WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse des déterminants de l'exploitation des essences indigènes ligneuses utilisées comme combustibles dans la plaine de la Ruzizi en territoire d'Uvira/RDC

( Télécharger le fichier original )
par Clement KITAMBALA
Institut Superieur de Developpement Rural/Uvira - Licence 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

INTRODUCTION GENERALE

Le recul de la forêt est un problème mondial qui préoccupe actuellement la FAO, le PNUE et même le PNUD. Entre les années 2000 à 2005, les statistiques de la FAO ont démontré que 25 hectares de forêts ont disparu chaque minute dans le monde, et ce sont ainsi 13 millions d'hectares qui sont détruits chaque année. Parallèlement, certains terrains sont aussi plantés de nouvelles forêts. Mais le reboisement ne compense pas la déforestation : en tout, les « pertes nettes » de forêts représentent 7 millions d'hectares chaque année, et l'Afrique est aussi très touchée par la disparition des forêts, perdant annuellement environs 4 millions d'hectares ( http://www.faostat.org).

Plusieurs raisons expliquent la dégradation actuelle de la forêt, surtout dans les pays en voie de développement. L'exploitation industrielle est une des activités qui contribuent au recul de la forêt tropicale humide suite à l'adaptation de la loi sur l'aménagement forestière d'une part et d'autres part pour des raisons énergétiques de population nombreuse qui n'ont pas accès à l'électricité en l'occurrence.

Comme, l'on dit : « l'énergie est l'élément fondamental de toute dynamique sociale et du développement économique mondial » (FAO, 2003).

Les pays en développement ont encore un sérieux problème dans ce domaine, quoique certains pays disposent d'énormes potentialités hydroélectriques. C'est le cas de la République de démocratique du Congo dont le seul site d'Inga dispose une potentialité estimé à 13% du potentiel mondial en énergie électrique, mais le taux d'électrification national est de 6%, avec une disparité de 34% en milieu urbain et de 1% en milieu rural.

Plus de 70% de sa population congolaise utilise encore l'énergie de biomasse, en majorité les bois et ses dérivés. L'augmentation de la demande en bois est liée à l'accroissement vertigineux de la population, ce qui accentue la pression sur les arbres qu'il soit de la forêt ou de la savane arborée.

L'autre cause majeure du déboisement entre dans les besoins pour la survie. En milieu rural, les arbres sont coupés, non seulement, pour des raisons énergétiques, mais aussi pour de raisons économiques. La vente des produits ligneux, notamment comme bois d'oeuvre, bois de construction mais aussi comme charbon de bois, ont ouvert de nouvelles opportunités.

La Briqueterie est exploitée, depuis 1989, dans la plaine de la Ruzizi mais, fabrication de

charbon de bois, est connue depuis l'indépendance; créant ainsi une filière économique rentable avec la crise de l'énergie dans beaucoup de grandes villes d'Afrique subsaharienne, par exemple. Malheureusement, la pression sur les arbres s'est intensifiée à tel point que la régression de la forêt et des savanes boisées en forêt claire et savane herbeuse créent le déséquilibre écologique conduisant à des conséquences socio-économiques dramatiques.

Notons cependant que de nombreuses analyses des politiques sur les ressources forestières et de la biodiversité ont reconnu les contraintes que présente une faible gouvernance. Les conflits armés, les bandes armées et affrontements sociaux constituent des points des repères de la manifestation de la destruction environnementale dans quelques pays tels que l'Angola, l'Afghanistan, le Burundi, la R.D.Congo, l'Haïti, le Liberia, le Sierra Leone, la Somalie, et le Soudan. Plusieurs de ces nations possèdent des ressources forestières et de la biodiversité importante à l'échelle planétaire. Ces Etats ont perdu un bon pourcentage de leur domaine forestier entre 1990 et 2000. La croissance démographique et les circonstances économiques locales ont contribué à cette perte de forêt, mais une gouvernance inadéquate et les conflits ont joué un rôle majeur (DFID, 2005). Et, en R.D.Congo, la surexploitation de la forêt et savanes arborées est aussi due au problème de gouvernance locale et politique dans le monde en général et en particulier en Afrique. Les législations sont parfois inadaptées au contexte nouveau lié à la dynamique sociale. A cela s'ajoute la faible prise de conscience de problèmes environnementaux qui menacent la survie du monde rural surtout à cause de l'insuffisance de l'éducation à la bonne gestion de l'environnement.

La présente étude qui marque ce mémoire se penche sur l'analyse de déterminants des facteurs d'exploitation des essences indigènes spontanées utilisées comme combustible dans la plaine de la Ruzizi en général et en particulier dans la collectivité plaine de la Ruzizi. Elle focalise l'attention sur la quantification de la demande (au niveau de ménages et au niveau de charbonniers) de bois-energie, de la densité des arbres dans des parcs arborés afin de proposer un model de gestion communautaire de l'exploitation durable de ressource naturelle fragile, en l'occurrence le capital arboré d'intérêt énergétique dans la collectivité plaine de la Ruzizi.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo