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Utilisation du Bersim coupé à  deux stades différents pour la production laitère en zone irriguée

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par Ahmed EZZAHIRI
Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II Rabat Maroc - Thèse pour le doctorat Vétérinaire 1977
  

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2- Bilan azoté

Les résultats du bilan azoté sont regroupés dans le tableau 23 et l'annexe 12.

Les apports des matières azotés digestibles sont toujours supérieurs aux besoins des vaches laitières (calculés suivant les tables de DELAGE).

Au cours de la phase expérimentale, l'excédent azoté est de 1884 et 1046 g M.AD/V/J. respectivement pour les lots T et E

3- Efficacité alimentaire

L'efficacité alimentaire peut être estimée par le rapport entre l'énergie ingérée au dessus de l'entretien par kg lait (à 4%) produit. L'efficacité ainsi définie, varie entre 0,37 et 0,78 UF/kg de lait à 4% chez le lot T, elle est en moyenne de 0,58.

Alors que, celle du lot E est compris entre 0,36 et 0,93 avec une moyenne de 0,68 UF/kg de lait à 4%.

Tableau 22 : Bilan énergétique des vaches laitières

 

Périodes

Pré-expérience

Expérience

Post-expérience

lots

Apports

T

12,60

11,25

12,78

E

12,53

12,60

12,47

Besoins

T

9,55

8,65

8,28

E

9,48

8,68

8,12

Bilan

T

+3,05

+ 2,60

+4,50

E

+3,05

+3,92

+4,35

Tableau 23 : Bilan azoté des vaches laitières (U.F/V/J.)

 

Périodes

Pré-expérience

Expérience

Post-expérience

lots

Apports

T

2355

2105

2131

E

2386

2959

2079

Besoins

T

1201

1059

1003

E

1198

1075

984

Bilan

T

+1154

+1046

+1128

E

1188

+1884

+1095

C H A P I T R E

IV

D I S C U S S I O N

I - QUANTITES INGEREES ET PRODUCTION LAITIERE : 1. Quantités ingérées.

Au cours du pré et de la post-expérience les animaux des lots E et T n'enregistrent pas de différences significatives (au seuil de 5%) de consommation de matière sèche et d'énergie sous forme de bersim. Ces résultats sont intermédiaires entre les valeurs rapportées par différents auteurs travaillant sur le bersim. Ils sont inférieurs à ceux de ICHHPONANI et SIDHU (1965) qui trouvent 3,8 kg MS/100kg P.V./J. chez le zébu ; chez la chèvre MESHWARI et TALPRA (1975) obtiennent 4,67 kg MS/100kgPV/J. par contre, ils sont légèrement supérieurs à la consommation moyenne observée par CHAAIBI (1975) chez des vaches laitières pie-noires (2,8 kg MS/100 kg PV/J., et, dépassent ceux de SARAN et JCKSON (1967), GUPTA et JACKSON (1968), et, YOELAC et al. (1970) qui trouvent respectivement 1,8 ; 2,2 et 2,1kg MS/100kg/PV/J. chez des buffles.

Cependant, au cours de l'essai nous avons enregistré une grande variabilité ,entre semaines, des quantités ingérées qui va de 2,3 à 4,2kg de M.S/100 kg PV/J. cette oscillation de la consommation est surtout liée aux modifications de la qualité du bersim comme nous l'avons déjà expliqué. L'ingestion élevée que nous avons obtenue, confirme que le bersim est un fourrage très appétant. A ce Sujet on peut rappeler les résultats de GUPTA et JACKSON (986) qui, dans un essai où la luzerne et le bersim sont consommés à volonté par des buffles, notent que ce dernier fourrage est plus appétant que le premier.

Le taux de M.S du bersim ingéré par le lot T au cours de la période expérimentale ne diffère que de 0,3 points avec celui du bersim jeune. Ce résultat semble anormal du fait que pour un cycle donné le taux de MS croit sensiblement avec l'âge (NARJISSE 1974, AMEZIANE 1975 et RAIS 1976). En fait il s'agit là d'une conséquence des perturbations climatiques des 2 dernières semaines de la période expérimentale où le bersim jeune très souillé par la boue contient un taux de M.S anormalement élevé. D'ailleurs l'élimination de ces deux semaines fait ressortir un point d'écart entre bersim jeune et bersim normal.

Par ailleurs, la consommation moyenne de matière sèche des deux lots est comparable. A cet effet, plusieurs auteurs ont montré que plus l'herbe est riche en matière sèche plus la quantité ingérée est grande (DEMARQUILLY et WEISS 1970 ; VERITE et JOURNET 1970). Cependant, GUESOUS (1975) montre que le taux de M.S du bersim n'est probablement pas un facteur déterminant sur son niveau d'ingestion. En outre, CHAAIBI (1975) n'arrive pas à dégager une différence significative de consommation entre deux lots de vaches laitières ingérant deux bersims dont la M.S diffère de 1,8 point.

Malgré une différence moyenne de digestibilité de 4 points entre le bersim normal et le bersim jeune les quantités du bersim ingérée ne sont pas significativement différentes (au niveau 5%). La digestibilité que nous avons estimée supérieure à 67% dans les 2 cas n'a pas permis de différencier la consommation des 2 lots ; ceci est en accord avec les travaux de RAYMOND (1963), CONRAD et HIBBS (1975), à savoir que lorsque la digestibilité est assez élevée (supérieure à 67%), elle affecte peu le niveau de consommation des animaux.

Ainsi nous ne notons pas de différence de consommation en fonction du stade de coupe du bersim. Si ce résultat est en accord avec celui d'ARCHIBALD et al. (1975) qui ne trouvent pas de différence de consommation entre la luzerne coupée précoce et celle coupée tardivement, il est par contre en contradiction avec ceux de nombreux auteurs qui obtiennent une ingestion plus élevée avec la coupe précoce qu'avec la coupe tardive de la luzerne (BUCHMAN et HEMKEN 1964 ; DONKER et MOHRENWEISER 1968 ; et CONRAD et HIBBS 1975).

Au total, l'apport d'unités fourragères par le bersim ne diffère que de 1,46 UF entre lots malgré la plus forte concentration énergétique du bersim du lot E, l'explication réside dans le fait que les consommations des deux lots sont toujours restées très voisines.

2.Gain de poids vif par les vaches laitières :

Au cours de la période expérimentale, le poids des vaches laitières reste pratiquement constant chez les deux lots. Ce résultat est analogue à celui obtenu par CHAAIBI (1975), lorsqu'il donne à des vaches laitières moins de 7% de la matière sèche totale de la ration sous forme de concentré.

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