déclaration de l'assujetti (en conformité avec la loi qui régie la taxation). Elle consiste à analyser dans un document qu'on appelle note de débit ou de taxation les faits suivants :

- le fait générateur ;

- la référence de la loi ;

- l'adresse ;

- ainsi que toute autre information devant aider le taxateur.

Liquidation : la liquidation consiste à une évaluation de la matière imposable contenue dans la déclaration (après vérification de la conformité des faits déclarés) suivi de l'établissement de la note de perception.

Tenue de dossier unique : le dossier unique est tout simplement une farde ou classent dans laquelle sont contenus tous les éléments qui se rapportent à la situation fiscale du contribuable.

La confection des répertoires : le répertoire c'est un recueil qui range les contribuables suivant certains critères de manière à rendre aisé l'obtention des certaines informations dont on a besoin sur un contribuable.

a. des impôts

Origine du terme impôt : le terme contribution avait été adopté lors de la reforme fiscale en 1969 pour atténuer la charge émotive liée à l'impôt rattachée dans le imaginaire populaire à la servitude dans laquelle ployait la population autochtone lors de la colonisation. Le terme a semé des contraintes à payer l'impôt. A cet effet, l'autorité étatique a insisté sur le caractère obligatoire à payer l'impôt par la loi du 5 mars 2003.

Il existe deux sortes d'impôt pour l'administration fiscale provinciale

- impôt réel ;

- impôt cédulaire sur le revenu locatif.

1° l'impôt réel

C'est un impôt sur le capital qui frappe un élément économique en tant que tel c'est-à-dire sans considération de la situation personnelle du contribuable.

L'impôt réel comprend :

v l'impôt foncier ;

v l'impôt sur la superficie des concessions minières et hydrocarbures ;

v l'impôt sur véhicule.

L'impôt foncier : la base de l'imposition est la propriété bâtie et non bâtie ainsi que le rang des localités suivant la justice distributive de l'impôt c'est-à-dire l'impôt doit être proportionnel aux avoirs et à la situation de chacun selon l'Etat.

L'I F est à la charge de la personne propriétaire à la date du 1er janvier de l'année d'imposition et se paie annuellement.

Exonération de l'impôt foncier 

Sont exemptés de l'impôt foncier les propriétés bâties appartenant à l'Etat, province, ville, territoire, commune,...

Ø institution religieuse traduisant la cause de l'association sans but lucratif ;

Ø immeubles affectés exclusivement à l'agriculture ou à l'élevage affecté à une personne poursuivant les activités sans but lucratif, bureau d'Ambassade à condition de réciprocité ;

Ø les immeubles affectés exclusivement aux immeubles des personnes âgées de plus de 55 ans, les veuves ou l'un des immeubles affects à l'habitation principale à condition qu'elles y résident elles-mêmes ou avec leur famille et que leurs revenus soient inférieurs à 1 686 000 FC. L'exonéré est obligé de déclarer faute de quoi il peut taxé d'office.

Impôt sur la superficie des concessions minières et hydrocarbures

Ce sont des terrains concédés par l'Etat aux entreprises minières.

Impôt sur véhicule : l'I V frappe les véhicules automobiles, motocyclettes, moto,...

La base d'imposition est présentée par la catégorie, le poids ou la puissance du véhicule automobile. L'I V est dû par les personnes physiques ou morales propriétaires d'un ou plusieurs véhicules et se paie annuellement.

Exemption

Ø les véhicules appartenant à l'Eta, aux provinces, villes, circonscriptions administratives ;

Ø institutions religieuses, ASBL qui s'occupent d'oeuvres philanthropiques et aux organisations non gouvernementales internationales ;

Ø aux membres des corps diplomatiques étrangers, aux consulats à condition :

- qu'ils soient sujets de l'Etat qu'ils représentent ;

- que le gouvernement qu'ils représentent accorde les mêmes inimités aux agents congolais résidents dans leurs pays ;

- les agents consulaires ne doivent exercer aucune autre fonction ;

- les dépanneurs, les véhicules servant de manutention, traction dans les gares, aérodromes.

2° Impôt sur le revenu locatif : l'I R L est assis sur le revenu brut de l'allocation des bâtiments et terrains situés au Congo quelque soit le pays de domicile ou de résidence du bénéficiaire : les meubles, outillages, cheptel s'ils sont en location sont frappés par l'impôt sur le revenu locatif.

La garantie versée au bailleur n'est pas un revenu locatif, l'I R L est annuel, versé au début de l'année suivant l'exercice fiscal, il est exigé par la loi au redevable légale de retenir 15 % à charge du redevable réel (bailleur).

b. les taxes

Il existe :

- des taxes d'intérêt commun ;

- des taxes rattachées à l'administration ;

- taxes spécifiques.

II. 2.2 DU BUREAU DE VERIFICATION ET CONTROLE

1. les attributions du bureau

Le bureau de vérification et contrôle est chargé de :

Vérifier les déclarations rentrées, les cas échéants procéder au redressement. Il vérifie en aval la conformité du premier ordonnancement quant aux taxes

A. cas de l'importation

Lors de la déclaration des marchandises importées, le chef de bureau doit se mettre au parfum des marchandises à imposer au compte de la province.

A supposer que la déclaration contient le lait en poudre. Ce produit doit payer la taxe de l'agriculture par exemple. Cette tâche de déterminer le dû à la province incombe au service de vérification. Après qu'on ait vu la déclaration, on passe par la vérification physique qui va permettre à comparer la quantité déclarée et celle exacte. L'envoyé sur terrain est appelé aviseur et est chargé de remettre au bureau la feuille de pointage.

Le taux varie en fonction de la quantité par kg ou par tonne reprise sur la déclaration de l'OFFIDA.

Difficulté :

- les opérateurs économiques réduisent le taux d'imposition des marchandises par la dénaturation ;

- la sous évaluation : utilisation d'un taux inférieur à celui prévu par la nomenclature ;

- l'O C C a sa valeur C IF de la déclaration, l'OFFIDA a aussi sa valeur C I F. de ce fait, le bureau ne sait pas laquelle des valeurs considérer.

Les services connexes à l'importation

L'OGEFREM : l'intervention de ce service est par rapport à la marchandise ayant traversé la mer en direction de la RDC ;

F P I : pour favoriser les industries locales en les octroyant par exemple des crédits ;

DG RA D : ce service perçoit les taxes au profit du trésor public national en lieu et place du commerce extérieur ;

D G I : ce service intervient à l'importation par son profil Précompte BIC. C'est une sorte d'épargne à la DGI, en outre, c'est l'argent de l'assujetti gardé par l'Etat pour suppléer à l'insuffisance à un certain moment (en cas de faillite, la DGI peut payer l'ICA en lieu et place de l'assujetti).

DGR-NK : c'est un service qui autorise le déchargement du camion en délivrant le bon de sortie.

Le reste des services concernent l'EAD province : à titre d'exemple l'agriculture, la santé, l'environnement,...

Les autres services

BIVAC : c'est une entreprise de lutte contre la fraude d'origine française ;

Le service de scannage : ce service détermine toutes es marchandises importées contenues dans le camion mais il n'est pas encore en marche.

Les sortes de déclaration

Il existe deux sortes de déclaration.

a. LA DECLARATION DEFINITIVE (D D)

Détermination de la valeur CIF (Cost Insurance Freight)

La valeur FOB=Prix d'achat des marchandises + les frais accessoires

La valeur CIF=la valeur FOB + fret + Assurance

Détermination du droit de douane : D D

DD=droit d'entrée + ICA (Impôt sur Chiffre d'affaire)

Droit d'entrée= CIF * Taux du tarif de la marchandise

Ce taux est tiré de la bible de l'OFFIDA : la tarification des marchandises à l'importation.

Exemple : un opérateur économique va en Ireland pour acheter le lait KERRYGOLD. Le prix d'achat est de 4 000 $ ; les frais accessoires s'élèvent à 300 $ ; assurance 300 $ et les frais de transport s'élèvent à 250 $.

Détermination de la valeur CIF

FOB=PA + FAA=4300 $

CIF=4300+300+500= 5 100 $

D D= DE + I C A

Le tarif de l'OFFIDA indique 5 % pour l'importation du lait

DE = 5 100*5/100=255 $

I CA = (5 100+255)*3/100=160.65 $

DD= 255 + 160.65 =415.65 $

De ce montant ;

Précompte BIC : 1% de 415.65

OGEFREM : 2 %, FPI 1.9 % ; DGRAD son taux se base de la nomenclature

DGR-NK : l'Edit fait la preuve :

Pour l'importation du lait : 4 500 FC par tonne. Sur la déclaration il y a 4 993 colis ou soit on taxe à 3 FC le kg donc 4993 * 3 = 14 979 FC

415.65 - toutes les retenues, le reste revient à l'OFFIDA.

b. LA DECLARATION SIMPLIFIEE A L'IMPORTATION (D S I)

Le calcul se fait de la même manière, la nuance est que cette déclaration est faite pour toutes les importations de pays voisins.

c. IMPORTATION EN EXONERATION

Cette déclaration est appliquée pour les marchandises périssables ou médicaments ou en cas de rareté des produits alors que la demande est élevée mais à condition de déposer une caution au niveau national au ministère des Finances.

B. cas de l'exportation

Les services connexes sont : OFFIDA, DGRAD, OGEFREM, OCC.

Cas de l »exportation des minerais : par exemple la cassitérite

A ces services ci-haut s'ajoutent la CEC, LA CTBCM, la commission de Kimberley, la commission d'encadrement, la SAESSCAM.

La CEC joue l'intermédiaire entre les services connexes et l'acheteur lors de l'affûtage de la cassitérite.

La DGR-NK intervient dans l'exportation parce qu'il y a des taxes à payer qui concernent la province. Des taxes spécifiques sont en outre à payer.

Cas de l'exportation des minerais, il y a une taxe rémunératoire de 1 % sur la quantité exportée.

- l'autorisation d'exportation : 150 $ par exportation ;

- carte de négociant : à acheter avant de devenir négociant 500 $ ;

- carte des creuseurs ;

- taxe d'ouverture d'un comptoir.

Les agences d'exportation TMK et AGETRAF sont les deux agences choisies pour leur qualité d'honnêteté et aussi leurs exportations sont appuyées par une lettre de transport.

C. au niveau de la province

Le bureau étale son autorité sur les impôts, taxes, redevances et autres droits provinciaux.

L'impôt foncier est payé selon le rang de localité fixé par l'arrêté du gouverneur ; l'IV est payé et justifié par l'apposition sur le véhicule d'un signe distinctif appelé vignette qui atteste l'acquittement de cet impôt ; l'IRL est un impôt postérieur.

Calcul de l'IRL

Sur le revenu total sont frappés les 15 % correspondant à l'impôt

Exemple : loyer annuel 2 400 $

IRL= 2 400 * 15 / 100= 360 $

Le contrôle permet de déterminer les pénalités en cas d'absence des déclarations. S'il y a absence de déclaration, la pénalité est de 50 % ce qui implique que 360 * 50 /100 = 180 $ avec base de calcul 360.

Répartition

Tableau récapitulatif en U S D

Nature d'impôt

Principal

pénalités

Total à payer

50% EAD province

50 % DGR-NK

EAD province

DGR-NK

IR L

360 $

90 $

90 $

450 $

90 $

TOTAL

360 $

90 $

90 $

450 $

90 $

Si au cours de l'année l'assujetti avait déclaré 100 $, le principal devient 360 - 100 = 260 $.

II. 2. 3. SERVICE DE COMPTABILITE

Le stage a été cadré sur trois points, notamment :

1. les textes légaux ;

2. statistiques des recettes ;

3. suivi de l'écoulement des imprimés de valeur.

Le comptable public joue deux rôles :

Présenter les statistiques des recettes et faire le suivi de l'écoulement des imprimés de valeur dans les limites des textes légaux.

1. statistiques des recettes

Les statistiques des recettes ce sont les recettes réalisées encaissées par les banques et institutions financières présentées par :

Ø article budgétaire, acte générateur et le taux (chiffres) ;

Ø les pièces comptables

- pièces d'entrée des recettes (partie gauche du livre de caisse appelée débit) : note de perception et quittance ;

- pièces de sortie ou dépenses (partie droite du livre de caisse appelée crédit : bordereau de versement espèces et avis de crédit).

Ø Le respect du principe de la comptabilité en partie double : entrée égale sortie d'un

Même montant.

2. suivi de l'écoulement des imprimés de valeur

2. 1 entrée, sortie et stock des imprimés de valeur

On distingue des imprimés de valeur

§ Imprimé de valeur « titre de perception » : note de perception et quittance ;

§ Imprimé de valeur « document technique » : certificat, autorisation, permis, licence, P.V, attestation et autres.

Les imprimés sus évoqués sont enregistrés dans un registre ou fiche de stock à l'imprimé de valeur qui facilite le suivi de leur écoulement. La fiche ou le registre renseigne :

· Entrée : date, désignation de l'imprimé, N° bon d'entrée, série, quantité.

· Sortie : date, désignation de l'imprimé, N° bon de sortie, série, quantité, nom du percepteur et sa signature ;

· Stock : date, désignation de l'imprimé, série, quantité.

2. 2 suivis des imprimés de valeur utilisés

Pour rappel, le comptable public subordonné reçoit les imprimés de valeur chez le comptable public principal. Le comptable public subordonné à son tour livre ceux-ci aux percepteurs des services sous supervision du chef de centre.

Après utilisation des imprimés de valeur, les percepteurs ou les services remettent les souches annexées d'une fiche d'apurement. La fiche d'apurement est un récapitulatif illustrant l'utilisation de l'imprimé identifié par le numéro de la série, le nom de l'assujetti, date d'émission de l'imprimé, le montant perçu et les références de paiement (numéro de bordereau, date, montant).

Quelques textes légaux qui concernent le service de comptabilité.

- aucun paiement ne peut se faire sans note de perception après que les mentions y figurant soient remplies mais elle doit être ordonnancée avant d'être payée ;

- il n'y a aucun paiement qui peut se faire sans la dite note même s'il y a absence de banque, le paiement s'effectue toujours par le biais de la note de perception ;

- après paiement, deux volets de la dite note doivent retourner au centre de perception concerné ;

- ce qui doit justifier le paiement chez le comptable c'est le bordereau de versement assorti du sceau de la banque ou institution financière. A ce niveau, le comptable public effectue le suivi des imprimés de valeur. Il doit justifier la sortie de l'imprimé de valeur vierge par l'enregistrement dans le livre de caisse de la pièce de comptabilisation des recettes qui valent aux espèces ;

- les recettes de la province sont perçues des assujettis dans les limites de l'Edit n°004/2009 du 25 mai 2009.

Procédure de la gestion de la note de perception

o la note de perception est émise au requérant / à l'assujetti après qu'elle soit remplie par les agents concernés ;

o après le paiement à la banque, le troisième volet de la note de perception est retenu par la banque ;

o la banque dresse journalièrement un relevé des recettes encaissées et la remet au receveur du centre de perception concerné par l'opération ;

o la banque veuille à remettre au requérant la copie originale du bordereau de versement et de la note de perception et l'un des volets d la note de perception au comptable public subordonné des recettes relevant du centre opérationnel émetteur.

II. 2. 4 DU BUREAU ORDONNANCEMENT

L'ordonnancement c'est un jugement apporté sur les opérations de constatation et de liquidation de l'impôt en fin de les confirmer.

Le bureau de l'ordonnancement opère en aval, c'est-à-dire après celui de taxation considéré comme porte d'entrée des opérations.

Rôle du bureau : le bureau joue un rôle très capital parce qu'il est tenu d'être au courant de toutes les opérations effectuées par les différents services générateurs des recettes.

Les opérations de taxation doivent cadrer avec les imputations libellées dans l'Edit 004 du 25 mai 2009 portant nomenclature des impôts, taxes redevances et autres droits de la province du Nord Kivu. Les imputations sont en d'autres termes des articles et paragraphes de l'Edit.

Quelques exemples d'articles et paragraphes :

article 23-94b : taxe sur autorisation de bâtir des immeubles autre qu'en étage 1% du devis ;

article 16-29a autorisation d'importation des produits phyto sanitaires 3 FC/kg :

- hormone 3 FC/kg

- pesticide 3 FC/kg

- inoculum 3 FC/kg

- matière organique 3 FC/kg

article 22-22 : inspection phyto sanitaire des végétaux

- à l'importation 3 FC/kg

- à l'exportation 6 FC/kg

article 23-54 : caution de mise en liberté provisoire 18 000 FC à 90 000 FC ;

article 22-12a taxe spéciale sur le transfert de contrat de location

- transfert de contrat de location 75 % du prix de location ;

- cession de bail 18 000 FC par cas ;

- annotation 6 300 / cas

article 19-21 certificats de légitime détention de la chasse ;

article 16-31a taxe d'implantation des établissements dangereux, insalubres et incommodes ;

article 16-91b taxe rémunératoire ;

article 23-85 licences des débits de boisson

- Model A 108 000 FC

- Model B 90 000 FC

- Model C 72 000 FC

a. les services d'assiettes ou secteurs

Pour qu'une taxe soit acceptée à l'ordonnancement (être ordonnancée), celle-ci doit figurée dans un des services d'assiettes. En d'autres termes, ces secteurs sont appelés des divisions provinciales.

Ce bureau oeuvre dans les limites des articles :

§ article 24 de l'édit 005/2009 du 25 mai 2009 : l'administration fiscale du Nord Kivu a le pouvoir exclusif de procéder à la vérification sur pièce ou sur place de l'exactitude de la déclaration de ces impôts provinciaux au travers de ses agents revêtus de la qualité de vérificateur et muni d'un ordre de vérification dûment signé par l'autorité compétente ;

§ article 25 :

§ 1 : quant aux taxes, redevances et droits dus à la province, l'administration fiscale provinciale procède à l'ordonnancement qui implique le contrôle préalable de la régularité des opérations de constatation et de liquidation effectuées par les services techniques compétents.

§ 2 : en cas de découverte, lors de l'ordonnancement, d'irrégularités portant sur les opérations de constatation et de liquidation et sans préjudice de recouvrements sommes constatées et liquidées, l'administration fiscale du Nord Kivu renvoi par un avis motivé les dossiers non-conformités aux services compétents, services ayant constaté et liquidé la recette.

En outre, non obstat le mécanisme de contrôles sus évoqués, la DGR - NK peut diligenter, en collaboration avec les services d'assiette, l'émission de contrôle de la véracité des déclarations conformément aux dispositions légales.

Corrélation entre l'administration fiscale du Nord Kivu et la DGRAD

Les recettes de l'Administration Fiscale du Nord Kivu sont communément appelées les recettes EAD (Entité Administrative et Décentralisée). Elles sont à 100 % provinciales. Celles-ci passent par le bureau ordonnancement du centre opérationnel des recettes, tandis que les recettes du trésor public sont à 60 % pour le pouvoir central et le reste pour la province. Celles-ci sont ordonnancées par le service de la DGRAD.

Quelques exemples des secteurs

v le secteur de l'urbanisme : ce secteur comporte toutes les imputations en rapport avec les constructions, la topographie, les démolitions, le raccordement en eau et en électricité, les autorisations de transformation d'immeubles. Le pourcentage sur la vente d'immeubles non enregistrés en service d'urbanisation, la vente des titres de bail ainsi que la gestion des bâtiments étatiques.

v Le secteur de l'agriculture : ce secteur regorge tout ce qui émane de l'agroforesterie ainsi que les titres appropriés à l'importation comme à l'exportation, l'agriculture intervient aussi pour les produits lacustres, fluviaux, maritimes, les aquarins.

v Le secteur de mines : il s'occupe de l'exploitation minière, carrière, les titres d'exploitation, la production industrielle, les taxes liées à l'extraction ;

v Le secteur des affaires foncières : on y trouve les droits fixes d'enregistrement (certificat d'enregistrement, certificat d'emphytéose) ;

v Le secteur de l'environnement : le secteur regorge le certificat, le permis d'exploitation des ressources forestières, le permis de chasse, la taxe d'implantation des établissements insaturable, dangereux et incommodes, la taxe rémunératoire annuelle (TRA) sur les ETS dangereux, insalubres et incommodes, taxes d'abattage des animaux sauvages, taxe de déboisement, taxe de reboisement perçue sur les bois sciés, taxe sur permis de coupe de bois, certificat futo sanitaire ainsi que les amandes transactionnelles en matière de chasse ;

v Le secteur de tourisme : qui gère les fonds de promotion touristiques, les licences d'exploitation dans l'hôtellerie, le certificat d'homologation d'hôtels et similaires, restaurants, agrément technique d'hôtel et similaires ;

v Le secteur culture et art ;

v Secteur d'affaires sociales ;

v Secteur de transcom.

b. attributions du bureau

Outre l'ordonnancement des notes de perception, ce bureau a dans ses attributions

v L'enregistrement

v L'apurement

En ordonnancement la NP, l'ordonnateur doit remplir la rubrique lui concernée reprenant les éléments ci-après :

- la date de la note (date du jour) ;

- avis motivé de l'ordonnateur ;

- montant visé en chiffre et e lettre ;

- date de visa : date de délai ;

- nom et signature de l'ordonnateur.

Le rôle de la note de perception

· elle permet à l'assujetti un mode de paiement par voie bancaire ;

· la note de perception évite le percepteur d'être en contact avec l'argent ;

· elle fait confiance à l'assujetti que son dû a été perçu par l'Etat ;

· elle garantit à l'Eta que son dû a été payé ;

· elle est la marchandise de l'Etat envers ses assujettis.

Toute fois, il existe des recettes spontanées qui s'opèrent par voie de quittance c'est-à-dire directement perçues dans les mains des percepteurs, cela n'engage pas l'ordonnateur. Ce paiement des recettes spontanées s'opère par le biais des carnets quittanciers.

II. 2. 5 DU BUREAU DE RECOUVREMENT

Procédure de recouvrement et attribution du bureau

Conformément à l'Edit 005/2009 du 25 mai 2009, à son article 54 ; en cas de déclaration ou de note de perception sans paiement ou avec paiement insuffisant, le redevable fait l'objet d'une mise en demeure l'invitant à payer dans un délai de huit jours.

Toute fois, si le requérant de la note de perception ne la fait pas apurer auprès de bureau d'ordonnancement comme nous le disions tantôt se verra appliquer l'art. précité.

Si l'assujetti n'y met pas d'intérêt dans un délai de 8 jours, une autre lettre appelée Avis de mise en Recouvrement (AMR) lui est envoyée.

La mise en demeure est à répondre sans pénalité, l'AMR est à payer avec pénalité. Le taux est de 10% du principal par mois selon l'article 77 de l'Edit 005/2009 du 25 mai 2009, à courir de la date de l'émission de la note de perception.

Au cas ou l'avis de mise en recouvrement n'est pas répondu, une autre lettre d'avertissement lui est envoyée appelée Dernier Avertissement. Si à la fin il ne réagit pas, la décision finale est de lui envoyer la lettre de contrainte, lui signifier qu'il n'est plus pris en charge par la DGR-NK mais plutôt entre les mains du parquet.

Signalons que les pénalités sont payées et déclarées sur un document appelé Bon à payer.

Outre que de veiller sur la procédure de recouvrement, le chef bureau de recouvrement est tenu de savoir le total journalier des sommes encaissées dans la caisse de l'Etat.

II. 2. 6 DU BUREAU D'ADMINISTRATION

Attributions du bureau :

§ la gestion du personnel,

§ la gestion des biens, meubles et immeubles ;

§ l'élaboration de rapport mensuel portant sur les activités fiscales du centre ;

§ assurer la gestion des courriers.

Activités réalisées

Nous avons pu nous exercer à rédiger des lettres administratives et en accuser réception.

SUGGESTION

L'un des objectifs de la DGR-NK est la maximation des recettes. Ainsi, pour arriver à cette fin, la DGR-NK peut envisager la sensibilisation des assujettis sur terrains. Ceci est un constant de notre descente sur terrain pour la distribution des lettres de relance. Les redevables ne savent pas ce que c'est tel impôt, telle taxe. A ce moment, il freine ses ambitions de s'acquitter de son dû.

La multiplicité des taxes en outre fait à ce que les assujetti ne s'acquittent pas même de ce qu'ils doivent car considèrent ça comme tracasserie. Comme ces taxes sont déjà fixées à priori par l'Edit et il n'y a aucun moyen de les redresser voire même les diminuer, nous suggérons que peu après les recettes de l'Etat ne resteront que les dus des impôts car la mise en marche du recouvrement de toutes les taxes et autres droits envisagée dans l'avenir sera un facteur décourageant aux assujettis.

RECOMMANDATION

Comme nous l'avons évoqué dans les suggestions, en vue d'éviter la diminution des recettes, la DGR-NK peut mettre des mécanismes diplomatiques pouvant influencer aux redevables d'être convaincus de leur devoir de payer les taxes, càd la DGR-NK peut réorganiser toutes les structures de perception des taxes et autres droits et de leur imposer sans faute d'oubli leur obligation de la contrepartie vis-à-vis des assujettis s'agissant des taxes et redevances à leur tour ou soit de limiter le nombre des services sur terrain car les services qui embettent le plus souvent les assujettis sur terrain sont les services dits parasites. Ce sont ces derniers qui en outre influencent les redevables de douter de toute autre taxe à sa charge.

Ainsi, au lieu que l'administration fiscale perçoive son dû, la corruption de ces services annule l'acquittement du redevable de son dû car il s'est déjà mis en tête que les services qui perçoivent des taxes sont ceux qui sont sur terrain.

En dépit de cette recommandation ci haute, l'informatisation du bureau de comptabilité s'avère indispensable, ceci pour faciliter la classification de certaines données et de permettre le contrôle de ces dernières et leur mise à jour sans difficulté ;

Le renforcement des biens matériels et l'aération du bureau s'avèrent nécessaire dans le cadre de séparer certains bureaux d'autres dont ils ne dépendent forcement pas.

CONCLUSION

Comme tout travail s'annonçant par un début a sans aucun doute une fin.

Nous voici à l'achèvement de ce travail justifiant notre séjour à la DGR - NK, COR/G s'étalant sur une période de trente-trois jours soit du 12 novembre au 15 decembre2010.

Le temps que nous y avons passé n'a pas été pour nous un temps de loisir et de promenade mais plutôt une occasion d'élargir nos connaissances, de marier aux théories apprises et acquises la pratique.

A s'issu de ce stage, nous sommes capables sans ambiguïté d'épingler la nuance entre la comptabilité publique et la comptabilité générale.

Nous avons en outre eu la grâce de palper la marchandise de l'Etat : la note de perception et e bien comprendre le sens de certains concepts pris au sens général par d'autres organisations et mais pris au sens particulier par l'administration fiscale du Nord Kivu.

Nous avons aussi découvert l'origine des différents taux d'imposition en matière d'impôts, taxes, redevances et autres droits, ce qui était notre pierre d'achoppement avant notre séjour et les modalités de les recouvrer.

Nous étions touchés par un accueil distinctif et un encadrement très engagé envers nous.

Non obstat les deux aspects responsables sus évoqués, notre désir est que le centre mette ses yeux sur les aspects négatifs en vue de chercher en fin que les portes sont ouvertes pour toute personne qui aura le courage et le goût de nous compléter dans l'avenir.

ANNEXE

TABLE DES MATIERES

REMERCIMENTS A

SIGLES B

DEFINITION DE CERTAINS CONCEPTS DE BASE C

INTRODUCTION 1

CHAP I. PRESENTATION DE LA DGR-NK, CENTRE OPERATIONNEL DES RECETTES DE GOMA 2

I. 1 LOCALISATION DU C O R/ Goma 2

I. 2 MISSION DE LA DGR-NK 2

I. 3 BREVE HISTORIQUE DE LA DGR-NK 2

I. 4 ORGANISATION DU C O R/ Goma 4

I. 5 ORGANIGRAMME SYNTHETIQUE 5

CHAP II. DEROULEMENT DU STAGE 6

II. 1 CALENDRIER DE STAGE 6

II. 2 DEROULEMENT DU STAGE 6

SUGGESTION 21

RECOMMANDATION 22

CONCLUSION 23

TABLE DES MATIERES 25

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo