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Contribution à  l'étude qualitative du genre Ceratium et des Tintinnides (Ciliophora : Oligotrichea ) au large de la baie d' Alger (juillet 2008)

( Télécharger le fichier original )
par Sara DJEMAI
Université des sciences et de la technologie Houari Boumédiene Algérie - diplôme d'ingénieur d'état  2009
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de L'enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
UNIVERSITE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE
HOUARI BOUMEDIENE

Faculté des sciences biologiques
Mémoire du projet de fin d'étude pour l'obtention du diplôme D'Ingénieur d'État
en Biologie
Spécialité : Océanographie
Option : Aquaculture

Contribution à l'étude qualitative du genre
Ceratium et des Tintinnides (Ciliophora :Oligotrichea) au
large de la baie d'Alger (juillet 2008)

Proposé et encadré par :

Étudié par :

Mr. TOUAHRIA T. Mlle DJEMAI Sara

Mlle ARFOUNI Nabila

Soutenu en Juillet 2009

Devant le jury :

Mlle SERIDI H. Maitre de conférence (FSB -USTHB) Présidente.

Mr TOUAHRIA T. Chargé de cours (FSB -USTHB) Rapporteur.

Mlle MESSILI A. Chargée de cours (FSB -USTHB) Examinatrice.

Mr. HAFFERSSAS A. Chargé de cours (FSB -USTHB) Examinateur.

Remerciements

Au terme de ce travail nous remercions le bon Dieu pour son aide.

Nous remercions vivement le Prof. SERIDJI R. qui nous a permis de réaliser notre stage dans son laboratoire "Ecosystéme Pélagique".

Notre gratitude et nos sincères remerciements vont à notre promoteur Mr. TOUAHRIA T. pour son soutien, sa patience, ses conseils judicieux et pertinents tout au long de ce travail.

Nous tenons en outre à exprimer nos plus sincères remerciements à Melle SERIDI H. à qui revient l'insigne honneur de présider le jury de délibération.

Nous remercions vivement Melle MESSILI A. pour avoir acceptéd'évaluer ce travail.

Nos remerciements s'adressent aussi à Mr HAFFERSSAS A. qui nous a fait l'honneur d'examiner et d'accorder son attention à ce travail. Nous remercions du fond du coeur tous les enseignants qui ont contribué à notre formation.

Aux membres du laboratoire d'Écosystème Pélagique, d'Halieutique, aux étudiants (es) de notre promotion et à tous ceux qui nous ont aidés de prés ou de loin, nous leur disons : MERCI.

Sommaire

Introduction

Généralités concernant le genre Ceratium :.........................................................2

Matériels et méthodes 3

1-1-Choix de la station et prélèvement d'eau de mer 3

1-2- Fixation et conservation ..... ...3

1-3- Sédimentation et numération cellulaire (méthode d'Utermhol 1958) 3

Résultats

1- Analyse qualitative des Tintinnides 7

Discussion 8

2- Analyse qualitative du genre Ceratium 16

Discussion ....30

2.1- comparaison entre deux stations .32

2.2- Importance de chaque espèce .34

3- Espèces accompagnatrices du genre Ceratium et des Tintinnides 35

Conclusion 39

Bibliographie

Liste des tableaux:

Pages

Tableau I : Nombre des cuves examinées pour chaque station et pour

différentes mailles ....4

Tableau II : Espèces identifiées et leurs fréquences dans deux stations différentes 33

Liste des figures

Figure 1 : Dessin d'un Ceratium furca tiré de la monographie de

Sournia (1967 )

Figure 2 : Position géographique du point de prélévement

(la baie d'Alger )

Figure 3a : Filet à plancton
Figure 3b : Sédimentation de la fraction micro planctonique dans des cuves

Pages

2

5

6

d'Utermol de 5 et 10 ml

..6

Figure 3c : Microscope Inversé

6

Figure 4 : Photographie des différentes espèces du genre Favella

9

Figure 5 : Photographie des différentes espèces du genre Rhabdonella

10

Figure 6 : Photographie des différentes espèces du genre Eutintinnus

11

Figure 7 : Photographie des différentes espèces du genre Coxliella

12

Figure 8 : Photographie des différentes espèces des genres: Helicostomella, Tintinnopsis et Xystonella

13

Figure 9 : Photographie des différents Tintinnides spp

14

Figure 10 : Photographie des Tintinnides colorés au DAPI et

à l'Acridine orange

.15

Figure 11 : Différentes variétés de Ceratium furca

..17

Figure 12 : Différentes variétés de Ceratium fusus et Ceratium extensum ...............

18

Figure 13 : Différentes variétés de Ceratium tripos

.20

Figure 14 : Différentes variétés de Ceratium candelabrum

..22

Figure 15 : Micrographies de Ceratium massiliense, Ceratium karsteni

 

et de Ceratium contrarium ........................... 24

Figure 16 : Espèces de Ceratium rares dans notre récolte planctonique 26

Figure 17 : Espèces de Ceratium très rares dans notre récolte planctonique 28

Figure 18 : Espèces de Ceratium non identifiées ..29
Figure 19 : Nombre d'espèces obtenu (vide de maille du filet 20u et 55um)

sur la station amirauté et une station située au large de la

baie d'Alge r ...32

Figure 20 : Les espèces les plus abondantes dans deux stations étudiées

(Station amirauté et station au large et pour différentes mailles

(mailles 55 um et 20 um) 34

Figure 21 : Différentes espèces du genre Dinophysis 35

Figure 22 : Différentes espèces des genres Ceratocorys, Noctiluca, Pyrophacus

et Ornithocercus 36
Figure 23 : Différentes espèces des genres Mesodinium, Scrippsiella,

Protoperidinium et Chaetoceros .37

Figure 24 : micrographie montrant l'abondance d'Alexandrium minutum indiqué par les 2 flèches. La première micrographie l'échantillon a été marqué par l'acridine orange 38

Liste des abréviations

C: Ceratium

DAPI: Di Aminido 3-4 Phenyl Indol Fig: Figure

HRC: High Resolution Camera Tab: Tableau

Tot: Total

Introduction :

Le phytoplancton, ou plancton végétal, regroupe les algues unicellulaires photosynthétiques dont le rôle est essentiel au sein des cycles biogéochimiques et dans le fonctionnement des écosystèmes aquatiques puisqu'il est, entre autre, à la base des chaînes trophiques. On le trouve aussi bien sous forme de colonies, qu'en cellule libre, ou en symbiose et il peut être marin ou continental (Sournia, 1986).

Le genre Ceratium représente une partie significative du microphytoplankton en termes d'abondance et diversité, particulièrement dans les dinoflagellés à thèques. Il comporte 80 espèces en Méditerranée, il présente une très large répartition géographique, il est facile à récolter, à conserver et à identifier sur des critères morphologiques simples, par rapport à d'autres genres du phytoplancton marin.

Le genre Ceratium a été employé pendant longtemps comme un indicateur hydrographique des masses d'eau en mer Méditerranée (Dowidar 1973 in Tunin et al, 2007) ; plus récemment, il est admis que les espèces qui composent le genre Ceratium sont un bon modèle biologique pour examiner les effets potentiels des changements globaux sur la biodiversité du phytoplancton (Alina et al, 2009).

Cependant, comme beaucoup de groupes planctoniques, dans les côtes algériennes peu d'information sur la diversité de ce genre ainsi que sur la variabilité temporelle des espèces qui le composent. Effectivement, nous ne disposons pas d'une liste complète floristique de ce genre. Ainsi, l'objectif de notre travail est :

Tenter d'établir un inventaire des Ceratium et d'en estimer la richesse qualitative.

Dans ce travail nous nous sommes intéressés à une autre composante planctonique : Les Tintinnides. Faisant partie du microzooplancton c'est le groupe le plus connu des ciliées marins (Ciliophora : Oligotrichida). En effet, leur identification basée essentiellement sur la forme de la lorica (ou la coquille) dans lesquels la cellule ciliée peut se réfugier (Dolan et al., 2006). Ce sont des brouteurs vigoureux de nano phytoplancton et servent périodiquement de nourriture au mesozooplankton ; et jouent ainsi un rôle clé dans la boucle microbienne (Azam et al., 1983).

Généralité concernant le genre Ceratium

Le genre Ceratium comporte 80 espèces, il présente une très large répartition géographique, il est facile à récolter, à conserver et à identifier sur des critères morphologiques simples, par rapport à d'autres genres du phytoplancton marin.

En effet, les espèces sont pourvues de 2 à 4 cornes :

- une corne apicale (parfois absente) dans le prolongement de la partie supérieure de l'épithèque, et 1à 3 cornes antapicales à la base de l'hypothèque,

- et une aire ventrale qui sont caractéristiques et qui permettent de les identifier rapidement, sans passer par la tabulation (figure 1).

Leur taille varie entre 100 et 1000 um ce qui facilite leur isolement et elles possèdent une thèque ornée de plaques cellulosiques qui permet de les fixer sans altérer leur morphologie.

Actuellement, le genre est divisé en 4 sous-genres morphologiques d'après les critères suivants :

Les Archaeceratium regroupent les espèces n'ayant pas de corne apicale,

Les Amphiceratium regroupent les espèces dont la corne antapicale droite est réduite ou absente.

Les Ceratium composés d'espèces dont les cornes antapicales sont dirigées vers l'arrière.

Les Orthoceratium rassemblent les espèces dont les cornes antapicales sont dirigées vers l'avant (Sournia, 1967).

Figure 1: Dessin d'un Ceratium furca tiré de la monographie de Sournia (1967).

Matériels et méthodes :

1-1-Choix de la station et prélèvement d'eau de mer:

Les récoltes micro planctoniques destinées à l'étude microscopique des dinoflagellés (le genre Ceratium) et des Tintinnides ont été effectuées durant le mois de Juillet de l'année 2008 à bord du navire océanographique Toufik. Dans 3 stations positionnées côte-large dans la baie d'Alger (Fig.2), nous avons effectué un trait vertical de 30 m à o m de profondeur, en utilisant un filet à plancton de Hydrobios de diamètre 25 cm et d'une longueur 50cm (fig.3a). Cependant, pour la station notée amirauté nous avons effectué un trait vertical de 5 m à o m de profondeur.

Les spécimens micro planctoniques sont ensuite récupérés dans des piluliers en rinçant le collecteur avec de l'eau de mer filtrée. Au méme point de prélèvement nous avons utilisé deux mailles 20 um et 55 um.

1-2 - Fixation et conservation :

Les échantillons récoltés dans des piluliers sont fixés immédiatement avec du Lugol acide préparé selon la composition et les indications d'Utermhol (in Travers, 1972) ;(dissolution de : 100g de Kl en 1L d'eau distillée et de 50g d'iodine dans 100ml d'acide acétique).

L'ensemble des échantillons sont conservés à l'obscurité à une température de 4°C jusqu'à l'analyse au laboratoire (le Lugol se dégrade à la lumière et perd son effet conservateur).

1-3- Sédimentation et numération cellulaire (méthode d'Utermhol 1958):

Nous avons utilisé la méthode d'Utermhol (1931,1958 in jacques, 1974), cette méthode est la plus utilisée pour la numération du phytoplancton ainsi que des ciliés (Jacques, 1974).

Avant chaque sédimentation, nous avons délicatement remis en suspension les pèches planctonique pour homogénéiser le contenu (Travers, 1975).

Dans le présent travail nous avons utilisé des chambres de sédimentations (des cuves) de 5 et de 10 ml (Fig.3b) le temps de sédimentation est de 24 heures (Jacques, 1968). Par la suite, les Ceratidées et les Tintinnides ont été identifiés et dénombrés à l'aide d'un microscope inversé de marque Zeiss Axiovert équipé d'une camera HRC (Fig. 3c)

L'identification des espèces micro planctoniques a été souvent faite aux objectifs suivants : 10x et de 20x pour les espèces de grandes tailles et de 40x pour celles de petites tailles. Dans notre analyse microscopique spécifique nous avons marqué les acides nucléiques de certaines cellules par du DAPI et l'Acridine Orange afin de mettre en évidence les différentes proies des espèces des Tintinnides.

Les individus identifiés sont classés par espèces et lorsque l'identification est difficile les individus sont groupés dans un seul genre ou groupe d'individus.

Dans le présent travail nous avons examiné 6 cuves dans différèrent stations citer dans le tableau suivant (Tableau I).

Tableau I : Nombre des cuves examinées pour chaque station et pour différentes mailles :

Stations

Mailles

1er arrêt (2)

2éme arrêt (3)

4éme arrêt amirauté

6eme arrêt

20 um

1

1

1

-

55 um

1

-

1

1

Le comptage des Ceratium et des Tintinnides a été fait en parallèle et sur toute la cuve. Signalons qu'en plus de l'identification des Ceratium et des Tintinnides qui sont l'objectif de notre travail, nous nous sommes intéressés aux autres groupes planctoniques tels que les Dinoflagellés, les Diatomées et les Ciliés.

La détermination des espèces phytoplanctoniques a été faite en utilisant les ouvrages suivants:

Sournia (1967), Tomas (1997), Nezan et al. (1997), Balech (1988).

Pour les Tintinnides, l'identification des espèces a été effectuée à partir des ouvrages suivants : Trégouboff et Rose (1857) et Abboud--Abi Saab (2008).

Pour affiner l'identification des Tintinnides nous avons consulté le site web de la station marine de Roscoff à l'dresse suivante : http://planktonnet.sb-roscoff.fr

Figure 2: Position géographique du point de prélévement (la baie d'Alger)

Figure 3a: filet à plancton

Figure 3b : Sédimentation de la fraction micro planctonique dans des cuves d'Utermhol
de 5 ml et 10 ml

Figure 3c : Microscope Inversé.

Étude qualitative :

1-Analyse qualitative des Tintinnides:

Dans ce chapitre nous allons présenter les résultats obtenus par l'analyse microscopique des récoltes micro planctoniques.

Dans notre analyse qualitative 10 genres ont été recensés il s'agit de : Coxliella, Daturella, Eutintinnus ; Favella, ; Helicostomella ; Rhabdonella, Salpingella, Tintinnopsis, Undella et Xystonella.

L'inventaire spécifique montre que le genre Favella (Fig. 4) est le plus diversifié et occupe le premier rang avec six espèces : Favella adriatica (Imhof) d'après Kofoid. et Campbell ; Favella markusovszkyi (Daday) Kofoid. et Cambell, Favella serrata (Mobius) Jorgensen; Favella ehrenbergii (Clapared and lachma,) Jorgensen.; Favella azorica (Cleve) Jorgensen, et Favella spp.

Dans le deuxième rang nous retrouvons le genre Rhabdonella (Fig. 5) représenté par les espèces suivantes : Rhabdonella spiralis (Fol.) d'après Kofoid ; Rhabdonella conica Kofoid et Campbell ; et Rhabdonella spp

Le troisième rang revient au genre Eutintinnus (Fig. 6) nous avons pu identifier les espèces suivantes : Eutintinnus fraknoi (Daday) d'après Kofoid et Campbell ; Eutintinnus lusus-undae (Entz Sr) d'après Kofoid. et Campbell ; Eutintinnus stramentus Kofoid et Campbell, et Eutintinnus macilentus (Jorgensen,) Kofoid et Campbell.

Notre inventaire indique que le genre Coxliella Brandt (Fig. 7) est représenté principalement par les espèces suivantes : Coxliella fasciata (Kofoid,) Brandt ; Coxliella annulata (Daday), d'après Kofoid et Campbell., Coxliella spp.

Dans les pêches planctoniques nous avons reconnu le genre Salpingella (Fig. 7) regroupant les espèces suivantes : Salpingella attenuata (Jorgensen), Salpingella decurtata (Jorgensen), et Salpingella spp.

En ce qui concerne les genres Tintinnopsis et Helicostomella (Fig. 8) ils sont représentés sur nos récoltes respectivement par les espèces :Tintinnopsis beroidea (Dad). d'après Kofoid et Tintinnopsis spp, Helicostomella subulata (Ehrbg.) et Helicostomella spp.

Enfin pour les genres Daturella,; Undella et Xystonella (Fig. 8) ils sont représentés respectivement par : Daturella datura (Brandt), d'après Kofoid. et Campbell ; Undella spp et Xystonella Lohmanni (Brandt), d'après Kofoid. et Campbell.

En plus de ces espèces on a obtenu d'autres non identifiées qu'on a nommées Tintinnide spp. (Fig. 9)

Les Tintinnides colorés au DAPI et à l'Acridine orange sont regroupés dans la (Fig. 10)

Discussion :

Tableau II : les genres des Tintinnides recensés avec leurs écologies.

Genres

Écologie

Favella

Néritique

Rhabdonella

eaux chaudes

Eutintinnus

Cosmopolite

Coxliella

Cosmopolite

Salpingella

Cosmopolite

Tintinnopsis

Néritique

Daturella

Cosmopolite

Helicostomella

Néritique

Xystonella

eaux chaudes

Undella

Cosmopolite

Tintinnides non identifiés

 

Nous rappelons que les études des Tintinnides sur la cote algérienne sont très rares voir méme inexistantes à l'exception de l'étude qui a été faite en 1964 par un chercheur italien ; et malheureusement on n'a pas trouvé cet article.

Les résultats de l'analyse qualitative des Tintinnides indiquent un nombre de 27 espèces dont la plupart ont été déjà signalées en Méditerranée (Gavrillova et Dolan, 2007).

Selon la classification de Pierce et Turner (1993) nous avons recensé 12 espèces fréquentant les eaux néritiques et qui se distribuent dans les genres suivants : Favella, Helicostomella, et Tintinnopsis.

Nous signalons 9 espèces considérées cosmopolites : Coxliella, Eutintinnus, Salpingella et Undella.

Enfin 5 espèces des eaux chaudes et qui appartiennent au genre suivants : Rhabdonella et Xystonella.

f

i

c

a

Lorica vide

d

L'individu

Cils

g

b

e

h

j

Figure 4. Photographie des différentes espèces du genre Favella: (a, b) Favella adriatica (deux formes); (c) Favella markusovszkyi; (d) Favella serrata; (e, f, g) Favella ehrenbergii (trois formes); (h, i, j) Favella spp.

Grx 20 Gr x 40

Figure 7. Photographie des différentes espèces du genre Coxliella: (a) Coxliella annulata; (b) Coxliella sp1; (c) Coxliella sp2; (d) Salpingella sp

Figure 8. Photographie des différentes espèces des genres: Helicostomella, Tintinnopsis et Xystonella: (a) Tintinnopsis sp; (b) Tintinnopsis beroidea ; (c) Xystonella Lohmanni; (d) Helicostomella sp; (e)Helicostomella subulata

Figure 10. Photographie des Tintinnides colorés au DAPI et à l'Acridine orange: (a,b) Tintinnides sp colorés au DAPI ; (c,d) Tintinnides sp colorés à l'Acridine orange; (e) Coxliella sp fixée au Lugol; (f) Coxliella sp colorée au DAPI.

2- Analyse qualitative du genre Ceratium :

Le dépouillement des récoltes planctoniques sous microscope inversé nous ont permis d'identifier 36 espèces et 62 taxons infra spécifiques (variétés et formes) que nous avons regroupés dans le tableau I en annexe.

Parmi les espèces les plus fréquentes dans nos récoltes nous citons par ordre d'importance : Ceratium furca, C. fusus, C.extensum, C.tripos, C.macroceros. Ce contingent d'espèces est suivi d'un ensemble de taxons tels que : Ceratium candelabrum, C.concilians, C.contortum, C.contrarium, C.hexacanthum, C.karsteni, C.pentagonum. Avec quelques spécimens de ce genre dont on n'est pas arrivé à identifier l'espèce.

Dans les paragraphes qui suivent nous allons citer et décrire les espèces rencontrées en se basant sur le travail réalisé sur le genre Ceratium par Sournia (1967) et Gomez (2003) :

Ceratium furca : (Figure 11)

· C. furca (Ehr.) Clap. & Lachm. var. furca c'est une variété psychrophile quoique probablement cosmopolite (Sournia 1967).

· C. furca var. eugrammum (Ehr.) Schiller. c'est une variété thermophile (Sournia 1967).

· C. furca (Ehr.)Clap and Lachm "furca-eugrammum" est un stade de transition entre les deux variétés précédentes (Sournia 1967).

· C.furca Var. incisum (Karsten) Jorg. cette espèce est un état de transition entre C. furca et C. belone. Cleve.

Figure 11 : Différentes variétés de Ceratium furca: (a) Ceratium furca var. eugrammum; (b) C. furca. var. furca; (c) C. furca "furca-eugrammum; (d) C.furca Var. incisum; (e) C. belone

Ceratium fusus Ehrenberg : (Figure 12)

C.fusus présente 11 % de l'ensemble de l'échantillon. Nous avons trouvé 2 variétés:

· Fusus (Ehr.) Duj. var. fusus (Microphotographie a) est une variété quasi cosmopolite (Sournia 1967).

· fusus var.seta (Ehr.) Sournia (Microphotographie b) cette variété est nettement thermophile, probablement euphotique (Sournia 1967).

Ceratium extensum : (Figure 12 Microphotographie c)

· C. extensum (Gourret) Cleve présente un pourcentage de 11% dans l'ensemble de nos récoltes. C'est une espèce très abondante commune en Méditerranée et elle est euphotique (Sournia 1967).

Ceratium inflatum (Kofoid)

Figure 12 : Différentes variétés de Ceratium fusus, Ceratium extensum et Ceratium inflatum: (a ) Ceratium fusus var fusus. ; (b) Ceratium fusus var.seta ; (c): Ceratium extensum ; (d) Ceratium inflatum

Ceratium pentagonum Gourret : (Figure 13)

Se distingue des autres espèces du genre Ceratium par la forme pentagonale de leur corps central; cette espèce a une large distribution, de l'eurythermie, entre les zones chaudes tempérées et tropicales, et les zones euryhalines entre les eaux océaniques et néritiques (Halim, 1967).

Nous avons reconnu deux variétés avec une fréquence de 5% du total de l'échantillon examiné, Nous citons :

· C.pentagonum var.grande.

· C.pentagonum var. tenerum (Jõrg) (Microphotographie a) est une variététhermophile, tropicale et subtropicale (Méditerranée incluse). Sa
répartition verticale est incertaine, peut être euphotique (Sournia, 1967).

Figure 13: Ceratium pentagonum

Ceratium tripos (Müller) Schiller : (Figure 14)

C.tripos est l'une des espèces les plus courantes du genre Ceratium avec un pourcentage de 7%. Dans les cuves examinées elle se trouve sous trois variétés morphologiques :

· C.tripos var. tripos. (Microphotographie a)

· C.tripos var. tripodioides est une espèce néritique rencontrée dans les eaux tempérées à tropicales (Halim, 1967). (Microphotographie b )

· C.tripos var.atlanticum (Ostf) Paulsen.

Figure 14 : Différentes variétés de Ceratium tripos: (a) Ceratium tripos var. tripos. (b) Ceratium tripos var. tripodioides

Ceratium macroceros (Ehrenberg) Cleve: (Figure 15)

C.macroceros définie par Sournia (1967) comme une espèce psychrophile

Dans notre échantillon cette espèce présente une proportion de 7% ; 3 variétés ont été identifiées qui ont à peu prés la même abondance dans toutes les stations examinées :

· C.macroceros (Ehr.) Vanh. var. macroceros (Microphotographie a) signalée 4 fois dans notre échantillon ; elle est nettement tempérée et sub.borèale (très rare en Méditerranée) (Sournia 1967).


· C.macroceros var. gallicum (Kofoid) Sournia est une espèce tropicale et subtropicale (Méditerrénée incluse) (Sournia 1967), le cingulum est peu apparent ou imparfaitement développé (Sournia 1967).

· C.macroceros (Ehr.)Vanh "gallicum > macroceros" est une transition entre les deux variétés précédentes.

Figure 15: Ceratium macroceros var. macroceros

Ceratium candelabrum: (Figure 16)

Pour l'ensemble des échantillons analysés l'espèce C.candelabrum est très

fréquente soit 7 % du total du l'échantillon et présente plusieurs variétés ; Nous l'avons rencontrée sous forme de cellule isolée (Microphotographie a) et très souvent coloniale (Microphotographie b-c).

En effet, cette variabilité est liée au facteur écologique mais se manifeste plus nettement dans le temps que dans l'espace (Sournia, 1967).

Parmi les variations on a récence 04 variétés :

· C.candelabrum (Ehr.)Stein var candelabrum

· C.candelabrum var.depressum (Pouchet Jorg) est une variété thermophile. Rencontrée qu'une seule fois dans l'ensemble de nos échantillons.

· C.candelabrum (Ehr.)Stein"candelabrum- depressum» est un état de transition entre les variétés candelabrum et depressum.

· C.candelabrum (Ehr.)Stein "candelabrum > depressum".

b'

Figure 16: Différentes variétés de Ceratium candelabrum: (a) Ceratium candelabrum. var. candelabrum ;(b,b'c ) colonies de ceratium candelabrum; (d) C.candelabrum "candelabrum-depressum ; (e) C.candelabrum var. depressum; (f) C.candelabrum "candelabrum > depressum".

Ceratium contortum Gourret Cleve :

C.contortum présente 5 % avec deux variétés. C'est une espèce tropicale, assez rare en Méditerranée. Elle est préférentiellement océanique et euphotique (Sournia, 1967).

· C.contortum var. karstenii (Pav) Sournia prédomine en Méditerranée (Sournia, 1967). (Figure 17)

· C.contortum var. longinum (karsten) Sournia rencontrée une seule fois dans notre échantillon.

Figure 17: Ceratium contortum var. karstenii

Ceratium massiliense (Gourret) Jörgensen : (figure 18)

Dans nos récoltes l'espèce se présente sous forme d'individu isolé(Microphotographie a, b) ou bien formant une colonie (Microphotographie c). Nous

avons recensé 02 variétés:

· C.massiliense var massiliense (Microphotographie b)

· C.massilieuse forme armatum (Karsten) Jörg.

Ceratium karsteni (Schroder) Kofoid (Microphotographie d) présente 6% dans l'ensemble de nos récoltes.

Ceratium contrarium (Gourret) Pav. (Microphotographie e)

Présente un pourcentage de 4 %. C'est une espèce tropicale ou sub-tropicale commune dans les trois océans et en Méditerranée (Sournia, 1967).

Figure 18 : Microphotographies de Ceratium massiliense, Ceratium karsteni et de Ceratium contrarium: (4) Ceratium massiliense; (5) Ceratium massiliense var massiliense; (6) une colonie de Ceratium massiliensse; (7) Ceratium karsteni ; (8) Ceratium contrarium.

D'autres espèces identifiées et photographiées (figure 16) sont rares dans nos récoltes planctoniques ; parmi elles nous citons :

Ceratium euarcuatum (Microphotographie 9).

Ceratium concilians Jörgensen (Microphotographie 10) Présente 2 % du total de l'échantillon.

Ceratium dens : (Microphotographie 11).

C'est une espèce typiquement tropicale et néritique. Elle demeure inconnue en Méditerranée (Sournia, 1967).

Ceratium hexacanthum Gourret (Microphotographie 12) présente 3% du total de l'échantillon.

Ceratium trichoceros (Ehrengerg) kofoid (Microphotographie 13).

Figure 19: Espèces de Ceratium rares dans notre récolte planctonique: (9) Ceratium euarcuatum ; (10) Ceratium concilians ; (11) Ceratium dens ; (12) Ceratium hexacanthum ; (13) Ceratium carriense

Dans nos récoltes nous avons relevé quelques exemplaires très rares (figure 17) il s'agit de :

C . carriense (Microphotographie 14)

Espèce tropicale sténotherme, commune dans les trois océans. Ce Ceratium est indifféremment océanique et néritique; sa distribution verticale est controversée (Sournia, 1967).

C. vultur Cleve (Microphotographie 15)

C. gravidum Gourret (Microphotographie 16)

C. limulus (Pouchet) Gourret (Microphotographie 17) C. pavillardi Jörgensen

14 15

16

17

Figure 20 : Espèces de Ceratium très rares dans notre récolte planctonique (14)
Ceratium carriense ; (15) C. vultur ; (16) C gravidum ; (17) C. limulus

Enfin, quelques espèces représentées dans la figure 18 n'ont pas pu être identifiées.

Discussion :

Dans les eaux marines algériennes les travaux sur le phytoplancton sont rares et très éparses dans le temps et l'espace. En effet, nous n'avons pas une liste floristique complète des espèces de grande taille telles que les dinoflagellés et principalement le genre Ceratium.

L'examen qualitatif du genre Ceratium sous microscope inversé au large de la baie d'Alger nous a permis d'avoir une liste floristique sur la composition spécifique de ce genre durant un mois représentant une période chaude. En effet, nous avons obtenu une richesse spécifique plus élevée (36 espèces et 62 taxons infra spécifiques inventoriés) que celle signalée par la littérature. Effectivement, dans la baie d'Alger Pinecmin (1966) a établi une liste des dinoflagellés et signalé 16 exemplaires du genre Ceratium. Plus tard, Gomes (2003) en effectuant une étude biogéographique des dinoflagellés de toute la Méditerranée, et ceci en se basant sur la littérature, rapporte 30 espèces du genre Ceratium fréquentant les eaux du bassin algérien. Par exemple, C.bigelowi Kof., C.carnegiei Graham & Bron, C.dens ; C.longipes (Bailey) Gran et C.vultur (Cleve) ne figurent pas sur la liste établie par Gomez (2003).

La qualité des exemplaires de Ceratium que nous avons inventoriés sont pour la plupart caractéristiques des eaux tropicales et subtropicales (Sournia, 1967 et Tunin et al, 2007). Plusieurs auteurs ont attribué la variabilité morphologique de ce genre aux conditions biotiques et abiotiques du milieu (Sournia, 1967 ; Dodge et Marshall, 1994 in Tunin et al., 2007). Par exemple, on pourrait indiquer que les variétés thermophiles ont des morphologies adaptées à l'eau chaude (c.-à-d., un environnement moins visqueux que l'eau froide, induisant une sédimentation plus rapide). Pour réduire la vitesse de sédimentation, les cellules du phytoplancton avec un plus grand rapport de surface-àvolume, résistent à la sédimentation vers les eaux profondes. En effet, nous avons noté cette adaptation, d'un point de vue morphologique, pour l'espèce Ceratium Candelabrum montrant des cornes très longues caractéristiques des eaux chaudes (Tunin et al, 2007). A Ville Franche, Gomez et Gorsky ( 2003) ont étudié le cycle annuel des dinoflagellés dans un point d'échantillonnage fixe, leurs travaux aboutissent aux conclusions suivantes : le cycle annuel du genre Ceratium a été caractérisé par une tendance saisonnière avec un contraste marqué entre la période hivernale (pauvreté spécifique) et une période printanière où la richesse spécifique est très élevée.

Une autre alternative possible au contrôle de température est le mode de nutrition. Ce facteur est particulièrement intéressant pour des espèces de Ceratium car leur rôle trophique semble tout à fait variable. Elles peuvent être autotrophes, car elles possèdent des chloroplastes ; hétérotrophes, au moyen de phagocytose ; et mixotrophes (Sournia 1986, Smalley et manteaux 2002).

En conclusion, il est admis aujourd'hui que le genre Ceratium regroupe des espèces clés dans l'écosystème pélagique sont clairement liés à la température de l'eau et sont considérés comme de bons indicateurs biologiques du suivi des masses d'eau dans l'Océan Pacifique (Sanchez et autres. 2000 in Tunin et al., 2007). De plus, le travail de Alina et al., (2009) montre que le genre Ceratium est un bon modèle dans l'étude de l'impact du changement climatique sur l'écosystème aquatique.

effectif

25

20

15

10

5

0

station au large
20p.m

station au large
55p.m

Amirauté 20
p.m

Amirauté 55p.m

2.1- Comparaison entre deux stations

Pour illustrer les résultats de notre inventaire concernant le genre Ceratium nous allons analyser la qualité spécifique obtenue dans deux stations : l'une située à la sortie du port d'Alger dont le fond ne dépasse pas les 5m et l'autre localisée au large de la baie

Le tableau II regroupe l'ensemble des espèces et leur fréquence d'occurrence dans les 2 stations précitées.

L'analyse sommaire de la Fig.19 montre que pour le même point de prélèvement le nombre d'espèces récoltées est plus élevé dans la maille 20 um (station Amirauté : 15 espèces ; station du large : 23 espèces) que celle de 55 de vide de maille (station Amirauté : 10 espèces; station du large : 19 espèces) ; remarquant aussi que le nombre des spécimens répertoriés au niveau de la station située au large est plus élevée que celui de la station Amirauté. Pour les deux mailles 20 um (on a recensé 23 espèces pour la station au large et 16 espèces pour celle de l'Amirauté) et 55 um (19 taxons pour la station au large et 10 pour Amirauté).

Tableau II : liste des espèces identifiées avec leurs fréquences d'occurrence dans une station du large et celles de la station Amirauté

 

station au
large 20um

Amirauté
20 um

station au large
55um

Amirauté
55um

Espèces

effectif

Présence
/ absence

effectif

Présence
/ absence

effectif

Présence/
absence

effectif

Présence
/ absence

C.arietinum

6

1

 

0

 

0

 

0

C.belone

1

1

 

0

 

0

 

0

C.candelabrum

1

1

3

1

3

1

15

1

C.cariense

1

1

 

0

 

0

 

0

C.carnegiei

 

0

 

0

1

1

 

0

C.concilians

5

1

 

0

1

1

 

0

C.contortum

7

1

 

0

4

1

 

0

C.contrarium

2

1

 

0

4

1

 

0

C.deflexum

 

0

1

1

 

0

 

0

C.dens

3

1

 

0

1

1

 

0

C.euarcuatum

 

0

 

0

 

0

1

1

C.extensum

7

1

5

1

9

1

4

1

C.furca

3

1

2

1

4

1

9

1

C.fusus

3

1

2

1

9

1

5

1

C.hexacanthum

 

0

1

1

1

1

1

1

C.horridum

2

1

1

1

1

1

 

0

C.karsteni

2

1

 

0

7

1

 

0

C.longipes

 

0

 

0

1

1

 

0

C.longissimum

1

1

 

0

 

0

 

0

C.lunula.

1

1

 

0

 

0

 

0

C.macroceros

1

1

2

1

8

1

 

0

C.massiliense

 

0

 

0

1

1

4

1

C.pentagonum

3

1

 

0

1

1

 

0

C.pulchellum

1

1

 

0

3

1

 

0

C.setaceum

1

1

 

0

1

1

 

0

C.spp

4

1

3

1

 

0

3

1

C.tenue buceros

1

1

 

0

 

0

 

0

C.tripos

4

1

1

1

4

1

4

1

C.vultur

3

1

 

0

 

0

4

1

% crecpeces

45

40

50

35

30

25

20

15

10

0

5

Amirauté 55um

Amirauté 20 um

station au large 55um

station au large 20um

Importance de chaque espèce :

Le tableau II indique 09 espèces du genre Ceratium prédominent avec des effectifs supérieurs à 10 citant : C. arientinum ; C.cotortum ; C.extensum ; C .furca C.fusus ; C. karsteni ; C.macroceros

L'examen de la Fig.20 montre une prédominance des espèces C.arientinum C.contortum et C. karsteni dans la station située au large que celle de l'Amirauté.

Par contre au niveau de la station Amirauté nous avons noté la prédominance des C.candelabrum et C.furca.

D'autres espèces présentes dans les 2 stations : il s'agit de : C.exetnsum C. fusus, C.macroceros (par exemple: pour les 02 stations : Amirauté et celle du large, l'espèce C.extensum représente respectivement des proportions 24 % et 25 % de l'ensemble de l'échantillon examiné).

3- Espèces accompagnatrices :

L'analyse microscopique des différentes cuves de sédimentation a montré que les deux composantes microplacntoniques décrites précédemment sont accompagnées de micro algues appartenant aux groupes des Diatomées (Chaetoceros affinis) et aux Dinophycées. Cependant, une attention particulière pour les espèces de dinoflagellés telles que : Alexandrium minutum, Dinophysis caudata, Dinophysis rapa,Dinophysis accuminata, Noctiluca scintillans, sont considérées par la communauté scientifique des espèces appartenant au HAB (Harmfull algal bloom) : des espèces sécrétant des toxines comme Alexandrium, Dinophysis et des espèces de marée rouge comme Noctiluca scintillans.

e f

c

a b

d

Figure 24: Différentes espèces du genre Dinophysis (a) spp; (b) Dinophysis tripos; (c) Dinophysis caudata; (d) Dinophysis caudata marqué au DAPI; (e) Dinophysis rapa; (f) Dinophysis acuminata.

Figure 25: Différentes espèces des genres Ceratocorys, Noctiluca et Pyrophacus: (g) Ceratocorys spp ; (h)Ceratocorys horrida ;(i) Noctiluca scintilans ;(j) Pyrophacus spp ;(k) Ceratocorys magnificus ;(l)spp.

Photomicrographie de Prorocentrum minutum? Marquée au DAPI

m

o

q

p

r

n

Figure 26 : Différentes espèces des genres Mesodinium, Scrippsiella, Protoperidinium et Chaetoceros (m) Mesodinium rubrum ;(n) Scrippsiella trochoida ; (o) Protoperidinium spp; (p) Protoperidinium spp; (q) Chaetoceros spp ;(r) Chaetoceros affinis.

Conclusion :

Les résultats que nous présentons sur la diversité spécifique du genre Ceratium et des Tintinnides sont préliminaires. En Méditerranée les dinoflagellés sont représentés par 673 espèces (Gomez, 2003) ; Dans le bassin méditerranéen, le genre Ceratium semble être particulièrement très diversifié (Alina et al, 2009). Cette conclusion a été soutenue par nos résultats. En effet, nous avons établi une liste de 36 espèces et 62 variétés et formes infraspécifiques. Cette richesse spécifique a été reliée par certains auteurs au facteur température des eaux et ainsi considérée comme des traceurs hydrographique (Sanchez et al., 2000); et du changement climatique (Alina et al, 2009). En effet, plusieurs espèces (thermophiles) montrent des variations morphologiques de leurs thèques en relation avec la température des eaux. Ce genre constitue donc un modèle de choix pour l'étude de la biodiversité et de l'impact des facteurs environnementaux, notamment dans le contexte du changement climatique Par conséquent, il serait intéressant d'effectuer un suivi temporel et annuel des espèces qui composent le genre Ceratium.

En ce qui concerne les Tintinnides nous avons relevé une diversité élevée de ce groupe ; Dans les eaux côtières algériennes les travaux sur ces ciliées planctoniques sont très rares. Les observations microscopiques ont montré une diversité des Lorica. Parmi les genres recensés nous citons : Favella, Tintinnopsis, Eutintinnus, Coxliella, Salpingiella, Rabdonella.

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Tableau I : Espèces de Ceratium identifiées avec leurs effectifs:

Espèces

Effectif

%

%

C.arietinum Cleve

6

1%

0.009

C.arietinum var. gracilentum (Jorg.) Sournia

1

0%

0.002

C.belone Cleve

2

0%

0.003

C.bigelowi Kof.

1

0%

0.002

C.candelabrum (Ehr.) Stein var. candelabrum

12

2%

0.019

C.candelabrum (Ehr.) Stein, "candelabrum >depressum"

11

2%

0.017

C.candelabrum var.depressum (Pouchet Jorg)

1

0%

0.002

C.candelabrum(Ehr.)Stein"candelabrum- depressum"

18

3%

0.028

C.cariense Gourret

5

1%

0.008

C.carnegiei Graham & Bron

1

0%

0.002

C.concilians Jörgensen

14

2%

0.022

C.contortum Gourret Cleve

13

2%

0.020

C.contortum var. karstenii (Pav) Sournia

21

3%

0.033

C.contortum var. longinum (karsten) Sournia

1

0%

0.002

C.contrarium(Gourret) Pav.

23

4%

0.036

C.declinatum f. declinatum (G.Karst.) Jorg

2

0%

0.003

C.declinatum f.normale Jorg (Sournia)

2

0%

0.003

C.deflexum (Kofoid) Jörgensen

1

0%

0.002

C.dens

4

1%

0.006

C.euarcuatum Jörgensen

4

1%

0.006

C.extensum (Gourret) Cleve

72

11%

0.113

C.furca var. eugrammum (Ehr.) Schiller.

26

4%

0.041

C.furca(Ehr.)Clap & Lachm "furca -eugrammum"

35

5%

0.055

C.furca(Ehr.)Clap. & Lachm. var. furca

11

2%

0.017

C.furca var. incisum (Karsten) Jorg.

6

1%

0.009

C.fusus Ehrenberg

21

3%

0.033

C.fusus (Ehr.) Duj. var. fusus

2

0%

0.003

C.fusus var. seta (Ehr.) Sournia.

50

8%

0.078

C. gravidum Gourret

3

0%

0.005

C.hexacanthum Gourret

20

3%

0.031

C.horridum (Cleve) Gran

1

0%

0.002

C.horridum (Cl) Gran "horridum > buceros"

3

0%

0.005

C.horridum var. moli

1

0%

0.002

C.inflatum (Kofoid)

2

0%

0.003

C.karsteni (Schroder) Kofoid

41

6%

0.064

C.limulus (Pouchet) Gourret

1

0%

0.002

C.longipes (Bailey) Gran

1

0%

0.002

C.longissimum (Schröder) Kofoid

1

0%

0.002

C.lunula(Karsten) Jörg.

3

0%

0.005

C.macroceros (Ehrenberg) Cleve

10

2%

0.016

C.macroceros (Ehr.) Vanh.var. macroceros

4

1%

0.006

C.macroceros var. gallicum (Kofoid) Sournia.

3

0%

0.005

C.macroceros(Ehr.)Vanh"gallicum >macroceros"

11

2%

0.017

C.macroceros(Ehr.)Vanh.var.macroceros

15

2%

0.023

C.massiliense (Gourret) Jörgensen

10

2%

0.016

C.massiliense var. massiliense (Gourret) Jörgensen

1

0%

0.002

C.massilieuse forme armatum (Karsten) Jörg.

1

0%

0.002

C.pavillardi Jörgensen

1

0%

0.002

C.pentagonum Gourret

19

3%

0.030

C.pentagonum var.grande

7

1%

0.011

C.pentagonum var. tenerum (Jõrg).

6

1%

0.009

C.pulchellum Schröder

6

1%

0.009

C.setaceum Jörgensen

2

0%

0.003

C.spp

42

7%

0.066

C.tenue var.buceros

1

0%

0.002

C.trichoceros (Ehrengerg) kofoid

7

1%

0.011

C.tripos (Müller) Schiller

33

5%

0.052

C.tripos var. tripodioides

5

1%

0.008

C.tripos var. tripos

2

0%

0.003

C.tripos var.atlanticum (Ostf)Paulsen

4

1%

0.006

C.vultur (Cleve)

5

1%

0.008

C.vultur var.japonicum

1

0%

0.002

C.vultur var.sumatranum G.Karst.

1

0%

0.002

640

Tableau II : Liste des Tintinnides identifiés sur nos récoltes durant le moi de juillet 2008 dans la baie d'Alger.

Espèces de Tintinnides

Coxliella annulata (Daday) Kofoid and Campbell

Coxliella fasciata (Kofoid) Brandt

Coxliella spp

Daturella datura Brandt, d'après Kofoid et Campbell

Eutintinnus fraknoi (Daday) Kofoid and Campbell

Eutintinnus lusus - undae (Entz Sr) Kofoid and Campbell

Eutintinnus macilentus (Jörgensen) Kofoid and Campbell

Eutintinnus stramentus (Jörgensen) Kofoid and Campbell

Favella adriatica (Inhof) Jörgensen

Favella azorica (Cleve) Jörgensen

Favella ehrenbergii (Claparède and Lachmann) Jörgensen

Favella markusovszkyi ( Daday) Kofoid and Campbell

Favella serrata (Möbius) Jörgensen

Favella spp

Helicostomella subulata (Ehrbg.), d'aprés Kof. Et Campb.

Helicostomella spp

Rhabdonella conica Kofoid and Campbell

Rhabdonella spiralis (Fol) Brandt

Rhabdonella spp

Salpingella attenuata Jörgensen

Salpingella decurtata Jörgensen

Salpingella spp

Spp

Tintinnopsis beroidea Stein

Tintinnopsis Spp

Undella Spp

Xystonella lohmanni (Brandt) Kofoid and Campbell

Tableau III : Les différentes espèces des Tintinnides identifiés sur nos récoltes

genres

les Tintinnides

effectifs

Tot.

% des
especes

% du différents
genres

Coxliella

Coxliella annulata

1

4

0,43

1,72

 

Coxliella fasciata

1

 

0,43

 

Coxliella Sp1

1

 

0,43

 

Coxliella Sp2

1

 

0,43

 

Daturella datura

2

2

0,86

0,86

Eutintinnus

Eutintinnus fraknoi

20

22

8,58

9,44

 

Eutintinnus macilentus

1

 

0,43

 

Eutintinnus stramentus

1

 

0,43

 

Favella

Favella adriatica

23

93

9,87

39,91

 

Favella azorica

1

 

0,43

 

Favella ehrenbergii

13

 

5,58

 

Favella markusovszkyi

22

 

9,44

 

Favella serrata

7

 

3,00

 

Favella Spp

27

 

11,59

 

Helicostomella

Helicostomella subulata

1

2

0,43

0,86

 

Helicostomella spp

1

 

0,43

 

Rhabdonella

Rhabdonella conica

38

83

16,31

35,62

 

Rhabdonella spiralis

44

 

18,88

 

Rhabdonella spp

1

 

0,43

 

Salpingella

Salpingella attenuata

2

4

0,86

1,72

 

Salpingella decurtata

1

 

0,43

 

Salpingella spp

1

 

0,43

 

Tintinnide sp

Tintinnide sp1

6

17

2,58

7,30

 

Tintinnide sp2

5

 

2,15

 

Tintinnide sp3

4

 

1,72

 

Tintinnide sp4

2

 

0,86

 

Tintinnopsis beroidea

1

3

0,43

1,29

Tintinnopsis

Tintinnopsis sp1

1

 

0,43

 
 

Tintinnopsis sp2

1

 

0,43

 

Undella Spp

1

1

0,43

0,43

Xystonella

Xystonella lohmanni

2

2

0,86

0,86






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