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Subventions cotonnières des pays développés et distorsions sur le marche mondial : une approche par le modèle vectoriel a correction d'erreur

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par ALAVO O Modeste et AVOUTOU Mathieu
Université d'Abomey-Calavi - Maitrise en Sciences Economiques 2006
  

Disponible en mode multipage

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    REPUBLIQUE DU BENIN

    *****

    MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE (MESFP)

    ******

    UNIVERSITE D'ABOMEY - CALAVI (UAC)

    ******

    FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION (FASEG)

    MEMOIRE DE MAITRISE ES-SCIENCES ECONOMIQUES

    ******

    ******

    OPTION : ECONOMIE

    Année académique : 2004-2005

    SUBVENTIONS COTONNIERES DES PAYS DEVELOPPES ET DISTORSIONS SUR LE MARCHE MONDIAL : UNE APPROCHE PAR LE MODELE VECTORIEL A CORRECTION D'ERREUR

    THEME :

    tttttt

    Réalisé et soutenu par :

    ALAVO Odilon Modeste & AVOUTOU Mathieu

    Sous la Direction de :

    Fulbert GERO AMOUSSOUGA

    Professeur

    Juin 2006

    LA FACULTE N'ENTEND DONNER AUCUNE APPROBATION NI IMPROBATION AUX OPINIONS EMISES DANS LES MEMOIRES.

    CES OPINIONS DOIVENT ETRE CONSIDEREES COMME PROPRES À LEURS AUTEURS.

    DEDICACES

    Ø A mon père HENRI ALAVO

    Sincères gratitudes pour avoir cru en moi et fait de moi ta raison d'espérer. Que tes prières et ton soutien ne soient pas vains.

    Ø A ma mère JOSEPHINE ALAVO née ATCHEKPE, grâce à l'éducation rigoureuse que tu m'a donnée, j'ai pu entreprendre de belles choses. J'espère que tu trouveras en ce mémoire le fruit des efforts et sacrifices que tu as su déployer pour moi.

    Ø A mes oncles et tantes : ATCHEKPE Alphonse, ATCHEKPE Antoine, SOSSOU Bernadette, SOSSOU Nestor, SOSSOU Janvier, SOSSOU Marcelin.

    Ø A tous mes frères et soeurs, cousins et cousines, neveux, nièces, particulièrement à Léopold ALLAVO, vous m'avez toujours soutenu, que ce qui a commencé se perpétue.

    Ø A Marie Ange DIKEBIE sur mon chemin parsemé d'embûches, tu était là pour m'aider à me relever quand je tombais. Sincères gratitudes à toi.

    Modeste Odilon ALAVO

    · A ma mère Aminatou BEHANZIN qui s'est sacrifiée entièrement pour sauver ma vie et me donner les mêmes chances que les autres enfants.

    Que Dieu, le tout Puissant me permette de te voir longtemps.

    · A mon père Paul S. AVOUTOU

    Ton souci permanent de voir tous tes enfants réussir m'a été d'un grand secours. Que Dieu te garde longtemps près de nous.

    · A mes grands parents Tessilimi BEHANZIN et Bintou MANDJOGBE qui m'ont accordé tout leur amour depuis ma naissance jusque là. Longue vie à vous.

    · A tous mes oncles et tantes, particulièrement Wassiatou et Salimatou BEHANZIN pour m'avoir secouru quand ma mère et moi étions en difficulté. Mille reconnaissances.

    · A ma belle mère HOUNGBO Louise ; A tous mes frères et soeurs, cousins et cousines, neveux et nièces, singulièrement Armandine AVOUTOU pour tout ce que vous avez fait pour moi.

    Amour fraternel.

    Mathieu AVOUTOU

    REMERCIEMENTS

    Ce travail a été réalisé grâce aux multiples conseils et collaborations de certaines personnes à qui nous tenons à adresser nos sincères remerciements.

    v Au professeur Fulbert GERO AMOUSSOUGA. Vous avez accepté la direction de ce mémoire malgré vos multiples occupations. Recevez ici nos sincères gratitudes.

    v A Monsieur Fousséini Traoré du Centre d'Etude et de Recherches sur le Développement International (CERDI). Vos conseils et explications nous ont permis d'améliorer ce travail et d'avoir une maîtrise de nombreux concepts. Vous avez toute notre reconnaissance.

    v A Monsieur Augustin DADE, Assistant du Secrétaire Technique de la CNDLP / Ministère des Finances et de l'Economie, enseignant à la FASEG vous n'avez ménagé aucun effort pour nous aider dans les estimations malgré votre emploi du temps assez chargé. Toute notre reconnaissance.

    v Aux professeurs du Département d'Economie vous nous avez donné la chose la plus précieuse qu'est la connaissance. Sincères gratitudes à vous.

    Nous adressons également nos vifs et sincères remerciements à :

    - Mr BEHANZIN T. COWIOU pour avoir mis son outil informatique à notre disposition.

    - Messieurs, ANATO Gilbert, Hermann AVAHOUIN pour nous avoir hautement aidés dans la saisie du document. Qu'ils acceptent ici nos sincères remerciements.

    v A tous ceux qui nous ont aidé d'une manière ou d'une autre à la réalisation de cette oeuvre. Merci pour tout.

    Modeste ALAVO et Mathieu AVOUTOU.

    LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

    ADF

    Augmented Dickey Fuller

    AOC

    Afrique de l'Ouest et du Centre

    ATPSM

    Agricultural Trade Policy Simulation Model

    ATV

    Accord sur les Textiles et les Vêtements

    CAF

    Coût-Assurance-Frêt

    CCIC

    Comité Consultatif International du Coton

    CE

    Communauté Européenne

    CMA

    Conférence des Ministres de l'Agriculture

    CNUCED

    Conférence des Nations Unis sur le commerce et le développement

    CV

    Critical Value

    DF

    Dickey Fuller

    FAO

    Food and Agriculture Organization

    GATT

    General Agreement on Tariffs and Trade

    GTAP

    Global Trade Analysis Project

    ICAC

    International Cotton Advisory Committee

    INRA

    Institut National de la Recherche Agronomique

    MCO

    Moindres Carrés Ordinaires

    MGS

    Mesure Globale de Soutien

    MVCE

    Modèle Vectoriel à Correction d'erreur

    NEPAD

    New Partnership for Africa's Development

    OMC

    Organisation Mondial du Commerce

    PAC

    Politique Agricole Commune

    PFC

    Production Flexibility Contracts

    PIB

    Produit Intérieur Bruit

    PMA

    Pays Moins Avancé

    SMC

    Subventions et les Mesures Compensatoires

    UE

    Union Européenne

    UEMOA

    Union Economique et Monétaire Ouest Africaine

    USA

    United States of América

    USDA

    United States Department of Agriculture

    VA

    Valeur Ajoutée

    VAR

    Vecteurs Auto Régressifs

    WCA

    West and Central Africa

    LISTE DES TABLEAUX

    TABLEAU 1 : RESUME DES RESULTATS ISSUS D'ETUDES

    ANTERIEURES...............................................................25

    TABLEAU 2 : RESULTATS DES TESTS DE STATIONNARITE

    EN NIVEAU....................................................................35

    TABLEAU 3 : RESULTATS DES TESTS DE STATIONNARITE EN

    DIFFERENCE PREMIERE..................................................36

    TABLEAU 4 : RESULTATS DU TEST ADF SUR LE RESIDU DE LA

    RELATION DE LT............................................................37

    TABLEAU 5 : RESULTATS DE LA RECHERCHE DU NOMBRE OPTIMAL DE

    DECALAGES....................................................................37

    TABLEAU 6 : RESULTATS DU TEST DE LA TRACE....................................35

    TABLEAU 7 : ESTIMATION DU MVCE................................................... .41

    TABLEAU 8 : DECOMPOSITION DE LA VARIANCE....................................45LISTE DES FIGURES

    FIGURE 1 : DERIVATION DE LA COURBE DE DEMANDE

    D'IMPORTATION DE NATION............................................15

    FIGURE 2 : DERIVATION DE LA COURBE D'OFFRE

    D'EXPORTATION D'ETRANGER.......................................16

    FIGURE 3 : EQUILIBRE MONDIAL......................................................16

    FIGURE 4 : EFFETS D'UN DROIT DE DOUANE.......................................17

    FIGURE 5 : EFFETS D'UN SUBSIDE A L'EXPORTATION ........................19

    FIGURE 6 : EFFETS DES SUBVENTIONS DES PAYS

    DEVELOPPES SUR LE PRIX MONDIAL

    DU COTON ET LES QUANTITES PRODUITES ........................ .20

    FIGURE 7 : EVOLUTION DE PRC, NSUB, PRO, CONS, PRP

    (EN LOGARITHME)..............................................................38

    FIGURE 8 : REPONSE DU PRIX DU COTON A UN CHOC

    SUR LES SUBVENTIONS........................................................43

    FIGURE 9 : REPONSE DE LA CONSOMMATION MONDIALE

    A UN CHOC SUR LES SUBVENTIONS.......................................44

    FIGURE 10 : REPONSE DE LA PRODUCTION MONDIALE A UN

    CHOC SUR LES SUBVENTONS............................................44

    RESUME

    Les subventions agricoles des pays développés sont fréquemment désignées comme responsables des distorsions observées sur le marché mondial des produits agricoles- principalement de la baisse des prix des produits en question-. Le cas du coton a donné lieu à l'un des plus vifs débats notamment à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Ce travail essaie d'approcher cette question à travers un Modèle Vectoriel à Correction d'Erreur (MVCE).L'analyse par les fonctions de réponses impulsionnelles et par la décomposition de la variance a quant à elle confirmé les résultats du MVCE.

    Les principaux résultats sont alors que les subventions ne créent pas de distorsions en terme de prix et de consommation, sauf en terme de production.

    Afin d'apprécier parfaitement l'impact des politiques de subventions ; les études futures devront prendre en compte les données sur les subventions chinoises puis incorporer dans leur modèle toutes formes de mesures incitatives à la production et à l'exportation tout en séparant subventions à la production d'un côté et subventions à l'exportation de l'autre.

    SSSSSOMMAIRESSOMMAIRE

    SOMMAIRE

    Introduction Générale

    Chapitre I : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE

    Section 1 : De la Problématique à la revue de littérature

    Section 2 : Méthodologie de la recherche

    Chapitre II : RESULTATS DE L'ETUDE ET ENJEUX

    Section 1 : Etude de la cointégration et estimation du MVCE

    Section 2 : Confirmation des résultats, interprétations, limites et suggestions

    Conclusion Générale

    Bibliographie

    Annexes

    Table des matières

    INTRODUCTION GENERALE

    Le 30 Avril 2003, quatre pays d'Afrique sub-saharienne - le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad- ont déposé au comité de l'agriculture de l'OMC un document intitulé « Réduction de la Pauvreté : initiative sectorielle en faveur du coton ». Faisant suite à la grave crise traversée par leur secteur cotonnier en 2001 - 2002, il s'agit d'une proposition visant à supprimer progressivement les subventions des pays développés qui provoquent des distorsions sur le marché mondial. C'est à Cancùn durant les travaux de la 5ème réunion ministérielle de l'OMC que la proposition a été examinée. Elle est originale pour plusieurs raisons : d'abord parce qu'il s'agit d'une initiative de quatre petits pays africains qui introduisent dans l'agenda de la négociation commerciale multilatérale une discussion sur un problème urgent les concernant directement. Ensuite parce qu'ils ne demandent pas dans leur initiative une aide au développement supplémentaire ou un traitement spécial et différencié mais tout simplement l'application des règles de base du système commercial international avec la suppression des subventions qui provoquent des distorsions sur les prix.

    Sur le plan des principes, il est difficile pour les principaux pays pourvoyeurs de subventions, essentiellement les Etats-Unis (USA) et l'Union européenne (UE), de contester la légitimité de la démarche des pays africains, a fortiori lorsqu'il s'agit d'un différend aussi symbolique opposant quatre pays moins avancés (PMA) parmi les plus pauvres du monde aux deux superpuissances commerciales.

    Pourtant, c'est une fin de non recevoir qui a été donnée à l'initiative sectorielle en faveur du coton à Cancùn et le dossier a sans doute participé à l'échec global de la Ministérielle.

    Alors que les membres de l'OMC s'efforçaient à relancer la négociation commerciale internationale (conférence de décembre 2005 par exemple), on peut se demander qu'elles sont les chances de l'initiative sectorielle sur le coton d'aboutir.

    La faible et récente remontée des cours mondiaux a quelque peu affaibli la position des pays africains qui justifient leur proposition par l'urgence de la situation et l'impact sur la pauvreté de la distorsion des prix. Pour autant cette embellie conjoncturelle n'enlève rien à l'existence de dispositifs de soutien qui lors d'une nouvelle crise aboutiraient aux mêmes conséquences qu'en 2001-2002 à savoir des subventions record, une surproduction et un effondrement des prix pénalisant les producteurs africains (qui exportent l'essentiel de leur production et n'ont pas les mêmes soutiens en cas de chute des prix).

    Pour les pays de l'Initiative sectorielle la question des subventions au coton est capitale dans la mesure où le coton représente environ 30 à 40% de leurs revenus à l'exportation et sa contribution au PIB de ces quatre économies va de 5 à 10%. Le problème est d'autant plus important que les cours du coton aujourd'hui sont très faibles.

    La réalité ainsi décrite justifie l'intérêt pour le dossier sur les subventions et la nécessité de réfléchir sur les effets réels de ces subventions sur le marché mondial. C'est donc dans ce registre que s'inscrit la présente étude.

    La question de l'impact des subventions au coton a déjà donné lieu a de nombreuses études que ce soit le fait d'organisations non gouvernementales (OXFAM, 2002), d'institutions internationales - comme la FAO - (Poonyth et al, 2004) ou de chercheurs indépendants (Shepherd, 2004). Cependant, aucune de ces études n'a réellement encore pris en compte les subventions européennes. Les outils d'analyse mobilisés sont essentiellement des modèles d'équilibre général calculable, les modèles d'équilibre partiel et l'économétrie avec des résultats pour le moins contradictoires. Cette étude renoue avec l'approche économétrique, tout en tenant compte des subventions européennes, mais cette fois ci en utilisant une technique nouvelle dans ce domaine de recherche : la cointégration à la Johansen et le modèle vectoriel à correction d'erreur (MVCE).

    La présente étude compte trois chapitres ; le premier concerne le cadre théorique et présente les différentes étapes de la construction du modèle ; le second s'attarde sur le débat autour des subventions et la classification des subventions par boîte en soulignant les arguments ayant motivés le choix des pays subventionneurs ; le troisième chapitre quant à lui présente, analyse les résultats des estimations et aborde pour finir la rubrique des limites et suggestions.

    CHAPITRE I : CADRE T

    CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE L'ETUDE

    CHEORIQUE DE L'ETUDE

    Ce premier chapitre comprend deux sections. La première section présente les fondements sur lesquels repose la présente étude à savoir : la problématique, les objectifs, les hypothèses de recherche et la revue de littérature. La seconde section quant à elle présente le modèle retenu et définit la démarche méthodologique qu'on entend suivre pour atteindre nos objectifs.

    Section 1 : De la Problématique à la revue de littérature

    PARAGRAPHE 1 : Problématique, objectifs et hypothèses de

    recherche

    A. Problématique et intérêt de l'étude

    1. Problématique

    L'effet des subventions cotonnières dans le monde en général et des pays développés en particulier sur les marchés mondiaux représente une question centrale.

    En effet, le sujet semble récurrent dans les négociations commerciales Nord-Sud, notamment celles engagées au sein de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) (Conférence de Doha, Conférence de Cancùn). Sur un plan plutôt juridique, les experts de l'OMC viennent de donner récemment raison au Brésil suite à une plainte déposée par ce pays contre les Etats- Unis, premier pays subventionneur du monde. Parler des subventions avec une telle acuité aujourd'hui nous amène à croire qu'il s'agit d'un phénomène nouveau. Pourtant, ce n'est pas le cas.

    En effet, en s'inspirant des fondements théoriques de l'analyse économique, on se rend compte que les subventions n'ont pas toujours fait l'objet d'une telle attention, car de par le monde, en tant que politique commerciale agricole, elles ont été utilisées pour stabiliser dans certains cas les revenus des agriculteurs et dans d'autres relancer la production. C'est le cas par exemple de la communauté  Européenne (CE) en 1970, qui dans le cadre de la politique Agricole Commune (PAC) garantissait des prix élevés aux agriculteurs européens en rachetant les produits agricoles chaque fois que les prix tombaient en dessous d'un certain seuil d'intervention. Cette politique a eu pour conséquence la stabilisation des revenus des agriculteurs et la stimulation de la production, en l'occurrence celle du blé où des stocks furent constitués (12 millions de tonne de blé)1(*) afin de maintenir stable les prix.

    Aujourd'hui, le problème est tout autre.Les pays riches à savoir les Etats-Unis et l'Union Européenne (notamment la Grèce et l'Espagne), deux superpuissances subventionnent le coton qui fait l'objet de transactions internationales et qui constitue une culture d'exportation, sinon la principale culture d'exportation de certains pays de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (AOC), faisant partie des moins avancés au monde (BENIN, BURKINA FASO, MALI, etc....). Ces pays ont un avantage comparatif dans la production de coton, avec des coûts, qui environnent 30 cents par livre contre le double aux Etats-Unis2(*).

    Par contre, les subventions ont pour vocation de réduire les coûts de production des producteurs des pays aisés et par ricochet de fausser les calculs de l'avantage commercial dont profitaient les nombreux producteurs africains. Si l'on suppose qu'a coûts de production bas, prix bas, une question s'impose : Quel est le lien entre les politiques commerciales agricoles des pays développés et les cours mondiaux du coton ?

    Les subventions du coton qui étaient pratiquement négligeables pendant la campagne 95/96 ont atteint un niveau record en 2001-2002, soit 5,8 milliards de dollar dont environ 4,3 milliards pour les Etats Unis et l'UE3(*). Aussi les cours du coton en l'espace de cinq ans (1997-2002) ont-ils diminué de 50% pour atteindre 35 cents la livre lors de la campagne 2001-20023(*). C'est pendant cette campagne que les cours du coton se sont effondrés à leur niveau le plus bas en termes réels, depuis l'invention de l'égreneuse en 17933(*).

    Cette simultanéité ne signifie pas forcément une relation de cause à effet, si ce n'est une forte présomption d'une hausse de la production (voire une surproduction) et d'une distorsion des prix liée aux subventions. Au regard de cela, les pays de l'AOC sont engagés à porter loin le différend commercial entre eux et les pays développés car selon eux, les subventions au coton sont la source de leur malheur et créent nécessairement des distorsions - raison à les éliminer-. Au nom des distorsions évoquées on peut citer :

    - des distorsions en terme de prix;

    - des distorsions en terme de production et de consommation.

    Pour les pays producteurs de coton les distorsions en terme de prix évoquent principalement l'effondrement des prix du coton. Cette chute de prix est généralement associée à un manque à gagner pour les producteurs4(*) (pertes en recettes d'exportation) et hypothèque les chances de sortir de pauvreté de beaucoup de ménages ruraux5(*). En outre, les producteurs africains espèrent que même si la distorsion en terme de prix n'était pas avérée, au moins en terme de production ou de consommation cela pourrait se vérifier afin de trouver des motifs crédibles au débat initié à l'OMC.

    Le présent mémoire tente d'apporter des éléments de réponse aux questions suivantes :

    -L'accroissement des subventions des pays riches est -il à l'origine de la chute des prix tel que supposé par les producteurs de l' AOC ?

    -Cet accroissement des subventions est-il lié à une perte en terme de recettes d'exportation pour les producteurs de coton de l'AOC et du Bénin en particulier ?

    -Les subventions des pays riches ont -elles une réelle influence sur les volumes produits et consommés de coton dans le monde ?

    Les éléments de réponse à ces questions font l'objet des paragraphes suivants du présent mémoire dont le but est d'analyser les distorsions éventuelles provoquées par les subventions cotonnières des pays développés.

    2. Intérêt de l'étude

    Les interrogations ci- dessus énumérées constituent les préoccupations autour desquelles est bâtie la présente étude et permettront de valider ou non sur le plan empirique, les différentes constructions théoriques quant à l'analyse de l'impact des subventions des pays développés sur le marché mondial du coton, et c'est là un intérêt de l'étude.

    Par ailleurs, l'étude présente l'intérêt de conforter ou non la position du BENIN, du BURKINA FASO, du MALI et du TCHAD qui dans un document intitulé : « Réduction de la pauvreté :Initiative sectorielle en faveur du coton » ont fait savoir que le premier pas, sinon l'action salutaire dans la résolution de la crise de leur filière serait la suppression sans condition de tous les soutiens à la production en trois(03) ans (2004-2006) et ensuite les compensations financières tant que les subventions ne sont pas éliminées.

    B. Objectifs et hypothèses de recherche

    1. Objectifs

    Objectif général

    Le présent travail vise à analyser les distorsions sur le marché provoquées par les subventions cotonnières des pays développés.

    Objectifs spécifiques

    Il s'agira précisément dans le cadre de cette étude de :

    - Analyser l'effet des subventions sur le prix mondial du coton;

    - Analyser le poids des subventions sur les volumes produits et consommés de coton dans le monde;

    - Mesurer l'effet des subventions des pays riches en 2001-20026(*) sur les recettes d'exportations des producteurs de l'AOC et du Bénin en particulier.

    2. Hypothèses de recherche

    H1- L'élimination des subventions entraîne une élévation du prix mondial du coton.

    H2- La suppression des subventions réduit la production et la consommation mondiale du coton.

    H3- L'existence des subventions des pays développés en 2001-2002 a contribué à la perte de recettes d'exportation pour les producteurs africains de coton.

    PARAGRAPHE 2 : Revue de littérature

    Ce paragraphe débute avec des réflexions sur le problème de la réduction des subventions et nous renseigne sur la classification par boîte des subventions. Ensuite, nous abordons les développements théoriques et empiriques de l'impact des subventions sur le marché mondial.

    A. Problématique de la réduction des subventions et

    Catégorisation des subventions

    1. Problématique de la réduction des subventions

    Les négociateurs du Gatt7(*) (et de l'OMC qui lui a succédé) avaient pensé que le problème du coton pourrait être réglé par l'accord sur les textiles et vêtements (ATV) qui doit éliminer les quotas à l'importation (janvier 2005). A l'issue de l'Uruguay Round8(*), une garantie supplémentaire a été instaurée en limitant les soutiens à l'agriculture définis par la « Mesure Globale de Soutien » (MGS) ; Mais, comme cette mesure couvre les soutiens accordés à l'ensemble des produits agricoles, elle permet aux gouvernements de maintenir leurs soutiens aux produits considérés comme politiquement les plus sensibles. Un pays peut donc respecter ses engagements auprès de l'OMC en maintenant son soutien aux producteurs de coton (voire même en l'augmentant) si cette action est compensée par une diminution des subventions pour d'autres produits politiquement moins sensibles. Le calcul du MGS n'est pas simple. Il faut tout d'abord déterminer qu'il s'agisse d'une subvention comme définie par l'accord sur les subventions et les mesures compensatoires (SMC). Il faut ensuite classer les subventions en fonction de leurs « effets de distorsions des échanges » en les répartissant entre les boîtes bleue, verte et orange. Ce classement par boîte est issu d'un compromis. D'un côté, il était reconnu que les gouvernements avaient des obligations envers leurs agriculteurs et qu'ils devaient veiller à la conservation de l'environnement. De l'autre, il était désirable que ces obligations puissent être remplies sans créer de distorsions, sur le marché mondial qui causeraient un préjudice grave à des tierces parties.

    Les mesures allant dans la boîte bleue ont été définies dans l'accord MGS. Ce sont par exemple, les paiements aux planteurs visant à réduire leur production en fonction de surfaces prédéterminées. Mais le problème clé a été la répartition entre boîtes verte et orange, en particulier en ce qui concerne les subventions accordées par les Etats-Unis à leurs producteurs de coton. Comme les subventions éligibles à la boîte verte ne doivent créer que des distorsions minimales, elles ne sont pas plafonnées. Par contre, les subventions créant des distorsions significatives vont dans la boîte orange et ce sont les seules prises en considération dans le MGS qui est plafonné. La logique ayant conduit à établir une distinction entre boîtes verte et orange s'est malheureusement trouvée affaiblie par la clause « de minimis ». Cette dernière permet en effet de classer dans la boîte verte une subvention qui, de par sa nature, aurait du aller dans la boîte orange, pour autant que la dite subvention soit inférieure à un certain montant. Nous verrons par la suite, que cette clause fût utilisée à profit par les Etats-Unis. Il faut savoir que l'innovation notable de la loi agricole américaine de 1996 fût l'institution de paiements découplés effectués sur la base de « production flexibility contracts, (PFC) » .L'exploitant qui avait produit une Quantité donnée de coton (Q) lors de la période de référence (antérieure à 1996) pouvait ainsi recevoir en 1996 et au cours des cinq années suivantes un paiement dont le montant dépendait seulement de la quantité prédéterminée Q. Le paiement était découplé car son montant ne dépendait pas de la quantité de coton produite en l'année courante. L'exploitant était assuré de recevoir son chèque même s'il ne plantait pas de coton cette année là. Comme ces paiements étaient découplés, ils étaient éligibles à la boîte verte. Une subvention liée à un désastre naturel était également éligible à la boîte verte. Mais, si une subvention formellement accordée au titre d'un désastre naturel l'était en fait, afin de compenser les producteurs pour la chute des cours mondiaux, elle devrait aller dans la boîte orange.

    Pourtant, en suivant l'accord conclu à l'issue de l'Uruguay Round, les Etats-Unis devaient réduire les subventions de la boîte orange de 20% par rapport à 1986-1988, ce qui établissait une limite annuelle de 19,1 milliards de dollar pour 2000-2002. On est, néanmoins, en droit de croire que cette limite sera respectée dans la lettre, sinon dans l'esprit. Elle le sera grâce à un transfert massif de la boîte orange à la boîte verte.

    C'est ainsi que selon deux experts américains, le coût annuel des programmes éligibles à la boîte verte serait passé de 26 milliards de dollars de 1986-1988 à 50 milliards de dollars dix ans plus tard9(*). Selon ses mêmes experts, les subventions de la boîte orange auraient augmenté de 44% en 1999 et 2000 sans le recours à la clause « de minimis ». Force est de reconnaître alors qu'en dépit de son appellation, cette clause à donc eu des conséquences majeures. Par ailleurs la loi agricole de 2002 modifie la nature de plusieurs types de subventions. D'une part, elle introduit des mesures anticycliques qui paraissent bien relever de la boîte orange. D'autre part, elle permet aux producteurs de remplacer l'ancienne période de référence par la période de 1998-2001 s'ils considèrent qu'ils obtiendront ainsi un contrat de flexibilité (PFC) plus avantageux. Ainsi le planteur qui avait augmenté sa production de coton au cours des dernières années pourra bénéficier au titre du PFC de paiements plus importants que celui qui avait réduit sa production. Certains experts considèrent que le choix d'une nouvelle période de référence aurait pour effet de rompre le découplage invoqué pour le PFC et que les paiements effectués sous ce titre devraient être classés dans la boîte orange à partir de 2002/2003.

    2. catégorisation des subventions

    Classification par boîte des subventions

    La boîte verte 

    Les aides autorisées car«découplées». Elle regroupe des aides dont l'effet sur la production ou sur des distorsions de concurrence sur les échanges est nul ou très faible ; il n'y a pas d'obligation de réduction si ces aides sont découplées de l'acte productif ou/ et soumises à des conditions strictes ou/et des aides à caractère général et collectif ou/et des aides aux producteurs à caractère social ou environnemental. Force est de reconnaître que les critères de classement sont assez sévères, deux conditions fondamentales figurent au point 1 de l'annexe II de l'accord agricole10(*: Pas de soutien aux prix et financement par les contribuables et pas de transferts aux consommateurs. Il faut en plus que l'aide s'inscrive dans un des 12 points définis par l'annexe qui autorisent ces aides ; si c'est un programme de service public, il s'agit de services tels que recherche, formation, infrastructures, stocks de sécurité et aide alimentaire interne ; il s'agit de versements aux producteurs, c'est soit un soutien découplé au revenu avec des critères d'attribution bien définis au cours d'une période, avec un montant indépendant du type ou volume de production, sans obligation de production ; indépendante du prix des facteurs de production; soit un programme de garantie de revenu, d'assurance récolte ou d'ajustement des structures (cessation d'activité, retrait de ressources productives, aides aux investissements) soit des programmes d'aides aux régions défavorisées et de protection de l'environnement.

    La boîte bleue 

    Les aides transitoires associées à un contrôle de l'offre. Base de l'accord UE/USA de 1992, elle a été créée pour abriter les aides directes compensatoires instituées par la reforme de la PAC (et les deficiency payments nord- américains d'avant 1996). Ces aides doivent être associées à un programme de limitation de la production ; fondées sur la superficie, le rendement ou le nombre de têtes, elles sont peu découplées aux produits mais du fait de la fameuse clause de paix entre l'UE et les Etats-Unis, elles échappent à une réduction et à une action contentieuse tant que la somme totale de toutes les boîtes de soutien reste inférieure au montant de 1992 et qu'elles ne provoquent pas de dommages chez un partenaire.

    La boîte orange 

    Les aides interdites soumises à réduction, cette boîte concerne toutes les autres aides et donc en particulier toutes les interventions sur les marchés et les autres restrictions ou subventions aux exportations. Il existe des clauses de minimum toléré : ne sont pas astreintes à réduction des aides à un produit représentant moins de 5% de la valeur de la production ou des aides générales de moins de 5% de la valeur totale de la production agricole.

    Source : tirée du site de l'INRA (France) et complétée par nos soins. Disponible sur le site : www.inra.fr

    B. Approche théorique et empirique de l'impact des subventions sur le marché mondial

    Pour bénéficier des éclairages de la flopée de travaux effectués sur ce sujet, un aperçu critique tant des principales réflexions théoriques que des analyses et études empiriques sur l'impact des subventions sur le marché mondial est présenté.

    Cette synthèse des diverses analyses sur les effets des subventions et leur estimation n'est sans doute ni exhaustive, ni suffisante. Elle a en revanche la préoccupation majeure de présenter sous un angle critique les grands axes de la multitude des travaux sur le sujet.

    1. Approche théorique de l'impact des

    Subventions

    L'architecture théorique sur les subventions a été ébauchée par Krugman P. et M. Obstfeld (2001). Dans leur démarche, ils ont fait ressortir l'effet des droits de douane sur les prix qui n'est rien d'autre que l'effet inverse de celui des subventions sur les prix. Afin de mieux appréhender l'impact des subventions sur le marché mondial, une attention sera consacrée à celui des droits de douane. Dans la séquence consacrée aux droits de douane nous montrerons comment s'obtiennent les courbes de demande d'importation et d'offre d'exportation sans omettre bien évidemment de montrer les effets du droit de douane.

    Supposons qu'il y a deux pays, Nation et Etranger, tous deux consommant et produisant du «coton » qui peut être transporté sans coût entre les pays. Dans chaque pays, le « coton » constitue une industrie compétitive dans laquelle les courbes d'offre et de demande sont fonction du prix du marché. Comme il est normal, l'offre et la demande dans Nation dépendront du prix exprimé en termes de la monnaie de Nation ; l'offre et la demande dans Etranger dépendront du prix exprimé en termes de la monnaie de Etranger. Nous supposons aussi que le taux de change entre les monnaies n'est pas affecté par les mesures de politique commerciale quelle qu'en soit la nature. Nous pouvons donc exprimer les prix sur les deux marchés en termes de la monnaie de Nation.

    Le commerce se développera sur pareil marché si les prix avant l'échange sont différents. Supposons qu'en l'absence d'échange, le prix du « coton » soit plus élevé dans Nation, que dans Etranger. Laissons maintenant les pays procéder au commerce international :

    Comme le prix du « coton » dans Nation excède le prix dans Etranger, les vendeurs se mettront à expédier du « coton » d'Etranger à Nation. L'exportation du « coton » en augmente le prix dans Etranger et en abaisse le prix dans Nation jusqu'au moment où la différence de prix est éliminée.

    Pour déterminer le prix mondial et les quantités échangées, il est commode de définir deux nouvelles courbes : la courbe de demande d'importation pour Nation et la courbe d'offre d'exportation pour Etranger.

    Figure 1:Dérivation de la courbe de demande d'importation de Nation.

    Source : Economie internationale, Paul R. Krugman et Maurice Obstfeld, 3éme édition

    La courbe de demande d'importation est descendante car la quantité d'importation demandée diminue au fur à mesure que le prix s'accroît

    Figure 2: Dérivation de la courbe d'offre d'exportation d'Etranger

    Source : Economie internationale, Paul R. Krugman et Maurice Obstfeld, 3ème édition

    Cette courbe est ascendante car l'offre de biens disponibles pour l'exportation s'accroît au fur et à mesure que le prix monte. L'équilibre mondial se réalise lorsque la demande d'importation de Nation est égale à l'offre d'exportation de Etranger

    Figure 3: Equilibre mondial

    Source : Economie internationale, Paul R. Krugman et Maurice Obstfeld, 3ème édition

    Pw est le prix d'équilibre, celui pour lequel la demande d'importation est égale à l'offre d'exportation d'étranger.

    En ce qui concerne l'effet du droit de douane,(03) graphiques sont mis en relief afin d'illustrer ce phénomène

    Figure 4: Effets d'un droit de douane

    Source : Economie internationale, Paul R. Krugman et Maurice Obstfeld, 3ème édition

    Du point de vue de celui qui livre les biens, le droit de douane ressemble tout à fait à un coût de transport. Si Nation impose une taxe de 2$ sur tout boisseau de « coton » importé, les vendeurs se refuseront à y livrer le « coton » à moins que la différence de prix entre les deux marchés soit au moins de 2$.

    La figure 4 illustre les effets d'un tarif spécifique de t$ par unité de « coton » (t dans la figure). En l'absence de droit de douane, le prix du « coton » serait égal à Pw à la fois dans Nation et dans Etranger (1 dans le graphique central, qui représente le marché mondial). Avec le droit de douane en place, cependant, les vendeurs ne voudront pas expédier du « coton » d'Etranger dans Nation à moins que le prix dans Nation n'excède le prix dans Etranger d'au moins t$. Si aucune quantité de « coton » n'est transportée, il y aura une demande excédentaire de « coton » dans Nation et une offre excédentaire dans Etranger. Par conséquent, le prix dans Nation augmente et le prix dans Etranger diminue jusqu'à ce que la différence de prix soit t$.

    Le droit de douane augmente le prix dans Nation à PT et diminue le prix dans Etranger à PT* = PT - t. Les producteurs de Nation produisent du « coton » à un prix plus élevé, tandis que les consommateurs en demandent moins : de la sorte, une quantité plus faible d'importation est demandée dans Nation (mouvement de 1 à 2 sur la droite MD). Dans Etranger, le prix plus bas conduit à une réduction de l'offre et à un accroissement de la demande : de la sorte, il en résulte une offre plus faible d'exportation (mouvement de 1 à 3 sur la droite XS). Ainsi le volume de « coton » échangé décline de Qw, le volume dans un régime de libre échange, à QT, le volume avec un droit de douane. Au volume d'échange QT, la demande d'importation de Nation est égale à l'offre d'exportation d'Etranger avec PT - PT* = t. On retiendra donc que le droit de douane établi par Nation augmente le prix dans Nation et baisse le prix dans Etranger. Le volume échangé se réduit.

    Dans la seconde séquence réservée aux subventions, nous citerons encore l'analyse de Paul R. Krugman et Maurice Obstfeld puis nous passerons à l'analyse théorique proprement dite de l'impact des subventions des Etats-Unis et de l'Union Européenne sur le marché mondial.

    En effet, la notion de subvention est abordée par ces auteurs en utilisant le terme subside à l'exportation. Pour ces derniers, le subside à l'exportation est un paiement fait à une firme ou un individu qui vend les biens à l'étranger. Comme le droit de douane, le subside à l'exportation peut soit être spécifique (une somme déterminée par unité vendue) ou ad valorem (une certaine proportion de la valeur exportée).

    Lorsque le gouvernement attribue un subside à l'exportation, les vendeurs exporteront le bien jusqu'au point où le prix intérieur excède le prix à l'étranger du montant du subside. - Les effets sur les prix d'un subside à l'exportation sont exactement l'inverse de ceux d'un droit de douane -.

    Figure 5: Effets d'un subside à l'exportation

    Source : Economie internationale, Paul R. Krugman et Maurice Obstfeld, 3ème édition

    Le prix dans le pays d'exportation s'accroît de Pw à Ps. Toutefois, comme le prix dans le pays d'importation tombe de Pw à Ps*, la hausse du prix est moindre que le subside. Dans le pays d'exportation, les consommateurs font une perte, les producteurs font un gain et le gouvernement perd puisqu'il doit faire la dépense correspondant au subside. La perte des consommateurs est la surface a + b ; le gain des producteurs est la surface a + b + c ; le subside du gouvernement est la surface b + c + d + e + f + g. La perte nette du bien être est par conséquent la somme des surfaces b + d + e + f + g. On note que les surfaces b et d représentent respectivement les pertes de distorsion de consommation11(*) et de production12(*) -ce même effet se produit avec le droit de douane-.

    Dans la mesure où les exportations américaines représentent 40% des exportations mondiales et que celles de l'UE, 5% -soit pour les pays développés 45% des exportations mondiales- le cadre théorique sous- jacent à notre étude : subventions des pays développés et distorsions sur le marché mondial, repose essentiellement à travers l'analyse néoclassique standard en équilibre partiel, sur la théorie du grand pays (USA + UE) - price maker-. Graphiquement on a la configuration suivante :

    Figure 6: Effets des subventions des pays développés sur le prix mondial du coton et les quantités produites

    Source : nous mêmes (2006)

    Partant d'une situation où le prix mondial est P0w, et les exportations EX0, le grand pays (ici les USA + UE) subventionne ses exportations d'un montant forfaitaire unitaire (S), cela entraîne sur le marché domestique, un relèvement du prix aux consommateurs, qui devront accepter de payer le prix mondial augmenté de la subvention (P1W +S) pour que les producteurs soient indifférents entre vendre sur le marché domestique et exporter. Pour les producteurs, cette subvention (S) a les mêmes conséquences qu'une baisse du coût marginal de production sur les quantités exportées d'un montant identique. Ainsi la courbe d'offre d'exportation de (USA+UE) se déplace vers le bas (passage X0 à X1 sur le marché mondial)13(*) et on enregistre un accroissement du volume des exportations. Etant donné que la courbe de demande mondiale à laquelle font face les Etats- Unis, la Grèce et l'Espagne n'est pas infiniment élastique, les (USA + UE) étant globalement price maker, cette offre excédentaire d'exportation(X1 - X0 = AB + CD) entraîne toutes choses égales par ailleurs une baisse du prix mondial (passage de P0w à P1W). Ainsi, tandis que le prix mondial qui prévaudra sera P1W, l'exportateur des pays riches lui touchera (P1W +S).

    La même analyse peut être menée en raisonnant en terme de prix mondial sur le marché domestique (USA + UE). Dans cette optique, pour un même prix mondial, les consommateurs des pays riches paient plus cher le coton (déplacement vers la gauche de la courbe de demande, qui devient D') et, pour un même prix mondial, les producteurs touchent plus (déplacement vers la droite de la courbe d `offre, qui devient O'). Ainsi, tout se passe comme si le nouveau prix d'équilibre d'autarcie était P1a, prix à partir duquel les (USA + UE) deviennent exportateurs. C'est ce jeu qui fausse les règles de la concurrence en incitant à la surproduction. Le schéma ci-dessus étant censé représenter la situation actuelle sur le marché mondial du coton, on s'attend, de façon symétrique, à avoir les effets inverses (réduction des quantités produites et relèvement du prix mondial) dans l'hypothèse d'une réduction des subventions.

    2. Approche empirique de l'impact des

    Subventions

    De nombreuses études ont été consacrées à l'effet des subventions - dont notamment américaines sur le prix international du coton-. Nous retiendrons principalement pour des raisons de simplicité deux d'entre elles, reposant chacune sur des méthodologies différentes.

    2.1. L'étude de Goreux

    Notre intérêt pour cette étude repose sur le fait qu'elle est couramment citée lors des débats publics par les autorités, les acteurs de la filière cotonnière ouest africaine et du centre pour dénoncer les effets pervers des subventions des pays développés et surtout les Etats- Unis sur le cours du coton et les recettes d'exportation.

    Cette étude, commanditée par la conférence des ministres de l'Agriculture des pays d'Afrique de l'Ouest et du centre (CMA/OAC), repose sur un modèle d'équilibre partiel. Le raisonnement est le suivant :

    - A partir d'un prix mondial d'équilibre établi par la confrontation de l'offre et de la demande mondiale, on simule une élimination des subventions (celles portant sur les cinq dernières années avant l'étude);

    - L'élimination des subventions entraîne alors une réduction de l'offre mondiale d'exportation car les exportateurs auparavant subventionnés ne toucheront plus que le prix mondial (déplacement vers le haut et vers la gauche de la courbe d'offre d'exportation);

    - Un nouveau prix d'équilibre- plus élevé que le précédent- s'établit ainsi sur le marché mondial, en fonction de la demande mondiale et de la nouvelle offre ;

    -Les quantités et le prix d'équilibre sont ensuite calculés algébriquement en résolvant simultanément les équations d'offre et de demande mondiales.

    Cette démarche a l'avantage de la simplicité. Elle permet en outre- ce qui fait l'objet de l'étude- d'évaluer quantitativement les gains potentiels en recettes d'exportation pour un groupe de pays considéré. Les simulations effectuées avec le modèle donnent, suivant les élasticités d'offre et de demande retenues une augmentation de l'indice A de Cotlook ( indicateur du marché mondial des prix du coton ) de l'ordre de 2, 9 à13,4% et un gain de recettes d'exportation. Ainsi pour (Eo= 0.5 et Ed= -0,1) on note une augmentation de l'indice A de 12% et des recettes d'exportation de 250 millions de dollars sur la période 1997/1998- 2001/2002.

    Cependant plusieurs limites sont inhérentes à ce genre d'analyse, entre autres :

    - comme toute approche d'équilibre partiel, elle repose sur l'hypothèse ceteris paribus et néglige de ce fait les autres marchés, en particulier celui des produits concurrents du coton - comme les fibres synthétiques -;

    - les résultats obtenus reposent essentiellement sur les élasticités d'offre et de demande retenues. Une façon intéressante de procéder consiste à les estimer économétriquement. Faute de procéder à une telle estimation, l'auteur retient plutôt les valeurs allant de 0,15 à 0,90 pour l'élasticité de l'offre et de -0,05 à -0,6 pour la demande. Bien qu'évitant les restrictions théoriques également inhérentes à l'économétrie- comme la formulation d'hypothèses sur les élasticités-, la démarche de l'auteur reste néanmoins sujet à critique dans la mesure où la même valeur de l'élasticité est retenue pour les pays.

    Pour certains auteurs, l'utilité scientifique d'un modèle est déterminée par sa capacité à faire des prédictions qui seront après confrontées à la réalité. Pourtant les prédictions du modèle Goreux (2003a) telles qu'elles se tiennent sont difficiles à tester. En ce sens qu'elles réclament que les pays riches acceptent d'éliminer leurs subventions- ce qui n'est pas sur le point d'être observé maintenant - c'est cette situation qui amène certains auteurs dont notamment Benjamin Shepherd à dire que l'étude de Goreux n'est pas empirique dans un sens réel, mais elle est plutôt une traduction de la théorie à l'algèbre et finalement aux nombres.

    2.2. L'étude de Shepherd (2004)

    Cette étude visait à évaluer l'impact d'une réduction des seules subventions américaines sur le prix mondial du coton. Cependant, contrairement à l'étude précédente, celle-ci fait plutôt appel à l'outil économétrique. Le modèle estimé est un modèle vectoriel autorégressif (VAR) standard. Les variables retenues sont le prix mondial du coton, les variations de stocks mondiaux, les subventions américaines, la production et la consommation mondiale du coton. Une fois le modèle estimé, l'auteur trouve que les subventions américaines agissent beaucoup plus sur la production et les stocks que sur les prix. De même, en procédant à une décomposition de la variance, il apparaît que les variations de prix sont davantage dues aux variations de la demande qu'à celles des subventions. Enfin, en retenant différents scénarios de réduction du volume des subventions (10%,50% et 90%), il aboutit au résultat -plutôt surprenant - que même une réduction de 90% des subventions n'aurait qu'un effet limité, voire nul, sur les prix. Toutefois, force est de noter que pour apprécier les relations de causes à effets entre les variables en scène, B. Shepherd s'est penché sur la causalité à la Granger (les variables sont prises deux à deux) et a effectué des simulations- à l'aide des fonctions de réponses impulsionnelles- de l'effet de réduction des subventions sur les autres variables considérées. Il ne s'est donc pas intéressé à l'analyse multivariée de la cointegration à la Johansen. Pourtant cette approche est réputée comme étant mieux adapté aux VAR puisqu'elle prend en compte les inter-relations entre les variables et permet si les conditions sont réunies d'établir le MVCE.

    En outre, certaines variables utilisées par Shepherd ne nous semblaient pas judicieuses. Le prix mondial a été approximé par l'indice de Liverpool qui n'est pas le meilleur indicateur du marché mondial du coton. La prise en compte des variations de stocks dans le modèle pourrait conduire à un double emploi car la consommation n'est rien d'autre que la production +/- les variations de stocks. Or le modèle prend déjà en compte la production et la consommation. Ensuite, le marché cotonnier a été traité comme étant indépendant des autres marchés, en particulier celui des produits concurrents (la fibre synthétique). C'est donc ce qui justifie la prise en compte du prix du polyester dans le modèle finalement retenu.

    D'autres études récentes notamment (Poonyth et al, 2004) essaient également d'évaluer l'impact des subventions- de tous les pays subventionneurs cette fois-ci- sur le prix mondial et les volumes échangés du coton. Cette dernière tentative utilise le modèle ATPSM (Agricultural Trade Policy Simulation Model) développé conjointement par la FAO et la CNUCED. Les auteurs trouvent qu'une réduction complète des subventions dans tous les pays aboutirait à un relèvement de 3,1% à 5% du prix mondial suivant les valeurs des élasticités de l'offre et de la demande.

    Tableau 1: Résumé des résultats issus d'études antérieures

    Auteurs

    Méthodes

    Effets sur le prix mondial (%)

    Préjudice pour les agriculteurs WCA (million $ E.-U)

    ICAC (2002)

    Equilibre partiel

    29 ,7

    274

    Goreux (2003a)

    Equilibre partiel

    2,9 - 13,4

    37 - 254

    Reeves et al (2001)

    Equilibre général (GTAP)

    10,70

    76

    Tockarick (2003)

    Equilibre partiel

    2,8

    26

    Shepherd (2004)

    Modèle économétrique VAR

    Pas d'effet significatif

    Un gain dérisoire pour les agriculteurs WCA

    Poonyth et al (2004)

    Equilibre partiel (ATPSM)

    3,1- 5

    ___

    Source : FAO (2004) complété par nos soins

    - informations non disponibles

    - WCA : West and Central Africa (Afrique de l'Ouest et du Centre)

    Il ressort comme observation de ce tableau (1) que la plupart des études concourent aux mêmes résultats concernant les prix et les préjudices, c'est à dire une augmentation des prix et un relèvement des recettes d'exportation si les subventions étaient éliminées. Sauf l'étude de B.Shepherd fait ressortir le fait que les subventions peuvent ne pas avoir l'effet pervers préétabli sur les prix et par conséquent sur les recettes d'exportation (pertes). Il apparaît clairement que les méthodes diffèrent (VAR, modèle d'équilibre partiel, ATPSM...), car l'objetif des études n'est pas le même. Cependant, même pour un même objectif, il arrive que les résultats diffèrent du fait notamment des hypothèses formulées sur la valeur des paramètres (comme des élasticités).

    Section 2 : Méthodologie de la recherche

    La démarche méthodologique adoptée dans la présente étude se situe à deux niveaux ; elle concerne d'une part la présentation du modèle et d'autre part la méthode d'analyse. C'est dire que dans un premier temps, un point sur les principales variables de l'étude, la période de l'étude et les sources des données est fait. Ensuite, la méthode d'analyse qu'on entend utiliser est clairement abordée.

    PARAGRAPHE 1: Présentation du modèle

    A. Le modèle retenu

    Le modèle standard VAR n'a pas été motivé par une quelconque théorie économique particulière et n'a pas une quelconque interprétation économique évidente ; avec chaque variable simplement reformulée comme une fonction de ses propres valeurs antérieures et celles d'autres variables endogènes. Toutes les variables sont initialement considérées comme endogènes ; ce qui veut dire qu'aucun ordre causatique n'est imposé sur les données a priori. En des termes plus concrets, ce que le modèle VAR nous donnera dans ce cas précisera simplement une sténographie de représentation mathématique d'un groupe de variables considéré comme décrivant les travaux du marché cotonnier mais sans l'imposition précédente d'idées découlant des théories économiques considérées comme gouvernant les relations inter-variables. Nous reprenons à quelques nuances près le modèle de B. Shepherd en corrigeant les insuffissances dont nous avions parlées plus haut. Ce modèle VAR(q) se présente sous forme matricielle comme suit :

    Sous forme développée, on a :

    Avec constante et nombre de retards

    Pour l'utilisation du modèle toutes les variables sont exprimées en logarithme.

    B. Définition des variables14(*)

    Prix du coton (PRC)

    PRC (pt ): le prix mondial du coton approché par l'indice A de Cotlook. Cotlook est une agence d'information spécialisée, basée au royaume- uni à Liverpool. Cet indice exprimé en US-Cents15(*)/ Livre16(*) est la moyenne des cinq cotations les plus basses parmi un ensemble de cotations représentatives d'origines très diversifiées, rapportées au stade CAF nord - Europe.

    Cette variable est capitale dans notre étude dans la mesure où les distorsions évoquées sur le marché du coton font principalement allusion à la chute des cours mondiaux du coton.

    Production mondiale du coton ( PRO)

    PRO (ot: représente la quantité de coton produite dans l'ensemble du monde et est exprimée en million de bales17(*).

    La prise en compte de cette variable s'explique par le fait que le prix de tout bien est déterminé par son offre (l'offre découlant de la production).

    Consommation mondiale du coton (CONS)

    CONS (d) : représente la quantité de coton consommée dans l'ensemble du monde et est exprimée en million de bales.

    Cette variable est très déterminante dans la demande mondiale du coton. Elle est donc assimilée à la demande du coton. Le choix de cette variable est expliqué par le fait que la demande d'un bien influence nécessairement son prix.

    Subventions des pays riches (NSUB)

    NSUB (st: les subventions américaines et européennes. Les subventions américaines sont approximées par les paiements totaux du gouvernement tels qu'apparaissant dans les USDA Cotton and Wool Yearbook (2003). Les subventions européennes quant à elles sont approchées par les aides pour la production du coton.

    C'est la variable clé de notre modèle. Elle est considérée comme étant à l'origine des distorsions observées sur le marché mondial du coton.

    N.B : la conversion en dollars des subventions européennes exprimées en Euro à été possible grâce aux bases de données historiques de taux de change disponibles sur le  site : www.oanda.com.

    Prix du Polyester (PRP)

    PRP (f) : le prix international du polyester. On rappelle que le polyester est la principale fibre concurrente du coton. Partant, on s'attend à ce que les fluctuations du prix du polyester influencent le prix du coton. Il est exprimé en dollars par kilogramme.

    C. Période de l'étude et sources des données.

    1. Période de l'étude

    L'arsenal des données est composé des observations annuelles entre 1970 et 2003 ; c'est à dire 34 observations.

    2. Sources des données

    Les données utilisées dans le cadre de cette étude sont des données secondaires, tirées sur des bases de données existantes ou dans des journaux spécialisés.

    Les variables retenues viennent alors de diverses sources, ainsi :

    - Le prix mondial du coton approximé par l'indice A de Cotlook provient de la base de données de l'agence Cotlook (précisément du site www.cotlook.com);

    - La consommation mondiale et la production mondiale de coton sont tirées du USDA Cotton and Wool Yearbook, 2003,table 15 ;

    - Le prix du polyester provient du USDA Cotton and Wool Yearbook, 2003, table 12 ;

    - Les subventions américaines proviennent du USDA Upland Cotton Factsheet, 1 January 2003, table "summary of basic data" complèté par le "Government Payments by crop year";

    - Les subventions européennes quant à elles proviennent du "Official journal of the European Union, Special Report N° 13/2003", table 4.

    PARAGRAPHE 2 : Méthode d'analyse

    Pour apprécier les relations qui existent entre les différentes variables de notre modèle, nous allons estimer le modèle vectoriel à correction d'erreur - après avoir dans un premier temps fait les tests de diagnostic sur les données (stationnarité et cointégration) - par le logiciel E.Views. Ensuite, nous allons vérifier la justesse des résultats du MVCE par l'analyse des fonctions de réponses impulsionnelles et de la décomposition de la variance. Pour finir, nous comptons utiliser le modèle d'équilibre partiel de Goreux (2003a) pour évaluer l'éventuelle perte des recettes d'exportation des producteurs de l'AOC en 2001/2002.

    A. Tests de diagnostic sur les données

    Notre analyse débute par l'étude de la stationnarité des variables. Pour ce faire, on procède aux tests de racine unitaire développés par Fuller (1976) et Dickey et Fuller ( 1979, 1981). Cette analyse nous permet de déterminer l'ordre d'intégration des différentes variables retenues. On dit qu'une série est intégrée d'ordre (d) si sa différence d ième est stationnaire ; c'est-à-dire intégrée d'ordre 0. Après la détermination de l'ordre d'intégration, si les variables en scène sont intégrées d'ordre1 [I(1)], cela voudrait dire qu'il existerait un risque de cointégration entre les variables. Cette présomption de cointégration ne serait confirmée qu'après étude de la stationnarité du résidu obtenu à l'issue de l'estimation par les MCO de la relation de long terme ( LT ) suivante :

    LPRCt = á0 + á1 LNSUBt + á2 LCONSt + á3 LPROt + á4 LPRPt + åt

    Où åt est le terme d'erreur.

    Le test ADF permet de juger de la stationnarité du résidu. A la suite de la confirmation de la stationnarité du résidu, on peut conclure que les variables sont cointégrées. Du fait qu'il s'agit d'un modèle multivarié on pourrait ne pas avoir un seul vecteur de cointégration. Ce qui fait appel à la représentation vectorielle à correction d'erreur qui n'est rien d'autre que l'approche cointégrée du VAR.

    B. Estimation du MVCE

    Les grandes étapes relatives à l'estimation d'un MVCE sont les suivantes :

    Etape1 : détermination du nombre de retards p du modèle. Plusieurs critères servent à discriminer entre les retards (Akaike, Hannan- Quinn, Schwarz). Nous retenons le critère de Schwarz qui donne un nombre de retard inférieur à celui de Akaike. Ce choix se justifie par le fait que dans le modèle VAR un nombre élevé de retards réduit le nombre d'observations. Ceci est d'autant plus ressenti lorsque les séries ne sont pas longues. Le nombre de retards obtenu est donc celui qui minimise la fonction de Schwarz :

    SC(h) = Ln( SCRh / n) + hLn n /n

    SCRh = somme des carrés des résidus pour le modèle à h retards

    n = nombre d'observations

    Ln = logarithme népérien

    Etape 2 : test de Johansen permettant de connaître le nombre de relations de cointégration. Johansen a proposé deux statistiques pour déterminer le nombre de vecteurs de cointégration : le test de la Trace et le test de la valeur propre maximale. Nous retenons celui de la Trace qui est plus usité par rapport à l'autre.

    L'hypothèse nulle testée est : r = q, c'est-à-dire qu'il existe au plus r vecteurs de cointégration. On rejette l'hypothèse nulle de r relations de cointégration lorsque la statistique de la Trace est superieure à sa valeur critique. Plusieurs cas pourraient se présenter : r = 0 ; 0 < r < K ; r =K avec K = nombre de variables du modèle.

    Lorsque 0< r < K, cela signifie que les variables sont cointégrées de rang r et qu'il existe donc r relations de cointégration. Un modèle à correction d'erreur peut alors être estimé.

    Par ailleurs pour effectuer le test de la Trace, la spécification à retenir dépend de :

    - L'absence ou la présence de constante dans le modèle à correction d'erreur,

    - L'absence ou la présence de constante et de tendance dans les relations de cointégration.

    Etape 3 : Identification des relations de cointégration, c'est à dire des relations de long terme entre les variables. A cette étape, on choisit les relations de long terme qui nous donnerons des écarts types relativement faibles et les relations adéquates.

    Etape 4 : estimation par la méthode du Maximum de Vraisemblance du modèle vectoriel à correction d'erreur et validation avec les tests usuels : significativité des coefficients et vérification du signe et de la significativité des termes à correction d'erreur. A cette étape, la méthode du Maximum de Vraisemblance reprend l'estimation de la relation de long terme estimée par les MCO et fournit les équations de court terme.

    Après l'estimation du MVCE, on s'intéresse à l'analyse dynamique par les fonctions de réponses impulsionnelles et à la décomposition de la variance de manière à voir si ces deux outils d'analyse supplémentaires confirment les résultats du MVCE.

    Enfin, pour mesurer l'éventuelle perte de recettes d'exportation des pays de l' AOC producteurs de coton en 2001/2002, on compte procéder comme suit :

    - utiliser l'élasticité prix des subventions fournie par la relation de court terme (du MVCE) estimée par la méthode du Maximum de Vraisemblance pour déterminer le nouveau prix p' sans subvention.

    -Ensuite, intégrer ce nouveau prix p' dans le modèle d'équilibre partiel développé par L.Goreux (voir annexe 2) pour apprécier l'augmentation des recettes d'exportation à la suite de la suppression des subventions.

    Chapitre II : RESULTATS DE L'ETUDE ET ENJEUX

    CHAPITRE III : ANALYSE S RESULTATS ET

    Ce dernier chapitre livre dans la première section les principaux résultats de la méthodologie adoptée. Dans la section suivante, deux instruments d'analyse supplémentaires sont utilisés pour juger la fiabilité des résultats du MVCE. Ensuite, cette section se ferme avec la rubrique des interprétations, limites et suggestions.

    Section 1 : Etude de la cointégration et estimation du MVCE

    PARAGRAPHE 1 : Etude de la cointégration

    A. Vérification des conditions préalables à l'analyse de la cointégration

    La méthode de cointégration à la johansen exige que les variables soient toutes intégrées d'ordre 1[I (1)]. Cela signifie qu'elles ne sont pas stationnaires en niveau alors que leurs différences premières le sont.

    La stationnarité de la variable est jugée à partir de la comparaison entre les statistiques DF (Dickey Fuller) ou ADF (Augmented Dickey Fuller) et les valeurs critiques tabulées par Mackinnon (Mackinnon critical value = CV). L'alternative d'hypothèses qui se présente à l'issue du test est la suivante :

    H: racine unitaire ou non stationnarité  

    H: non racine unitaire ou stationnarité

    Dans la mesure où les valeurs critiques sont négatives, la règle de décision est la suivante :

    Si DF ou ADF CV, on rejette l'hypothèse nulle de non stationnarité.

    Si DF ou ADF CV, on accepte l'hypothèse nulle de non stationnarité.

    Les tests sont appliqués en niveau puis en différence première au cas où il y aurait présence de racine unitaire à ce premier stade.

    Test de Stationnarité

    Par souci de synthèse, compte tenu du nombre important des tests appliqués, le tableau ci-dessous résume les résultats des tests de racine unitaire appliqués en niveau à l'ensemble des variables.

    L'étude considère le seuil de 5% pour la validation des différentes hypothèses.

    Tableau 2: Résultats des tests de stationnarité en niveau

    test

    Type de modèle

    LPRC

    LCONS

    LNSUB

    LPRO

    LPRP

    t

    CV à 5%

    t

    CVà5%

    t

    CVà5%

    t

    CVà5%

    t

    CVà5%

    ADF(1)

    M1

    -3,890

    -2,955

    -0,558

    -2,955

    -2,460

    -2,955

    -1,403

    -2,955

    -2,682

    -2,955

    M2

    -3,816

    -3,556

    -1,696

    -3,556

    -3,298

    -3,556

    -3,657

    -3,556

    -2,200

    -3,556

    M3

    0,376

    -1,951

    2,635

    -1,951

    1,328

    -1,951

    1,008

    -1,951

    0,486

    -1,951

    ADF(3)

    M1

    -2,153

    -2,962

     
     
     
     

    -0,693

    -2,962

     
     

    M2

    -2,234

    -3,567

     
     
     
     

    -1,853

    -3,567

     
     

    M3

    -0,139

    -1,952

     
     
     
     

    1,863

    -1,952

     
     

    Résultats

    LPRC n'est pas I(0)

    LCONS n'est pas I(0)

    LNSUB n'est pas I(0)

    LPRO n'est pas I(0)

    LPRP n'est pas I(0)

    Source : nous mêmes (2006)

    I (0) = intégré d'ordre 0 ou stationnaire en niveau ; ADF(1) = DF

    M1 = modèle avec constante

    M2 = modèle avec constante et tendance

    M3 = modèle sans constante et sans tendance

    Les variables LCONS, LNSUB, LPRP se sont révélées non stationnaires en niveau au retard d'ordre 1 (ADF (1) CV). Par contre, LPRC et LPRO présentent une non stationnarité partielle en niveau au retard d'ordre 1.c'est à dire (M3 pour LPRC) et (M1 et M3 pour LPRO). En passant au retard d'ordre 3, on se rend compte qu'elles ne sont pas stationnaires car ADF (3) CV.

    En effet une variable est stationnaire en niveau lorsqu'elle l'est quelque soit le retard.

    Conclusion : les variables sont non stationnaires en niveau.

    Probablement donc qu'elles sont intégrées d'ordre 1.

    L'examen de la stationnarité se poursuit en différence première et les résultats sont fournis par le tableau suivant :

    Tableau 3: Résultats des tests de stationnarité en différence première

    Test

    Type de Modèle

    DLPRC

    DLCONS

    DLNSUB

    DLPRO

    DLPRP

    t

    CVà5%

    t

    CVà5%

    t

    CVà5%

    t

    CVà5%

    t

    CVà5%

    ADF(1)

    M1

    -5,256

    -2,959

    -3,920

    -2,959

    -6,152

    -2,959

    -7,829

    -2,959

    -4,320

    -2,959

    M2

    -5,464

    -3,561

    -3,850

    -3,561

    -6,562

    -3,561

    -7,703

    -3,561

    -4,386

    -3,561

    M3

    -5,307

    -1,952

    -2,967

    -1,952

    -5,637

    -1,952

    -7,281

    -1,952

    -4,259

    -1,952

    résultats

    LPRC est I (1)

    LCONS est I (1)

    LNSUB est I (1)

    LPRO est I (1)

    LPRP est I (1)

    Source : nous-mêmes (2006)

    D (xt) = xt - xt - 1 avec D = Opérateur différence

    Les résultats du test de racine unitaire en différence première montrent la stationnarité pour toutes les variables ADF (1) < CV.

    Les variables sont donc toutes cointégrées d'ordre 1.

    Conclusion : il y a donc présomption de cointégration entre les variables.  

    On estime alors la tendance de LT suivante par les MCO.

    LPRC = 0 + 1 LNSUB + 2 LCONS + 3 LPRO + 4 LPRP + t

    Le résultat obtenu grâce au logiciel E. views se présente comme suit :

    LPRC = 3,24311 + 0,577263 LNSUB - 0,389138 LCONS

    3,493253* -0,906615

    - 1,049172 LPRO + 0,598625 LPRP

    - 2,544426* 3,740229*

    * significatif à 5%

    On étudie ensuite, la stationnarité des Résidus recueillis. Le tableau suivant rend compte des résultats du test de racine unitaire appliqué sur le résidu.

    Tableau 4: Résultats du test ADF sur le résidu de la Relation de LT

    Variable

    ADF

    Valeur critique

    à 5%

    Valeur critique

    à 10%

    Résultat

    Résidu

    -6,595

    -2,955

    -3,6496

    Stationnarité des Résidus

    Source : nous-mêmes (2006)

    Conclusion : il y a donc confirmation de la possibilité de cointégration des variables

    Comme dans notre cas, il s'agit d'un modèle multivarié, on pourrait ne pas avoir un seul vecteur de cointégration. Cela fait appel à la représentation vectorielle à correction d'erreur. On utilise alors une approche cointégrée du VAR à la Johansen.

    B- Détermination du nombre optimal de retard et

    Cointégration à la Johansen

    1. Détermination du nombre optimal de retard

    La détermination du nombre optimal de retard constitue la première étape du processus conduisant au (MVCE). Nous utilisons alors le critère de Schwarz comme évoqué plus haut dans notre méthodologie. Les différentes valeurs obtenues pour différents nombres de retards (1à 4) sont consignées dans le tableau suivant :

    Tableau 5: Résultats de la Recherche du nombre optimal de décalages

    Nombre de retards

    1

    2

    3

    4

    Valeurs du critère de Schwarz

    -9,450

    -8,303

    -7,400

    -6,524

    Source : Nous-mêmes (2006)

    Le nombre de retards qui minimise le critère de Schwarz est alors 1.

    2. Cointégration à la johansen

    Après la détermination du nombre optimal de retard, on procède au test de Johansen pour déterminer le nombre de relations de cointégration. Pour ce faire, nous utilisons la statistique de la trace.

    Pour retenir la spécification convenable nous analysons l'évolution des courbes univariées des différentes variables dans le temps.

    Figure 7 : Evolution de PRC, NSUB, PRO, CONS, PRP (en logarithme)

    Source : Nous-mêmes (2006)

    L'allure de ces différentes courbes montre que les variables considérées présentent des tendances et des constantes.

    Nous effectuons alors le test de la trace en supposant la présence de constante et de tendance dans les relations de cointégration et la présence de constante dans le modèle à correction d'erreur.

    Les résultats du test de la trace figurent dans le tableau n° 6.

    Tableau 6: Résultats du test de la trace

    Statistique de la trace

    Valeur critique à 5%

    Valeur critique à 1%

    Hypothèse nulle de r relations de cointégration

    85,14212

    54,84738

    30,62966

    14,54330

    68,52

    47,21

    29,68

    15,41

    76,07

    54,46

    35,65

    20,04

    None

    Au plus 1

    Au plus 2

    Au plus 3

    Source : Nous-mêmes (2006)

    On rejette l'hypothèse nulle d'au plus 2 relations de cointégration (30,62 29,68) au seuil de 5%. En revanche, on accepte l'hypothèse nulle selon laquelle il existe au plus 3 relations de cointégration entre les cinq variables considérées (14,543 15,41). Ces trois relations sont les suivantes :

    LPRC = 0,340221 LNSUB + 2,589041 LCONS

    (0,19966) (1,42312)

    - 4,176708 LPRO + 0,936895 LPRP + 4,290731

    (1,47951) (0,18836) + t (1)

    LPRC = 102,3871 LCONS - 114,2834 LPRO + 11,08932 LPRP

    (519,847) (588,769) (55,3197)

    + 14,00792 + t (2)

    LPRC = 1,131846 LPRO - 0,109288 LPRP - 0,117378 + t

    (0,05883) (0,04861) (3)

    Les valeurs entre parenthèses représentent les écarts types.

    L'équation 1 est la seule ayant attribuée un coefficient non nul à la variable clé de notre modèle (les subventions). En plus, elle présente des écarts types faibles.

    L'équation 3 qui présente aussi des écarts types faibles élimine deux variables (les subventions et la consommation mondiale) qui sont d'une grande importance dans cette étude. Nous retenons de fait l'équation 1 comme notre relation de long- terme.

    ANALYSE DE LA RELATION DE LT

    LPRC = 0,340221 LNSUB + 2,589041 LCONS - 4, 176708 LPRO

    (1,70402)(*)

    (-1,81927)**

    (2,82303)(*)

    + 0,936895 LPRP + 4,290731 + t

    (- 4,97407)*

    Les valeurs entre parenthèses sont les t de student.

    Elles indiquent que la production et le prix du polyester expliquent significativement à long terme le prix du coton. Par contre, les subventions et la consommation expliquent dans une moindre mesure le prix du coton car elles ne sont pertinentes qu'à un seuil de 10%. Les rapports de long terme établis peuvent ne pas être vérifiés à court terme. L'étude de la relation de court terme repose sur l'estimation des paramètres du modèle vectoriel à correction d'erreur qui intègre les dynamiques de court et de long terme.

    PARAGRAPHE 2 : Estimation et analyse du MVCE

    A. Estimation

    Dans la mesure où nous avons cinq variables, le MVCE comportera 5 équations. Les résultats obtenus par le logiciel E.views sont présentés dans le tableau n° 7.

    Tableau 7: Estimation du MVCE

    Relation normalisée de LT de l'équation 1

    LPRC(-1)

    1.000000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LNSUB(-1)

    -0.340221

     
     
     
     
     

    (0.19966)

     
     
     
     
     

    (-1.70402)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LCONS(-1)

    -2.589041

     
     
     
     
     

    (1.42312)

     
     
     
     
     

    (-1.81927)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LPRO(-1)

    4.176708

     
     
     
     
     

    (1.47951)

     
     
     
     
     

    (2.82303)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LPRP(-1)

    -0.936895

     
     
     
     
     

    (0.18836)

     
     
     
     
     

    (-4.97407)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    C

    -4.290731

     
     
     
     

    Correction d'erreur

    D(LPRC)

    D (LNSUB)

    D (LCONS)

    D(LPRO)

    D(LPRP)

    CointEq1

    -0.408546

    -0.049574

    -0.022115

    -0.121356

    0.000784

     

    (0.19035)

    (0.16979)

    (0.02553)

    (0.05467)

    (0.08981)

     

    (-2.14633) *

    (-0.29197)

    (-0.86612)

    (-2.21988) *

    (0.00873)

     
     
     
     
     
     

    D(LPRC(-1))

    -0.316397

    0.301299

    -0.087310

    0.379427

    0.210096

     

    (0.18775)

    (0.16748)

    (0.02518)

    (0.05392)

    (0.08859)

     

    (-1.68519)

    (1.79904)

    (-3.46676)*

    (7.03654)*

    (2.37164)

     
     
     
     
     
     

    D(LNSUB(-1))

    0.118426

    -0.259614

    -0.024495

    -0.244631

    0.040542

     

    (0.24860)

    (0.22175)

    (0.03335)

    (0.07140)

    (0.11729)

     

    (0.47638)

    (-1.17074)

    (-0.73457)

    (-3.42636)*

    (0.34565)

     
     
     
     
     
     

    D(LCONS(-1))

    1.195784

    0.800612

    0.014164

    -0.548300

    0.663415

     

    (1.30534)

    (1.16439)

    (0.17510)

    (0.37489)

    (0.61590)

     

    (0.91607)

    (0.68758)

    (0.08089)

    (-1.46255)

    (1.07715)

     
     
     
     
     
     

    D(LPRO(-1))

    -0.087055

    0.237999

    0.085543

    0.428219

    -0.045992

     

    (0.62141)

    (0.55431)

    (0.08336)

    (0.17847)

    (0.29320)

     

    (-0.14009)

    (0.42936)

    (1.02623)

    (2.39938)*

    (-0.15686)

     
     
     
     
     
     

    D(LPRP(-1))

    -0.022968

    -0.083023

    -0.014327

    -0.206414

    0.345722

     

    (0.38538)

    (0.34376)

    (0.05169)

    (0.11068)

    (0.18183)

     

    (-0.05960)

    (-0.24151)

    (-0.27714)

    (-1.86495)**

    (1.90132)

     
     
     
     
     
     

    C

    0.001501

    0.028548

    0.017616

    0.022661

    -0.005370

     

    (0.04367)

    (0.03895)

    (0.00586)

    (0.01254)

    (0.02060)

    Sources : nous-mêmes (2006) ; *significatif à 5% ;**significatif à 10%

    Dans le tableau n° 8 cointéq 1 désigne les résidus, retardés d'une période, de la relation de cointégration préalablement trouvée (relation 1). Les premiers chiffres entre parenthèses désignent les écarts types et les seconds, les t de student des coefficients estimés.

    B. Analyse des résultats du MVCE

    Les résultats issus du tableau n° 8 montrent que le terme à correction d'erreur est négatif et significativement différent de zéro dans les relations relatives à (DLPRC) et à (DLPRO). Pour (DLCONS) le terme à correction d'erreur est négatif mais non significatif. Par contre, pour DLPRP le terme à correction d'erreur est positif et significatif ce qui est difficilement interprétable. Par ailleurs, il ressort du tableau que le prix du coton n'est influencé à court terme par aucune des variables du modèle. Sauf par ses valeurs passées dans une moindre mesure (au seuil de 10%). Le tableau montre un lien positif entre les subventions et le prix du coton mais non significatif. Quant à la production, elle est influencée positivement et significativement par le prix du coton à court terme. Alors que les subventions l'explique significativement mais négativement. Par ailleurs, on remarque que la production dépend de ses valeurs passées à court terme.

    En ce qui concerne la consommation, elle est influencée négativement et significativement par le prix du coton à court terme. Il ressort aussi que les subventions n'exercent aucune influence à court terme sur la consommation.

    Section 2 : Confirmation des résultats, interprétations, limites et suggestions

    PARAGRAPHE 1 : Confirmation des résultats du MVCE

    Le modèle vectoriel à correction d'erreur étant un modèle VAR (donc dépourvu de fondements théoriques), il est nécessaire d'utiliser d'autres formes d'analyse en vue de confirmer la fiabilité de ses résultats. Ici nous retenons les fonctions de réponses Impulsionnelles et la décomposition de la variance.

    A. Fonctions de réponses impulsionnelles

    Les modèles VAR sont souvent analysés au travers de leur dynamique via la simulation des chocs sur les innovations du modèle.

    En effet, les fonctions de réponses Impulsionnelles permettent d'analyser l'effet d'un choc d'une innovation sur les valeurs courantes et futures des variables endogènes. Nous stimulons donc un choc sur l'innovation des subventions. Les fonctions de réponses Impulsionnelles du prix du coton (LPRC), de la consommation (LCONS) et de la production (LPRO) à ce choc sont reportées sur les figures ci-dessous.

    Figure 8: Réponse du prix du coton à un choc sur les subventions.

    Source : nous-mêmes (2006)

    Figure 9: Réponse de la consommation mondiale à un choc sur les subventions

    Source : nous-mêmes (2006)

    Figure 10: Réponse de la production mondiale à un choc sur les subventions

    Source : nous-mêmes (2006)

    De la figure n° 8, il ressort qu'un choc positif sur les subventions se traduit par une fonction de réaction positive et presque nulle du prix du coton. Les prix sont quasi-insensibles aux variations de subventions.

    D'après la figure n° 10, on observe qu'a la suite d'un choc positif sur les subventions, la production fluctue sur les 10 périodes.De la période 1 à 2, cette fonction de réaction est décroissante. Tandis qu'elle devient croissante sur la période 2 à 5 avant de décroître à nouveau sur la période 5 à 7.

    La figure n° 9 montre que la consommation reste totalement insensible à la suite d'un choc positif sur les subventions.

    Conclusion : l'analyse dynamique suivant les fonctions de réponses impulsionnelles confirme que les subventions n'influencent pas le prix et la consommation.

    En outre, elle montre que les subventions agissent bel et bien négativement sur la production mais seulement entre la période (1à 4). Après cette période, on peut dire que la production réagit plutôt positivement au choc positif sur les subventions.

    B. Décomposition de la variance

    L'analyse par la décomposition de la variance traduit la contribution de chaque variable à la composition de la variance de la variable endogène. Les résultats de la décomposition de la variance des variables LPRC, LPRO, LCONS sont consignés dans le tableau suivant :

    Tableau 8: Décomposition de la variance

    Variable

    exogène

    Variable

    endogène

    LPRC

    LNSUB

    LCONS

    LPRO

    LPRP

    Période

    LPRC

    75,24749

    2,386898

    4,093908

    5,637912

    12,63379

    10

    LPRO

    37,22760

    7,301368

    13,22719

    20,63755

    21,60629

    10

    LCONS

    20,34288

    0,259059

    78,75606

    0,392540

    0,249458

    10

    Source : nous-mêmes (2006)

    En procédant à la décomposition de la variance on constate que les variations du prix du coton sont davantage dues aux variations de ses valeurs passées et dans une proportion relativement plus faible à une variation du prix du polyester. Par contre, on observe que les subventions n'influencent presque pas le prix du coton.

    En ce qui concerne la production, ses variations sont dues essentiellement aux variations du prix du coton, des valeurs passées de la production et du prix du polyester. Par ailleurs, on remarque que les subventions expliquent les variations de la production dans une proportion plus grande que son influence sur le prix du coton.

    Quant à la consommation, ses variations sont largement expliquées par ses valeurs passées. En outre, on remarque que les subventions n'expliquent pas du tout les variations de la consommation.

    Conclusion : L'analyse par la décomposition de la variance tout comme les fonctions de réponses impulsionnelles confirment les résultats du modèle vectoriel à correction d'erreur.

    PARAGRAPHE 2 : Interprétations, limites, et suggestions

    A. Interprétations des résultats

    De l'analyse de nos résultats, il ressort que les subventions n'influencent pas le prix mondial du coton que ce soit à court ou long terme. Cela infirme donc notre hypothèse de départ. Toutefois, ce résultat plutôt surprenant n'est pas nouveau. Il rejoint les conclusions des travaux de certaines études comme celles de B. Shepherd et de la Banque Mondiale (2004). Par ailleurs, le modèle prix18(*) du CCIC qui s'est révélé un modèle à forte capacité prévisionnelle - en matière de prévision du prix du coton - ne prend pas en compte les subventions. C'est-à-dire que si les subventions avaient un impact significatif sur le prix, le modèle ne serait pas aussi fiable. Tout porte à croire qu'en définitive les subventions des pays riches n'influencent pas le prix du coton et que les pays de l'AOC se trompe de cible. Une raison pouvant justifier l'insensibilité du prix du coton aux variations des subventions est probablement la nature de ces dernières. En effet, les subventions intégrées dans le modèle sont en majorité composées de subventions à la production. Pourtant, théoriquement il est démontré que ce sont les subventions à l'exportation qui créent des distorsions en terme de prix.

    Considérant la relation entre les subventions et la production, il ressort de nos analyses que les subventions expliquent la production mais pas dans le sens escompté. Cela voudrait dire qu'à la suite de la suppression des subventions des pays développés, les pays africains producteurs de coton et non subventionneurs réagiraient (augmentation de la production) plus que proportionnellement à la chute de la production dans les pays qui subventionnent (USA + UE). Ce qui peut s'expliquer par le fait que les pays de l'AOC dispose d'un avantage comparatif dans la production du coton.

    Par ailleurs, si les subventions n'ont pas eu un impact significatif sur la consommation, cela paraît normal dans la mesure où si les subventions devaient influencées la consommation, se serait à travers le prix. Or notre modèle n'a pas pu montrer l'influence négative escomptée des subventions sur les prix.

    En ce qui concerne les pertes en recettes d'exportations, il s'avère impossible de les évaluer par le modèle envisagé. Ceci parce que nous ne pouvons pas nous fier à l'élasticité prix des subventions fournie par le MVCE (relation positive et non significative entre le prix et les subventions). On ne peut donc plus prétendre une perte de recettes d'exportation imputable aux subventions au travers d'une chute des prix.

    B. Limites et suggestions

    1. Limites et perspectives

    La présente étude, sans remettre en cause essentiellement ses résultats comporte des limites en certains points.

    - Notre variable de subventions n'est certainement qu'une Proxy des soutiens accordés aux producteurs cotonniers américains et européens. Il conviendrait de chercher d'autres variables pertinentes comme les différentes formes d'aide accordées par ces pays à leurs producteurs. Les garanties de crédit à l'exportation pourraient également être prises en compte.

    - Notre étude n'a pas pris en compte les subventions chinoises. Pourtant la Chine est le deuxième pays qui subventionne le plus le coton après les Etats-Unis. Ceci est dû au fait que les données relatives aux subventions chinoises sont peu connues ; à telle enseigne que la politique de subvention de la Chine est difficilement appréciable.

    - En outre, il existe plusieurs sources de données concernant les variables clés du marché cotonnier. On peut citer entre autres : les sources de données de la FAO, du CCIC, de USDA (ministère américain de l'Agriculture-US Departement of Agriculture-) et le COMTRADE (Base de données des Nations Unies relative au commerce des produits de base). Les études ultérieures pourraient s'employer à comparer les résultats provenant de ces différentes sources. Pour notre part, le choix de la base de données de l'USDA s'explique par la conformité et l'existence de données sur une longue période.

    - Notre étude n'a par ailleurs, pas évaluée la performance du modèle en terme de prévision, à travers notamment les statistiques comme la moyenne carré des erreurs ou la moyenne des erreurs absolues.19(*)

    - Enfin, le modèle VAR étant un modèle qui requiert beaucoup de données afin d'améliorer la précision des estimateurs ; l'ajout d'une information supplémentaire est toujours la bien venue. C'est pour cette raison que les travaux prochains devront s'intéresser à l'économétrie bayésienne. Cette méthode d'estimation consiste en l'absence de séries longues à aller chercher de l'information « en dehors » des données. Cela passe en partie par la formulation d'hypothèses a priori sur les paramètres d'intérêt (ici les coefficients du modèle VAR), puis de les combiner avec les informations contenues dans les données pour trouver l'estimateur a posteriori bayésien.

    2. Suggestions

    Notre étude n'a pas complètement pu montrer l'effet pervers des subventions en terme de distorsion sur le marché mondial. Serait-ce une raison valable pour remettre systématiquement en cause les revendications des producteurs de coton de l'AOC ? Certainement non. En effet, ces pays peuvent se tromper de cible mais pas de combat. C'est ce que énonçait une étude de la Banque Mondiale en ces termes : « les pays en développement sont davantage victimes de barrières tarifaires et d'un accès aux marchés insuffisant que des subventions aux producteurs » (Banque Mondiale, 2004). Aussi, force est de notifier que les producteurs africains disposent d'un avantage comparatif certain dans la production du coton- ce qui justifie leur spécialisation-. Il est donc légitime et rationnel de revendiquer une libéralisation immédiate. La libéralisation souhaitée est déterminante pour le succès des reformes internes envisagées et en phase d'exécution.

    En ce qui concerne les reformes internes, il s'agira pour les pays de l'AOC et le Bénin en particulier d'accélérer le processus de libéralisation et de privatisation de leurs structures. Cependant, il faut garder en vue l'idée selon laquelle le marché doit être privatisé mais réglementé (Eric Hazard, 2004). La réforme en question doit s'effectuer sur des bases saines. Elle doit permettre : d'approvisionner les producteurs de coton en intrants de bonne qualité et à coûts raisonnables dans les délais adéquats ; de résoudre le problème de retard dans le paiement des producteurs ; d'instaurer un professionnalisme dans la filière.

    Par ailleurs, une autre solution endogène serait de valoriser notre coton par le biais de la transformation locale. En effet, l'UEMOA s'est fixée comme objectif de valoriser 25% de la production d'ici 2010. Ce souci vise bien évidemment à atténuer les effets de la volatilité des cours internationaux du coton brute en le valorisant. De facto, il devrait aussi permettre aux pays AOC de se positionner sur un segment de la filière où la valeur ajoutée (VA) est la plus importante. Le souci de créer de la valeur ajoutée n'est pas nouveau. Des pays comme le Pakistan et la Chine, principaux producteurs et exportateurs dans le passé ont aujourd'hui connu un tel développement dans le secteur textile qu'ils sont devenus importateurs nets. De l'Angleterre du XIXième siecle (dont la révolution industrielle a débuté dans le secteur du coton), à l'Ile Maurice dans les années 1970, le secteur textile a, dans un grand nombre d'expériences et de développement, été le secteur clé de l'industrialisation (et comme on le voit dans le cas de l'Ile Maurice indépendamment d'une production locale de coton brut).

    L'UEMOA, quant à elle a connu un succès mitigé : « au cours de la période 1981/82, le Bénin et le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire et le Mali transformaient 22% de leur production locale ; 20 ans plus tard, ils n'en transformaient que 5% »20(*). Au nom des raisons qui expliquent l'échec de cette stratégie, on peut citer :

    - Le manque de capitaux suffisant pour investir dans le segment de la transformation industrielle ;

    - Les infrastructures (mauvais états des routes et des aéroports, coûts de fournitures en électricité très élevés...) pour accueillir une technologie de pointe sont le plus souvent inadaptées ;

    - Le capital humain ne semble pas toujours disponible ;

    - Certains pré requis tels que la bonne gouvernance, l'intégrité restent absents.

    Pour corriger ces blocages, des marges de manoeuvre existent. La volonté politique des Etats (AOC) et du BENIN en particulier reste le principal levier pour l'action. Par ailleurs, il serait à la fois dommage et aberrant de ne pas profiter des politiques de développement et d'infrastructures (Accords de Partenariat Economique avec l'UE, NEPAD, Stratégie de Réduction de la Pauvreté...) pour relever le défis de la transformation locale de la fibre, en investissant dans un secteur industriel moderne. Parallèlement, le secteur traditionnel pourra lui aussi être soutenu afin d'occuper une « niche » à haute valeur ajoutée, celle du tissu coton manuel.

    Pour finir, la nécessité d'une diversification des économies africaines s'impose. Elle est souhaitable dans le sens où la trop grande dépendance du PIB d'un pays à l'égard d'une seule matière première dont le cours est très volatile est un frein à la croissance. Turnovsky et al (1998) montrent que différents types de volatilité affectent la croissance d'un pays parmi lesquels, la volatilité des termes de l'échange et de la production. La concentration de l'activité économique dans un secteur comme le coton accroît ces deux types de volatilité. La solution serait alors pour les pays africains de réduire leur « dépendance » vis-à-vis du coton en développant d'autres filières, par exemple (la filière manioc,arachide, du riz...). Ce raisonnement pose néanmoins un problème fondamental. Une diversification de l'Economie ne signifie pas une substitution d'une filière à une autre et encore moins la condamnation d'une filière qui (fonctionne en Afrique sub-sahérienne et a pu joué un rôle dans la diminution de la pauvreté) - le coton - à une hypothétique filière dont l'issue n'est pas encore certaine.

    CONCLUSION GENERALEsion Générale

    Cette étude visait à évaluer l'impact éventuel des subventions des pays riches sur le marché mondial du coton. Les principaux résultats qui s'en sont dégagés peuvent être résumés comme suit :

    L'analyse par le modèle vectoriel à correction d'erreur montre que les subventions ne créent aucune distorsion en terme de prix et de consommation, mais seulement au niveau de la production. Elle indique aussi que les subventions n'ont pas pu contribuer à une perte de recettes d'exportation pour les producteurs de coton de l'AOC lors de la campagne cotonnière 2001 / 02.

    L'analyse par les fonctions de réponses impulsionnelles et la décomposition de la variance a confirmé les résultats du MVCE.

    Par ailleurs, le résultat relatif à l'effet des subventions sur le prix mondial du coton, quoique surprenant n'est pas nouveau. Il vient confirmer des travaux antérieurs sur la question à savoir les études de B. Shepherd et celles de la Banque Mondiale. Toutefois, de tels résultats pourraient résulter d'une mauvaise appréciation des politiques de subventions internes des pays subventionneurs. Mais dans tous les cas, afin de ne pas être victime de la chute et de la volatilité des cours mondiaux, il appartient aux pays africains producteurs de coton, tel que le BENIN de poursuivre les réformes entamées dans leur filière, de chercher à créer de la valeur ajoutée en transformant une partie du coton produit localement et finalement de diversifier leur économie de manière à être peu tributaire d'un seul produit.

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    ANNEXES

    ANNEXES

    ANNEXE 1 : De la stationnarité des variables à la décomposition de la variance

    1- Analyse de la stationnarité des variables

    TEST ADF

    PRIX DU COTON

    ADF(1) d=0 avec constante

    ADF Test Statistic

    -3.890850

    1% Critical Value*

    -3.6496

     
     

    5% Critical Value

    -2.9558

     
     

    10% Critical Value

    -2.6164

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRC)

    Method: Least Squares

    Date: 04/19/06 Time: 21:34

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LPRC(-1)

    -0.586962

    0.150857

    -3.890850

    0.0005

    D(LPRC(-1))

    0.056695

    0.156408

    0.362479

    0.7196

    C

    2.484321

    0.633789

    3.919790

    0.0005

    R-squared

    0.354284

    Mean dependent var

    0.019029

    Adjusted R-squared

    0.309752

    S.D. dependent var

    0.222224

    S.E. of regression

    0.184626

    Akaike info criterion

    -0.451904

    Sum squared resid

    0.988521

    Schwarz criterion

    -0.314492

    Log likelihood

    10.23047

    F-statistic

    7.955706

    Durbin-Watson stat

    2.048334

    Prob(F-statistic)

    0.001760

    ADF(1) d=0 avec constante et trend

    ADF Test Statistic

    -3.816645

    1% Critical Value*

    -4.2712

     
     

    5% Critical Value

    -3.5562

     
     

    10% Critical Value

    -3.2109

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRC)

    Method: Least Squares

    Date: 04/19/06 Time: 21:37

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LPRC(-1)

    -0.578010

    0.151445

    -3.816645

    0.0007

    D(LPRC(-1))

    0.022866

    0.160764

    0.142235

    0.8879

    C

    2.507332

    0.635475

    3.945601

    0.0005

    @TREND(1970)

    -0.003426

    0.003633

    -0.942832

    0.3538

    R-squared

    0.374153

    Mean dependent var

    0.019029

    Adjusted R-squared

    0.307099

    S.D. dependent var

    0.222224

    S.E. of regression

    0.184981

    Akaike info criterion

    -0.420659

    Sum squared resid

    0.958103

    Schwarz criterion

    -0.237442

    Log likelihood

    10.73054

    F-statistic

    5.579802

    Durbin-Watson stat

    2.079191

    Prob(F-statistic)

    0.003949

    ADF(1) d=0 ni constante ni trend

    ADF Test Statistic

    0.376847

    1% Critical Value*

    -2.6369

     
     

    5% Critical Value

    -1.9517

     
     

    10% Critical Value

    -1.6213

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRC)

    Method: Least Squares

    Date: 04/19/06 Time: 21:38

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LPRC(-1)

    0.003575

    0.009486

    0.376847

    0.7089

    D(LPRC(-1))

    -0.129207

    0.181248

    -0.712872

    0.4814

    R-squared

    0.012172

    Mean dependent var

    0.019029

    Adjusted R-squared

    -0.020756

    S.D. dependent var

    0.222224

    S.E. of regression

    0.224519

    Akaike info criterion

    -0.089255

    Sum squared resid

    1.512258

    Schwarz criterion

    0.002354

    Log likelihood

    3.428079

    F-statistic

    0.369655

    Durbin-Watson stat

    2.059941

    Prob(F-statistic)

    0.547768

    ADF(3) d=0 avec constante

    ADF Test Statistic

    -2.153936

    1% Critical Value*

    -3.6661

     
     

    5% Critical Value

    -2.9627

     
     

    10% Critical Value

    -2.6200

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRC)

    Method: Least Squares

    Date: 04/19/06 Time: 21:43

    Sample(adjusted): 1974 2003

    Included observations: 30 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LPRC(-1)

    -0.483622

    0.224530

    -2.153936

    0.0411

    D(LPRC(-1))

    -0.004410

    0.198614

    -0.022204

    0.9825

    D(LPRC(-2))

    -0.169328

    0.178103

    -0.950730

    0.3508

    D(LPRC(-3))

    0.170741

    0.164437

    1.038337

    0.3091

    C

    2.041210

    0.949371

    2.150064

    0.0414

    R-squared

    0.342753

    Mean dependent var

    -0.003746

    Adjusted R-squared

    0.237593

    S.D. dependent var

    0.206571

    S.E. of regression

    0.180369

    Akaike info criterion

    -0.436611

    Sum squared resid

    0.813326

    Schwarz criterion

    -0.203078

    Log likelihood

    11.54916

    F-statistic

    3.259363

    Durbin-Watson stat

    1.637849

    Prob(F-statistic)

    0.027836

    ADF(3) d=0 avec constante et trend

    ADF Test Statistic

    -2.234711

    1% Critical Value*

    -4.2949

     
     

    5% Critical Value

    -3.5670

     
     

    10% Critical Value

    -3.2169

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRC)

    Method: Least Squares

    Date: 04/19/06 Time: 21:44

    Sample(adjusted): 1974 2003

    Included observations: 30 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LPRC(-1)

    -0.506474

    0.226640

    -2.234711

    0.0350

    D(LPRC(-1))

    -0.039123

    0.202837

    -0.192881

    0.8487

    D(LPRC(-2))

    -0.223665

    0.188284

    -1.187912

    0.2465

    D(LPRC(-3))

    0.113067

    0.176593

    0.640270

    0.5281

    C

    2.214749

    0.971146

    2.280553

    0.0317

    @TREND(1970)

    -0.004060

    0.004435

    -0.915416

    0.3691

    R-squared

    0.364927

    Mean dependent var

    -0.003746

    Adjusted R-squared

    0.232620

    S.D. dependent var

    0.206571

    S.E. of regression

    0.180956

    Akaike info criterion

    -0.404264

    Sum squared resid

    0.785886

    Schwarz criterion

    -0.124025

    Log likelihood

    12.06397

    F-statistic

    2.758190

    Durbin-Watson stat

    1.607444

    Prob(F-statistic)

    0.041727

    ADF(3) d=0 ni constante ni trend

    ADF Test Statistic

    -0.139022

    1% Critical Value*

    -2.6423

     
     

    5% Critical Value

    -1.9526

     
     

    10% Critical Value

    -1.6216

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRC)

    Method: Least Squares

    Date: 04/19/06 Time: 21:45

    Sample(adjusted): 1974 2003

    Included observations: 30 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LPRC(-1)

    -0.001164

    0.008374

    -0.139022

    0.8905

    D(LPRC(-1))

    -0.267751

    0.166890

    -1.604359

    0.1207

    D(LPRC(-2))

    -0.349782

    0.167675

    -2.086070

    0.0469

    D(LPRC(-3))

    0.115463

    0.173361

    0.666025

    0.5113

    R-squared

    0.221221

    Mean dependent var

    -0.003746

    Adjusted R-squared

    0.131362

    S.D. dependent var

    0.206571

    S.E. of regression

    0.192526

    Akaike info criterion

    -0.333610

    Sum squared resid

    0.963719

    Schwarz criterion

    -0.146783

    Log likelihood

    9.004146

    F-statistic

    2.461862

    Durbin-Watson stat

    1.705462

    Prob(F-statistic)

    0.085004

    ADF(1) d=1 avec constante

    ADF Test Statistic

    -5.256104

    1% Critical Value*

    -3.6576

     
     

    5% Critical Value

    -2.9591

     
     

    10% Critical Value

    -2.6181

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRC,2)

    Method: Least Squares

    Date: 04/19/06 Time: 21:47

    Sample(adjusted): 1973 2003

    Included observations: 31 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    D(LPRC(-1))

    -1.473714

    0.280382

    -5.256104

    0.0000

    D(LPRC(-1),2)

    0.275638

    0.186182

    1.480479

    0.1499

    C

    0.018399

    0.039606

    0.464546

    0.6458

    R-squared

    0.610834

    Mean dependent var

    -0.002085

    Adjusted R-squared

    0.583036

    S.D. dependent var

    0.340189

    S.E. of regression

    0.219669

    Akaike info criterion

    -0.101622

    Sum squared resid

    1.351128

    Schwarz criterion

    0.037151

    Log likelihood

    4.575138

    F-statistic

    21.97433

    Durbin-Watson stat

    1.867322

    Prob(F-statistic)

    0.000002

    ADF(1) d=1 avec constante et trend

    ADF Test Statistic

    -5.464718

    1% Critical Value*

    -4.2826

     
     

    5% Critical Value

    -3.5614

     
     

    10% Critical Value

    -3.2138

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRC,2)

    Method: Least Squares

    Date: 04/19/06 Time: 21:48

    Sample(adjusted): 1973 2003

    Included observations: 31 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    D(LPRC(-1))

    -1.639556

    0.300026

    -5.464718

    0.0000

    D(LPRC(-1),2)

    0.375419

    0.196430

    1.911208

    0.0666

    C

    0.139774

    0.094990

    1.471460

    0.1527

    @TREND(1970)

    -0.006636

    0.004737

    -1.400903

    0.1726

    R-squared

    0.637204

    Mean dependent var

    -0.002085

    Adjusted R-squared

    0.596893

    S.D. dependent var

    0.340189

    S.E. of regression

    0.215988

    Akaike info criterion

    -0.107272

    Sum squared resid

    1.259575

    Schwarz criterion

    0.077759

    Log likelihood

    5.662712

    F-statistic

    15.80733

    Durbin-Watson stat

    1.840482

    Prob(F-statistic)

    0.000004

    ADF(1) d=1 ni constante ni trend

    ADF Test Statistic

    -5.307806

    1% Critical Value*

    -2.6395

     
     

    5% Critical Value

    -1.9521

     
     

    10% Critical Value

    -1.6214

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRC,2)

    Method: Least Squares

    Date: 04/19/06 Time: 21:49

    Sample(adjusted): 1973 2003

    Included observations: 31 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    D(LPRC(-1))

    -1.462507

    0.275539

    -5.307806

    0.0000

    D(LPRC(-1),2)

    0.270785

    0.183358

    1.476809

    0.1505

    R-squared

    0.607834

    Mean dependent var

    -0.002085

    Adjusted R-squared

    0.594311

    S.D. dependent var

    0.340189

    S.E. of regression

    0.216679

    Akaike info criterion

    -0.158460

    Sum squared resid

    1.361542

    Schwarz criterion

    -0.065945

    Log likelihood

    4.456133

    F-statistic

    44.94832

    Durbin-Watson stat

    1.867560

    Prob(F-statistic)

    0.000000

    SUBVENTION

    ADF(1) d=0 avec constante

    ADF Test Statistic

    -2.460223

    1% Critical Value*

    -3.6496

     
     

    5% Critical Value

    -2.9558

     
     

    10% Critical Value

    -2.6164

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LNSUB)

    Method: Least Squares

    Date: 04/19/06 Time: 21:51

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LNSUB(-1)

    -0.203906

    0.082881

    -2.460223

    0.0201

    D(LNSUB(-1))

    -0.166002

    0.165226

    -1.004695

    0.3234

    C

    1.780182

    0.705094

    2.524745

    0.0173

    R-squared

    0.200248

    Mean dependent var

    0.039240

    Adjusted R-squared

    0.145093

    S.D. dependent var

    0.180744

    S.E. of regression

    0.167118

    Akaike info criterion

    -0.651175

    Sum squared resid

    0.809923

    Schwarz criterion

    -0.513763

    Log likelihood

    13.41881

    F-statistic

    3.630626

    Durbin-Watson stat

    2.158259

    Prob(F-statistic)

    0.039161

    ADF(1) d=0 avec constante et trend

    ADF Test Statistic

    -3.298779

    1% Critical Value*

    -4.2712

     
     

    5% Critical Value

    -3.5562

     
     

    10% Critical Value

    -3.2109

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LNSUB)

    Method: Least Squares

    Date: 04/19/06 Time: 21:52

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LNSUB(-1)

    -0.566268

    0.171660

    -3.298779

    0.0026

    D(LNSUB(-1))

    0.017501

    0.172082

    0.101702

    0.9197

    C

    4.574276

    1.352271

    3.382661

    0.0021

    @TREND(1970)

    0.015942

    0.006749

    2.362048

    0.0254

    R-squared

    0.333129

    Mean dependent var

    0.039240

    Adjusted R-squared

    0.261678

    S.D. dependent var

    0.180744

    S.E. of regression

    0.155305

    Akaike info criterion

    -0.770380

    Sum squared resid

    0.675352

    Schwarz criterion

    -0.587163

    Log likelihood

    16.32608

    F-statistic

    4.662374

    Durbin-Watson stat

    2.034771

    Prob(F-statistic)

    0.009149

    ADF(1) d=0 ni constante ni trend

    ADF Test Statistic

    1.328150

    1% Critical Value*

    -2.6369

     
     

    5% Critical Value

    -1.9517

     
     

    10% Critical Value

    -1.6213

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LNSUB)

    Method: Least Squares

    Date: 04/19/06 Time: 21:53

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LNSUB(-1)

    0.005153

    0.003880

    1.328150

    0.1941

    D(LNSUB(-1))

    -0.177670

    0.179347

    -0.990650

    0.3298

    R-squared

    0.024459

    Mean dependent var

    0.039240

    Adjusted R-squared

    -0.008059

    S.D. dependent var

    0.180744

    S.E. of regression

    0.181471

    Akaike info criterion

    -0.514985

    Sum squared resid

    0.987948

    Schwarz criterion

    -0.423376

    Log likelihood

    10.23975

    F-statistic

    0.752168

    Durbin-Watson stat

    2.140734

    Prob(F-statistic)

    0.392675

    ADF(1) d=1 avec constante

    ADF Test Statistic

    -6.152996

    1% Critical Value*

    -3.6576

     
     

    5% Critical Value

    -2.9591

     
     

    10% Critical Value

    -2.6181

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LNSUB,2)

    Method: Least Squares

    Date: 04/19/06 Time: 21:54

    Sample(adjusted): 1973 2003

    Included observations: 31 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    D(LNSUB(-1))

    -1.638514

    0.266295

    -6.152996

    0.0000

    D(LNSUB(-1),2)

    0.372849

    0.173461

    2.149477

    0.0404

    C

    0.060200

    0.032486

    1.853121

    0.0744

    R-squared

    0.659507

    Mean dependent var

    -0.004803

    Adjusted R-squared

    0.635186

    S.D. dependent var

    0.283353

    S.E. of regression

    0.171144

    Akaike info criterion

    -0.600852

    Sum squared resid

    0.820132

    Schwarz criterion

    -0.462079

    Log likelihood

    12.31321

    F-statistic

    27.11686

    Durbin-Watson stat

    1.777302

    Prob(F-statistic)

    0.000000

    ADF(1) d=1 avec constante et trend

    ADF Test Statistic

    -6.562313

    1% Critical Value*

    -4.2826

     
     

    5% Critical Value

    -3.5614

     
     

    10% Critical Value

    -3.2138

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LNSUB,2)

    Method: Least Squares

    Date: 04/19/06 Time: 21:56

    Sample(adjusted): 1973 2003

    Included observations: 31 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    D(LNSUB(-1))

    -1.785594

    0.272098

    -6.562313

    0.0000

    D(LNSUB(-1),2)

    0.456134

    0.175018

    2.606209

    0.0147

    C

    0.173112

    0.073756

    2.347075

    0.0265

    @TREND(1970)

    -0.005951

    0.003516

    -1.692507

    0.1021

    R-squared

    0.692167

    Mean dependent var

    -0.004803

    Adjusted R-squared

    0.657963

    S.D. dependent var

    0.283353

    S.E. of regression

    0.165716

    Akaike info criterion

    -0.637172

    Sum squared resid

    0.741465

    Schwarz criterion

    -0.452142

    Log likelihood

    13.87617

    F-statistic

    20.23662

    Durbin-Watson stat

    1.778922

    Prob(F-statistic)

    0.000000

    ADF(1) d=1 ni constante ni trend

    ADF Test Statistic

    -5.637301

    1% Critical Value*

    -2.6395

     
     

    5% Critical Value

    -1.9521

     
     

    10% Critical Value

    -1.6214

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LNSUB,2)

    Method: Least Squares

    Date: 04/19/06 Time: 21:56

    Sample(adjusted): 1973 2003

    Included observations: 31 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    D(LNSUB(-1))

    -1.478849

    0.262333

    -5.637301

    0.0000

    D(LNSUB(-1),2)

    0.293343

    0.174982

    1.676418

    0.1044

    R-squared

    0.617747

    Mean dependent var

    -0.004803

    Adjusted R-squared

    0.604566

    S.D. dependent var

    0.283353

    S.E. of regression

    0.178182

    Akaike info criterion

    -0.549681

    Sum squared resid

    0.920717

    Schwarz criterion

    -0.457166

    Log likelihood

    10.52006

    F-statistic

    46.86606

    Durbin-Watson stat

    1.791056

    Prob(F-statistic)

    0.000000

    CONSOMMATION

    ADF(1) ; d=0 ; Avec constante

    ADF Test Statistic

    -0.558113

    1% Critical Value*

    -3.6496

     
     

    5% Critical Value

    -2.9558

     
     
     
     
     
     

    10% Critical Value

    -2.6164

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LCONS)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 18:40

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LCONS(-1)

    -0.019541

    0.035013

    -0.558113

    0.5811

    D(LCONS(-1))

    -0.079801

    0.186219

    -0.428536

    0.6714

    C

    0.101903

    0.151144

    0.674208

    0.5055

    R-squared

    0.018612

    Mean dependent var

    0.016097

    Adjusted R-squared

    -0.049070

    S.D. dependent var

    0.032577

    S.E. of regression

    0.033366

    Akaike info criterion

    -3.873476

    Sum squared resid

    0.032286

    Schwarz criterion

    -3.736064

    Log likelihood

    64.97562

    F-statistic

    0.274996

    Durbin-Watson stat

    1.993101

    Prob(F-statistic)

    0.761534

    ADF(1) ; d=1 ; Avec constante

    ADF Test Statistic

    -3.920111

    1% Critical Value*

    -3.6576

     
     

    5% Critical Value

    -2.9591

     
     

    10% Critical Value

    -2.6181

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LCONS,2)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 18:58

    Sample(adjusted): 1973 2003

    Included observations: 31 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    D(LCONS(-1))

    -1.097341

    0.279926

    -3.920111

    0.0005

    D(LCONS(-1),2)

    0.005917

    0.191300

    0.030929

    0.9755

    C

    0.017634

    0.007682

    2.295392

    0.0294

    R-squared

    0.541928

    Mean dependent var

    -0.000787

    Adjusted R-squared

    0.509209

    S.D. dependent var

    0.048721

    S.E. of regression

    0.034132

    Akaike info criterion

    -3.825386

    Sum squared resid

    0.032620

    Schwarz criterion

    -3.686613

    Log likelihood

    62.29349

    F-statistic

    16.56288

    Durbin-Watson stat

    1.985804

    Prob(F-statistic)

    0.000018

    ADF(1) ; d=0 ; Avec Trend et constante

    ADF Test Statistic

    -1.696559

    1% Critical Value*

    -4.2712

     
     

    5% Critical Value

    -3.5562

     
     

    10% Critical Value

    -3.2109

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LCONS)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 18:48

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LCONS(-1)

    -0.206428

    0.121675

    -1.696559

    0.1009

    D(LCONS(-1))

    0.012603

    0.190372

    0.066200

    0.9477

    C

    0.845869

    0.487703

    1.734394

    0.0938

    @TREND(1970)

    0.003552

    0.002220

    1.600109

    0.1208

    R-squared

    0.100833

    Mean dependent var

    0.016097

    Adjusted R-squared

    0.004494

    S.D. dependent var

    0.032577

    S.E. of regression

    0.032503

    Akaike info criterion

    -3.898475

    Sum squared resid

    0.029581

    Schwarz criterion

    -3.715258

    Log likelihood

    66.37560

    F-statistic

    1.046644

    Durbin-Watson stat

    1.987690

    Prob(F-statistic)

    0.387341

    ADF(1) ; d=1 ; Avec Trend et constante

    ADF Test Statistic

    -3.850168

    1% Critical Value*

    -4.2826

     
     

    5% Critical Value

    -3.5614

     
     

    10% Critical Value

    -3.2138

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LCONS,2)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 18:59

    Sample(adjusted): 1973 2003

    Included observations: 31 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    D(LCONS(-1))

    -1.097462

    0.285043

    -3.850168

    0.0007

    D(LCONS(-1),2)

    0.006256

    0.194855

    0.032105

    0.9746

    C

    0.018505

    0.014827

    1.248099

    0.2227

    @TREND(1970)

    -4.83E-05

    0.000698

    -0.069201

    0.9453

    R-squared

    0.542009

    Mean dependent var

    -0.000787

    Adjusted R-squared

    0.491121

    S.D. dependent var

    0.048721

    S.E. of regression

    0.034755

    Akaike info criterion

    -3.761047

    Sum squared resid

    0.032614

    Schwarz criterion

    -3.576017

    Log likelihood

    62.29624

    F-statistic

    10.65105

    Durbin-Watson stat

    1.986426

    Prob(F-statistic)

    0.000085

    ADF(1) ; d=0 ; Ni Trend et constante

    ADF Test Statistic

    2.635461

    1% Critical Value*

    -2.6369

     
     

    5% Critical Value

    -1.9517

     
     

    10% Critical Value

    -1.6213

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LCONS)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 18:50

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LCONS(-1)

    0.004042

    0.001534

    2.635461

    0.0132

    D(LCONS(-1))

    -0.090075

    0.183899

    -0.489808

    0.6278

    R-squared

    0.003230

    Mean dependent var

    0.016097

    Adjusted R-squared

    -0.029996

    S.D. dependent var

    0.032577

    S.E. of regression

    0.033062

    Akaike info criterion

    -3.920423

    Sum squared resid

    0.032792

    Schwarz criterion

    -3.828815

    Log likelihood

    64.72678

    F-statistic

    0.097203

    Durbin-Watson stat

    1.989165

    Prob(F-statistic)

    0.757369

    ADF(1) ; d=1 ; Ni Trend et constante

    ADF Test Statistic

    -2.967966

    1% Critical Value*

    -2.6395

     
     

    5% Critical Value

    -1.9521

     
     

    10% Critical Value

    -1.6214

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LCONS,2)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 19:03

    Sample(adjusted): 1973 2003

    Included observations: 31 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    D(LCONS(-1))

    -0.710131

    0.239265

    -2.967966

    0.0060

    D(LCONS(-1),2)

    -0.186298

    0.184224

    -1.011258

    0.3203

    R-squared

    0.455732

    Mean dependent var

    -0.000787

    Adjusted R-squared

    0.436964

    S.D. dependent var

    0.048721

    S.E. of regression

    0.036558

    Akaike info criterion

    -3.717486

    Sum squared resid

    0.038758

    Schwarz criterion

    -3.624971

    Log likelihood

    59.62104

    F-statistic

    24.28253

    Durbin-Watson stat

    2.104406

    Prob(F-statistic)

    0.000031

    PRODUCTION

    ADF(1) d=0, avec constante

    ADF Test Statistic

    -1.403881

    1% Critical Value*

    -3.6496

     
     

    5% Critical Value

    -2.9558

     
     

    10% Critical Value

    -2.6164

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRO)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 19:23

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LPRO(-1)

    -0.136825

    0.097462

    -1.403881

    0.1710

    D(LPRO(-1))

    -0.239482

    0.175644

    -1.363452

    0.1832

    C

    0.608687

    0.421022

    1.445736

    0.1590

    R-squared

    0.144691

    Mean dependent var

    0.013868

    Adjusted R-squared

    0.085705

    S.D. dependent var

    0.097728

    S.E. of regression

    0.093446

    Akaike info criterion

    -1.813799

    Sum squared resid

    0.253234

    Schwarz criterion

    -1.676386

    Log likelihood

    32.02078

    F-statistic

    2.452944

    Durbin-Watson stat

    2.244308

    Prob(F-statistic)

    0.103701

    ADF(1) d=0, avec trend et constante

    ADF Test Statistic

    -3.657865

    1% Critical Value*

    -4.2712

     
     

    5% Critical Value

    -3.5562

     
     

    10% Critical Value

    -3.2109

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRO)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 19:26

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LPRO(-1)

    -0.875278

    0.239287

    -3.657865

    0.0010

    D(LPRO(-1))

    0.158223

    0.193829

    0.816303

    0.4212

    C

    3.540497

    0.960768

    3.685069

    0.0010

    @TREND(1970)

    0.014524

    0.004405

    3.296828

    0.0027

    R-squared

    0.383864

    Mean dependent var

    0.013868

    Adjusted R-squared

    0.317849

    S.D. dependent var

    0.097728

    S.E. of regression

    0.080716

    Akaike info criterion

    -2.079293

    Sum squared resid

    0.182422

    Schwarz criterion

    -1.896076

    Log likelihood

    37.26869

    F-statistic

    5.814832

    Durbin-Watson stat

    1.898679

    Prob(F-statistic)

    0.003207

    ADF(1) d=0, ni trend ni constante

    ADF Test Statistic

    1.008255

    1% Critical Value*

    -2.6369

     
     

    5% Critical Value

    -1.9517

     
     

    10% Critical Value

    -1.6213

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRO)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 19:28

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LPRO(-1)

    0.003968

    0.003936

    1.008255

    0.3214

    D(LPRO(-1))

    -0.293699

    0.174683

    -1.681323

    0.1031

    R-squared

    0.083046

    Mean dependent var

    0.013868

    Adjusted R-squared

    0.052480

    S.D. dependent var

    0.097728

    S.E. of regression

    0.095129

    Akaike info criterion

    -1.806704

    Sum squared resid

    0.271486

    Schwarz criterion

    -1.715095

    Log likelihood

    30.90726

    F-statistic

    2.717005

    Durbin-Watson stat

    2.316510

    Prob(F-statistic)

    0.109719

    ADF(1) d=1, avec constante

    ADF Test Statistic

    -7.829995

    1% Critical Value*

    -3.6576

     
     

    5% Critical Value

    -2.9591

     
     

    10% Critical Value

    -2.6181

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRO,2)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 19:31

    Sample(adjusted): 1973 2003

    Included observations: 31 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    D(LPRO(-1))

    -2.012004

    0.256961

    -7.829995

    0.0000

    D(LPRO(-1),2)

    0.554769

    0.162033

    3.423793

    0.0019

    C

    0.028998

    0.015314

    1.893508

    0.0687

    R-squared

    0.753568

    Mean dependent var

    6.14E-05

    Adjusted R-squared

    0.735965

    S.D. dependent var

    0.159970

    S.E. of regression

    0.082200

    Akaike info criterion

    -2.067565

    Sum squared resid

    0.189190

    Schwarz criterion

    -1.928792

    Log likelihood

    35.04725

    F-statistic

    42.81071

    Durbin-Watson stat

    2.147420

    Prob(F-statistic)

    0.000000

    ADF(1) d=1, avec trend et constante

    ADF Test Statistic

    -7.703165

    1% Critical Value*

    -4.2826

     
     

    5% Critical Value

    -3.5614

     
     

    10% Critical Value

    -3.2138

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRO,2)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 19:32

    Sample(adjusted): 1973 2003

    Included observations: 31 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    D(LPRO(-1))

    -2.015330

    0.261624

    -7.703165

    0.0000

    D(LPRO(-1),2)

    0.555696

    0.164824

    3.371449

    0.0023

    C

    0.037155

    0.034195

    1.086580

    0.2868

    @TREND(1970)

    -0.000451

    0.001681

    -0.267977

    0.7908

    R-squared

    0.754221

    Mean dependent var

    6.14E-05

    Adjusted R-squared

    0.726913

    S.D. dependent var

    0.159970

    S.E. of regression

    0.083597

    Akaike info criterion

    -2.005705

    Sum squared resid

    0.188688

    Schwarz criterion

    -1.820674

    Log likelihood

    35.08842

    F-statistic

    27.61830

    Durbin-Watson stat

    2.148584

    Prob(F-statistic)

    0.000000

    ADF(1) d=1, ni trend ni constante

    ADF Test Statistic

    -7.281950

    1% Critical Value*

    -2.6395

     
     

    5% Critical Value

    -1.9521

     
     

    10% Critical Value

    -1.6214

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRO,2)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 19:34

    Sample(adjusted): 1973 2003

    Included observations: 31 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    D(LPRO(-1))

    -1.883832

    0.258699

    -7.281950

    0.0000

    D(LPRO(-1),2)

    0.483108

    0.164425

    2.938169

    0.0064

    R-squared

    0.722012

    Mean dependent var

    6.14E-05

    Adjusted R-squared

    0.712426

    S.D. dependent var

    0.159970

    S.E. of regression

    0.085786

    Akaike info criterion

    -2.011591

    Sum squared resid

    0.213416

    Schwarz criterion

    -1.919076

    Log likelihood

    33.17966

    F-statistic

    75.32110

    Durbin-Watson stat

    2.006281

    Prob(F-statistic)

    0.000000

    ADF(3) d=0 ni constante, ni tendance

    ADF Test Statistic

    1.863045

    1% Critical Value*

    -2.6423

     
     

    5% Critical Value

    -1.9526

     
     

    10% Critical Value

    -1.6216

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRO3)

    Method: Least Squares

    Date: 04/30/06 Time: 16:03

    Sample(adjusted): 1974 2003

    Included observations: 30 after adjusting endpoints

     
     
     
     
     

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

     
     
     
     
     

    LPRO3(-1)

    0.007286

    0.003911

    1.863045

    0.0738

    D(LPRO3(-1))

    -0.539531

    0.195159

    -2.764570

    0.0103

    D(LPRO3(-2))

    -0.621773

    0.187619

    -3.314012

    0.0027

    D(LPRO3(-3))

    -0.136872

    0.199691

    -0.685418

    0.4991

     
     
     
     
     

    R-squared

    0.372457

    Mean dependent var

    0.012972

    Adjusted R-squared

    0.300049

    S.D. dependent var

    0.100878

    S.E. of regression

    0.084398

    Akaike info criterion

    -1.982980

    Sum squared resid

    0.185199

    Schwarz criterion

    -1.796153

    Log likelihood

    33.74469

    F-statistic

    5.143814

    Durbin-Watson stat

    2.061301

    Prob(F-statistic)

    0.006320

     
     
     
     
     

    ADF(3) d=0 avec constante et tendance

    ADF Test Statistic

    -1.854966

    1% Critical Value*

    -4.2949

     
     

    5% Critical Value

    -3.5670

     
     

    10% Critical Value

    -3.2169

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRO2)

    Method: Least Squares

    Date: 04/30/06 Time: 16:03

    Sample(adjusted): 1974 2003

    Included observations: 30 after adjusting endpoints

     
     
     
     
     

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

     
     
     
     
     

    LPRO2(-1)

    -0.620161

    0.334325

    -1.854966

    0.0759

    D(LPRO2(-1))

    -0.056106

    0.322056

    -0.174211

    0.8632

    D(LPRO2(-2))

    -0.308226

    0.247981

    -1.242943

    0.2259

    D(LPRO2(-3))

    0.034046

    0.216241

    0.157446

    0.8762

    C

    2.512003

    1.333844

    1.883282

    0.0718

    @TREND(1970)

    0.010588

    0.006150

    1.721655

    0.0980

     
     
     
     
     

    R-squared

    0.454336

    Mean dependent var

    0.012972

    Adjusted R-squared

    0.340656

    S.D. dependent var

    0.100878

    S.E. of regression

    0.081913

    Akaike info criterion

    -1.989454

    Sum squared resid

    0.161035

    Schwarz criterion

    -1.709215

    Log likelihood

    35.84181

    F-statistic

    3.996619

    Durbin-Watson stat

    2.007358

    Prob(F-statistic)

    0.008855

     
     
     
     
     

    ADF(3) d=0 avec constante

    ADF Test Statistic

    -0.693628

    1% Critical Value*

    -3.6661

     
     

    5% Critical Value

    -2.9627

     
     

    10% Critical Value

    -2.6200

     
     
     
     
     

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRO1)

    Method: Least Squares

    Date: 04/30/06 Time: 16:11

    Sample(adjusted): 1974 2003

    Included observations: 30 after adjusting endpoints

     
     
     
     
     

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

     
     
     
     
     

    LPRO1(-1)

    -0.067965

    0.097985

    -0.693628

    0.4943

    D(LPRO1(-1))

    -0.493323

    0.205695

    -2.398323

    0.0243

    D(LPRO1(-2))

    -0.589613

    0.193687

    -3.044157

    0.0054

    D(LPRO1(-3))

    -0.130488

    0.201452

    -0.647737

    0.5231

    C

    0.325599

    0.423619

    0.768611

    0.4493

     
     
     
     
     

    R-squared

    0.386944

    Mean dependent var

    0.012972

    Adjusted R-squared

    0.288854

    S.D. dependent var

    0.100878

    S.E. of regression

    0.085070

    Akaike info criterion

    -1.939668

    Sum squared resid

    0.180924

    Schwarz criterion

    -1.706135

    Log likelihood

    34.09502

    F-statistic

    3.944819

    Durbin-Watson stat

    2.048737

    Prob(F-statistic)

    0.012880

     
     
     
     
     

    PRIX DU POLYESTER

    ADF(1) d=0, avec constante

    ADF Test Statistic

    -2.682483

    1% Critical Value*

    -3.6496

     
     

    5% Critical Value

    -2.9558

     
     

    10% Critical Value

    -2.6164

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRP)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 19:36

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LPRP(-1)

    -0.185097

    0.069002

    -2.682483

    0.0119

    D(LPRP(-1))

    0.341595

    0.157073

    2.174756

    0.0379

    C

    0.778026

    0.286140

    2.719037

    0.0109

    R-squared

    0.270769

    Mean dependent var

    0.015572

    Adjusted R-squared

    0.220478

    S.D. dependent var

    0.107905

    S.E. of regression

    0.095270

    Akaike info criterion

    -1.775150

    Sum squared resid

    0.263213

    Schwarz criterion

    -1.637738

    Log likelihood

    31.40241

    F-statistic

    5.383968

    Durbin-Watson stat

    1.963681

    Prob(F-statistic)

    0.010269

    ADF(1) d=0, avec trend et constante

    ADF Test Statistic

    -2.200966

    1% Critical Value*

    -4.2712

     
     

    5% Critical Value

    -3.5562

     
     

    10% Critical Value

    -3.2109

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRP)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 19:38

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LPRP(-1)

    -0.186631

    0.084795

    -2.200966

    0.0361

    D(LPRP(-1))

    0.343429

    0.169645

    2.024396

    0.0526

    C

    0.783060

    0.330304

    2.370725

    0.0249

    @TREND(1970)

    7.43E-05

    0.002302

    0.032288

    0.9745

    R-squared

    0.270796

    Mean dependent var

    0.015572

    Adjusted R-squared

    0.192667

    S.D. dependent var

    0.107905

    S.E. of regression

    0.096954

    Akaike info criterion

    -1.712688

    Sum squared resid

    0.263203

    Schwarz criterion

    -1.529471

    Log likelihood

    31.40300

    F-statistic

    3.466019

    Durbin-Watson stat

    1.963455

    Prob(F-statistic)

    0.029372

    ADF(1) d=0, ni trend ni constante

    ADF Test Statistic

    0.486757

    1% Critical Value*

    -2.6369

     
     

    5% Critical Value

    -1.9517

     
     

    10% Critical Value

    -1.6213

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRP)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 19:39

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    LPRP(-1)

    0.002192

    0.004504

    0.486757

    0.6300

    D(LPRP(-1))

    0.297459

    0.172075

    1.728654

    0.0942

    R-squared

    0.084862

    Mean dependent var

    0.015572

    Adjusted R-squared

    0.054357

    S.D. dependent var

    0.107905

    S.E. of regression

    0.104931

    Akaike info criterion

    -1.610565

    Sum squared resid

    0.330316

    Schwarz criterion

    -1.518957

    Log likelihood

    27.76905

    F-statistic

    2.781930

    Durbin-Watson stat

    1.851040

    Prob(F-statistic)

    0.105740

    ADF(1) d=1, avec constante

    ADF Test Statistic

    -4.320814

    1% Critical Value*

    -3.6576

     
     

    5% Critical Value

    -2.9591

     
     

    10% Critical Value

    -2.6181

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRP,2)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 19:41

    Sample(adjusted): 1973 2003

    Included observations: 31 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    D(LPRP(-1))

    -0.915207

    0.211814

    -4.320814

    0.0002

    D(LPRP(-1),2)

    0.278626

    0.177534

    1.569423

    0.1278

    C

    0.015995

    0.018824

    0.849751

    0.4027

    R-squared

    0.417048

    Mean dependent var

    0.002114

    Adjusted R-squared

    0.375408

    S.D. dependent var

    0.130781

    S.E. of regression

    0.103357

    Akaike info criterion

    -1.609481

    Sum squared resid

    0.299117

    Schwarz criterion

    -1.470708

    Log likelihood

    27.94696

    F-statistic

    10.01569

    Durbin-Watson stat

    1.992261

    Prob(F-statistic)

    0.000523

    ADF(1) d=1, avec trend et constante

    ADF Test Statistic

    -4.986836

    1% Critical Value*

    -4.2826

     
     

    5% Critical Value

    -3.5614

     
     

    10% Critical Value

    -3.2138

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRP,2)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 19:42

    Sample(adjusted): 1973 2003

    Included observations: 31 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    D(LPRP(-1))

    -1.061729

    0.212906

    -4.986836

    0.0000

    D(LPRP(-1),2)

    0.335780

    0.170421

    1.970292

    0.0591

    C

    0.095390

    0.042569

    2.240845

    0.0335

    @TREND(1970)

    -0.004290

    0.002089

    -2.053866

    0.0498

    R-squared

    0.495819

    Mean dependent var

    0.002114

    Adjusted R-squared

    0.439799

    S.D. dependent var

    0.130781

    S.E. of regression

    0.097885

    Akaike info criterion

    -1.690135

    Sum squared resid

    0.258699

    Schwarz criterion

    -1.505104

    Log likelihood

    30.19709

    F-statistic

    8.850725

    Durbin-Watson stat

    2.121695

    Prob(F-statistic)

    0.000300

    ADF(1) d=1, ni trend ni constante

    ADF Test Statistic

    -4.259375

    1% Critical Value*

    -2.6395

     
     

    5% Critical Value

    -1.9521

     
     

    10% Critical Value

    -1.6214

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(LPRP,2)

    Method: Least Squares

    Date: 03/20/06 Time: 19:43

    Sample(adjusted): 1973 2003

    Included observations: 31 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    D(LPRP(-1))

    -0.885773

    0.207958

    -4.259375

    0.0002

    D(LPRP(-1),2)

    0.267491

    0.176199

    1.518114

    0.1398

    R-squared

    0.402014

    Mean dependent var

    0.002114

    Adjusted R-squared

    0.381394

    S.D. dependent var

    0.130781

    S.E. of regression

    0.102861

    Akaike info criterion

    -1.648536

    Sum squared resid

    0.306831

    Schwarz criterion

    -1.556020

    Log likelihood

    27.55230

    F-statistic

    19.49614

    Durbin-Watson stat

    1.977665

    Prob(F-statistic)

    0.000128

    Conclusion : toutes les variables sont intégrées d'ordre 1 : il y a présomption de cointégration

    2-Estimation de la tendance de LT par la méthode des MCO (à la Engle-Granger) : Estimation de EQ/LT

    Dependent Variable: LPRC

    Method: Least Squares

    Date: 04/19/06 Time: 21:16

    Sample: 1970 2003

    Included observations: 34

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    C

    3.024311

    0.722924

    4.183444

    0.0002

    LNSUB

    0.577263

    0.165251

    3.493253

    0.0016

    LCONS

    -0.389138

    0.429220

    -0.906615

    0.3721

    LPRO

    -1.049172

    0.412342

    -2.544426

    0.0165

    LPRP

    0.598628

    0.160051

    3.740229

    0.0008

    R-squared

    0.630597

    Mean dependent var

    4.180170

    Adjusted R-squared

    0.579645

    S.D. dependent var

    0.259579

    S.E. of regression

    0.168297

    Akaike info criterion

    -0.591115

    Sum squared resid

    0.821396

    Schwarz criterion

    -0.366650

    Log likelihood

    15.04896

    F-statistic

    12.37626

    Durbin-Watson stat

    1.623121

    Prob(F-statistic)

    0.000005

    Stationnarité des résidus :

    ADF Test Statistic

    -6.595528

    1% Critical Value*

    -3.6496

     
     

    5% Critical Value

    -2.9558

     
     

    10% Critical Value

    -2.6164

    *MacKinnon critical values for rejection of hypothesis of a unit root.

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Augmented Dickey-Fuller Test Equation

    Dependent Variable: D(RESID3)

    Method: Least Squares

    Date: 04/25/06 Time: 12:40

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Variable

    Coefficient

    Std. Error

    t-Statistic

    Prob.

    RESID3(-1)

    -1.344164

    0.203799

    -6.595528

    0.0000

    D(RESID3(-1))

    0.485885

    0.148773

    3.265953

    0.0028

    C

    0.011472

    0.023340

    0.491505

    0.6268

    R-squared

    0.606844

    Mean dependent var

    0.007869

    Adjusted R-squared

    0.579730

    S.D. dependent var

    0.203433

    S.E. of regression

    0.131882

    Akaike info criterion

    -1.124758

    Sum squared resid

    0.504393

    Schwarz criterion

    -0.987346

    Log likelihood

    20.99614

    F-statistic

    22.38108

    Durbin-Watson stat

    2.164398

    Prob(F-statistic)

    0.000001

    Conclusion : Confirmation de la possibilité de cointégration des variables

    3- Détermination du nombre de retard

    Date: 05/11/06 Time: 15:46

    Sample(adjusted): 1971 2003

    Included observations: 33 after adjusting endpoints

    Standard errors & t-statistics in parentheses

     

    LPRC

    LNSUB

    LPRO

    LCONS

    LPRP

    LPRC(-1)

    0.205257

    0.274352

    0.242383

    -0.082652

    0.255119

     

    (0.19352)

    (0.15647)

    (0.06694)

    (0.03065)

    (0.09499)

     

    (1.06066)

    (1.75334)

    (3.62082)

    (-2.69683)

    (2.68573)

     
     
     
     
     
     

    LNSUB(-1)

    0.303332

    0.344130

    -0.238073

    0.009668

    0.051107

     

    (0.20291)

    (0.16407)

    (0.07019)

    (0.03214)

    (0.09960)

     

    (1.49490)

    (2.09747)

    (-3.39179)

    (0.30084)

    (0.51311)

     
     
     
     
     
     

    LPRO(-1)

    -1.268494

    -0.259161

    0.401130

    0.098791

    -0.379355

     

    (0.46881)

    (0.37907)

    (0.16217)

    (0.07425)

    (0.23012)

     

    (-2.70577)

    (-0.68368)

    (2.47351)

    (1.33058)

    (-1.64850)

     
     
     
     
     
     

    LCONS(-1)

    0.357396

    1.367578

    0.978226

    0.821134

    0.388632

     

    (0.45644)

    (0.36907)

    (0.15789)

    (0.07229)

    (0.22405)

     

    (0.78301)

    (3.70551)

    (6.19557)

    (11.3593)

    (1.73459)

     
     
     
     
     
     

    LPRP(-1)

    0.293807

    -0.049724

    -0.029107

    0.075944

    0.661992

     

    (0.20572)

    (0.16634)

    (0.07116)

    (0.03258)

    (0.10098)

     

    (1.42821)

    (-0.29894)

    (-0.40902)

    (2.33100)

    (6.55578)

     
     
     
     
     
     

    C

    3.491248

    -0.123557

    -0.497207

    0.311607

    -0.131247

     

    (0.97673)

    (0.78976)

    (0.33787)

    (0.15469)

    (0.47944)

     

    (3.57441)

    (-0.15645)

    (-1.47159)

    (2.01443)

    (-0.27375)

    R-squared

    0.512180

    0.874628

    0.903856

    0.979403

    0.899236

    Adj. R-squared

    0.421843

    0.851411

    0.886052

    0.975589

    0.880576

    Sum sq. resids

    0.807513

    0.527949

    0.096627

    0.020254

    0.194566

    S.E. equation

    0.172939

    0.139834

    0.059823

    0.027389

    0.084889

    F-statistic

    5.669659

    37.67185

    50.76589

    256.7778

    48.19041

    Log likelihood

    14.39504

    21.40686

    49.42621

    75.20757

    37.87760

    Akaike AIC

    -0.508790

    -0.933749

    -2.631891

    -4.194398

    -1.931976

    Schwarz SC

    -0.236698

    -0.661657

    -2.359799

    -3.922306

    -1.659884

    Mean dependent

    4.202674

    8.514157

    4.328230

    4.329735

    4.141739

    S.D. dependent

    0.227442

    0.362761

    0.177220

    0.175300

    0.245644

    Determinant Residual Covariance

    2.25E-12

     
     
     

    Log Likelihood

    208.3760

     
     
     

    Akaike Information Criteria

    -10.81067

    -10.82271

    -11.10134

    -11.42893

    Schwarz Criteria

    -9.450204

    -8.303478

    -7.400730

    -6.524736

    Date: 05/11/06 Time: 15:55

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Standard errors & t-statistics in parentheses

     

    LPRC

    LNSUB

    LPRO

    LCONS

    LPRP

    LPRC(-1)

    0.054017

    0.167893

    0.296354

    -0.122028

    0.177222

     

    (0.23839)

    (0.21391)

    (0.07140)

    (0.03788)

    (0.11618)

     

    (0.22659)

    (0.78486)

    (4.15080)

    (-3.22144)

    (1.52541)

     
     
     
     
     
     

    LPRC(-2)

    -0.191853

    0.220860

    -0.154710

    0.068977

    0.028441

     

    (0.33366)

    (0.29940)

    (0.09993)

    (0.05302)

    (0.16261)

     

    (-0.57499)

    (0.73768)

    (-1.54820)

    (1.30103)

    (0.17491)

     
     
     
     
     
     

    LNSUB(-1)

    0.235207

    0.339353

    -0.260789

    -0.034177

    0.061208

     

    (0.25571)

    (0.22945)

    (0.07658)

    (0.04063)

    (0.12462)

     

    (0.91982)

    (1.47896)

    (-3.40530)

    (-0.84115)

    (0.49116)

     
     
     
     
     
     

    LNSUB(-2)

    0.215523

    -0.167257

    0.105220

    0.024496

    0.042116

     

    (0.26916)

    (0.24152)

    (0.08061)

    (0.04277)

    (0.13117)

     

    (0.80072)

    (-0.69251)

    (1.30527)

    (0.57275)

    (0.32107)

     
     
     
     
     
     

    LPRO(-1)

    -0.954584

    -0.712120

    0.579659

    0.023316

    -0.315089

     

    (0.68804)

    (0.61739)

    (0.20606)

    (0.10933)

    (0.33531)

     

    (-1.38740)

    (-1.15344)

    (2.81303)

    (0.21327)

    (-0.93969)

     
     
     
     
     
     

    LPRO(-2)

    -0.086501

    0.056477

    -0.361435

    -0.066581

    -0.234434

     

    (0.56393)

    (0.50602)

    (0.16889)

    (0.08961)

    (0.27483)

     

    (-0.15339)

    (0.11161)

    (-2.14005)

    (-0.74305)

    (-0.85303)

     
     
     
     
     
     

    LCONS(-1)

    0.992224

    1.459671

    0.196767

    0.966773

    1.336411

     

    (1.27334)

    (1.14259)

    (0.38136)

    (0.20233)

    (0.62056)

     

    (0.77923)

    (1.27751)

    (0.51597)

    (4.77820)

    (2.15357)

     
     
     
     
     
     

    LCONS(-2)

    -1.307031

    0.567750

    0.766128

    0.024890

    -0.830475

     

    (1.19682)

    (1.07392)

    (0.35844)

    (0.19017)

    (0.58326)

     

    (-1.09209)

    (0.52867)

    (2.13742)

    (0.13088)

    (-1.42385)

     
     
     
     
     
     

    LPRP(-1)

    0.631784

    -0.151012

    -0.212215

    0.027226

    0.965613

     

    (0.42568)

    (0.38197)

    (0.12749)

    (0.06764)

    (0.20745)

     

    (1.48419)

    (-0.39535)

    (-1.66462)

    (0.40252)

    (4.65467)

     
     
     
     
     
     

    LPRP(-2)

    -0.185877

    0.070733

    0.262675

    0.013697

    -0.333759

     

    (0.34410)

    (0.30877)

    (0.10306)

    (0.05468)

    (0.16770)

     

    (-0.54018)

    (0.22908)

    (2.54887)

    (0.25052)

    (-1.99026)

     
     
     
     
     
     

    C

    4.960554

    -0.142300

    -0.237564

    0.376907

    -0.032798

     

    (1.30409)

    (1.17018)

    (0.39056)

    (0.20722)

    (0.63554)

     

    (3.80384)

    (-0.12161)

    (-0.60826)

    (1.81891)

    (-0.05161)

    R-squared

    0.523496

    0.853348

    0.941023

    0.982867

    0.910389

    Adj. R-squared

    0.296590

    0.783514

    0.912939

    0.974708

    0.867718

    Sum sq. resids

    0.618896

    0.498322

    0.055512

    0.015626

    0.146991

    S.E. equation

    0.171672

    0.154044

    0.051414

    0.027278

    0.083663

    F-statistic

    2.307101

    12.21965

    33.50710

    120.4683

    21.33473

    Log likelihood

    17.72283

    21.18987

    56.30421

    76.58685

    40.72389

    Akaike AIC

    -0.420177

    -0.636867

    -2.831513

    -4.099178

    -1.857743

    Schwarz SC

    0.083670

    -0.133020

    -2.327667

    -3.595331

    -1.353897

    Mean dependent

    4.221048

    8.541905

    4.336001

    4.337954

    4.158327

    S.D. dependent

    0.204689

    0.331079

    0.174250

    0.171523

    0.230030

    Determinant Residual Covariance

    4.41E-13

     
     
     

    Log Likelihood

    228.1634

     
     
     

    Akaike Information Criteria

    -10.82271

     
     
     

    Schwarz Criteria

    -8.303478

     
     
     

    Date: 05/11/06 Time: 15:57

    Sample(adjusted): 1973 2003

    Included observations: 31 after adjusting endpoints

    Standard errors & t-statistics in parentheses

     

    LPRC

    LNSUB

    LPRO

    LCONS

    LPRP

    LPRC(-1)

    -0.245937

    0.068784

    0.234987

    -0.165855

    0.086595

     

    (0.21720)

    (0.29678)

    (0.08511)

    (0.04853)

    (0.14591)

     

    (-1.13228)

    (0.23177)

    (2.76082)

    (-3.41779)

    (0.59348)

     
     
     
     
     
     

    LPRC(-2)

    0.413556

    0.159916

    -0.119117

    0.079895

    0.183662

     

    (0.38810)

    (0.53028)

    (0.15208)

    (0.08671)

    (0.26071)

     

    (1.06560)

    (0.30157)

    (-0.78324)

    (0.92144)

    (0.70446)

     
     
     
     
     
     

    LPRC(-3)

    -1.104008

    0.034854

    -0.075947

    -0.064501

    -0.224231

     

    (0.34948)

    (0.47751)

    (0.13695)

    (0.07808)

    (0.23477)

     

    (-3.15903)

    (0.07299)

    (-0.55457)

    (-0.82611)

    (-0.95512)

     
     
     
     
     
     

    LNSUB(-1)

    0.367848

    0.401346

    -0.205604

    -0.010779

    0.099138

     

    (0.21292)

    (0.29093)

    (0.08344)

    (0.04757)

    (0.14304)

     

    (1.72761)

    (1.37953)

    (-2.46417)

    (-0.22659)

    (0.69310)

     
     
     
     
     
     

    LNSUB(-2)

    0.036283

    -0.409798

    0.029598

    0.002050

    0.046809

     

    (0.28917)

    (0.39511)

    (0.11332)

    (0.06461)

    (0.19426)

     

    (0.12547)

    (-1.03716)

    (0.26120)

    (0.03173)

    (0.24097)

     
     
     
     
     
     

    LNSUB(-3)

    0.144111

    0.243795

    0.174075

    0.065224

    -0.048788

     

    (0.24170)

    (0.33025)

    (0.09471)

    (0.05400)

    (0.16237)

     

    (0.59624)

    (0.73821)

    (1.83788)

    (1.20785)

    (-0.30048)

     
     
     
     
     
     

    LPRO(-1)

    -2.500951

    -0.862791

    0.491919

    -0.049179

    -0.798061

     

    (0.81222)

    (1.10978)

    (0.31828)

    (0.18146)

    (0.54562)

     

    (-3.07917)

    (-0.77744)

    (1.54555)

    (-0.27102)

    (-1.46266)

     
     
     
     
     
     

    LPRO(-2)

    0.751703

    0.243756

    -0.073719

    0.045987

    -0.065033

     

    (0.68931)

    (0.94184)

    (0.27012)

    (0.15400)

    (0.46306)

     

    (1.09052)

    (0.25881)

    (-0.27292)

    (0.29861)

    (-0.14044)

     
     
     
     
     
     

    LPRO(-3)

    -0.479734

    -0.183035

    -0.150010

    -0.101153

    -0.292767

     

    (0.51487)

    (0.70350)

    (0.20176)

    (0.11503)

    (0.34588)

     

    (-0.93175)

    (-0.26018)

    (-0.74350)

    (-0.87936)

    (-0.84645)

     
     
     
     
     
     

    LCONS(-1)

    2.869136

    0.947850

    0.106287

    0.942211

    1.890448

     

    (1.24666)

    (1.70338)

    (0.48852)

    (0.27852)

    (0.83747)

     

    (2.30146)

    (0.55645)

    (0.21757)

    (3.38289)

    (2.25734)

     
     
     
     
     
     

    LCONS(-2)

    -5.020108

    0.446684

    1.106218

    0.146441

    -1.307816

     

    (1.58014)

    (2.15904)

    (0.61920)

    (0.35303)

    (1.06149)

     

    (-3.17700)

    (0.20689)

    (1.78652)

    (0.41481)

    (-1.23205)

     
     
     
     
     
     

    LCONS(-3)

    2.453802

    0.502073

    -0.624952

    -0.215713

    0.355910

     

    (1.03224)

    (1.41041)

    (0.40450)

    (0.23062)

    (0.69343)

     

    (2.37717)

    (0.35598)

    (-1.54501)

    (-0.93537)

    (0.51326)

     
     
     
     
     
     

    LPRP(-1)

    0.620927

    0.055480

    -0.173332

    0.043248

    1.019617

     

    (0.36526)

    (0.49907)

    (0.14313)

    (0.08160)

    (0.24537)

     

    (1.69998)

    (0.11117)

    (-1.21100)

    (0.52997)

    (4.15546)

     
     
     
     
     
     

    LPRP(-2)

    0.411054

    -0.336099

    0.172165

    0.007776

    -0.445740

     

    (0.49126)

    (0.67124)

    (0.19251)

    (0.10976)

    (0.33001)

     

    (0.83673)

    (-0.50071)

    (0.89432)

    (0.07085)

    (-1.35067)

     
     
     
     
     
     

    LPRP(-3)

    0.096060

    0.277100

    0.076103

    0.044549

    0.273411

     

    (0.34335)

    (0.46915)

    (0.13455)

    (0.07671)

    (0.23066)

     

    (0.27977)

    (0.59065)

    (0.56561)

    (0.58075)

    (1.18537)

     
     
     
     
     
     

    C

    7.149779

    0.751159

    0.182226

    0.772576

    0.547116

     

    (1.43402)

    (1.95939)

    (0.56194)

    (0.32038)

    (0.96333)

     

    (4.98582)

    (0.38336)

    (0.32428)

    (2.41142)

    (0.56794)

    R-squared

    0.786643

    0.839456

    0.958332

    0.985682

    0.912131

    Adj. R-squared

    0.573286

    0.678912

    0.916665

    0.971363

    0.824261

    Sum sq. resids

    0.242786

    0.453267

    0.037282

    0.012119

    0.109564

    S.E. equation

    0.127223

    0.173833

    0.049854

    0.028424

    0.085465

    F-statistic

    3.686976

    5.228821

    22.99948

    68.84061

    10.38053

    Log likelihood

    31.18113

    21.50445

    60.22302

    77.64150

    43.51409

    Akaike AIC

    -0.979427

    -0.355126

    -2.853098

    -3.976871

    -1.775103

    Schwarz SC

    -0.239305

    0.384997

    -2.112976

    -3.236748

    -1.034980

    Mean dependent

    4.233784

    8.565974

    4.342848

    4.346090

    4.178243

    S.D. dependent

    0.194759

    0.306775

    0.172699

    0.167965

    0.203870

    Determinant Residual Covariance

    5.95E-14

     
     
     

    Log Likelihood

    252.0708

     
     
     

    Akaike Information Criteria

    -11.10134

     
     
     

    Schwarz Criteria

    -7.400730

     
     
     

    Date: 05/11/06 Time: 16:01

    Sample(adjusted): 1974 2003

    Included observations: 30 after adjusting endpoints

    Standard errors & t-statistics in parentheses

     

    LPRC

    LNSUB

    LPRO

    LCONS

    LPRP

    LPRC(-1)

    -0.226373

    0.542015

    0.184618

    -0.162003

    -0.000788

     

    (0.43478)

    (0.58920)

    (0.17405)

    (0.09883)

    (0.32041)

     

    (-0.52066)

    (0.91992)

    (1.06069)

    (-1.63918)

    (-0.00246)

     
     
     
     
     
     

    LPRC(-2)

    0.549416

    0.215517

    -0.168977

    0.052860

    0.080895

     

    (0.43932)

    (0.59534)

    (0.17587)

    (0.09986)

    (0.32375)

     

    (1.25062)

    (0.36201)

    (-0.96080)

    (0.52933)

    (0.24987)

     
     
     
     
     
     

    LPRC(-3)

    -0.938749

    0.370471

    0.056750

    -0.104554

    -0.233053

     

    (0.49139)

    (0.66591)

    (0.19672)

    (0.11170)

    (0.36213)

     

    (-1.91038)

    (0.55634)

    (0.28848)

    (-0.93603)

    (-0.64357)

     
     
     
     
     
     

    LPRC(-4)

    -0.019533

    0.578245

    -0.172632

    0.056250

    -0.142389

     

    (0.65439)

    (0.88679)

    (0.26197)

    (0.14875)

    (0.48224)

     

    (-0.02985)

    (0.65206)

    (-0.65898)

    (0.37815)

    (-0.29526)

     
     
     
     
     
     

    LNSUB(-1)

    0.441311

    0.260112

    -0.212714

    -0.021185

    0.097884

     

    (0.28327)

    (0.38387)

    (0.11340)

    (0.06439)

    (0.20875)

     

    (1.55793)

    (0.67760)

    (-1.87579)

    (-0.32901)

    (0.46890)

     
     
     
     
     
     

    LNSUB(-2)

    0.016328

    -0.310667

    0.073766

    0.001531

    0.077325

     

    (0.32863)

    (0.44534)

    (0.13156)

    (0.07470)

    (0.24218)

     

    (0.04968)

    (-0.69759)

    (0.56070)

    (0.02050)

    (0.31929)

     
     
     
     
     
     

    LNSUB(-3)

    0.230263

    0.129316

    0.063591

    0.101209

    -0.075947

     

    (0.36134)

    (0.48967)

    (0.14465)

    (0.08214)

    (0.26628)

     

    (0.63725)

    (0.26409)

    (0.43961)

    (1.23221)

    (-0.28521)

     
     
     
     
     
     

    LNSUB(-4)

    -0.121277

    -0.405189

    0.111100

    -0.073903

    0.078171

     

    (0.33098)

    (0.44853)

    (0.13250)

    (0.07524)

    (0.24391)

     

    (-0.36642)

    (-0.90337)

    (0.83849)

    (-0.98228)

    (0.32049)

     
     
     
     
     
     

    LPRO(-1)

    -2.477442

    0.073842

    0.372196

    0.065756

    -0.904958

     

    (1.12731)

    (1.52767)

    (0.45129)

    (0.25625)

    (0.83076)

     

    (-2.19767)

    (0.04834)

    (0.82474)

    (0.25661)

    (-1.08932)

     
     
     
     
     
     

    LPRO(-2)

    0.568162

    0.184654

    -0.488380

    0.116314

    -0.393010

     

    (1.17650)

    (1.59433)

    (0.47098)

    (0.26743)

    (0.86701)

     

    (0.48293)

    (0.11582)

    (-1.03694)

    (0.43493)

    (-0.45330)

     
     
     
     
     
     

    LPRO(-3)

    -0.385009

    -0.304832

    0.088451

    -0.240408

    -0.264362

     

    (0.79768)

    (1.08098)

    (0.31933)

    (0.18132)

    (0.58784)

     

    (-0.48266)

    (-0.28200)

    (0.27699)

    (-1.32585)

    (-0.44972)

     
     
     
     
     
     

    LPRO(-4)

    -0.332337

    0.199262

    -0.159839

    0.160311

    -0.268490

     

    (0.66419)

    (0.90008)

    (0.26589)

    (0.15098)

    (0.48947)

     

    (-0.50036)

    (0.22138)

    (-0.60114)

    (1.06180)

    (-0.54853)

     
     
     
     
     
     

    LCONS(-1)

    3.188688

    1.247296

    0.039658

    0.887472

    1.547912

     

    (1.43578)

    (1.94570)

    (0.57478)

    (0.32637)

    (1.05808)

     

    (2.22088)

    (0.64105)

    (0.06900)

    (2.71921)

    (1.46294)

     
     
     
     
     
     

    LCONS(-2)

    -4.653193

    0.296322

    1.607146

    0.062645

    -0.758469

     

    (2.30862)

    (3.12853)

    (0.92420)

    (0.52478)

    (1.70131)

     

    (-2.01558)

    (0.09472)

    (1.73896)

    (0.11937)

    (-0.44582)

     
     
     
     
     
     

    LCONS(-3)

    2.693801

    0.700174

    -1.382048

    -0.348192

    0.093905

     

    (2.40267)

    (3.25599)

    (0.96185)

    (0.54616)

    (1.77062)

     

    (1.12117)

    (0.21504)

    (-1.43686)

    (-0.63753)

    (0.05303)

     
     
     
     
     
     

    LCONS(-4)

    -0.298093

    0.418181

    0.545769

    0.145026

    0.294286

     

    (1.33842)

    (1.81377)

    (0.53581)

    (0.30424)

    (0.98634)

     

    (-0.22272)

    (0.23056)

    (1.01859)

    (0.47668)

    (0.29836)

     
     
     
     
     
     

    LPRP(-1)

    0.573966

    -0.079010

    -0.210639

    0.043197

    0.902372

     

    (0.44493)

    (0.60295)

    (0.17812)

    (0.10114)

    (0.32789)

     

    (1.29000)

    (-0.13104)

    (-1.18257)

    (0.42711)

    (2.75207)

     
     
     
     
     
     

    LPRP(-2)

    0.192267

    -0.323267

    0.341200

    0.052700

    -0.194420

     

    (0.62844)

    (0.85163)

    (0.25158)

    (0.14285)

    (0.46312)

     

    (0.30594)

    (-0.37959)

    (1.35623)

    (0.36891)

    (-0.41981)

     
     
     
     
     
     

    LPRP(-3)

    0.302981

    -0.691553

    -0.167577

    0.016095

    0.158251

     

    (0.72023)

    (0.97602)

    (0.28833)

    (0.16372)

    (0.53076)

     

    (0.42067)

    (-0.70854)

    (-0.58121)

    (0.09831)

    (0.29816)

     
     
     
     
     
     

    LPRP(-4)

    -0.159187

    0.304551

    0.260099

    -0.008189

    0.209983

     

    (0.40673)

    (0.55118)

    (0.16282)

    (0.09245)

    (0.29973)

     

    (-0.39138)

    (0.55254)

    (1.59742)

    (-0.08858)

    (0.70056)

     
     
     
     
     
     

    C

    5.598849

    -4.751686

    0.856996

    0.838139

    2.253647

     

    (3.46637)

    (4.69746)

    (1.38768)

    (0.78795)

    (2.55450)

     

    (1.61519)

    (-1.01154)

    (0.61757)

    (1.06369)

    (0.88223)

    R-squared

    0.847344

    0.879766

    0.967549

    0.988648

    0.896895

    Adj. R-squared

    0.508108

    0.612579

    0.895436

    0.963421

    0.667774

    Sum sq. resids

    0.172065

    0.315987

    0.027575

    0.008891

    0.093445

    S.E. equation

    0.138269

    0.187376

    0.055353

    0.031430

    0.101896

    F-statistic

    2.497799

    3.292700

    13.41705

    39.18994

    3.914493

    Log likelihood

    34.84806

    25.73061

    62.31225

    79.29084

    44.00557

    Akaike AIC

    -0.923204

    -0.315374

    -2.754150

    -3.886056

    -1.533705

    Schwarz SC

    0.057634

    0.665464

    -1.773312

    -2.905218

    -0.552866

    Mean dependent

    4.230377

    8.580462

    4.349803

    4.354332

    4.197379

    S.D. dependent

    0.197147

    0.301038

    0.171178

    0.164336

    0.176782

    Determinant Residual Covariance

    6.82E-15

     
     
     

    Log Likelihood

    276.4339

     
     
     

    Akaike Information Criteria

    -11.42893

     
     
     

    Schwarz Criteria

    -6.524736

     
     
     

    Conclusion : p=1.

    4 et 5- Test de cointégration et Identification du nombre de relation

    Démarches préliminaires pour le choix du type d'estimation :

    Conclusion : les variables présentent des tendances et des constantes

    Estimation

    Date: 04/19/06 Time: 21:08

    Sample: 1970 2003

    Included observations: 32

    Test assumption: Linear deterministic trend in the data

     
     
     
     
     

    Series: LPRC LNSUB LCONS LPRO LPRP

    Lags interval: 1 to 1

     

    Likelihood

    5 Percent

    1 Percent

    Hypothesized

     

    Eigenvalue

    Ratio

    Critical Value

    Critical Value

    No. of CE(s)

     

    0.611985

    85.14212

    68.52

    76.07

    None **

    0.530836

    54.84738

    47.21

    54.46

    At most 1 **

    0.395104

    30.62966

    29.68

    35.65

    At most 2 *

    0.343720

    14.54330

    15.41

    20.04

    At most 3

    0.032762

    1.065957

    3.76

    6.65

    At most 4

    *(**) denotes rejection of the hypothesis at 5%(1%) significance level

     
     
     
     
     

    L.R. test indicates 3 cointegrating equation(s) at 5% significance level

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Unnormalized Cointegrating Coefficients:

    LPRC

    LNSUB

    LCONS

    LPRO

    LPRP

     

    -0.945457

    0.321664

    2.447826

    -3.948896

    0.885794

     

    -1.516209

    0.587783

    -3.439992

    1.888552

    0.622787

     

    -0.765169

    1.473529

    -3.287545

    0.822495

    0.262914

     

    -0.514963

    -0.371339

    -1.444340

    1.713768

    1.238298

     

    -0.128405

    -0.106953

    1.615928

    -0.247785

    -0.311950

     
     
     
     
     
     
     

    Normalized Cointegrating Coefficients: 1 Cointegrating Equation(s)

     
     
     
     
     

    LPRC

    LNSUB

    LCONS

    LPRO

    LPRP

    C

    1.000000

    -0.340221

    -2.589041

    4.176708

    -0.936895

    -4.290731

     

    (0.19966)

    (1.42312)

    (1.47951)

    (0.18836)

     
     
     
     
     
     
     

    Log likelihood

    200.7397

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Normalized Cointegrating Coefficients: 2 Cointegrating Equation(s)

     
     
     
     
     

    LPRC

    LNSUB

    LCONS

    LPRO

    LPRP

    C

    1.000000

    0.000000

    -37.42325

    43.05829

    -4.709709

    -9.056512

     
     

    (193.217)

    (218.834)

    (20.5612)

     

    0.000000

    1.000000

    -102.3871

    114.2834

    -11.08932

    -14.00792

     
     

    (519.847)

    (588.769)

    (55.3197)

     
     
     
     
     
     
     

    Log likelihood

    212.8486

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Normalized Cointegrating Coefficients: 3 Cointegrating Equation(s)

     
     
     
     
     

    LPRC

    LNSUB

    LCONS

    LPRO

    LPRP

    C

    1.000000

    0.000000

    0.000000

    0.700911

    -0.619779

    -4.663857

     
     
     

    (0.19598)

    (0.16195)

     

    0.000000

    1.000000

    0.000000

    -1.603080

    0.100418

    -1.989950

     
     
     

    (0.32894)

    (0.27181)

     

    0.000000

    0.000000

    1.000000

    -1.131846

    0.109288

    0.117378

     
     
     

    (0.05883)

    (0.04861)

     
     
     
     
     
     
     

    Log likelihood

    220.8917

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Normalized Cointegrating Coefficients: 4 Cointegrating Equation(s)

     
     
     
     
     

    LPRC

    LNSUB

    LCONS

    LPRO

    LPRP

    C

    1.000000

    0.000000

    0.000000

    0.000000

    4.407756

    -22.46227

     
     
     
     

    (14.2290)

     

    0.000000

    1.000000

    0.000000

    0.000000

    -11.39825

    38.71748

     
     
     
     

    (29.9442)

     

    0.000000

    0.000000

    1.000000

    0.000000

    -8.009287

    28.85866

     
     
     
     

    (21.7943)

     

    0.000000

    0.000000

    0.000000

    1.000000

    -7.172860

    25.39327

     
     
     
     

    (19.3764)

     
     
     
     
     
     
     

    Log likelihood

    227.6304

     
     
     
     

    6- Estimation par le MV du MVCE

    Une seule relation de cointégration

    Date: 04/19/06 Time: 20:47

    Sample(adjusted): 1972 2003

    Included observations: 32 after adjusting endpoints

    Standard errors & t-statistics in parentheses

    Cointegrating Eq:

    CointEq1

     
     
     
     

    LPRC(-1)

    1.000000

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LNSUB(-1)

    -0.340221

     
     
     
     
     

    (0.19966)

     
     
     
     
     

    (-1.70402)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LCONS(-1)

    -2.589041

     
     
     
     
     

    (1.42312)

     
     
     
     
     

    (-1.81927)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LPRO(-1)

    4.176708

     
     
     
     
     

    (1.47951)

     
     
     
     
     

    (2.82303)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    LPRP(-1)

    -0.936895

     
     
     
     
     

    (0.18836)

     
     
     
     
     

    (-4.97407)

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    C

    -4.290731

     
     
     
     

    Error Correction:

    D(LPRC)

    D(LNSUB)

    D(LCONS)

    D(LPRO)

    D(LPRP)

    CointEq1

    -0.408546

    -0.049574

    -0.022115

    -0.121356

    0.000784

     

    (0.19035)

    (0.16979)

    (0.02553)

    (0.05467)

    (0.08981)

     

    (-2.14633)

    (-0.29197)

    (-0.86612)

    (-2.21988)

    (0.00873)

     
     
     
     
     
     

    D(LPRC(-1))

    -0.316397

    0.301299

    -0.087310

    0.379427

    0.210096

     

    (0.18775)

    (0.16748)

    (0.02518)

    (0.05392)

    (0.08859)

     

    (-1.68519)

    (1.79904)

    (-3.46676)

    (7.03654)

    (2.37164)

     
     
     
     
     
     

    D(LNSUB(-1))

    0.118426

    -0.259614

    -0.024495

    -0.244631

    0.040542

     

    (0.24860)

    (0.22175)

    (0.03335)

    (0.07140)

    (0.11729)

     

    (0.47638)

    (-1.17074)

    (-0.73457)

    (-3.42636)

    (0.34565)

     
     
     
     
     
     

    D(LCONS(-1))

    1.195784

    0.800612

    0.014164

    -0.548300

    0.663415

     

    (1.30534)

    (1.16439)

    (0.17510)

    (0.37489)

    (0.61590)

     

    (0.91607)

    (0.68758)

    (0.08089)

    (-1.46255)

    (1.07715)

     
     
     
     
     
     

    D(LPRO(-1))

    -0.087055

    0.237999

    0.085543

    0.428219

    -0.045992

     

    (0.62141)

    (0.55431)

    (0.08336)

    (0.17847)

    (0.29320)

     

    (-0.14009)

    (0.42936)

    (1.02623)

    (2.39938)

    (-0.15686)

     
     
     
     
     
     

    D(LPRP(-1))

    -0.022968

    -0.083023

    -0.014327

    -0.206414

    0.345722

     

    (0.38538)

    (0.34376)

    (0.05169)

    (0.11068)

    (0.18183)

     

    (-0.05960)

    (-0.24151)

    (-0.27714)

    (-1.86495)

    (1.90132)

     
     
     
     
     
     

    C

    0.001501

    0.028548

    0.017616

    0.022661

    -0.005370

     

    (0.04367)

    (0.03895)

    (0.00586)

    (0.01254)

    (0.02060)

     

    (0.03437)

    (0.73288)

    (3.00730)

    (1.80680)

    (-0.26061)

    R-squared

    0.338084

    0.203830

    0.445777

    0.717695

    0.375007

    Adj. R-squared

    0.179224

    0.012749

    0.312763

    0.649942

    0.225008

    Sum sq. resids

    1.013322

    0.806295

    0.018233

    0.083583

    0.225589

    S.E. equation

    0.201328

    0.179588

    0.027006

    0.057821

    0.094992

    F-statistic

    2.128192

    1.066723

    3.351364

    10.59279

    2.500072

    Log likelihood

    9.834004

    13.49063

    74.11802

    49.75638

    33.87040

    Akaike AIC

    -0.177125

    -0.405664

    -4.194877

    -2.672274

    -1.679400

    Schwarz SC

    0.143504

    -0.085034

    -3.874247

    -2.351644

    -1.358770

    Mean dependent

    0.019029

    0.039240

    0.016097

    0.013868

    0.015572

    S.D. dependent

    0.222224

    0.180744

    0.032577

    0.097728

    0.107905

    Determinant Residual Covariance

    2.45E-12

     
     
     

    Log Likelihood

    200.7397

     
     
     

    Akaike Information Criteria

    -10.04623

     
     
     

    Schwarz Criteria

    -8.214061

     
     
     

    Représentation

    Estimation Proc:

    ===============================

    EC 1 1 LPRC LNSUB LCONS LPRO LPRP @ C

    VAR Model:

    ===============================

    D(LPRC) = A(1,1)*(B(1,1)*LPRC(-1) + B(1,2)*LNSUB(-1) + B(1,3)*LCONS(-1) + B(1,4)*LPRO(-1) + B(1,5)*LPRP(-1) + B(1,6)) + C(1,1)*D(LPRC(-1)) + C(1,2)*D(LNSUB(-1)) + C(1,3)*D(LCONS(-1)) + C(1,4)*D(LPRO(-1)) + C(1,5)*D(LPRP(-1)) + C(1,6)

    D(LNSUB) = A(2,1)*(B(1,1)*LPRC(-1) + B(1,2)*LNSUB(-1) + B(1,3)*LCONS(-1) + B(1,4)*LPRO(-1) + B(1,5)*LPRP(-1) + B(1,6)) + C(2,1)*D(LPRC(-1)) + C(2,2)*D(LNSUB(-1)) + C(2,3)*D(LCONS(-1)) + C(2,4)*D(LPRO(-1)) + C(2,5)*D(LPRP(-1)) + C(2,6)

    D(LCONS) = A(3,1)*(B(1,1)*LPRC(-1) + B(1,2)*LNSUB(-1) + B(1,3)*LCONS(-1) + B(1,4)*LPRO(-1) + B(1,5)*LPRP(-1) + B(1,6)) + C(3,1)*D(LPRC(-1)) + C(3,2)*D(LNSUB(-1)) + C(3,3)*D(LCONS(-1)) + C(3,4)*D(LPRO(-1)) + C(3,5)*D(LPRP(-1)) + C(3,6)

    D(LPRO) = A(4,1)*(B(1,1)*LPRC(-1) + B(1,2)*LNSUB(-1) + B(1,3)*LCONS(-1) + B(1,4)*LPRO(-1) + B(1,5)*LPRP(-1) + B(1,6)) + C(4,1)*D(LPRC(-1)) + C(4,2)*D(LNSUB(-1)) + C(4,3)*D(LCONS(-1)) + C(4,4)*D(LPRO(-1)) + C(4,5)*D(LPRP(-1)) + C(4,6)

    D(LPRP) = A(5,1)*(B(1,1)*LPRC(-1) + B(1,2)*LNSUB(-1) + B(1,3)*LCONS(-1) + B(1,4)*LPRO(-1) + B(1,5)*LPRP(-1) + B(1,6)) + C(5,1)*D(LPRC(-1)) + C(5,2)*D(LNSUB(-1)) + C(5,3)*D(LCONS(-1)) + C(5,4)*D(LPRO(-1)) + C(5,5)*D(LPRP(-1)) + C(5,6)

    VAR Model - Substituted Coefficients:

    ===============================

    D(LPRC) = - 0.4085463551*( LPRC(-1) - 0.3402205817*LNSUB(-1) - 2.589040839*LCONS(-1) + 4.176707946*LPRO(-1) - 0.9368954394*LPRP(-1) - 4.290730878 ) - 0.3163970841*D(LPRC(-1)) + 0.1184264556*D(LNSUB(-1)) + 1.195783779*D(LCONS(-1)) - 0.08705458523*D(LPRO(-1)) - 0.02296766631*D(LPRP(-1)) + 0.001500734796

    D(LNSUB) = - 0.04957379141*( LPRC(-1) - 0.3402205817*LNSUB(-1) - 2.589040839*LCONS(-1) + 4.176707946*LPRO(-1) - 0.9368954394*LPRP(-1) - 4.290730878 ) + 0.301299125*D(LPRC(-1)) - 0.2596136987*D(LNSUB(-1)) + 0.8006116274*D(LCONS(-1)) + 0.2379992104*D(LPRO(-1)) - 0.08302317248*D(LPRP(-1)) + 0.02854829442

    D(LCONS) = - 0.02211463955*( LPRC(-1) - 0.3402205817*LNSUB(-1) - 2.589040839*LCONS(-1) + 4.176707946*LPRO(-1) - 0.9368954394*LPRP(-1) - 4.290730878 ) - 0.0873100742*D(LPRC(-1)) - 0.02449539672*D(LNSUB(-1)) + 0.01416385047*D(LCONS(-1)) + 0.08554264835*D(LPRO(-1)) - 0.01432669387*D(LPRP(-1)) + 0.01761599735

    D(LPRO) = - 0.1213556337*( LPRC(-1) - 0.3402205817*LNSUB(-1) - 2.589040839*LCONS(-1) + 4.176707946*LPRO(-1) - 0.9368954394*LPRP(-1) - 4.290730878 ) + 0.3794270341*D(LPRC(-1)) - 0.2446314623*D(LNSUB(-1)) - 0.5482998201*D(LCONS(-1)) + 0.428219454*D(LPRO(-1)) - 0.2064141313*D(LPRP(-1)) + 0.02266051657

    D(LPRP) = 0.000783830909*( LPRC(-1) - 0.3402205817*LNSUB(-1) - 2.589040839*LCONS(-1) + 4.176707946*LPRO(-1) - 0.9368954394*LPRP(-1) - 4.290730878 ) + 0.2100964483*D(LPRC(-1)) + 0.04054244061*D(LNSUB(-1)) + 0.6634154436*D(LCONS(-1)) - 0.04599184447*D(LPRO(-1)) + 0.3457220482*D(LPRP(-1)) - 0.005369653458

    Test de résidus

    Fonctions de réponses impulsionnelles.

    Décompositions :

    Variance Decomposition of LPRC:

     
     
     
     
     
     

    Period

    S.E.

    LPRC

    LNSUB

    LCONS

    LPRO

    LPRP

    1

    0.177950

    100.0000

    0.000000

    0.000000

    0.000000

    0.000000

    2

    0.224737

    92.76315

    0.042907

    0.999760

    4.614941

    1.579239

    3

    0.250415

    81.64260

    1.541987

    1.922280

    7.687241

    7.205891

    4

    0.279786

    78.01703

    2.556988

    2.665882

    6.681592

    10.07851

    5

    0.312732

    78.98321

    2.305599

    3.113555

    5.626746

    9.970885

    6

    0.338014

    78.45788

    2.128654

    3.385928

    5.722191

    10.30535

    7

    0.359041

    76.68254

    2.264889

    3.607509

    6.055721

    11.38934

    8

    0.380362

    75.66115

    2.429385

    3.813191

    5.921598

    12.17467

    9

    0.401919

    75.49406

    2.421548

    3.974179

    5.688267

    12.42194

    10

    0.421696

    75.24749

    2.386898

    4.093908

    5.637912

    12.63379

    Variance Decomposition of LNSUB:

     
     
     
     
     
     

    Period

    S.E.

    LPRC

    LNSUB

    LCONS

    LPRO

    LPRP

    1

    0.158735

    1.727629

    98.27237

    0.000000

    0.000000

    0.000000

    2

    0.211557

    9.389397

    89.45837

    1.133594

    0.000221

    0.018419

    3

    0.249446

    7.309824

    90.40773

    1.662055

    0.508587

    0.111809

    4

    0.286149

    5.704806

    91.39929

    1.829460

    0.615525

    0.450921

    5

    0.318708

    5.322459

    91.59296

    2.015113

    0.513564

    0.555902

    6

    0.346523

    5.359920

    91.45440

    2.175593

    0.460590

    0.549492

    7

    0.372013

    5.094383

    91.58242

    2.265670

    0.482608

    0.574915

    8

    0.396723

    4.775078

    91.77324

    2.323489

    0.493404

    0.634787

    9

    0.420109

    4.613206

    91.86129

    2.381447

    0.473461

    0.670592

    10

    0.441875

    4.545254

    91.88159

    2.433958

    0.457278

    0.681925

    Variance Decomposition of LCONS:

     
     
     
     
     
     

    Period

    S.E.

    LPRC

    LNSUB

    LCONS

    LPRO

    LPRP

    1

    0.023870

    1.220395

    2.175287

    96.60432

    0.000000

    0.000000

    2

    0.038378

    19.32826

    0.892465

    79.76153

    0.000652

    0.017094

    3

    0.046280

    21.25906

    0.614073

    77.73385

    0.361234

    0.031782

    4

    0.052034

    19.46435

    0.538843

    79.23361

    0.549189

    0.214012

    5

    0.057577

    19.47363

    0.475963

    79.31863

    0.463928

    0.267847

    6

    0.062942

    20.38253

    0.398314

    78.58309

    0.398431

    0.237633

    7

    0.067730

    20.48185

    0.344025

    78.54152

    0.408756

    0.223850

    8

    0.072080

    20.21356

    0.309885

    78.80697

    0.427827

    0.241757

    9

    0.076222

    20.19296

    0.284794

    78.85738

    0.411439

    0.253424

    10

    0.080211

    20.34288

    0.259059

    78.75606

    0.392540

    0.249458

    Variance Decomposition of LPRO:

     
     
     
     
     
     

    Period

    S.E.

    LPRC

    LNSUB

    LCONS

    LPRO

    LPRP

    1

    0.051107

    37.44247

    17.99844

    9.310427

    35.24866

    0.000000

    2

    0.060785

    29.44052

    16.35456

    9.025741

    43.74565

    1.433534

    3

    0.064338

    33.24483

    15.32760

    9.753118

    39.04924

    2.625215

    4

    0.078964

    43.27088

    11.66073

    8.390601

    25.93073

    10.74706

    5

    0.087501

    40.74812

    10.80146

    9.396841

    24.10128

    14.95229

    6

    0.091811

    37.85349

    9.850822

    11.01503

    25.20354

    16.07712

    7

    0.095812

    37.53976

    9.050009

    11.99559

    24.06529

    17.34935

    8

    0.101722

    38.47024

    8.260245

    12.22775

    21.90811

    19.13365

    9

    0.107136

    38.08169

    7.757711

    12.62038

    20.88908

    20.65113

    10

    0.111343

    37.22760

    7.301368

    13.22719

    20.63755

    21.60629

    Variance Decomposition of LPRP:

     
     
     
     
     
     

    Period

    S.E.

    LPRC

    LNSUB

    LCONS

    LPRO

    LPRP

    1

    0.083962

    5.190848

    2.631411

    0.648278

    4.129500

    87.39996

    2

    0.152715

    20.91790

    1.275266

    0.338137

    3.258430

    74.21027

    3

    0.205261

    19.92680

    0.953353

    0.873190

    2.220944

    76.02571

    4

    0.249917

    16.89389

    0.687501

    1.222509

    1.742035

    79.45407

    5

    0.290051

    15.82977

    0.533596

    1.443802

    1.691697

    80.50113

    6

    0.325633

    15.82930

    0.476776

    1.600689

    1.704477

    80.38875

    7

    0.357278

    15.62293

    0.450008

    1.699759

    1.631533

    80.59577

    8

    0.386469

    15.22558

    0.413819

    1.765444

    1.558848

    81.03630

    9

    0.413902

    14.98052

    0.381863

    1.819542

    1.532055

    81.28602

    10

    0.439633

    14.89579

    0.362796

    1.864895

    1.523117

    81.35340

    Ordering: LPRC LNSUB LCONS LPRO LPRP

     
     
     
     
     
     

    ANNEXE 2 :Approche mathématique et graphique de l'étude de Goreux(2003a)

    P= prix mondial du coton défini par l'indice A21(*) exprimé en cents par livre

    Si = subvention accordée par le gouvernement du pays i en cents par livre

    Qi = quantité de coton produit par le pays i en milliers de tonnes

    QJ = quantité de coton produite sans subvention par le pays j en milliers de tonnes

    Q = quantité de coton produite dans l'ensemble du monde en milliers de tonnes

    E0 = coefficient d'élasticité de l'offre ( positif)

    Ed = coefficient d'élasticité de la demande (négatif)

    Ln = Logarithme

    i = Indice caractérisant les pays à subventions Etats-Unis, Chine, UE (Grèce et Espagne)

    j = Indice caractérisant les pays sans subventions : reste du monde

    a1. Prix et les quantités produites après l'élimination des subventions

    Quand les subventions sont éliminées dans le pays i, le prix reçu par le producteur tombe de P +Si à P et la production de Qi à Qi' défini par l'équation (1)

    Ln (Qi'/ Qi) = E0 * ln (P/ (P + SI) (1)

    L'opération est répétée pour chacun des quatre pays afin de calculer la quantité qui serait retirée du marché mondial par l'équation (2). On obtient ainsi l'amplitude de la translation horizontale vers la gauche de la courbe d'offre mondiale (figure 3B)

    Q - Q' = SUM (Qi- Qi') (2)

    Le déplacement vers la gauche de la courbe d'offre mondial provoque une hausse du prix mondial de P à P' qui conduit à une réduction de la demande Q - Q'' et une augmentation de la production

    (Q''- Q') qui sont, respectivement, définies par les équations (3) et (4)

    Ln (Q''/ Q) = Ed * Ln (P'/ P) (3)

    Ln (Q''/ Q') = E0 * Ln (P'/ P) (4)

    Sachant q'un nouvel équilibre ne peut être obtenu que si l'équation (5) est satisfaite

    Q - Q'= ( Q - Q'') + (Q''- Q') (5)

    Pour des variations suffisamment faibles, on peut déduire des équations (3), (4) et (5), l'équation (6) qui permet de calculer le nouveau prix d'équilibre P'.

    E0 * Ln (P'/ P) - Ed * Ln (P'/ P) = Ln (Q''/ Q') - Ln (Q''/ Q)

    Ln ((Q''/Q') . (Q /Q'')) = (E0 - Ed ) . Ln (P'/P)

    Ln (Q /Q') = ( E0 - Ed) . Ln (P'/P) (6)

    Connaissant l'augmentation des prix, on peut calculer l'augmentation de la production dans les pays j qui n'étaient pas subventionnés

    Ln ( Qj''/ Qj ) = E0 . Ln (P'/P) (7)

    Pour les pays i qui étaient subventionnés, l'augmentation de la production causée par la hausse des prix de P à P' est calculée comme indiqué dans l'équation (7). Elle doit être combinée avec la réduction de la production précédemment calculée par l'équation (1) afin d'obtenir la production Qi'' qui prévaudrait dans le pays i après élimination des subventions. Cette valeur est donnée par l'équation (8)

    Qi''/ Qi = (Qi''/ Qi') . (Qi'/ Qi) (8)

    a2 Augmentation des revenus et des recettes d'exportations en AOC

    Les pays non subventionnés ont été précédemment caractérisés par l'indice j. Comme il s'agit maintenant de calculer les gains d'un sous-groupe des pays non subventionnés, on caractérisera les pays de l'AOC par l'indice a.

    L'augmentation de revenu net de l'AOC est due à deux facteurs. Tout d'abord, la production avant l'élimination des subventions ( Qa ) est, après leur élimination, vendue au prix P' supérieur à P ce qui conduit au gain défini par l'équation (9).

    Ensuite, pour ce qui est de la production additionnelle, les pays bénéficient du surplus du producteur défini par le triangle séparant le nouveau prix P' de la courbe d'offre qui est supposée mesurer le coût de la production additionnelle ; ce gain est défini par l'équation (10)

    Qa. (P'- P) (9)

    0,5. (Qa''- Qa). (P'- P) = 0,5P. Qa[(P'/P)-1] . [(Qa''/ Qa)-1] (10)

    L'addition de ces deux termes donne l'accroissement du revenu net des filières AOC qui peut s'écrire :

    Ra''- Ra = P . Qa. [( P'/P)-1] [(1+ 0,5 . ((Qa''/ Qa)-1)] (11)

    où P'/P est obtenu de l'équation (7) et Qa''/ Qa de l'équation (8).

    L'augmentation des recettes d'exportation Xa'' - Xa est aussi décomposée de deux éléments.

    L'augmentation des recettes brutes Xab'' - Xab est donnée par l'équation (12) :

    Xab'' - Xab = Qa . (P'- P) + (Qa'' - Qa) . P'= Qa''. P' - Qa .P (12)

    L'augmentation des recettes nettes Xan'' - Xan est donnée par l'équation (13)

    Xan'' - Xan = Qa . (P'- P) +(1-m) . (Qa'' - Qa) . P' (13)

    Où m est une fraction obtenue en divisant le coût des importations additionnelles requises par la valeur de la production additionnelle.

    TABLE DES MATIERES

    DEDICACES ............................................................................................................................... II

    REMERCIEMENTS.................................................................. IV

    LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS.................................... V

    LISTE DES TABLEAUX...............................................................VII

    LISTE DES FIGURES...............................................................VIII

    RESUME.................................................................................IX

    SOMMAIRE.............................................................................. X

    INTRODUCION GENERALE........................................................ 1

    CHAPITRE I CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE

    DE L'ETUDE ......................................................... 4

    Section 1 : De la problématique à la revue de littérature.............5

    PARAGRAPHE 1 : Problématique, objectifs et

    hypothèses de recherche........................... ..5

    A- Problématique et intérêt de l'étude ..................... ..5

    1 - Problématique.................................................. 5

    2- intérêt de l'étude............................................. .. 8

    B- objectifs et hypothèses de recherche..................... ...8

    1- objectifs......................................................... ... 8

    2- hypothèses de recherche...................................... .9

    PARAGRAPHE 2 : Revue de littérature ..................... ...9
    A- Problématique de la réduction des
    subventions et catégorisation des subventions...................9

    1- Problématique de la réduction des subventions ..........9

    2- Catégorisations des subventions........................ .... 12

    B- Approche théorique et Empirique de
    l'Empirique de l'Impact des subventions
    Sur le marché mondial ........................................... 14

    1- Approche théorique de l'Impact des subventions ...... 14

    2- Approche Empirique de l'Impact des subventions ...... 21

    2-1 L'étude de Goreux (2003 a) ........................ 21

    2-2 L'étude de Shepherd (2004) ........................ 23

    Section 2 : Méthodologie de la recherche .............................. 26

    PARAGRAPHE1 :Présentation du modèle ..................... 26

    A- Le modèle retenu ................................................ 26

    B- Définition des variables....................................... .27

    C- Période de l'étude et sources des données .....................29

    1- Période de l'étude .................................... 29

    2- Sources des donnés .................................... 29

    PARAGRAPHE 2 :Méthode de d'analyse........................ .29

    A- Tests de diagnostic sur les données .........................30

    B- Estimation du MVCE...........................................30

    CHAPITRE II : RESULTATS DE L'ETUDE ET ENJEUX ..............33

    Section 1 : Etude de la cointégration et estimation du MVCE ... ..34

    PARAGRAPHE 1 : Etude de la cointégration ....................34

    A- Vérification des conditions préalables

    à l'analyse de la cointégration .....................................34

    B- Détermination du nombre optimal de

    retard et cointégration à la Johansen ..............................37

    1- Détermination du nombre optimal de retard ......... .37

    2- Cointégration à la Johansen.............................. ..38

    PARAGRAPHE 2 : Estimation et analyse du MVCE ......... .40

    A- Estimation ...................................................... .40

    B- Analyse des résultats du MVCE...............................42

    Section 2 : Confirmation des résultats,

    interprétations, limites et suggestions ................................. ...........43

    PARAGRAPHE 1 : Confirmation des résultats du MVCE ... ..43

    A- Fonctions de réponses Impulsionnelles ......................43

    B- Décomposition de la variance .............................. ..45

    ·PARAGRAPHE 2 : Interprétations, limites et suggestions ... ..46

    A- Interprétations des résultats ................................. ..46

    B- Limites et suggestions....................................... ..47

    1- limites et perspectives ....................................... .47

    2- Suggestions .......................................................48

    Conclusion générale ................................................................52

    Bibliographie ........................................................................53

    Annexes ..................................................................... XI

    Annexes 1 : De stationnarité des variables à la

    décomposition de la variance ......................................................XII

    Annexes 2 : Approche mathématique et

    graphique de l'étude de Goreux (2003 a) .......................................XLI

    * 1"Economie internationale" par Paul Krugman et Maurice Obstfeld, édition de Boeck Université 2001

    * 2, 3 ,4"quel avenir pour l'initiative sectorielle en faveur du coton après l'échec de cancùn» par Sébastien Miroudot, Mars 2004

    * 3 «coton africain dans le marché mondial, communication présentée par Gérald Estur, statisticien du Comité consultatif international sur le coton (CCIC), 3 mars à Bamako.

    * 4 Voir le coton après Cancùn, Louis Goreux, mars 2004.

    * 5 "Perspectives cotonnières", bulletin occasionnel de la banque mondiale sur les enjeux et les options de reforme politique dans la filière coton, juillet 2002

    * 6 On rappelle que la campagne cotonnière 2001-2002 a été marquée par la chute sans précédent des cours mondiaux du coton. Aussi, on pourra mesurer les pertes en recettes d'exportation dues aux subventions en 2001-2002 si le lien négatif entre les subventions et le prix mondial est confirmé

    * 7 "pour éviter le retour aux désordres commerciaux de l'entre-deux-guerre, les pays occidentaux ont conclu en octobre 1947 un accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (General Agreement on Tariffs and Trade - GATT) permettant de supprimer progressivement tous les obstacles aux échanges internationaux"

    * 8 «Uruguay Round, commencé en 1986 et adopté en 1993, prévoit la création d'une organisation mondiale du commerce ( OMC) qui se substituera au GATT »Il prévoit aussi la réduction des subventions aux exportations agricoles, une nouvelle réduction des droits de douane et le demantelèment progressif de l'accord multifibres.

    * 9 tiré de «préjudices causés par les subventions aux filières cotonnières de l' AOC, Louis Goreux, 25 mars 2003

    * 10 « il s`agit ici des accords relatifs aux dispositions de la politique agricole commune(PAC) »  .

    * 11 La perte de distorsion de consommation résulte du fait que les consommateurs consomment une quantité trop faible du bien.

    * 12 La perte de distorsion de production résulte du fait que la subvention amène les producteurs domestiques à produire une trop grande quantité du bien.

    * 13 si on avait le prix domestique en ordonnée sur le marché mondial, c'est la courbe de demande mondiale qui serait déplacée vers la droite. L'effet restant bien sûr le même pour les producteurs des pays riches.

    * 14 Dans la suite, on utilisera PRC, PRO, CONS, NSUB, PRP respectivement à la place de pt, ot, dt, st, ft qui avaient été utilisées à cause de la complexité du modèle.

    * 15 Le Cent est la centième division du dollar (1$= 100 cents)

    * 16 La livre ( pound ou Ib) est une unité de mesure angloxasonne qui vaut 0,4536 kg.

    * 17 1 bale, est égal à 480 Ib.

    * 22 significatif à 5% significatif à 10%

    * 18 Le modèle présente un R2 près de 0.8, avec des paramètres estimés significatifs. En plus, les prévisions relatives à la campagne 1999-2000 s'écarte seulement de 2 cents de la valeur observée.

    * 19 « mean absolute errors » et « mean squared errors »

    * 20 Louis Goreux, « les producteurs de coton des pays CFA face aux subventions américaines et européennes » juillet 2003

    * 21 L'indice A de cotlook est un indicateur sans précédent du marché mondial des prix du coton






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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote