1- LA SYNERGIE GPIGN ET BIR
La présence des éléments du Bataillon
d'Intervention Rapide (BIR). Voilà ce qui frappe le visiteur qui
parcoure la nationale N°1 notamment le tronçon Mora-Kousseri. Des
éléments qui, à chaque moment, se meuvent d'un point
à l'autre. Une présence qui, observée au premier fait
écran au rôle des éléments de la Gendarmerie dans
cette bataille contre les malfrats qui écument la région de
l'Extrême Nord. Mais sur le terrain, les 2 Forces sont
complémentaires. Les éléments de la Gendarmerie jouent le
rôle d'aiguillon. Leurs stratégies de collecte des renseignements
sont mises en oeuvre pour circonscrire l'abri des bandits. Et quand arrivent
les éléments du BIR, c'est le dispositif «
araignée » qui se referme ainsi sur les malfrats. Cette
synergie d'action entre les deux Forces est plus papable en cas d'intervention.
Aussitôt l'alerte donnée, le dispositif est en place. Chacun sait
ce à quoi s'en tenir. Le commandant de la légion de Gendarmerie
de l'Extrême Nord Joseph MBU ATANG, et Elie BONDOL BAKOLOK le commandant
du premier BIR à Maroua ne déploient jamais leurs
éléments sur le terrain sans que l'expédition en question
soit précédé d'une concertation préalable entre les
deux corps. Le plan d'intervention est toujours concocté par les deux
chefs de groupe. Cette synergie d'action part de la discipline dans les
troupes. En effet, dans une équipe, si le plus haut gradé est un
élément du BIR, son adjoint est systématiquement un
élément de la Gendarmerie et vice versa. Une harmonie des Forces
qui a été saluée par les hautes autorités
étatiques lors de la visite de travail qui eut lieu en
Les F.A.C. face aux nouvelles formes de menaces
à la sécurité : d'une Armée « de garde »
vers une Armée « d'avant-garde » 1960-2010
Janvier 2009 entre les autorités camerounaises et
tchadiennes en charge du maintien de l'ordre. Ces Forces qui, de jour et de
nuit veillent sur la sécurité des personnes et des biens,
malgré la limitation des moyens logistiques pour un déploiement
constant sur le terrain. Heureusement, la hiérarchie s'est saisie de ce
problème en affectant dans la région de l'Extrême Nord, un
important contingent des Forces de maintien de l'ordre. Une affectation suivie
quelques jours plutard par l'acheminement de deux autres véhicules et
d'un bon nombre de moto tout terrain qui sillonnent les artères de la
ville de Maroua. Le souhait de tous est que d'autres moyens logistiques suivent
car le BIR tout comme la légion de Gendarmerie en ont besoin pour
assurer avec aise la sécurité des personnes et des biens dans la
région de l'extrême Nord.
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