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Flore et végétation du conservatoire botanique Michel Adanson de Mbour (Sénégal) : perspectives pour un plan d'aménagement et de gestion

( Télécharger le fichier original )
par Richard Demba DIOP
Université Cheikh Anta Diop de Dakar  - Master 2011
  

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UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE VEGETALE
LABORATOIRE DE BOTANIQUE ET BIODIVERSITE

Flore et végétation du Conservatoire botanique

Michel Adanson de MBOUR (SENEGAL) : perspectives pour un plan d'aménagement et de

gestion

Présentée et soutenue publiquement le vendredi 7 Janvier 2011 à 9h pour l'obtention du
diplôme de

Master

de Taxonomie, Biodiversité, Ethnobotanique, et Conservation des Ressources Naturelles
par

U icHARD U EmbA U LU U

Maitre ès sciences

MEMBRE DU JURY :

Président : M. Kandioura NOBA Professeur titulaire UCAD

Membres : M. Mame Samba MBAYE Maitre-assistant UCAD

M. Mame Thierno Aby SY Médecin de Santé Publique ENDA

DEDICACES

Je dédie ce travail

A mon père Nicolas Ndome et ma mère Germaine Ndour pour le plus beau cadeau: la vie,

pour l'affection constante et les encouragements continus.

A mes frères et soeurs,

pour l'amour et la solidarité indéfectible qui nous lient.

A mes oncles et tantes, pour leur soutien et conseils.

A mes cousins et cousines, neveux et nièces, pour l'attachement et l'amour familial.

A mes amis (es),

pour leur profonde reconnaissance.

AVANT - PROPOS

Je rends grace à DIEU, qui m'a permis de terminer ce travail, je loue le Seigneur Jésus Christ pour toutes les merveilles qu'il ne cesse de faire pour moi.

Ce travail est le fruit d'une collaboration entre département de Biologie Végétale et l'ONG Enda - MADESAHEL. Pour arriver à terme, il a bénéficié d'une somme d'effort institutionnels, financiers et de personnels qu'il me plait ici de citer.

Je remercie d'abord le Professeur Kandioura NOBA chef du département de biologie végétale qui a bien voulu m'accepter dans le Master de Taxonomie et Biodiversité et également d'avoir accepter de présider ce jury.

Monsieur Mame Samba MBAYE Maitre assistant au département de biologie végétale qui a guidé mes premiers pas dans la recherche qui a conduit à l'élaboration de ce présent document. Il a consacré beaucoup de son temps à ce travail et m'a fait des suggestions. Je suis très heureux de pouvoir le remercier d'avoir accepté de participer à ce jury.

Monsieur Mame Thierno Aby SY Médecin de Santé Publique Coordonateur d'Enda - MADESAHEL qui a bien voulu m'accorder un sujet de recherche et m'appuyer moralement et financièrement. Je le remercie pour l'intérêt constant qu'il a manifesté à ce travail et en acceptant de participer à ce jury.

Monsieur CAMARA responsable de l'herbier de Dakar et Monsieur LOUKOUBAR d'Enda - MADESAHEL qui ont bien voulu m'aider dans l'identification des échantillons de plantes récoltés.

Je remercie également César BASSENE, Madiop GUEYE, Maimouna KANE, Ibou DIOP étudiants doctorants que j'ai trouvé dans le laboratoire de Botanique et biodiversité, et qui ont bien voulu m'accueillir à bras ouverts. Leurs conseils m'ont été d'une grande utilité.

Mes remerciements vont également à l'endroit de Monique DIOUF, et tout le personnel d'Enda - MADESAHEL de m'avoir permis de conduire les expérimentations dans le conservatoire botanique Michel Adanson. J'y ai trouvé la structure et le personnel nécessaires pour mener à bien ce travail.

A tous mes promotionnaires du master de Taxonomie et Biodiversité pour la grande solidarité qui a toujours prévalu dans nos relations.

A tous les étudiants de Sciences Naturelles promotion Matar Seck 2008, pour la confiance qu'ils avaient porté en ma modeste personne pendant deux années pour la défense de leurs intérêts.

SOMMAIRE

iv

Richard Demba DIOP 2010

LISTE DES SIGLES ET ACCRONYMES vi

LISTE DES FIGURES vii

LISTE DES TABLEAUX vii

LISTE DES PHOTOS vii

RESUME viii

SUMMARY ix

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE 3

I-PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE: Le Conservatoire botanique Michel

Adanson 3

I.1-Michel ADANSON : Parain du Conservatoire 4

I.2-Définition du Conservatoire botanique 4

I.3- Le Centre d'Application au Développement Intégré (C.A.D.I.) 5

I.4- Objectifs du Conservatoire 5

II-CYCLE ET TYPES BIOLOGIQUES DES VEGETAUX 6

II.1-Cycle biologique des végétaux 6

II.2-Les types biologiques des végétaux 7

CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES 8

I-MATERIEL 8

II-METHODES 8

II.1-Etude de la flore 8

II.2-Réalisation de l'herbier 10

II.3-Traitement des données 11

CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION 12

I-Carte du C.A.D.I. 12

II-Analyse floristique 12

II.1-Analyse qualitative 13

II.1.1-Composition spécifique 13

II.1.2-Spectre taxonomique 13

I.1.3-Spectre biologique 16

I.1.4-Spectre chorologique 17

I.2- Analyse quantitative 18

I.2.1- Fréquences des espèces 18

I.2.1- L'Abondance dominance 19

III- L'Herbier 20

CONCLUSION ET PERSPECTIVES 21

Références bibliographiques 23

ANNEXE 26

vi

Richard Demba DIOP 2010

LISTE DES SIGLES ET ACCRONYMES

T.B.= Types biologiques G = Géophytes

Ch = Hémicryptophytes P = Nanophanérophytes T = Thérophytes

C = Chamephytes

Par = Plantes parasites

R.G. = Répartition géographique

Af = Espèces africaines

Am = Espèces afro-américaines

Am As = Espèces afro-américaines et asiatiques

As = Espèces afro-asiatiques

Ase = Espèces afro-asiatiques et européennes

Asu = Espèces afro-asiatiques et australiennes

Cosm = Espèces cosmopolites

M = Espèces afro-malgaches

Mas = Espèces afro-malgaches et asiatiques

Pt = Espèces pantropicales

CADI = Centre d'Application au Développement Intégré

CBMA = Conservatoire botanique Michel ADANSON

Madesahel = Méthodes appliquées au développement du Sahel

APG III = Angiosperms Phylogeny Group = Classification phylogénétique troisième version

ADM = Abondance/Dominance Moyen

G.P.S. = Global Positioning System = Système de Positionnement Global I.S.D.E = Institut Santé et Développement

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Carte de la commune de MBOUR 3

Figure 2: Carte du C.A.D.I. 12
Figure 3:Représentation du spectre biologique des espèces rencontrées dans le Conservatoire

16

Figure 4: Représentation du spectre chorologique de la flore du Conservatoire botanique 17

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Table de correspondance des codes d'abondance dominance et de recouvrement

10

Tableau 2: Table de correspondance des indices de fréquences et leurs qualifications 10

Tableau 3: Structure de la flore du Conservatoire botanique Michel Adanson 13

Tableau 4: Répartition par familles des espèces recensées dans le Conservatoire botanique

Michel Adanson. 14

Tableau 5: Proportion du nombre d'espèces selon l'indice de Caratini 18

Tableau 6: Proportion du nombre d'espèces par rapport à l'abondance/dominance moyenne et le recouvrement moyen 19 Tableau 7 :Repartion par familles des especes recensées dans le Conservatoire botanique Michel Adanson 26 Tableau 8: Liste des espèces du Conservatoire regroupées avec leurs fréquences, leur indice

de Caratini et leur abondance/dominance moyenne. 28

Tableau 9: Liste des échantillons de l'herbier 31

LISTE DES PHOTOS

Photo 1: Structure de la flore du Conservatoire botanique Michel Adanson 6

Photo 2: Banque ede semences du Conservatoire botanique Michel Adanson 32

RESUME

Le déficit hydrique auquel, s'ajoute une mauvaise répartition des pluies contribue à la désertification dans les pays du Sahel. L'impact de ces contraintes s'est manifesté d'une part par une réduction sensible des superficies boisées, et d'autre part par une modification de la structure des formations végétales et une raréfaction voire une disparition de certaines espèces.

Consciente de cette problématique, l'organisation internationale ENDA a mis en place des programmes pour promouvoir une utilisation durable des ressources végétales et surtout des plantes médicinales pour subvenir aux problèmes de santé des populations.

Cependant, l'insuffisance voire l'absence de données scientifiques sur la flore du CADI notamment au niveau du Conservatoire Michel Adanson est une contrainte forte qui limite la mise en oeuvre des plans d'aménagement et de gestion indispensables à l'utilisation rationnelle des ressources du Conservatoire.

Ce travail visant, à déterminer la structure de la flore du centre, à étudier la végétation du centre et à réaliser une collection de référence des plantes importantes s'est déroulé du 15 septembre au 30 Octobre 2010 au niveau du Conservatoire botanique Michel Adanson de Mbour.

Les résultats indiquent qu'au moins 140 espèces réparties dans 115 genres et 53 familles ont été inventoriées. Les dicotylédones représentent 90,57% et les monocotylédones 9,43% des taxons. La plus part des espèces sont des nanophanerophytes (47,86%) et des thérophytes (47,86%). Cette flore est aussi marquée par la prédominance des espèces africaines (33,8%) et des espèces pantropicales (21,6%).

Plus de la moitié des espèces (59%) recensées sont rares ou accidentelles du fait du caractère du site qui est un conservatoire. Environ 7,86% des espèces du conservatoire sont qualifiées d'espèces constantes. Nous avons 2,26% des espèces qui ont un recouvrement moyen de 32%, ces espèces sont les plus abondantes du conservatoire.

Mots dles : flore, végétation, Conservatoire botanique, ENDA, Mbour

ix

Richard Demba DIOP 2010

SUMMARY

Water deficit which is combined with a poor distribution of rainfall contributes to desertification in the Sahel. The impact of these constraints manifested in the first part by a significant reduction in forest area, and secondly by changing the structure of plant communities and a scarcity or even disappearance of some species.

Recognizing this problem, the international organization ENDA has stablished programs to promote sustainable use of plant resources, especially medicinal plants to meet the health problems of populations.

However, inadequate or lack of scientific data on the flora of CADI especially at the Conservatory Michel Adanson is a major constraint limiting the implementation of management plans and management essential to the efficient use of resources Conservatory.

This work aims to determine the structure of the plant's center, to study the vegetation of the center and make a reference collection of important plant ran from September 15 to October 30, 2010 at the Botanical Conservatory Michel Adanson (MBOUR).

The results indicate that at least 140 species distributed in 115 genera and 53 families were surveyed. Broadleaf represent 90.57% and 9.43% of monocot taxa. Most of the species are nanophanerophytes (47.86%), followed therophytes (47.86%). This flora is characterized by predominance of African species (33.8%) followed by pantropical species (21.6%).

More than half of the species (59%) identified are rare or accidental due to the nature of the site being a conservatory. 7.86% of the species are classified as constant provisional species. We have 2.26% of species that have an average recovery of 32%, these species are the most abundant of the conservatory.

Keywords: flora, vegetation, botanical conservatory, ENDA, Mbour

INTRODUCTION

Les dernières décennies ont souvent revêtu dans les zones sahéliennes un caractère catastrophique dû à l'insuffisance des pluies. Ce déficit hydrique auquel, s'ajoutent une mauvaise répartition des pluies et de nombreux autres facteurs, contribue à la désertification des marges du Sahara (Kahlem, 1981).

La végétation naturelle est une importante source pour l'alimentation, la santé et la satisfaction des besoins énergétiques des populations dans les pays du Sahel. L'impact de ces contraintes s'est manifesté d'une part par une réduction sensible des superficies boisées, et d'autre part par une modification de la structure des formations végétales et une raréfaction voire une disparition de certaines espèces (Sambou, 2004). A certains endroits, ces facteurs ont presque compromis les possibilités de reconstitution de la végétation. Au Sénégal, cette dégradation n'a pas épargné les formations végétales des aires protégées. Conscientes de cette problématique, les organisations internationales soucieuses de la conservation des ressources naturelles et de la biodiversité comme ENDA ont mis en place des programmes pour promouvoir une utilisation durable des ressources végétales et surtout des plantes médicinales pour subvenir aux problèmes de santé des populations.

La création du Conservatoire botanique Michel Adanson dans le Centre d'Application au Développement Intégré (CADI) Seydou Nourou TALL à Mbour répond à ce souci de développement durable des communautés de base.

Face à l'ampleur de ce processus de disparation des plantes médicinales, Enda madesahel (Méthodes appliquée au Développements de Sahel) a pris l'initiative de mettre sur pied un conservatoire botanique des plantes médicinales.

Cependant, l'insuffisance voire l'absence de données scientifiques sur la flore du CADI notamment au niveau du Conservatoire Michel Adanson est une contrainte forte qui limite la mise en oeuvre des plans d'aménagement et de gestion indispensables à l'utilisation rationnelle des ressources du Conservatoire.

Cette étude a pour objectif général de contribuer à une meilleure connaissance des ressources naturelles végétales du Conservatoire en vue de leur utilisation durable.

Pour ce travail, il s'agit:

- de réaliser la carte du C.A.D.I.;

- de caractériser la flore et la végétation du centre;

- et de réaliser une collection de référence des plantes importantes.

2

Richard Demba DIOP 2010

Ce travail est structuré de la manière suivante:

- le chapitre 1 est une synthèse bibliographique qui fait la présentation physique de la zone d'étude, et revient sur les notions de cycle et des types biologiques;

- le chapitre 2 présente le matériel et les méthodologies d'étude;

- le chapitre 3 présente les résultats sur la flore du Conservatoire, analyse et discute ces résultats.

CHAPITRE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

I-PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE: Le Conservatoire botanique Michel Adanson

Cette étude sur l'inventaire taxonomique des plantes du conservatoire botanique Michel

Adanson s'est déroulée dans la Région de THIES plus particulièrement dans la commune de Mbour.

La commune de Mbour couvre une superficie de 1725 km2. Elle est localisée entre le Cap-Vert et la pointe de Sangomar en demi-cuvette fermée à l'Ouest par l'océan Atlantique. Cette collectivité est limitée au nord, à l'Est et au Sud par la communauté rurale de Malicounda. Sa localisation en bordure de mer entre le Cap-Vert et la Pointe de Sangomar lui confère de nombreux atouts (pèche et tourisme) qui expliquent son poids démographique (Tine, 2009).

Figure 1: Carte de la commune de MBOUR (Source: Ackermann G. & al. 2006 VertigO, Vol 7 No 2)

Les sols sont majoritairement de type Dior dans le département (plus de 50%), avec une partie latéritique dans la communauté rurale de Diass, et à Sindia. Une partie Deck-dior à caractéristique plus prononcée de Deck est également notable à Mbodjène (communauté rurale de Ngéniène).

4

Richard Demba DIOP 2010

Le cumul annuel des pluies de 2008 fut 605,4mm, pour 60 jours, et celui de 2009, 673,2mm pour 37 jours. Pour 2010, et à ce 5 octobre, ce cumul est encore à 907,6mm, pour 56 jours de pluies.

Faute d'habitats, on note peu de faune dans le département, méme s'il faut reconnaître les efforts de réintroduction en grande et petite faune, dans la réserve de Bandia qui est un véritable exemple de conservation de la biodiversité faunique et floristique dans le département (Tine, 2009).

I.1-Michel ADANSON : Parain du Conservatoire

Michel Adanson est d'origine écossaise par son grand-père paternel. Passionné par les sciences naturelles, Adanson suit les cours de 1683 à 1777 au Muséum national d'histoire naturelle.

Il voulut voyager dans des contrées qui n'eussent pas encore été visitées et se décida pour le Sénégal, pensant que le climat de ce pays s'opposerait longtemps aux recherches de tout autre naturaliste.

En 1748, il entreprend donc, à ses frais, un voyage au Sénégal (du 20 décembre 1748 au 18 février 1754). Arrivé au Sénégal, il décrivit un nombre considérable d'animaux et de plantes nouvelles, mais fit aussi de nombreuses observations géographiques, ethnographiques.

Cinq années plus tard, il en revint apportant avec lui d'importantes collections botaniques comprenant plus de mille récoltes (conservées aujourd'hui au Muséum d'Histoire Naturelle) ainsi que plus de 300 plantes vivaces qu'il acclimatera au Jardin du Roi. Il publia le compte rendu de son voyage en 1757 sous le titre: Histoire naturelle du Sénégal.

Mais ces ouvrages imprimés sont peu de choses en comparaison de la masse extraordinaire de manuscrits laissés par Adanson. Toutefois la notoriété de ses écrits, et notamment sa description des coquillages observés et récoltés au Sénégal lui permit d'entrer en 1757 (à trente ans), à l'Académie des sciences. C'est en son honneur qu'a été nommé en 1753 le genre Adansonia par Linné (1707-1778). Plus de 20 espèces végétales lui ont été dédiées. Son nom

a également été donné à une tortue aquatique vivant au nord du Sénégal: Pelusios adansonii(Wikipedia l'encyclopédie libre, 2010).

I.2-Définition du Conservatoire botanique

Un Conservatoire botanique (qui peut être national, régional...) est généralement un
organisme public ou semi-public à caractère scientifique, parfois agréé par le ministère en

charge de l'environnement. Il a pour vocation de contribuer à la protection du patrimoine végétal sauvage et éventuellement domestiqué et cultivé (agriculture, arboriculture, sylviculture). Le premier créé dans le monde francophone et entièrement dédié à la conservation du patrimoine végétal naturel a été le conservatoire botanique de Brest. Il existe aussi des banques de semences et des conservatoires génétiques dédiés à la biologie de la conservation et parfois à une gestion conservatoire de la diversité génétique de souches végétales cultivées (céréales, arbres, etc.). Un nombre croissant de jardins botaniques s'inscrivent aussi dans des programmes de conservation, réintroduction, etc. (Wikipédia, l'encyclopédie libre, 2010.)

I.3- Le Centre d'Application au Développement Intégré (C.A.D.I.)

Le Centre d'Application au Développement Intégré (CADI) qui a une superficie de 4,97 ha est situé à 82 km au sud de Dakar, dans un quartier de la ville de Mbour, dénommé Grand Mbour, en bordure de mer, dans une région du Sénégal appelée la Petite Côte.

Le conservatoire botanique Michel Adanson s'étend sur 4 hectares autour du CADI. Les méthodes de culture sont écologiques, l'arrosage se fait par un système de goutte à goutte (Enda-Madesahel, 2003). La localisation géographique de notre station est rendue possible grâce à l'utilisation directe du G.P.S. (Global Positioning System) qui la situe selon les coordonnées géographiques suivantes (en U.T.M.): X : 0285602 ; Y : 1595118.

I.4- Objectifs du Conservatoire

Ce parc qui est le plus important conservatoire de plantes médicinales du Sénégal (Mugnier, 2008) a un triple but:

> conserver des plantes en voie de disparition en raison de la sécheresse et d'un arrachement intempestif par les ramasseurs;

> permettre de faire des pépinières en vu de créer des jardins botaniques scolaires; > servir de terrain de démonstration lors des séminaires (Enda-Madesahel, 2003).

Le Conservatoire (Photo 1) est planté d'arbres, d'arbustes, de lianes, de plantes grimpantes et rampantes, toutes à usage médicinal, constituant un ensemble de 173 variétés appartenant à une trentaine de familles (Enda-Madesahel, 2003).

6

Richard Demba DIOP 2010

Photo 1: Paysage du Conservatoire botanique Michel Adanson (Source: Diop, 2010) II-CYCLE ET TYPES BIOLOGIQUES DES VEGETAUX

II.1-Cycle biologique des végétaux

Les végétaux peuvent être classés selon leur cycle de développement.

> Les espèces monocarpiques qui ne fleurissent et ne fructifient qu'une seule fois et meurent par la suite; selon la durée du cycle on peut distinguer des plantes annuelles et des plantes bisannuelles.

> Les plantes pérennes chez lesquelles on observe une succession d'états végétatifs et reproducteurs qui assurent la pérennité de la plante qui peut être de quelques années à plusieurs années, ces pérennes sont subdivisées d'après leur faculté de dissémination en plantes pluriannuelles et en plantes vivaces.

Les plantes annuelles ont un cycle qui s'achève en moins d'une année et se termine par la mort de tous les organes sauf les semences (Marouf, 2000). La dissémination de la plante se fait alors par la graine qui est le seul mode de survie de la plante. A ce titre, elles peuvent être considérées comme des monocarpiques qui ne vivent qu'une seule année, au plus deux.

Les plantes bisannuelles sont comme les annuelles, des monocarpiques mais dont leur cycle est reparti sur deux années successives. La première année correspond à une période de végétation au cours de laquelle la plante emmagasine des réserves dans ces organes souterrains et se présente sous forme d'une rosette de feuilles. C'est dans cette état que la plante passera la mauvaise saison qui selon les climats se passe en hiver ou en saison sèche. Au cours de la seconde année, elle utilise ses réserves et produit une tige florifère généralement foliacée.

Les plantes pérennes comprennent les pluriannuelles qui ne maintiennent leur pérennité qu'à l'aide de leurs graines alors que les vivaces peuvent se perpétuer en l'absence éventuelle de tout processus de reproduction sexuée grâce à leur capacité de reproduction végétative.

Les plantes vivaces sont peu aptes à se reproduire par germination de graines. Elles assurent plus efficacement leur pérennité et leur dissémination par voie asexuée grâce à leurs organes aériens et/ou souterrains.

II.2-Les types biologiques des végétaux

La végétation est caractérisée par sa physionomie et ses variations qui sont les résultats des types biologiques qui la composent. Cette physionomie peu être exprimée par le spectre biologique qui est la proportion des divers types biologiques. On distingue cinq types fondamentaux reconnus par Raunkiaer (1934).

Les phanérophytes et nanophanérophytes sont représentées par des plantes (arbres, arbustes, arbrisseaux et lianes) dépassant 25cm de hauteur.

Les chaméphytes sont formées de sous arbrisseaux, herbes et plantes subligneuses ne dépassant pas 25 cm de hauteur.

Les hemicryptophytes regroupent les plantes basses à bourgeons pérennants situés au ras du sol.

Les géophytes constituent des plantes dont les organes de conservation sont souterrains (rhizomes, bulbes, tubercules).

Les thérophytes ou plantes annuelles passent la mauvaise saison à l'état de graine.

A ces types fondamentaux, on peut ajouter les hydrophytes ou plantes aquatiques à l'exception du plancton et les épiphytes arboricoles qui sont des plantes supérieures vivant sur les phanérophytes.

Les types biologiques permettent de faire une appréciation qualitative de la végétation en rapport avec les conditions climatiques. Ils expriment, par le spectre biologique, l'adaptation aux divers milieux. Ainsi, le spectre biologique d'une forêt diffère de celui d'une végétation adventice par la prédominance des phanérophytes l'abondance des épiphytes et l'absence des géophytes (Lebrun, 1966).

CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES

8

Richard Demba DIOP 2010

Cette étude a été réalisée dans le Conservatoire botanique Michel ADANSON de MBOUR du 15 septembre au 30 Octobre 2010. Les méthodes utilisées ont trait à:

> la réalisation de la carte du C.A.D.I. > l'étude de la flore et

> la réalisation d'un herbier.

I-MATERIEL

> appareil photo numérique (3 megapixels, zoom optique 3x) pour prendre des images; > un sécateur à main pour récolter des échantillons;

> GPS Garmin® 12 pour prendre les coordonnées géographiques;

> matériel dactylographique : feuilles d'observations et stylo pour noter les informations; > sachet plastique pour contenir les échantillons;

> presse pour sécher les échantillons.

II-METHODES

II.1-Réalisation de la carte du C.A.D.I.

La mise en place d'un système d'information géographique (S.I.G.) est actuellement nécessairement pour faciliter la production de documents de synthèse en apportant les formes de représentations supplémentaires que sont la carte ou le plan. La carte du C.A.D.I. a été conçue grace à l'utilisation du G.P.S pour relever les coordonnées géographiques. Ces coordonnées sont reproduites dans un tableau Excel et enregistrées sous format dbf avant d'être transférées dans le logiciel ArcView 3.2 pour tracer la carte.

II.2-Etude de la flore

Les inventaires botaniques ont pour objectif de décrire la composition floristique de chaque formation végétale afin de localiser des formations végétales à forte diversité en espèces (forêt primaire) ou contenant des espèces rares et d'établir un plan de protection environnementale. L'étude de la flore a consisté en l'inventaire exhaustif des espèces végétales des 16 parcelles du conservatoire. Nous avons choisi la technique du «tour de champs». Cette méthode de prospection itinérante consiste à inventorier toutes les espèces en parcourant une surface d'observation, définie en fonction de l'hétérogénéité des milieux, dans différentes directions. (Noba, 2002).

L'étude de la flore et de la végétation a été réalisée en utilisant des fiches de relevés constitués d'un ensemble d'observations écologiques et phytosociologiques qui concerne un lieu donné (Gounot, 1969). Lorsque la formation de l'aire délimitée comprend plusieurs strates végétales, nous notons pour chacune de celles-ci, la hauteur de son recouvrement global exprimé en pour cent de la surface de relevée. L'analyse se fait de façon ordonnée strate par strate en commençant par celle qui est la plus éloignée du sol (Vanden Breghen, 1982). Certaines plantes observées ne peuvent éventuellement pas être déterminées immédiatement .Ces espèces reçoivent un code provisoire et un exemplaire de chacune d'entre elles est mis sous presse spécimen pour faire un herbier qui sera examiné ultérieurement à l'herbier de Dakar (Bassene, 2008). Le nom de chacune des espèces est noté dans la liste, chaque espèce est affectée d'un coefficient qui indique son abondance relative et son degré de recouvrement et d'un indice de sociabilité. L'échelle de Braun Blanquet habituellement utilisée pour chiffrer ce coefficient de quantité (abondance dominance) est le suivant:

- 5 : Nombre d'individu quelconque, recouvrant plus de 3/4 de la surface prospectée;

- 4 : Nombre d'individu quelconque, recouvrant plus de 1/2 au 3/4 de la surface prospectée; - 3 : Nombre d'individu quelconque, recouvrant 1/4 à 1/2 de la surface prospectée;

- 2 : Individu nombreux avec un recouvrement faible, inferieur à 5% de la surface;

- + : Un seul individu ou individu très peu nombreux avec un recouvrement insignifiant; - R : Individu rares ou isolés.

A partir des relevés, la fréquence ou distribution des espèces dans le peuplement et l'indice d'abondance moyen seront calculés. L'indice d'abondance dominance moyen (ADM) est calculé par rapport au nombre de relevés dans lesquels l'espèce est présente; pour le calcul de cet indice, les codes semi quantitatifs d'abondance/dominance (AD code) sont rendus quantitatifs (AD num) (Gillet, 2000). L'échelle de Braun-Blanquet n'est pas linéaire, chaque code est converti en un recouvrement moyen, à l'aide d'une table de correspondance (Gillet, 2000).

10

Richard Demba DIOP 2010

Tableau 1 : Table de correspondance des codes d'abondance dominance et de recouvrement

AD code

AD num

Rec. Moy

Rec. Min

Rec. Max

R

0,1

0,03

0

0,1

0,5

0,3

0,1

1

1

1

3

1

5

2

2

14

5

25

3

3

32

25

50

4

4

57

50

75

5

5

90

75

100

L'analyse quantitative de la structure de la végétation a été réalisée à l'aide de la méthode de Caratini (1985) selon le tableau suivant:

Tableau 2: Table de correspondance des indices de fréquences et leurs qualifications

Fréquences

Indices

Qualifications

0,8 à 1

V

Constante

0,6 à 0,8

IV

Abondante

0,4 à 0,6

III

Fréquente

0,2 à 0,4

II

Accessoire

0 à 0,2

I

Rare ou Accidentelle

II.2-Réalisation de l'herbier

En botanique, un herbier est une collection de plantes séchées. Il sert de support physique à

différentes études sur les plantes, principalement, à la taxonomie et à la systématique. Le terme herbier (herbarium) désigne aussi l'établissement ou l'institution qui assure la conservation d'une telle collection (Morat, 1995).

Les échantillons récoltés doivent être manipulés soigneusement afin d'éviter leur détérioration. Chaque échantillon doit comporter les parties indicatrices de l'espèce, notamment, les feuilles, les fleurs et le fruit (Baudry, 1999).

Les échantillons sont placés dans du papier journal pendant une période suffisante pour les faire dessécher ensuite collés sur du papier non-acide Canson ce qui permet de conserver ces planches pendant très longtemps. L'idéal est de ranger ces planches dans des chemises du papier de la même qualité. C'est ce qui se pratique dans la plupart des herbiers.

Sur chaque part d'herbier nous collons d'abord l'échantillon au milieu de la planche ensuite les étiquettes en bas sur le bord droit, l'enveloppe qui sert à conserver les organes qui se détachent de l'échantillon en haut à droite et le cachet qui marque l'appartenance de l'échantillon en haut à gauche.

Les étiquettes contiennent le nom du collecteur, le numéro de récolte, la date de récolte, les informations permettant de localiser la plante (pays, département, et les coordonnées GPS), le nom scientifique et le nom de la famille de l'espèce.

II.3-Traitement des données

Les déterminations des espèces ont été effectuées à l'aide: des flores :

> Flore du Sénégal de BEBRHAUT J. (1967),

> Flore illustrée du Sénégal de BEBRHAUT J. (1971-1991)

> Flora of west tropical Africa de HUTCHINSON J. & DAZEIL J.M (1954) > Flora of west tropical Africa de HUTCHINSON J. & DAZEIL J.M (1963) > Flora of west tropical Africa de HUTCHINSON J. & DAZEIL J.M, (1968) > Nouvelle flore du Sénégal et des régions voisines de MUGNIER, (2008).

d'échantillons de l'herbier du Département de Biologie Végétale de la Faculté des Sciences et Techniques de l'Université Cheikh Anta DIOP de Dakar.

Les nomenclatures employées sont celles de

> LEBRUN & STORK 1991,1992, 1995,1997, et

> la nouvelle classification APG III au niveau des familles.

Pour les types biologiques nous avons utilisé la classification de Raunkiaer (1934) adaptée à la zone tropicale ou à la saison sèche. Cette classification distingue six (6) formes biologiques qui sont les nanophanerophytes (P), les chaméphytes (C), les hemicryptophytes (Ch), les géophytes (G), les thérophytes (T) et les plantes parasites (Par.).

Pour la répartition géographique, les informations proviennent essentiellement des flores:

> Flora of west tropical Africa de HUTCHINSON J. & DAZEIL J.M, 1954
> Flora of west tropical Africa de HUTCHINSON J. & DAZEIL J.M, 1963
> Flora of west tropical Africa de HUTCHINSON J. & DAZEIL J.M, 1968

CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION

12

Richard Demba DIOP 2010

I-Carte du C.A.D.I.

Afin de mieux contribuer à l'aménagement et à la gestion du Conservatoire, nous avons jugé

utile de réaliser une carte du C.A.D.I.

Figure 2: Carte du C.A.D.I. (Source: Diop, 2010)

Dans cette carte nous pouvons noter les différentes composantes du C.A.D.I. parmi lesquelles nous pouvons citer l'I.S.E.D., les différentes parcelles du Conservatoire, la pépinière...Elle va permettre à d'autres utilisateurs de bien s'orienter à l'intérieur du centre afin d'intervenir rapidement pour une gestion efficace du Conservatoire.

II-Analyse floristique

Dans le Conservatoire botanique des travaux de recensement et d'étiquetage des espèces

principalement les ligneux ont été réalisés en vu d'une meilleure connaissance de la flore.

14

Richard Demba DIOP 2010

Le présent travail se propose d'analyser qualitativement et quantitativement la flore du Conservatoire botanique Michel Adanson en établissant la composition spécifique, les spectres taxonomique et biologique, la distribution géographique, l'abondance/dominance et le recouvrement des espèces inventoriées.

II.1-Analyse qualitative

II.1.1-Composition spécifique

Le tableau7 présente les différentes espèces et familles rencontrées dans le Conservatoire botanique Michel Adanson de Mbour avec des indications sur le type biologique et l'appartenance biogéographique de chaque espèce.

La flore du Conservatoire botanique Michel Adanson de Mbour est composée de 140 espèces réparties dans 115 genres et 53 familles. Ce nombre est plus important que ceux signalés dans le delta, le lac de Guiers et sa plaine d'inondation par Trochain (1940) qui a inventorié 79 espèces réparties dans 56 genres et 28 familles et par Thiam (1998) qui fait état de 98 espèces, 74 genres et 38 familles.

II.1.2-Spectre taxonomique

Le tableau3 donne des indications sur la structure de la flore du Conservatoire. Tableau 3: Structure de la flore du Conservatoire botanique Michel Adanson

 

Familles

Genres

Espèces

Nombre

%

Nombre

%

Nombre

%

Classes des Dicotylédones

48

90,57

100

86,96

120

85,71

Classe des Monocotylédones

5

9,43

15

13,04

20

14,29

Total

53

100,00

115

100,00

140

100,00

Il apparaît ainsi qu'au plan de la diversité, la flore du Conservatoire botanique Michel Adanson de Mbour est composée uniquement de Spermaphytes. Les familles appartenant à la classe des dicotylédones représentent plus 80%, les moins de 20% restant faisant partie des familles de monocotylédones. Ces proportions restent quasiment les mêmes en ce qui concerne la diversité des genres dans la flore. Pour ce qui est de la diversité au niveau spécifique, les dicotylédones représentent 85,71%. Comparée à la diversité des familles et des genres, on note pour les monocotylédones des proportions plus importantes, avec 14,29%. L'importance relativement élevée de la diversité spécifique des dicotylédones est due au fait

que certaines familles y sont très diversifiées, telles que la famille des Fabaceae avec 27 espèces et celle des Malvaceae avec 9 espèces. Ces deux familles forment à elles seules prés du tiers des espèces inventoriées.

Comparée à la flore vasculaire du Sénégal (Ba & Noba, 2001), la flore du Conservatoire botanique Michel Adanson de Mbour présente des proportions comparables entre dicotylédones et monocotylédones. Les dicotylédones représentent 85,71% contre 70,3% dans l'ensemble de la flore du Sénégal et les monocotylédones 14,29% contre 14,7% pour la flore globale du pays.

Tableau 4: Répartition par familles des espèces recensées dans le Conservatoire botanique Michel Adanson.

Familles

Flore du conservatoire

Nombre d'espèces

% de familles

FABACEAE(D)

27

19,29

POACEAE (M)

13

9,29

MALVACEAE (D)

9

6,43

EUPHORBIACEAE (D)

7

5,00

CONVOLVULACEAE (D)

6

4,29

AMARANTHACEAE (D)

4

2,86

ASTERACEAE (D)

4

2,86

CAPPARIDACEAE (D)

4

2,86

ACANTHACEAE (D)

3

2,14

ASCLEPIADACEAE (D)

3

2,14

MYRTACEAE (D)

3

2,14

NYCTAGINACEAE (D)

3

2,14

RHAMNACEAE (D)

3

2,14

SAPINDACEAE (D)

3

2,14

ANACARDIACEAE (D)

2

1,43

ARECACEAE (M)

2

1,43

BIGNONIACEAE (D)

2

1,43

COMBRETACEAE (D)

2

1,43

COMMELINACEAE (M)

2

1,43

CUCURBITACEAE (D)

2

1,43

CYPERACEAE (M)

2

1,43

RUBIACEAE (D)

2

1,43

SOLANACEAE (D)

2

1,43

VERBENACEAE (D)

2

1,43

ANNONACEAE (D)

1

0,71

BALANITACEAE (D)

1

0,71

BORAGINACEAE (D)

1

0,71

BURSERARACEAE (D)

1

0,71

CACTACEAE (D)

1

0,71

CARICACEAE (D)

1

0,71

CASUARINACEAE (D)

 

1

0,71

CELASTRACEAE (D)

1

0,71

HIPPOCRATEACEAE (D)

1

0,71

LABIEAE (D)

1

0,71

LILIACEAE(M)

1

0,71

LORANTHACEAE (D)

1

0,71

LYTHRACEAE (D)

1

0,71

MELIACEAE (D)

1

0,71

MENISPERMACEAE (D)

1

0,71

MORACEAE (D)

1

0,71

MORINGACEAE (D)

1

0,71

PASSIFLORACEAE (D)

1

0,71

PEDALIACEAE (D)

1

0,71

POLYGALACEAE (D)

1

0,71

POLYGONACEAE (D)

1

0,71

PUNICACEAE (D)

1

0,71

RUTACEAE (D)

1

0,71

SCROPHULARIACEAE(D)

1

0,71

TAMARICACEAE (D)

1

0,71

ULMACEAE (D)

1

0,71

VITACEAE (D)

1

0,71

ZYGOPHYLLACEAE (D)

1

0,71

TOTAL

140

100,00

D = Dicotylédones M = Monocotylédones

Dans la flore du Conservatoire botanique Michel Adanson de MBOUR, sept familles regroupent plus de la moitié (50,4%) des espèces recensées. Ce sont les Fabaceae (19,4%), Poaceae (9,4%), Malvaceae (6,5%), Euphorbiaceae (5,0%), Convolvulaceae (4,3%), Amaranthaceae (2,9%), Capparidaceae (2,9%). Il ressort de cette analyse que la flore du Conservatoire botanique Michel Adanson de Mbour présente approximativement la même structure que la flore adventice dans la zone des Niayes (Sarr & al., 2007) à quelque différence prés :

- certaines familles se trouvent en proportion plus importante dans la flore adventice dans la zone des Niayes que dans la flore du CBMA: c'est le cas des Amaranthaceae, Poaceae, Fabaceae;

- d'autres familles sont moins importantes dans la flore adventice dans la zone des Niayes que dans la flore du CBMA, notamment les Nyctaginaceae, Rhamnaceae, Acanthaceae;

;- les familles Passifloraceae, Scrophulariaceae de la flore du CBMA comme de la flore adventice dans la zone des Niayes ne sont constituées que d'une seule espèce.

16

Richard Demba DIOP 2010

Le conservatoire botanique Michel Adanson de Mbour offre une forte diversité spécifique, dans un espace limité, une faible diversité de milieux écologiques avec une côte sableuse et une savane arbustive. La nature du sol qui est par endroit limoneux à limono-sableux et presque constamment humide grace un système d'arrosage qui est permanant et la variété des espèces plantées fait qu'il constitue un îlot de verdure dans un environnement fortement humanisé.

I.1.3-Spectre biologique

La figure 3 est une représentation des différentes espèces du Conservatoire botanique regroupées selon le type biologique.

47,86

2,86 3,57 1,43

1,43

42,86

Thérophytes (T) Nanophanérophytes (P) Géophytes (G) Hémicryptophytes ( Ch) Parasites (Par) Chaméphytes ( C)

La légende

Figure 3:Représentation du spectre biologique des espèces rencontrées dans le Conservatoire

La Figure 3 indique que 47,86% de cette flore est constituée de Nanophanerophytes. Ce sont les plus communes dans le Conservatoire. Les thérophytes (42,86 %) qui se rencontrent dans la plupart des familles (Amaranthaceae, Acanthaceae, Convolvulaceae, Fabaceae, Poaceae, etc.) viennent en seconde position. Le reste est constitué de 5 hemicriptophytes, de 4 géophytes, de 2 espèces parasites et 2 chaméphytes.

Comme le montre le spectre biologique, la plupart des espèces sont des nanophanerophytes. Ceci est dû au fait que les espèces pérennes sont plus adaptées à la conservation donc elles sont sélectionnées et introduites dans le site. Elles s'adaptent ainsi à l'instabilité climatique. es Les thérophytes ont un cycle de vie parfois très court, de quelques semaines, comme chez les espèces du genre Boerhavia, Eragrostis, et Corchorus, Amaranthus, ou plus long et forment alors une importante quantité de matière vivante ou sèche selon la saison. Leur cycle est

généralement synchrone avec la saison des pluies (Noba & al., 2010). Les espèces parasites géophytes, hemicryptophytes et chamephytes sont rares.

I.1.4-Spectre chorologique

La figure 4 représente la répartition des espèces du Conservatoire botanique regroupées en fonction de leurs affinités biogéographiques.

Proportio

rie3

n des éspeces

La légende

Mas

35

30

25

20

15

10

5

0

Pt

Ase Af

As

Cosm Am

Am

As Asu M

Figure 4: Représentation du spectre chorologique de la flore du Conservatoire botanique

Les espèces africaines (33,8%) sont avec les espèces pantropicales (21,6%) les plus importantes. Elles forment 55,39% des espèces recensées. Le reste des espèces est constituéessentiellement par des espèces afro-asiatiques (16,5%), des espèces afro-americaines (10,1%), des espèces cosmopolites (6,5%), des espèces afro-asiatiques et australiennes (4,3%), et des espèces afro-malgaches et asiatiques (3,6%). Les autres espaces sont peu nombreuses.

Ces proportions sont comparables à celles observées dans la flore des Niayes (Sarr & al. , 2001). La flore du conservatoire botaniques est plus riche en espèces africaines pantropicales et afro-asiatiques et moins riche en espèces cosmopolites que la flore adventice des Niayes. La présence dans le Conservatoire des espèces d'affinités biogéographiques diverses semble probablement liée à la forte introduction d'espèces venant d'horizons différentes.

18

Richard Demba DIOP 2010

I.2- Analyse quantitative

I.2.1- Fréquences des espèces

Les espèces du Conservatoire botanique Michel Adanson de Mbour sont distribuées dans les différentes parcelles avec une certaine fréquence. Le tableau 5 présente Proportion du nombre d'espèces selon l'indice de Caratini.

Tableau 5 : Proportion du nombre d'espqces selon l'indice de Caratini

Indices

Nombre d'espèces

Proportion(%)

V

11

7,86

IV

11

7,86

III

11

7,86

II

24

17,14

I

83

59,29

Total

140

100,00

Selon les indices de Caratini (1985), plus de la moitié des espèces (59,28%) recensées sont rares ou accidentelles du fait du caractère du site qui est un conservatoire. La plupart de ses plantes sont des ligneuses. Les espèces accessoires représentent 17,14%. On peut citer Acacia bivenosa, Acacia tortilis subsp. Raddiana, Adansonia digitata, Boerhaavia repens, Celtis integrifolia, Cenchrus biflorus...Nous notons les mêmes proportions (7,86%) au niveau des espèces constantes (Leucaena leucocephala, Achyrantes aspera var. sicula, Vigna gracilis, Combretum aculeatum, Prosopis juliflora, Pergularia daemia, Casuarina equisetifolia ,Merremia pentaphylla ), au niveau des espèces abondantes (Thephrosia lathyroides, Tapinenthus bangwensis, Sesbania pachycarpa, Maytenus senegalensis, Leptadenia hastata, Guaiacum officinale, Grewia bicolor, Commelina benghalensis) et aussi au niveau des espèces fréquentes du conservatoire (Azadirachta indica, Cassia occidentalis, Commiphora africana, Hibiscus sabdariffa, Ipomea pes-tigridis, Croton lobatus, Alysicarpus ovalifolius). Les espèces constantes sont présentes dans pratiquement toutes les parcelles. C'est le cas de Leucaena leucocephala qui est rencontré dans toutes les 16 parcelles du conservatoire. Cette espèce plantée dans le site présente ainsi une importante capacité de dissémination. La plupart des espèces locales comme exotiques sont circonscrites dans les parcelles où elles sont plantées.

I.2.1- / 5 IRKCO(,FHCRP I(,O(,Fe

Tableau 6: Proportion du nombre d'espèces par rapport à l'abondance/dominance moyenne et le recouvrement moyen

ADM

nombre d'espèces

%

Rec moy

3

4

2,86

32

2

23

16,43

14

1

38

27,14

3

0,1-0,5

75

53,57

0-1

Total

140

100,00

 

Selon le tableau ci-dessus, nous avons 2,26% des espèces qui ont un recouvrement moyen de 32%. Ces espèces sont les plus abondantes du conservatoire. C'est le cas d'Achyrantes aspera var. sicula, Justicia ladanoides, Passiflora foetida, Triumfetta penttandra. Ceci est peut être dû à la capacité de germination des graines et la vitesse de prolifération de ces herbacées pendant l'hivernage.

Environs 16,43% des espèces ont un recouvrement moyen de 14% des parcelles du Conservatoire et 27,14% ont un recouvrement compris entre 1 à 5% des parcelles. Les espèces ayant un recouvrement insignifiant c'est-à-dire compris entre 0 à 1% sont majoritaires et représentent 43,57%. C'est le cas de la plus part des ligneux qui ne sont présents que dans les espaces ou ils sont implantés.

Ce travail a donc permis de caractériser qualitativement et quantitativement la flore du Conservatoire botanique Michel Adanson de Mbour. Il montre en particulier que cette flore :

> est composée essentiellement par des espèces de Fabacea, Poaceae, Malvaceae, Euphorbiaceae, Convolvulaceae, Amaranthaceae et Capparidaceae qui forment plus de la moitié des espèces;

> est caractérisée par l'importance des nanophanérophytes et de thérophytes bien adaptées au climat, et au sol du Conservatoire;

> s'est enrichie en espèces pantropicales mais les espèces africaines sont toujours majoritaires ;

> est caractérisée par la présence d'espèces constantes comme Leucaena leucocephala et d'espèces très abondantes comme Achyrantes aspera var. sicula.

Les connaissances acquises dans ce travail sur la composition floristique du Conservatoire devraient permettre de mieux connaitre la richesse spécifique du site, d'établir un plan de gestion des espèces les plus rares afin de mieux les conserver et d'implanter des espèces bien adaptées dans les parcelles pauvres en espèces comme les parcelles 7 et 10.

20

Richard Demba DIOP 2010

Une bonne conservation de ces espèces passe nécessairement par la réalisation d'un herbier de référence. C'est l'objet de la partie suivante.

III- I F erEier

Un herbier de quelques espèces du Conservatoire botanique été réalisé. Le choix de ces espèces a été motivé par leur importance et leur type biologique. Par conséquent les thérophytes qui passent la mauvaise saison sous forme de graines ont été privilégiées au détriment des espèces pérennes qui sont pour la plupart étiquetées.

Une part d'herbier qui est un échantillon d'une collection comporte une étiquette fixée sur la feuille d'herbier, une enveloppe et un cachet. L'étiquette porte les informations relatives à l'échantillon, l'enveloppe conserve les parties détachées de l'échantillon et le cachet marque son appartenance. Les échantillons doivent absolument êtres fertiles : collectés avec des feuilles plus des fleurs et/ ou des fruits. Certains échantillons de notre herbier ne sont pas fertiles. Ceci est dû au fait que la période de récolte n'avait pas correspondu avec la période de floraison ou de fructification de ces espèces. Ils doivent êtres remplacés ultérieurement par des échantillons fertiles.

Cet herbier pourra servir à identifier les espèces du site et aussi à faire des comparaisons sur la nature des espèces. Il est constitué de 60 espèces reparties dans une trentaine de familles (Tableau 9). Les Fabaceae et les Poaceae sont majoritaires. L'Herbier comporte également beaucoup de familles mono spécifiques parmi lesquelles nous pouvons citer les Asteraceae, les Boraginaceae, les Casuarinaceae, les Celasraceae, les &RPEretaIeaekLes échantillons doivent être gardés dans un milieu sec et frais afin de les conserver le plus longtemps possible. Pour une gestion durable de l'herbier (collection de plantes séchées):

> un herbier (établissement qui assure la conservation des collections) doit être aménagé dans le Conservatoire le plus rapidement possible. Cet herbier doit disposer d'armoire à l'image de la banque de semence (Photo2),

> un personnel qualifié doit être recruté pour gérer l'herbier,

> la confection des parts d'herbier doit se poursuivre pour l'ensemble des espèces du Conservatoire.

CONCLUSION ET PERSPECTIVES

La flore du Conservatoire botanique Michel Adanson de Mbour est une flore relativement diversifiée et compte au moins 140 espèces réparties dans 115 genres et 53 familles. Par ordre d'importance, les Fabaceae, Poaceae, Malvaceae, Euphorbiaceae, Convolvulaceae, Amaranthaceae, Capparidaceae sont les mieux représentées puisqu'elles totalisent plus de la moitié des espèces inventoriées.

Les autres familles moins représentées participent toutefois à la diversité de la flore notamment les familles monospécifiques.

Cette flore qui est à dominante ligueuse et caractéristique de savane arborée ayant un peu l'allure d'une petite forét se développe dans un écosystème terrestre relèvement homogène. Cette flore est constituée pour prés de la moitié des espèces par des pérennes ligneuses (Fabaceae, Amaranhaceae, Convolvulaceae, Aizoaceae etc.) mais également par une importante proportion d'espèces herbacées annuelles (Poaceae, Cyperaceae,etc.) qui forment pendant la saison des pluies comme en saison sèche un important tapis herbacé qui donne au parc sa physionomie. Les espèces à mode de reproduction végétative représentent un atout pour revégétaliser certaines zones dénudées du parc.

Malgré l'homogénéité du milieu, cette flore est caractérisée par une forte présence d'espèces africaines, pantropicales, afro-asiatiques.

Le CBMA apparaît comme étant un site de haute biodiversité en raison de la diversité des espèces plantées dans une aire relativement réduite. À ce titre, il devrait être protégé des feux de brousse, et aux actions des riverains. Car l'évolution des activités anthropiques au niveau de la plage du site et le non réfection du mur de clôture peuvent entrainer une perte progressive de la diversité biologique du conservatoire.

Il est donc important d'envisager aujourd'hui :

> une gestion plus rigoureuse des espèces les plus rares afin de mieux les conserver et d'implanter des espèces bien adaptées dans les parcelles pauvres en espèces comme les parcelles 7 et 10;

> un aménagement d'un établissement qui assure la conservation des collections d'herbier et augmenter le nombre de collections; un recrutement de personnels qualifiés pour la gestion de l'herbier.

Les prochaines études à réaliser sur le site devront se pencher sur les groupements
végétaux ainsi que sur la proposition d'une clé de détermination de quelques espèces du

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Richard Demba DIOP 2010

Conservatoire afin d'optimiser les informations sur la flore et la végétation du Conservatoire.

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Richard Demba DIOP 2010

HUTCHINSON J. & DAZEIL J.M., 1968 - flora of west tropical Africa Vol 3 Part 1& 2 2nd ed. Revision edited by F. N. HEPPER. & al., The whitefriars. Press Ldt, London, Tonbridge, England, 574p

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26

Richard Demba DIOP 2010

ANNEXE

ANNEXE 1:

Tableau 7 :Repartion par familles des especes recensées dans le Conservatoire botanique Michel Adanson

Familles

Espèces

T.B.

R.G.

ACANTHACEAE (D)

Justicia ladanoides Lam.

T

Af

Monechma ciliatum (Jacq.)Miln.-Red

T

Af

Peristrophe paniculata (Forssk.) Brum.

T

As

AMARANTHACEAE (D)

Achyrentes aspera L. var. sicula L.

T

Cosm

Amaranthus hibridus L.

T

Cosm

Amaranthus spinosus L.

T

Pt

Pupalia lappacea (L.) Juss

T

Mas

ANACARDIACEAE (D)

Mangifera indica L.

P

Pt

Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst.

P

Af

ANNONACEAE (D)

Annona squamosa L.

P

Pt

ARECACEAE (M)

Phoenix dactylifera L.

P

As

Phoenix reclinata Jacq.

P

Af

ASCLEPIADACEAE (D)

Calotropis procera (Ait.) Ait. f.

P

As

Leptadenia hastata (Pers.) Decne.

T

Af

Pergularia daemia (Forsk.) Chiov.

T

As

ASTERACEAE(D)

Artemisia annua L.

P

Pt

Centaurea perrottetii DC.

T

Af

Emilia sonchifolia (L.) DC.

T

Pt

Launaea intybacea (Jacq) Beauv

T

Pt

BALANITACEAE (D)

Balanites aegyptiaca (L.) Del.

P

As

BIGNONIACEAE (D)

Crescentia cujete L.

P

Am

Kigelia africana (Lam.) Benth

P

Af

BORAGINACEAE (D)

Heliotropium bacciferum Forsk.

T

Af

BURSERARACEAE (D)

Commiphora africana (A. Rich.) Engl.

P

Af

CACTACEAE (D)

Opuntia tuna (L.) Miller

P

Am

CAPPARIDACEAE (D)

Boscia senegalensis (Pers.) Lam.

Ch

Af

Cadaba farinosa Forsk.

P

As

Capparis tomenosa Lam.

P

Af

Crataeva religiosa Sieber

P

Af

CARICACEAE (D)

Carica papaya L.

P

Pt

CASUARINACEAE (D)

Casuarina equisetifolia Forst.

P

Pt

CELASTRACEAE (D)

Maytenus senegalensis (Lam.) Exell.

P

Af

COMBRETACEAE (D)

Combretum aculeatum Vent.

Ch

Af

Terminalia catappa L.

P

Pt

COMMELINACEAE (M)

Commelina benghalensis L.

T

Af

Commelina forskalaei Vahl.

T

Mas

CONVOLVULACEAE (D)

Ipomoea pes-tigridis L.

T

As

Ipomoea sp

T

 

Ipomoea coptica (L.) Roth ex Roem. et Schult.

T

Asu

Jacquemontia tamnifolia (L.) Griseb.

T

Am

Merremia aegyptia (L.) Urban

T

Af

Merremia tridentata (L.) Hall. f

T

Af

CUCURBITACEAE (D)

Coccinia grandis (L.) Voigt.

T

Af

Momordica balsamina L.

T

As

CYPERACEAE (M)

Cyperus esculentus L.

G

Cosm

Cyperus maritimus Poir.

G

M

EUPHORBIACEAE (D)

Croton lobatus L.

T

As

Euphorbia balsamifera Ait.

P

Ase

Euphorbia hirta L.

T

Pt

Euphorbia tirucalli L.

P

Mas

Jatropha curcas L.

P

Cosm

Phyllenthus acidus (L.) Skeel.

P

As

28

Richard Demba DIOP 2010

 

Phyllenthus pentandrus Sch. & Th.

T

Af

F

A

B
A

C E A E

Caesalpinoideae(D)

Bauhinia rufescens Lam.

P

Af

Caesalpinia pulcherrima (L.) Sw

P

As

Cassia italica (Mill.) F.W. Andr.

T

As

Cassia occidentalis L.

T

Pt

Cassia siamea Lam.

P

Pt

Griffonia simplicifolia (Vahl ex DC.) Baill.

P

Af

Parkinsonia aculeata L.

P

Am

Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst.

P

Af

Tamarindus indica L.

P

Pt

Mimosoideae (D)

Acacia adansonii G. et Perr.

P

Af

Acacia ataxacantha DC.

P

Af

Acacia bivenosa DC.

P

Asu

Acacia gourmaensis A Chev.

P

Af

Acacia nilotica var nilotica (L.) Willd. ex Del.

P

Af

Acacia tortilis subsp. raddiana (Savi) Brenan

P

As

Faidherbia albida (Del.) A. Chev.

P

Af

Leucaena leucocephala (Lam.) De Wit

P

Cosm

Peltophorum pterocarpum (DC) K.Heyne

P

Pt

Pithecellobium dulce (Roxb.) Benth.

P

Am

Prosopis juliflora (Sw.) DC.

P

Cosm

Faboideae (D)

Abrus precatorius L.

Ch

Pt

Alysicarpus ovalifolius (S. & Th.)Léon

T

Pt

Canavalia rosea (Sw.) DC.

C

Pt

Clitoria ternatea L.

T

Cosm

Sesbania pachycarpa DC.

T

Asu

Tephrosia lathyroides G. & Perr.

T

Am

Vigna gracilis (G. & Perr.) Hook.f.

T

Af

HIPPOCRATEACEAE (D)

Hippocratea myriantha Oliv.

P

Mas

LABIEAE (D)

Hyptis suaveolens Poit.

T

Am As

LILIACEAE(M)

Scilla sudanica A. Chev.

G

Af

LORANTHACEAE (D)

Tapinaenthus bangwensis (Eng.et Kr.) Danzer

Par

Af

 

LYTHRACEAE (D)

Lawsonia inermis L.

P

Asu

M A L V A C E A E

Bombacoideae (D)

Adansonia digitata L.

P

Af

Malvoideae (D)

Gossypium barbadense L.

P

Pt

Hibiscus mechowii Garcke

T

Af

Hibiscus physaloides G.& Perr.

T

Mas

Hibiscus sabdariffa L.

T

Pt

Sterculiaceae (D)

Guazuma ulmifolia Lam.

P

Am

Grewioideae (D)

Corchorus tridens L.

T

Asu

Grewia bicolor Juss.

P

As

Triumfetta pentandra A. Rich.

T

Af

MELIACEAE (D)

Azadirachta indica A. Juss.

P

Pt

MENISPERMACEAE (D)

Tinospora bakis (A. Rich) Miers.

P

Af

MORACEAE (D)

Ficus vogelii (Miq.) Miq.

P

Af

MORINGACEAE (D)

Moringa oleifera Lam.

P

Pt

MYRTACEAE (D)

Eucalyptus alba Reinw. ex Blume

P

Pt

Melaleuca leucadendron L.

P

Asu

Syzygium guineense (Willd.) DC.

P

Af

NYCTAGINACEAE (D)

Boerhaavia diffusa L.

T

Pt

Boerhaavia repens L.

T

Pt

Bougainvillea spectabilis Willd

P

Am

PASSIFLORACEAE (D)

Passiflora foetida L.

T

Am

PEDALIACEAE (D)

Ceratotheca sesamoides Endl.

T

Af

POACEAE (M)

Brachiraria xantholeuca (Schinz) Stapf.

T

Af

Cenchrus biflorus Roxb

T

As

Chloris pilosa Sch. & Thonn.

T

Af

Cymbopogon giganteus Chiov.

Ch

Af

Cynodon dactylon (L.) Pers.

C

Cosm

Dactyloctenium aegyptium (L.) Willd.

T

Pt

Digitaria exilis (Kippist) Stapf.

T

Af

 

Digitaria horizontalis Willd.

T

Am

Enteropogon prieurii (Kunth) Clayton

T

As

Eragrostis ciliaris (L.) R. Br.

T

Pt

Pennisetum pedicellatum Trin.

T

As

Pennisetum violaceum (Lam.) Rich

T

Af

Vetiveria nigritana (Benth.) Stapf

Ch

Af

POLYGALACEAE (D)

Polygala erioptera DC.

T

As

POLYGONACEAE (D)

Coccoloba uvifera L.

P

Am

PUNICACEAE (D)

Punica granatum L.

P

As

RHAMNACEAE (D)

Ziziphus mucronata Willd.

P

As

Zizyphus joazeiro C. Mart.

P

Am

Zizyphus mauritiana Lam.

P

As

RUBIACEAE (D)

Spermacoce stachydea DC.

T

Af

Spermacoce verticillata L.

T

M

RUTACEAE (D)

Zanthoxylum zanthoxyloides (Lam.) Zep. & Tim

P

Af

SAPINDACEAE (D)

Aphania senegalensis (Juss. ex Poir.) _kRadlk

P

Af

Dodonaea viscosa (L.) Jacq.

P

Pt

Sapindus saponaria L.

P

Am

SCROPHULARIACEAE (D)

Striga hermonthica (Del.) Benth.

Par

M

SOLANACEAE (D)

Datura fastuosa L.

T

Pt

Solanum nigrum L.

T

Cosm

TAMARICACEAE (D)

Tamarix senegalensis DC

P

Af

ULMACEAE (D)

Celtis integrifolia Lam.

T

As

VERBENACEAE (D)

Gmelina arborea Roxb.

T

Pt

Lantana camara L.

P

Pt

VITACEAE (D)

Cissus quadrangularis L.

G

As

ZYGOPHYLLACEAE (D)

Guaiacum officinale L.

P

Am

ANNEXE 2:

Tableau 8: Liste des espèces du Conservatoire regroupées avec leurs fréquences, leur indice de Caratini et leur abondance/dominance moyenne.

Espèces

Fréquence

Indice

ADM

1

Leucaena leucocephala (Lam.) De Wit

100,00

V

2,88

2

Achyrantes aspera L. var. sicula L.

93,75

V

3,67

3

Vigna gracilis (G. & Perr.) Hook.f.

93,75

V

2,41

4

Combretum aculeatum Vent.

87,50

V

2,01

5

Boerhaavia diffusa L.

81,25

V

2,62

6

Casuarina equisetifolia Forst.

81,25

V

1,63

7

Corchorus tridens L.

81,25

V

2, 02

8

Datura fastuosa L.

81,25

V

0,17

9

Merremia aegyptia (L.) Urban

81,25

V

1,25

10

Pergularia daemia (Forsk.) Chiov.

81,25

V

2,08

11

Prosopis juliflora (Sw.) DC.

81,25

V

1,67

12

Commelina forskalaei Vahl.

75,00

IV

0,88

13

Guaiacum officinale L.

75,00

IV

0,76

14

Coccinia grandis (L.) Voigt.

68,75

IV

1,21

15

Sesbania pachycarpa DC.

68,75

IV

1,13

16

Tapinaenthus bangwensis (Eng.et Kr.) Danzer

68,75

IV

0,45

17

Commelina benghalensis L.

62,50

IV

1,43

18

Grewia bicolor Juss.

62,50

IV

0,53

19

Hibiscus physaloides G.& Perr.

62,50

IV

0,65

20

Leptadenia hastata (Pers.) Decne.

62,50

IV

0,84

21

Maytenus senegalensis (Lam.) Exell.

62,50

IV

1,33

22

Terminalia catappa L.

62,50

IV

1,00

23

Azadirachta indica A. Juss.

56,25

III

0,62

24

Cassia occidentalis L.

56,25

III

1,38

25

Commiphora africana (A. Rich.) Engl.

56,25

III

0,89

26

 

Hibiscus sabdariffa L.

56,25

III

0,29

27

Ipomea pes-tigridis L.

56,25

III

1,03

28

Croton lobatus L.

50,00

III

1,18

29

Alysicarpus ovalifolius (S. & Th.)Léon

43,75

III

0,63

30

Amaranthus hibridus L.

43,75

III

1,43

31

Balanites aegyptiaca (L.) Del.

43,75

III

1,07

32

Cyperus esculentus L.

43,75

III

2,86

33

Triumfetta pentandra A. Rich.

43,75

III

1,46

34

Bauhinia rufescens Lam.

37,50

II

1,50

35

Heliotropium bacciferum Forsk.

37,50

II

1,03

36

Justicia ladanoides Lam.

37,50

II

1,20

37

Momordica balsamina L.

37,50

II

0,42

38

Moringa oleifera Lam.

37,50

II

0,75

39

Canavalia rosea (Sw.) DC.

31,25

II

2,02

40

Coccoloba uvifera L.

31,25

II

1,40

41

Dactyloctenium aegyptium (L.) Willd.

31,25

II

2,22

42

Gossypium barbadense L.

31,25

II

1,42

43

Melaleuca leucadendron L.

31,25

II

1,32

44

Pennisetum pedicellatum Trin.

31,25

II

1,32

45

Pennisetum violaceum (Lam.) Rich

31,25

II

2,60

46

Scilla sudanica A. Chev.

31,25

II

0,72

47

Tamarindus indica L.

31,25

II

0,50

48

Zanthoxylum zanthoxyloides (Lam.) Zep. & Tim

31,25

II

1,14

49

Amaranthus spinosus L.

25,00

II

1,80

50

Caesalpinia pulcherrima (L.) Sw

25,00

II

1,63

51

Calotropis procera (Ait.) Ait. f.

25,00

II

0,68

52

Kigelia africana (Lam.) Benth

25,00

II

0,63

53

Launaea intybacea (Jacq) Beauv

25,00

II

0,43

54

Passiflora foetida L.

25,00

II

1,38

55

Pithecellobium dulce (Roxb.) Benth.

25,00

II

2,13

56

Pupalia lappacea (L.) Juss

25,00

II

0,80

57

Tinospora bakis (A. Rich) Miers.

25,00

II

0,90

58

Acacia bivenosa DC.

18,75

I

0,37

59

Acacia tortilis subsp. raddiana (Savi) Brenan

18,75

I

0,50

60

Adansonia digitata L.

18,75

I

0,37

61

Boerhaavia repens L.

18,75

I

2,00

62

Celtis integrifolia Lam.

18,75

I

0,53

63

Cenchrus biflorus Roxb

18,75

I

2,33

64

Cymbopogon giganteus Chiov.

18,75

I

0,53

65

Lantana camara L.

18,75

I

0,23

66

Merremia tridentata (L.) Hall. f

18,75

I

0,40

67

Monechma ciliatum (Jacq.)Miln.-Red

18,75

I

1,07

68

Sapindus saponaria L.

18,75

I

2,33

69

Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst.

18,75

I

1,67

70

Tephrosia lathyroides G. & Perr.

18,75

I

1,81

71

Acacia ataxacantha DC.

12,50

I

0,30

72

Acacia nilotica var nilotica (L.) Willd. ex Del.

12,50

I

1,05

73

Capparis tomenosa Lam.

12,50

I

0,75

74

Cassia italica (Mill.) F.W. Andr.

12,50

I

0,50

75

Centaurea perrottetii DC.

12,50

I

0,75

76

Ceratotheca sesamoides Endl.

12,50

I

0,55

77

Chloris pilosa Sch. & Thonn.

12,50

I

2,00

78

Clitoria ternatea L.

12,50

I

0,55

79

Crataeva religiosa Sieber

12,50

I

1,25

80

Cynodon dactylon (L.) Pers.

12,50

I

2,50

81

Enteropogon prieurii (Kunth) Clayton

12,50

I

2,00

82

Euphorbia hirta L.

12,50

I

0,55

83

Gmelina arborea Roxb.

12,50

I

0,50

84

Hibiscus mechowii Garcke

12,50

I

0,30

85

Hyptis suaveolens Poit.

12,50

I

0,10

30

Richard Demba DIOP 2010

86

 

Jacquemontia tamnifolia (L.) Griseb.

12,50

I

2,05

87

Lawsonia inermis L.

12,50

I

1,75

88

Aphania senegalensis (Juss. ex Poir.) _kRadlk

12,50

I

3,00

89

Opuntia tuna (L.) Miller

12,50

I

0,50

90

Peltophorum pterocarpum (DC) K.Heyne

12,50

I

3,25

91

Phoenix reclinata Jacq.

12,50

I

0,50

92

Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst.

12,50

I

0,50

93

Spermacoce stachydea DC.

12,50

I

1,05

94

Spermacoce verticillata L.

12,50

I

1,50

95

Abrus precatorius L.

6,25

I

0,10

96

Acacia adansonii G. et Perr.

6,25

I

1,00

97

Faidherbia albida (Del.) A. Chev.

6,25

I

0,50

98

Acacia gourmaensis A Chev.

6,25

I

0,10

99

Annona squamosa L.

6,25

I

0,50

100

Artemisia annua L.

6,25

I

2,00

101

Boscia senegalensis (Pers.) Lam.

6,25

I

0,50

102

Bougainvillea spectabilis Willd

6,25

I

0,50

103

Brachiraria xantholeuca (Schinz) Stapf.

6,25

I

0,10

104

Cadaba farinosa Forsk.

6,25

I

0,10

105

Carica papaya L.

6,25

I

0,10

106

Cassia siamea Lam.

6,25

I

0,50

107

Cissus quadrangularis L.

6,25

I

0,55

108

Crescentia cujete L.

6,25

I

0,50

109

Cyperus maritimus Poir.

6,25

I

2,00

110

Digitaria exilis (Kippist) Stapf.

6,25

I

1,00

111

Digitaria horizontalis Willd.

6,25

I

1,00

112

Dodonaea viscosa (L.) Jacq.

6,25

I

1,00

113

Emilia sonchifolia (L.) DC.

6,25

I

0,10

114

Eragrostis ciliaris (L.) R. Br.

6,25

I

0,55

115

Eucalyptus alba Reinw. ex Blume

6,25

I

0,50

116

Euphorbia balsamifera Ait.

6,25

I

0,10

117

Euphorbia tirucalli L.

6,25

I

0,10

118

Ficus vogelii (Miq.) Miq.

6,25

I

0,50

119

Griffonia simplicifolia (Vahl ex DC.) Baill.

6,25

I

0,50

120

Guazuma ulmifolia Lam.

6,25

I

0,29

121

Hippocratea myriantha Oliv.

6,25

I

0,50

122

Ipomoea sp

6,25

I

0,50

123

Ipomoea coptica (L.) Roth ex Roem. et Schult.

6,25

I

0,10

124

Jatropha curcas L.

6,25

I

0,50

125

Mangifera indica L.

6,25

I

0,50

126

Parkinsonia aculeata L.

6,25

I

0,50

127

Peristrophe paniculata (Forssk.) Brum.

6,25

I

3,00

128

Phoenix dactylifera L.

6,25

I

0,50

129

Phyllenthus acidus (L.) Skeel.

6,25

I

0,50

130

Phyllenthus pentandrus Sch. & Th.

6,25

I

0,10

131

Polygala erioptera DC.

6,25

I

0,50

132

Punica granatum L.

6,25

I

0,50

133

Solanum nigrum L.

6,25

I

0,50

134

Striga hermonthica (Del.) Benth.

6,25

I

0,10

135

Syzygium guineense (Willd.) DC.

6,25

I

0,50

136

Tamarix senegalensis DC

6,25

I

0,50

137

Vetiveria nigritana (Benth.) Stapf

6,25

I

0,50

138

Ziziphus mucronata Willd.

6,25

I

0,50

139

Zizyphus joazeiro C. Mart.

6,25

I

3,00

140

Zizyphus mauritiana Lam.

6,25

I

1,50

ANNEXE 3:

Tableau 9: Liste des échantillons de l'herbier

Familles

Espèces


d'échantillon

Lieu de récolte

Date de récolte

ACANTHACEAE

Justicia ladanoides Lam.

04

CBMA

15/10/2010

AMARANTHACEAE

Achyrentes aspera L. var. sicula L.

02

CBMA

15/10/2010

Amaranthus hibridus L.

12

CBMA

23/09/2010

Pupalia lappacea (L.) Juss

08

CBMA

18/09/2010

ASCLEPIADACEAE

Pergularia daemia (Forsk.) Chiov.

29

CBMA

16/10/2010

ASTERACEAE

Artemisia annua L.

53

CBMA

18/09/2010

Centaurea perrottetii DC.

07

CBMA

18/09/2010

Launaea intybacea (Jacq) Beauv

05

CBMA

16/10/2010

BORAGINACEAE

Heliotropium bacciferum Forsk.

55

CBMA

18/09/2010

CASUARINACEAE

Casuarina equisetifolia Forst.

26

CBMA

28/09/2010

CELASTRACEAE

Maytenus senegalensis (Lam.) Exell.

51

CBMA

16/10/2010

COMBRETACEAE

Combretum aculeatum Vent.

34

CBMA

28/09/2010

COMMELINACEAE

Commelina forskalaei Vahl.

25

CBMA

23/09/2010

Commelina benghalensis L.

30

CBMA

23/09/2010

CONVOLVULACEAE

Merremia aegyptia (L.) Urban

31

CBMA

28/09/2010

Merremia tridentata (L.) Hall. f

48

CBMA

16/10/2010

Ipomea sp

28

CBMA

16/10/2010

Ipomoea coptica (L.) Roth ex Roem. et Schult.

49

CBMA

18/09/2010

CUCURBITACEAE

Coccinia grandis (L.) Voigt.

45

CBMA

18/09/2010

CYPERACEAE

Cyperus esculentus L.

17

CBMA

16/10/2010

Cyperus maritimus Poir.

24

CBMA

18/09/2010

EUPHORBIACEAE

Phyllenthus pentandrus Sch. & Th.

16

CBMA

16/10/2010

Croton lobatus L.

50

CBMA

18/09/2010

FABACEAE

Cassia occidentalis L.

60

CBMA

23/09/2010

Abrus precatorius L.

57

CBMA

24/09/2010

Griffonia simplicifolia (Vahl ex DC.) Baill.

54

CBMA

16/10/2010

Leucaena leucocephala (Lam.) De Wit

11

CBMA

17/10/2010

Sesbania pachycarpa DC.

56

CBMA

18/09/2010

Alysicarpus ovalifolius (S. & Th.)Léon

41

CBMA

18/10/2010

Bauhinia rufescens Lam.

42

CBMA

16/10/2010

Pithecellobium dulce (Roxb.) Benth.

32

CBMA

18/10/2010

Tephrosia lathyroides G. & Perr.

43

CBMA

16/10/2010

Acacia ataxacantha DC.

39

CBMA

28/09/2010

Acacia nilotica var nilotica (L.) Willd. ex Del.

10

CBMA

28/09/2010

MALVACEAE

Corchorus tridens L.

01

CBMA

16/10/2010

Guazuma ulmifolia Lam.

52

CBMA

17/10/2010

Grewia bicolor Juss.

40

CBMA

28/09/2010

Triumfetta pentandra A. Rich.

59

CBMA

28/09/2010

Hibiscus physaloides G.& Perr.

20

CBMA

29/09/2010

MELIACEAE

Azadirachta indica A. Juss.

46

CBMA

23/09/2010

NYCTAGINACEAE

Boerhaavia diffusa L.

06

CBMA

16/10/2010

PEDALIACEAE

Ceratotheca sesamoides Endl.

33

CBMA

16/10/2010

POACEAE
POLYGALACEAE

Pennisetum violaceum (Lam.) Rich

58

CBMA

16/10/2010

Pennisetum pedicellatum Trin.

23

CBMA

28/09/2010

Cymbopogon giganteus Chiov.

14

CBMA

23/09/2010

Dactyloctenium aegyptium (L.) Willd.

35

CBMA

24/09/2010

Enteropogon prieurii (Kunth) Clayton

09

CBMA

16/10/2010

Brachiraria xantholeuca (Schinz) Stapf.

21

CBMA

23/09/2010

Digitaria horizontalis Willd.

13

CBMA

28/09/2010

Eragrostis ciliaris (L.) R. Br.

03

CBMA

23/09/2010

Vetiveria nigritana (Benth.) Stapf

19

CBMA

28/09/2010

Polygala erioptera DC.

22

CBMA

23/09/2010

RUBIACEAE

Spermacoce stachydea DC.

18

CBMA

16/10/2010

RUTACEAE

Zanthoxylum zanthoxyloides (Lam.) Zep. & Tim

47

CBMA

28/09/2010

32

Richard Demba DIOP 2010

SAPINDACEAE

 

Aphania senegalensis (Juss. ex Poir.) _kRadlk

37

CBMA

18/10/2010

SOLANACEAE

Datura fastuosa L.

36

CBMA

18/10/2010

Solanum nigrum L.

15

CBMA

16/10/2010

ULMACEAE

Celtis integrifolia Lam.

27

CBMA

18/10/2010

VERBENACEAE

Lantana camara L.

44

CBMA

16/10/2010

ZYGOPHYLLACEAE

Guaiacum officinale L.

38

CBMA

18/09/2010

ANNEXE 4:

Photo 2: Banque de semences du Conservatoire botanique Michel Adanson (Source Diop ,2010)






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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand