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L'impression, appui majeur à  la performance du support visuel

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par Pierre-Fiston Mukombi
Académie des beaux-arts de Kinshasa - Graduat 2009
  

Disponible en mode multipage

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Epigraphe

« Faire du commerce sans publicité, c'est comme faire de l'oeil à une femme dans l'obscurité. Vous savez ce que vous faites, mais personne d'autre ne le sait »

Stuart Henderson Britt.

Dédicace

A nos très chers parents Albert KALONJI et Clotilde Kasongo MUKOMBI,

Nous dédions ce travail.

Avant propos

Notre reconnaissance s'adresse premièrement à notre Créateur l'Eternel Dieu, qui, par sa bonté nous a gardé jusqu'à ce jour où la matérialisation de toutes ces théories acquises durant les trois années passées au département de Communication Visuelle.

Nous exprimons également notre gratitude à l'endroit du Directeur général, Monsieur Daniel SHONGO LOHONGA, ainsi qu'à tout le corps académique et scientifique de l'Académie des Beaux-arts de Kinshasa en général et plus particulièrement à l'Assistant Ben KUYENA, Chef du Département de la Communication Visuelle pour nous avoir inculquer l'esprit de travail et d'entraide par sa devise « Toujours servir » ainsi que tout les enseignants du dit département pour leur dévouement à ma formation.

Nous remercions plus particulièrement l'Assistant NTAMBUKA KABWIKA, qui, malgré ses multiples occupations, s'est donné la peine de diriger ce travail et afin d'en donné une forme et un fond consistant.

Nous remercions très sincèrement notre chère et tendre mère Clotilde KASONGO MUKOMBI pour ses nombreux sacrifices au profit de nos études encore une fois, merci Maman.

Nos remerciements s'adressent plus particulièrement à notre Soeur Dodo MBUYI, notre Frère Innocent KANTU pour leur dévouement à l'aboutissement de mes études.

Nous exprimons aussi notre reconnaissance à l'égard de nos frères et soeurs Lucie LUBABA, André KANUMBEDI, Freddy TSHIBUABUA et Marco MUYAYA pour avoir rempli leurs obligations parentales à ma personne, que Dieu vous bénisse.

Nous remercions tous nos amis : Leaticia BALO, Junior ATAU, Paty MASTAKI, Eric CHONI, Prude KABAMBA, Francine DEDEBA, Isaac KIBAMBA, Marc MUTOMB, Héritier ILUNGA, Rihard KABAMBA, Tim MUJINGA, Grâce IKALI, Harlène MISA, Christèlle BUNDULA, Hugor KISOLO, Fabrice BUNDULA, Espé LUVAYIKU, Michael MONGANI, Ruth KAMWANYA, Sarah MUNTAZ, Gloria DITU, Arnold NGANI, DIENDA Glaw, Ruphin Kalombo, Olivier, Patrick Kaunda et Sindy MUTOMBO pour avoir activement participé à ma formation par leurs encouragements.

Merci à tous les membres de la Chorale du centre missionnaire Philadelphie pour leur soutient spirituel et moral vis-à-vis de ma personne.

Nos remerciements s'adressent encore à mes Frères et Soeurs : Billy ILUNGA « Mweshimiwa », Kally KALALA, Yvette KABILA, Jean-robert MULUMBA, Patrick KABANGA, KUPA Jean-florent, Ya LYNE, Tonton Pierrot, Claudine KASONGO, Jolie NGOIE, Eric MUKOMBI, Flora ODEMA, Kathy KANKU pour tout leur conseil et affection fraternelle à mon égard.

Enfin à tous nos camarades et compagnons de lutte  Magalie TANDU, Nelly MATANDA, Nadine MONKA, Iseult FAIDA, Ruth BAROUTI, MANGOMBA Laetitia, Carine MUAMBA, Grâce BOASI, Patrick NKUSU Etoile, et tous ceux Dont nous taisons le nom dans ce présent travail, qu'ils trouvent ici l'expression de notre gratitude.

Pierre-Fiston MUKOMBI

Introduction

De tout temps et partout au monde l'art a été un domaine très complexe et dont personne n'a le monopole ; il est un moyen par lequel toute personne s'exprime à travers un support quelconque.

Ainsi, en ce qui concerne la communication visuelle, nous voulons démontrer l'importance de l'impression ; son appui, dans la performance du support visuel.

En ceci, l'impression accompagne notre système de communication et de transmission de message de par son évolution et son amélioration.

A partir de l'invention du caractère mobile par Gutenberg en 1440, l'imprimerie a pris un nouveau tournant, celui du modernisme.

Après l'impression de la 1ère Bible (Mazarine), l'impression a connue des changements grâce à l'évolution technologique. Ce qui a des conséquences notables sur l'impression de nos jours.

De ce fait, l'impression demeure un domaine vaste à exploiter, car la marche de la technologie n'a pas encore atteint son simum. Voilà pourquoi nous nous questionnons sur le fait que sans l'impression, qui occupe une majeure partie des supports visuels, ce dernier n'atteindrait pas son objectif ? Comment l'impression peut-elle participer à la performance de ce support visuel ? Et en quoi constitue-t-elle un appui majeur pour atteindre cette performance ? Sans l'impression n'y a t-il pas un autre moyen pour atteindre la perfection dans nos supports visuels ?

Voici les questions qui constituent la principale préoccupation de cette étude.

1. Choix et intérêt du sujet

Le choix de ce sujet est motivé par le fait que tout support visuel passe par l'impression avant d'atteindre sa cible. En d'autres termes, le support visuel est tributaire de la technique d'impression. D'où notre préoccupation a à aborder ce sujet en vue de démontrer à nos lecteurs, et plus particulièrement ceux de la Communication Visuelle, l'impérieuse nécessité à connaître la technique d'impression pour enfin prétendre devenir un bon communicateur visuel.

2. Hypothèse de l'étude

Au regard de ce qui précède, il nous revient d'affirmer préventivement que l'impression est une technique qui contribue très significativement à la qualité des supports visuels. Elle est le moyen indiqué pour produire un support visuel de bonne ou mauvaise qualité.

3. Délimitation du sujet

Notre étude s'étend dans le domaine des supports visuels imprimés (journaux, magazine, revue, affiche, etc.). Toutefois, cette étude va plus se pencher vers les supports purement graphiques tels que les affiches, les annonces, les dépliants...

4. Méthode et technique de recherche

Pour réaliser ce travail, nous avons fait recours à la méthode structurale ; laquelle nous permettra de structurer les différentes informations que nous allons récolter et cela grâce à une analyse approfondie.

Par ailleurs, la technique documentaire qui nous a permit de réunir les données et les renseignements récoltés dans des bibliothèques et sites Internet que nous avons sillonnés et visités.

5. Division du travail

Notre travail est subdivisé en trois chapitres : le premier traite des différents concepts de cette étude. Le deuxième quant à lui, nous amènera à l'historique de l'imprimerie, ainsi que le domaine d'application de chaque procédé vis-à-vis de la publicité.

Quand au troisième chapitre, il parle plus de l'impact et l'apport même de l'impression sur toute sorte des supports.

Enfin une conclusion va boucler notre étude.

Chapitre I : CONSIDERATIONS GENERALES

I.1. Définition des concepts

a. L'impression

Par définition, l'impression est une empreinte laisser sur un endroit quelconque ou encore d'un sentiment, jugement que l'on apporte par rapport à un fait ou une personne.

Selon l'analyste Gaëlle SEVENIER, l'impression désigne toute opération au cours de laquelle on dépose sur un support des substances qui modifient une partie ou l'entièreté de la lumière incidente1(*).

Par ailleurs, le petit Larousse illustré dit que l'impression est une opération qui transforme un support (papier, textile, etc.) par le transfère des images, des caractères (texte ou encore des formes)2(*).

Cette définition étant, nous ramène directement dans le vif de notre sujet qui est celui de faire montre de l'apport de l'impression vis-à-vis des supports visuels.

Nous voyons sans doute que l'impression n'est rien d'autre que cette opération qui change l'état d'un support quelconque dans le but de le rendre attrayant au vue du prospect. Et cette opération tient compte de la diversité des procédés d'impression.

b. Appui

Ayant ses racines dans le verbe « appuyer », ce mot a pour sens l'action de soutenir ou de maintenir. De ce fait, nous apporterons notre définition à l'action d'appuyer.

Ainsi, nous disons que ce concept sert à soutenir moralement ou matériellement un fait3(*).

Concernant cette étude, nous allons axer notre démarche sur les aspects qui constituent l'objet de notre étude. Donc, le concept appui dont il est question dans ce travail, va focaliser son attention sur les soutenances matérielles que morales dans le domaine de l'impression.

c. Performance

La performance est un mot d'origine anglaise qui fait allusion au niveau le plus élevé que peut atteindre quelqu'un ou quelque chose ; or dans le cas qui nous concerne, c'est le support visuel qui fait l'objet de cette étude par le truchement de l'impression qui, du reste demeure une technique en pleine évolution. Et par là, nous pouvons admettre que plus la technique d'impression performe, plus les supports visuels dont il est question dans notre travail atteint un niveau de performance plus élevé.

d. Support visuel

Le support visuel est un concept composé ; alors pour mieux le comprendre, nous sommes appelés à le définir d'abord en terme séparer et par la suite le comprendre dans sa forme composée.

- Support

Ce n'est rien d'autre qu'un soutien à quelque chose. Quant au dictionnaire de la langue française, il définit ce concept comme un endroit sur lequel repose ou appuie une chose4(*).

- Visuel

Par visuel nous voyons tout ce qui est relatif à la vue. C'est qui veut dire donc qu'un visuel est tout ce que l'on peut voir.

Dans le jargon de la communication visuel, ou en publicité, un visuel c'est tout ce qui succède à une conception graphique (affiche, flyer, dépliant, spot publicitaire, etc.)

Nous voyons bien que par les définitions de ces deux concepts : support et visuel, nous allons bien déduire ce qu'est un support visuel. Mais avant d'y arriver, il est important de définir un concept qui, bien sûr, nous permettra de bien comprendre le concept de base qui est support visuel ; il s'agit du concept support publicitaire.

- Support publicitaire

On entend par support publicitaire un media quelconque (presse, télévision, affiche, etc.) considéré dans son utilisation en publicité.5(*)

Par ailleurs, Bahati Cibangu définit un support publicitaire comme tout moyen susceptible de transmettre un message publicitaire quelconque6(*).

L'élucidation des ces quelques termes sont pour nous une façon de rendre le sujet de notre étude plus compréhensible par nos lecteurs.

- Support visuel

Sans doute, partant des définitions précédentes des concepts constitutifs de ce terme, ce dernier peut être définit comme un endroit sur lequel sont posés des éléments relatifs à la vue (texte, image, etc.) afin de le placer à un endroit quelconque dans un but précis.

En évoquant ce point, il ressort qu'il y a plusieurs dérivés que ce concept recèle. Pour éclairer davantage nos lecteurs, nous allons nous atteler à la compréhension de quelques concepts qui n'apparaissent pas directement dans notre sujet, mais qui sont naturellement liés à cette étude. Il s'agit des concepts support d'impression et support imprimé.

a. Support d'impression

Un support d'impression est toute matière sur laquelle on peut effectuer une impression (papier, plastique, verre, bois, etc.) et que celui-ci peut le conserver pendant un long moment.

b. Support imprimé

C'est tout d'abord tout support qui a subit une impression d'un quelconque procédé d'impression7(*).

Donc les affiches, le flyer, les tracts, le dépliant et tant d'autres supports dont nous ne faisons pas mention sont les supports imprimés.

Cependant la radio, la télévision et l'Internet sont des supports multimédia et non imprimés car ne subissent pas une impression.

I.2. Eléments constitutifs pour l'amélioration du support visuel

En ce qui concerne les éléments constitutifs dans la performance des nos supports visuels, nous mettrons un accent sur tout ce qui entre en oeuvre pour aboutir enfin à cette performance. C'est dans ce contexte que nous nous attelons à deux éléments, qui sont primordiaux :

- Le procédé d'impression

- La qualité du support d'impression

I.2.a. Procédé d'impression

De par nos recherches, il nous semble pratique de subdiviser les procédés d'impression en deux groupes, celui dit traditionnel et celui dit numérique.

1. Procédés traditionnels

En effet, celui-ci regroupe tous les procédés d'impression avec forme imprimante. Il s'agit entre autre de l'offset, la typographie, la flexographie, la sérigraphie, etc.

a) L'offset

De l'anglais « to set off » ou reporter en français, est un procédé d'impression qui est en fait une amélioration de son ancêtre, la Lithographie. Grâce à l'ajout d'un blanchet entre le cylindre porte plaque et le papier8(*).

Actuellement c'est le procédé majeur d'impression. Son succès est dû à sa souplesse et sa capacité à s'adapter à une large variété des produits. L'offset permet de couvrir une large gamme de tirages.

En effet, il est rentable jusqu'à quelque centaine de milliers d'exemplaires. Des plus, ce procédé d'impression fournit des produits de qualité qui sont d'ailleurs un facteur majeur dans la performance des supports visuels. Parmi ses applications, on notera les publications de tout genre (presse quotidienne et périodique, publicité, livres, catalogues, brochures, ...), des emballages (cartons, étiquettes, ...)

Figure 1 :

Schéma traditionnel d'une machine offset (une couleur)

Figure 2 :

Presse Offset

(Une couleur)GTO

c. La typographie

La typographie est l'art d'assembler des caractères mobiles afin de créer des mots et de phrases. Cette technique d'impression a été mise au point vers les années 1440 par Gutenberg qui n'a pas inventé l'imprimerie à caractère mobiles mais les caractères en plomb9(*).

En tant que procédé d'impression, la typographie est un procédé d'impression direct dont les éléments imprimant sont en relief. C'est ce procédé qui a révolutionné l'imprimerie du temps de Gutenberg.

Après le 1440, la typographie est restée pendant longtemps le procédé d'appoint dans l'industrie de l'impression. De nos jours, ce procédé est plus utilisé dans l'industrie de l'emballage et a presque rendu son tablier à l'offset et à d'autre procédé d'impression moderne.

Figure 3 :

Presse Typographique

b. La flexographie

C'est un procédé en relief reprenant le principe de typographie. La forme imprimante de celui-ci est plus souvent en polymère10(*).

Ce procédé permet l'impression sur des supports variés. Il imprime essentiellement les emballages alimentaires ; ce procédé est non traumatisant pour les supports. Il imprime donc sur carton ondulé, sac (papier et plastique) et même des journaux. C'est un de procéder dont des grands progrès sont en cours étant donné que sa qualité est classée moyenne due à l'absence des trames fines.

c. La sérigraphie

C'est un procédé d'impression qui utilise une forme imprimante poreuse ou perméable. Cette dernière est interposée entre l'encre et le support. Cette technique a plus évolué au japon dans l'impression des blasons sur Kimonos.

Ce procédé permet un fort dépôt d'encre qui, par la suite, garantit une longue durée de l'impression et une opacité réussie de la couleur. La sérigraphie autorise aussi une grande variété des supports qui ne sont pas nécessairement plats (bouteille, canette,...) c'est une bonne technique pour les objets en volume ou flexibles.

D'après Eliane Rousset, la sérigraphie offre une large possibilité que d'autres procédés d'impression. Toutes formes et tous les matériaux peuvent être imprimés en sérigraphie. Et son domaine d'application est vaste : le PLC, textile, céramique, affiche, autocollant, emballage, etc.11(*)

Et pourtant, il y a l'impression numérique qui gagne du terrain, car elle permet de faire des impressions de qualité sur une large gamme des supports d'impression et ainsi de plus en plus occupe la place de l'impression traditionnelle dévolue à la sérigraphie.

Figure 4 :

Presse Sérigraphique semi-automatique

2. Procédé numérique

Par procédé numérique, nous voyons tout technique moderne fruit de l'évolution technologique, sans impact ou des photocopieurs industriels, les plus souvent électrostatique12(*).

Cette technique englobe en son sein plusieurs procédés d'impression allant de la photocopie à l'impression couleur de production. Grâce à sa qualité dure à la performance technologique, cette technique commence peu à peu à prendre le dessus sur la technique traditionnelle.

De cette multitude de procédé d'impression numérique, nous nous accrochons plus à deux qui sont les plus utilisé dans notre milieu habituel : à savoir le laser et le jet d'encre.

a) L'impression Laser ou par électrophotographie

Ce procédé d'impression tire son origine de l'invention de la xérographie par la société Xerox, en 1938. Le principe de fonctionnement est là encore simple à décrire : tout d'abord le tambour est chargé négativement selon le principe de l'effet corona.

Figure 5 :

Imprimante à Laser

Imprimante à Laser de marque : 51 Dual Durst Theta - Theta 51, basée sur la technologie d'impression laser, comme une série d'impression, etc. sur des panneaux allant jusqu'à 5 m.

Ensuite, un laser décharge localement les parties ne devant pas recevoir l'impression et engendre ainsi un schéma invisible de la charge électrostatique appelée « image latente ». Grâce à ce phénomène, le toner (encre en poudre) est déposé sur photorécepteur sensible par le rayon laser et ainsi se fait l'impression.

Ce procédé est plus utilisé pour des petits imprimés. S'agissant des grands formats, le coût devient très considérable et c'est alors qu'intervient le jet d'encre qui a un coût inférieur.

b) L'impression jet d'encre

L'impression jet d'encre s'utilise sur un très large choix des supports d'impression : papier, textile, matière plastique, verre, etc. C'est le seul procédé d'impression où il n'y a pas de contact direct avec le support ni l'image latente ou temporaire créée dans le processus d'impression13(*).

Cette forme d'impression numérique est la plus courante à l'heure actuelle. Le jet d'encre de nos jours permet d'imprimer sur des grandes laizes (largeur) et la plus grande vas jusqu'à 5 mètres et ainsi on peut imprimer des grandes affiches pour des expositions extérieures14(*).

Figure 5 :

Imprimante à jet d'encre

(laize :3m 20)

www.ppg.fr/ateliers

Au-delà de la petite impression dans nos bureau ou en PAO (publication assistée par ordinateur) pour des épreuve avant de passer à d'autres étapes de la chaîne graphique, le jet d'encre est devenu un de plus grand procédé d'impression au rang des procédés d'impression industriels tels que l'offset, la sérigraphie, etc.

Selon Zelong, graphiste et chercheur de son état, parle de l'impression jet d'encre qu'eu égard aux résultats des ces nouvelles technologies, elle mérite le label de qualité photo15(*).

Pour l'amélioration de la qualité d'impression, des encres hybride sont utilisées afin d'avoir un résultat impeccable sur support vinyle et autres.

Etant donné que les performances technologiques n'ont pas encore atteint leur paroxysme, il aura toujours des nouveaux dans cette grande industrie de l'impression. Et de plus en plus nos supports visuels ne cesseront de se performer.

I.2.b. La qualité du support d'impression

Dans l'amélioration et la performance du support visuel, la qualité ou le type de support d'impression utilisé joue un grand rôle dans le rendu. C'est pourquoi le choix des matériaux à utiliser pour un quelconque travail est très important.

De tout les supports utilisé nous allons citer : le papier, le plastique, le bâche, le textile qui sont là les supports d'impression les plus utilisés dans le milieu où nous sommes.

a. Le papier

C'est un support le plus utilisé en industrie d'impression. C'est depuis plusieurs siècles av. J.C. que le papier a vus le jour ; déjà à ce temps là, la chine utilisait du papier fait à base de la soie16(*).

Et c'est vers les années 1326 que les premiers moulins à papiers furent mise en oeuvre par Ambert.

A cette époque, le papier était de petite dimension et chaque feuille était fabriquée manuellement. Avec l'évolution du monde, dès le début du 19ème siècle, apparut des machines fabricant des papiers en continu, des grandes feuilles de papier.

Ce support de première utilité dans l'industrie de l'impression a connu des transformations pour enfin avoir des papiers qui offrent une qualité d'impression susceptible d'attirer et de maintenir l'attention du prospect. C'est alors que nous avons des papiers : journal, pelure, glacé, calque, carton, couché, etc. qui, chacun présente une spécificité par rapport au rendu et à l'utilisation.

b. Le textile

Le textile quant à lui, est de plusieurs origines selon un tel ou un tel autre coin du monde. Qu'à cela ne tienne, c'est un matériau pus utilisé aussi dans l'industrie de l'impression.

Figure 6 :

Une imprimante jet d'encre pour textile (t-shirt)

Etant donner que le textile constitue l'habillement de l'homme, le communicateur a compris que par le truchement de celui-ci, il peut faire véhiculé autant des massages (publicitaire, annonce,...) et ainsi la mise au point des machines et de techniques d'impression tel que la sérigraphie, le jet d'encre, etc.

c. La bâche

Celle-ci s'est vue répertoriée dans les supports d'impression à grand usage avec l'avènement des nouvelles techniques d'impression (laser, jet d'encre)

C'est ainsi qu'il est sans doute impossible de passer inaperçu l'utilisation de la bâche comme support d'impression à grande échelle.

Figure 7 :

Impression sur bâche

Stand

d. Le plastique

C'est un support plus utilisé dans l'industrie de l'emballage et c'est un support qui joue un grand rôle dans le domaine publicitaire.

Après l'étude conceptuelle, l'honneur sera pour nous de nous plonger dans le fond et le mobile de notre recherche, qui est celui de démontrer comment l'impression est-elle un appui majeur pour performé nos supports visuels.

C'est pourquoi dans le chapitre suivant, nous parlerons du trajet qu'il y a entre l'impression traditionnelle et l'impression numérique (moderne), ce qui nous permettra de mieux comprendre la métamorphose de son impact des supports en publicité.

Chapitre II : DE L'IMPRIMERIE TRADITIONNELLE A L'IMPRESSION MODERNE

Dans ce chapitre il est question de tracer le chemin que l'impression a parcourue partant de la vieille presse de Gutenberg jusqu'à l'impression numérique en passant par les prépresses. Et ainsi, éclairé nos lecteurs à quel point la performance des supports visuels est relativement liée à cette métamorphosées de l'industrie de l'impression.

II.1. Bref historique de l'impression (Imprimerie)

a. Naissance et précurseurs

L'histoire de l'impression est étroitement liée à celle de l'humanité. Depuis que l'homme a développé des moyens de communiquer (peinture rupestres, écritures, ...) il a cherché à pérenniser ses oeuvres et à les diffuser17(*).

Des scribes égyptiens, qui gravaient la pierre, aux moines médiévaux, qui passaient leurs journées à reproduire des oeuvres religieux pour la plus part, en le recopiant à la main, l'homme a toujours cherché à automatiser ces moyens de copie.

Là, nous constatons que la culture de l'impression est étroitement lié au développement de l'humanité et de la culture en général, dans le sens où elle permet une diffusion à moindre coût, donc rapide du savoir.

En Asie, la xylographie en soit a été pratiquée dès le VIIème Siècle en Chine, puis en Corée et au Japon. Un million de textes bouddhiques en chinois furent imprimés entre les années 764 et 77018(*).

Un de plus anciens Xylographes fut découvert en Chine en 1907 : c'est le Sutra* du diamant qui est le premier exemplaire du livre bouddhique avec gravures, et ces gravures ont été faites depuis 868 ; c'est anciens Stein qui les a découvertes.

Ici, nous allons mentionner que c'est en Chine qu'il y a eu la première utilisation des caractères mobiles, vers le XIIème siècle. En 1040 l'inventeur Chinois anciens employa les caractères mobiles en terre cuite.

En Europe, ce sont les gravures en bois qui font mention du début de l'imprimerie. Les balbutiements de la typographie naissante se heurtent à un problème de taille avec ces gravures en bois, de sorte qu'en cas d'erreur, il fallait tout reprendre.

C'est pour cela que Johannes anciens, plus connu sous le nom de Gutenberg a, vers les années 1440, eu l'idée d'utiliser un procédé analogue. C'est ainsi que vint le caractère mobile en plomb.

C'est à ce grand nom que l'on attribue la naissance de la typographie moderne, bien qu'existait déjà en Corée.

La vraie innovation de Gutenberg est l'introduction de la presse à imprimer. Ici nous avons deux types d'ouvrages ; les Incunables qui sont les oeuvres imprimées avant 1500. Ce terme fut définitivement adopté au XIXème siècle pour désigner la première production typographique. Le mot vient du latin « incunabula » qui signifie « langes » ou « berceau »19(*).

* Sutra (en sanskrit, « fil »), texte spéculatif ou religieux de l'hindouisme ou du bouddhisme. Le terme a vu le jour dans la philosophie indienne, qui, à l'origine essentiellement orale, avait besoin d'aphorismes pour être enseignée et discutée.

C'est en Europe que la typographie a pris son élan et au XVIème siècle, c'est elle qui occupe la scène de la communication jusqu'au troisième quart du XXème siècle20(*).

Les temps modernes voient apparaître des nouvelles techniques de reproduction tant pour l'imprimerie que pour la bureautique.

La xylographie, qui est un procédé de la photocopie, le fac-similer ou fax. L'industrie graphique auparavant s'était dotée d'outils nouveaux à l'avènement de l'offset en 1973 remplaçant les caractères en relief par un procédé de report d'encre sur une plaque et c'est avec ce procédé que la quadrichromie fut introduite dans cette industrie de l'impression.

Un autre créneau né de l'évolution des photocopieurs, est des presses dites numériques où tout le système classique a été remplacé par des systèmes de transfert d'image du type photocopieurs. Connectés à des bases des données, ces procédés d'impression numérique permettent également de produire des documents contenant des textes et des images variables.

Parallèlement aux procédés connectés à une base des données, l'offset a connue aussi une avancée technologique vers la numérisation de cette technique d'impression. Il s'agit de la photocomposition et la prépresse.

a) La photocomposition

Dans les années cinquante, les premières machines de photocomposition font leur apparition. Elles fabriquent des images photographiques des caractères au lieu de les mouler dans le métal. Ces images sont photographiées avec une caméra pour produire des négatifs de film qui sont alors utilisés pour constituer des plaques lithographiques. Des améliorations de la technologie des plaques dans les années cinquante et soixante, combinées à la photocomposition, marquent la fin du règne cinq fois centenaire de la typographie21(*).

b) La prépresse

L'ensemble des opérations nécessaires pour la préparation et la fabrication des formes imprimantes, comportant notamment la saisie, le traitement de texte et la mise en page22(*).

C'est avec l'apparition des ordinateurs personnels (PC : Personnal Computer) que cette technique soit possible et appliqué et c'est vers les années 1984 qu'a vue le jour la Publication assistée par ordinateur (PAO), qui, auparavant réservée aux mainframes et à la mini informatique et est le domaine où la photocomposition est plus appliquée. C'est ainsi qu'à vue la naissance de ce que nous appelons ici, (Computer to Film ou CtF) qui veut seulement dire de l'ordinateur au film, dans l'industrie de l'impression on l'appel « Flasheuse » qui permet l'insolation des films de chaque couleurs d'impression enfin de produire les plaques de transferts optiques.

De cette évolution, succède le CtP (Computer to Plate) qui est en fait une technique de gravure directe sur plaque, il n'est pas question de passer par un film afin d'insoler une plaque. C'est de l'ordinateur à la plaque (gravure) et il ne reste qu'à l'opérateur de placer cette plaque dans la machine.

La dernière évolution en date, concernant la presse offset classique, c'est l'embarquement du système CtP (Computer to Press) ou DI (Direct imaging). Il n'y a alors plus d'opération intermédiaire entre le poste de mise en pages et la presse, la gravure se faisant directement sur le cylindre porte-plaque (Cfr. Figure 1) de la presse offset. Et ainsi l'avènement des procédés numériques qui font la concurrence aux techniques traditionnelles comme cités dans le premier chapitre.

En parcourant cette historique, nous sommes sans doute convaincus que depuis la vieille presse de Gutenberg jusqu'au XIX siècle, les innovations techniques dans le secteur de l'impression sont des modifications de détails, visant à améliorer le rendement et l'efficacité dans la production des supports visuels.

b. Rapport entre l'impression traditionnelle et moderne

Eu égard à l'historique de l'imprimerie, nous voyons que toutes ces avancées technologiques ne se font que dans le seul but de parfaire le rendu (l'impression).

Nous constatons bien que dans l'impression traditionnelle, l'homme étant à la base des tous ces changements a mis en oeuvres toute son imagination pour alléger la tâche à l'homme et ainsi atteindre la performance dans les imprimés et dans l'efficacité des machines d'impression.

Le vrai rapport existant entre les deux est que tous travaillent ou ont travaillés dans le but d'améliorer le rendu et l'efficacité.

Donc, nous pouvons dire qu'en un demi millénaire, nous avons assisté à l'expression humaine évoluer à travers un certain nombre de cultures de la parole à l'écrit, de l'écrit à l'impression et actuellement nos imprimantes sont complètement automatiques et capables de prouesses étonnantes d'ingéniosité, non seulement dans la vitesse d'impression, mais aussi dans la qualité d'impression.

II.2. La spécificité des procédés d'impression par rapport aux supports visuels en publicité.

Partant des procédés d'impression précités, il est nécessaire d'établir une spécificité pour chacun d'eux afin de permettre à notre lectorat de se positionner dans le domaine qui nous est connu (la publicité / communication visuelle).

Et c'est pourquoi nous allons parler de l'emballage, les affiches et les petits imprimés. Ce sont là les quelques domaines d'application où nous avons catégorisé les procédés d'impression précédemment cités dans le premier chapitre.

Qu'à cela ne tienne, nous procédons à la première catégorie qui est celle de l'emballage.

a) Emballage

En effet, l'emballage est un des éléments qui ne font pas mauvais cours en publicités étant donné que c'est à travers l'emballage que l'on achète parfois un produit ; car un emballage mal conçu et mal imprimé attire moins l'attention du prospect et ainsi la publicité n'atteint pas son objectif partant de la technique de A.I.D.A. (Attirer, Intéresser, Décider, Acheter).

C'est pourquoi, le choix de la technique appropriée est si important dans le but d'avoir un bon résultat et ainsi mener à bon la publicité. Dans cette gamme des techniques d'impression, nous avons : la flexographie, l'offset, la sérigraphie et la typographie.

Avec la flexographie, elle occupe une bonne position dans l'industrie de l'emballage vue sa grande variété des supports d'impression que peut imprimer ce procédé (carton ondulé, sac papier et plastique, carton normal,...), hormis les supports cité, la flexographie imprime aussi sur papier et ainsi concurrencer l'offset23(*).

L'offset quant à lui, spécialiste dans les étiquettes et le carton ordinaire (emballage produit pharmaceutique), offre une bonne qualité d'impression avec un tramage sur les images que la flexographie est incapable de faire.

Imprimant sur une large gamme des supports d'impression, la sérigraphie est spécialiste de l'impression sur de formes non planes (bouteille, canette, machine) c'est ainsi que pour l'emballage des bières (tembo), des cosmétiques et parfums, le recours à cette technique s'avère plus importante.

Enfin, la typographie comme dit dans le chapitre précédent, est spécialiste de l'impression dite « gaufre » impression sans encre avec une forte pression capable de donner un effet de relief remarquable en surface plane. Ce genre d'emballage est plus exploité pour les objets des luxes (cartons de parfums de luxe).

b) Les affiches

L'affiche est souvent le support le plus utilisé en publicité et capable de captivé le regard de plusieurs personnes (prospect) et ainsi véhiculer facilement le message. Il diffère de par son format. Dans le temps, les affiches étaient réalisées à la main par l'homme. Ainsi, imaginez tout ces grands panneaux sur les avenues de Kinshasa réalisé à la main ! Quelle perte de temps ! Et souvent le rendu dépendait du talent artistique de la personne qui réalisait ce panneau. C'est comme cela que l'on pouvait avoir, pour un produit, plusieurs panneaux différents.

L'avancée technologique a permis de corriger ces genres d'erreurs de sorte à produire une multitude d'affiches pour une seule et même conception. Et cela ne se limite pas à une seule technique d'impression, mais plusieurs. Il s'agit notamment de l'offset, de l'impression numérique (jet d'encre et laser) et tant d'autres.

L'offset est en effet un procédé performant dans le rendu sur l'impression des affiches. Mais celui-ci est buté au problème de format étant donné que le format max de l'offset ne dépasse pas le format A0.

Cependant le jet d'encre, lui, capable d'imprimer sur une laize (largeur) de 5 mètres à nos jours, est auteur des plusieurs affiches et est à mesure d'imprimer sur différents supports d'impression (bâche, papier vinyle, autocollant).

c) Les petits imprimés

Par ce terme, nous faisons allusion à tous les supports visuels imprimés de petit format (flyer, dépliant, prospectus, badge, carte des visites, brochure, magazine, portfolio et tant d'autre support de format inférieur.

Ici, nous avons presque toutes les techniques d'impression citée qui sont à mesure de faire ou d'imprimé ce genre de support.

L'offset est le favori dans ce domaine, par sa grande capacité de production et sa rapidité ainsi que le moindre coût, les supports tels que le dépliant, magazine, flyer, prospectus, affichette, sont très souvent fruit de ce procédé d'impression.

Cependant, le numérique est toujours là et a la possibilité d'imprimé et plier du papier et ainsi publier un magazine en couleur sur papier glacé en quelques minutes24(*).

Pour associé l'utile à l'agréable, nous citerons, pour le cas échéant, l'imprimerie numérique Lejack print et Dynaprint qui sont là les quelques imprimeries numériques que nous avons ou connaissons à Kinshasa, eu égard au catalogue proposé par ces deux imprimeries.

Pour d'autres procédés rarement utilisés pour les petits imprimés, nous ne trouvons pas important d'en parler.

II.3. Conclusion partielle

Sans aucun doute, le plus crucial des machines dans l'histoire de l'industrie de l'impression, depuis la presse de Gutenberg en 1439 ; bien qu'en aucune manière automatisée, la machine de ce grand homme a dû être opéré manuellement souvent à deux ou à plusieurs personnes, ce qui impliquait un blocage dans tout ce long processus. Et voilà qu'arrive le 19ème siècle où les premiers succès de l'impression automatique dans les années 1800.

De nos jours, nous avons atteint un niveau ou tout est automatique sur nos imprimantes, nos machines offset et la vitesse de production accroît au même rythme que la qualité d'impression.

Etant lié à la culture, l'évolution de l'impression par le biais de l'imprimerie, nous a fait assisté à un épanouissement humain passant par bon nombre des cultures ; la parole, l'écrit et l'impression.

Enfin, voyons que la performance technologique de l'industrie de l'impression est similaire à cette performance dont il est question dans notre recherche. Disons que c'est par l'avancée technologique que l'impression s'améliore et ainsi le support visuel atteint la performance. Et en tout, c'est l'homme qui est entrain d'orchestrer tout ceci.

Chapitre III : L'IMPRESSION ET LA PERFORMANCE DU SUPPORT VISUEL

Dans un monde en pleine mutation, l'impression a connu un parcours jusqu'à être ici, un medium important dans le monde de la communication visuelle.

La performance du support visuel étant relativement collée à l'impression, cela nous amène à dire et à parler brièvement de la performance du support visuel dont il est question dans ce travail.

III.1. La performance du support visuel

Un support visuel a pour mission ou but premier, la transmission d'un message. Donc la performance dont il est question dans ce travail est le fait qu'un support visuel atteint son but : « passer un message »

Si ce support visuel est publicitaire, il doit donc toucher, informer, émouvoir, captiver et transformer la conviction d'un client en acte d'achat tout en tenant compte de la qualité de la conception (idée et composition de l'image sur le support en question25(*).

Là du moins on peut parler et dire que ce support est performant du fait qu'il a atteint son objectif.

En tout, la performance d'un support se justifie par le fait de remplir sa mission première, qui est celle de transmettre un message

III.2. Rôle de l'impression dans la performance du support visuel

Le rôle ou l'apport de l'impression dans la réussite de la mission assignée à un support visuel est sans doute baser en ces trois aspects qui sont : «  la qualité, le procédé d'impression et le savoir faire ».

Il suffit d'être dans les rues et avenue de Kinshasa, pour sentir le poids que porte l'impression dans ce grand monde de communication et de la publicité.

En effet, tout travail de communication engage un canal par lequel il faut faire passer un message

But

Stimulus

Emetteur

Canal

Récepteur

Effet

- Attitude

- Perception

- Type de Relation avec le récepteur

- - Attitude

- Perception

- Type de Relation avec l'émetteur

- Relais

Réseau

Latéralité

Moyens

Codage

Décodage

Schéma fondamental du processus de communication et localisation des problèmes principaux26(*).

Ce schéma nous montre synthétiquement le processus évoqué pour qu'il y ait communication. Et ici, parmi autant des canaux ou moyen par lesquels nous pouvons atteindre notre récepteur, l'impression s'avère le plus utiliser. A titre illustratif, la C.E.I. (commission électorale indépendante) a recourue à l'impression ou support imprimé pour inviter la population à se faire enrôler lors de la révision du fichier électoral.

Figure 8 :

Affiche de la CEI pour la révision du fichier électoral

Au travers des supports imprimés, nous voyons combien l'impression est active dans l'industrie de la communication.

Sur ce, nous pouvons dire que l'impression joue un rôle fondamental dans l'aboutissement de la mission du support visuel. Et cela est possible grâce à ces trois aspects très important quand il s'agit de l'impression

- la qualité

- le procédé d'impression

- le savoir faire

a. La qualité

La qualité en soit est tout ce qui donne une certaine valeur à quelque chose ou soit à une personne27(*). Etant l'aspect qui donne la notoriété à un support visuel, la qualité d'impression est importante si nous voulons atteindre notre but de communicateur à travers un support visuel.

Le communicateur que nous sommes est appelé à s'assurer que la qualité des supports est parfaite.

· Les éléments déterminant la qualité d'impression

Compte tenu des facteurs entrant en jeux dans la détermination de la qualité d'impression, l'imprimeur typographe les a résumés en deux seulement qui sont la lisibilité et la visibilité, qui englobent tout ce qu'on peut dire sur un imprimé par rapport à sa qualité.

La lisibilité

La lisibilité se définit comme étant le facteur qui influe le déchiffrement d'un imprimé, la facilité et la rapidité de sa lecture sont multiples. «Tout lire » ça ne veut rien dire. Il y a multiples niveaux dépendant de la visibilité et la lisibilité de l'objet imprimé. Nécessité des choix toujours relatif à l'intérêt du lecteur.28(*)

Cette qualité de ce qui est lisible est très importante car c'est elle qui permet de décoder le message que contient le support visuel, or ce qui est lisible implique une lecture aisée, facile à déchiffrer, sans ennuie, digne d'être lue29(*).

Donc, l'agencement des éléments constituant la composition du support visuel, tout en respectant les règles de la mise en page, le choix de la typographie, les contrastes de couleur, les alignements, les espaces, la densité d'information... permettra au communicateur que nous sommes de bien faire son travail.

La visibilité

La visibilité est cette qualité de ce qui est visible, facilement perceptible30(*).

Par rapport à sa définition, la visibilité d'un support visuel, implique en effet cette qualité d'attirer facilement le regard spontané du prospect et ainsi le support visuel pourra atteindre sa mission.

C'est pourquoi étant aviser, nous devons tenir compte de cet aspect de chose qui est la visibilité, une des qualités d'impression le plus important si nous tenons à vraiment à transmettre un message et à être compris par notre public.

b. Le procédé d'impression

Chaque travail d'impression fait appel à tel ou tel autre procédé d'impression par rapport à sa nature. Une impression sur vinyle ne peut pas être imprimée sur une presse offset vue la nature du support d'impression. Etant communicateur visuel, la maîtrise de différent type d'impression pour ainsi faire ou réaliser des supports visuels capable d'atteindre leur but primordial.

Pour nous, suggérer qu'il y ait un laboratoire au sien du département de la communication visuelle où l'on trouvera des machines d'impression et même un atelier d'infographie pour ainsi élever ou ramener le niveau de l'étudiant en cette filière à même que tout étudiant en communication visuelle dans le monde.

La maîtrise des procédés d'impression permet une certaine fiabilité et rapidité dans la matérialisation des travaux conçus par le communicateur ou le graphiste que nous sommes.

c. Le savoir faire

Le savoir entraîne à des techniques, une mise en pratique des théories dans le but de faire aboutir le support visuel à bon port

Lema Kusa dans son cours des Sciences de la communication, parlant sur l'importance de la communication et ce niveaux d'apprentissage, définit le savoir faire comme étant un entraînement technique, une mise en pratique des connaissances comme mode particulier d'interaction, d'animation du groupe31(*).

Le savoir faire est avant tout un dévouement à quelque chose dans le souci de le faire réussir. Dans notre cas, il intervient quand il s'agit de donner à notre support la capacité de remplir sa mission « transmettre un message ».

Le savoir faire de l'imprimeur et du concepteur est d'une importance capital dans l'obtention d'un bon résultat par rapport à notre support visuel.

De ce fait, parlant de tous ces aspects intervenant dans la matérialisation de la grande mission assignée à un support visuel, nous remarquons que l'impression est un atout pour cette mission.

Conclusion

Après ce tour d'horizon dans ce grand monde et industrie de la communication, nous nous rendons compte que l'impression, de par sa création jusqu'à nos jours, constitue un appui important dans la réussite de la mission première assignée à un support visuel « transmettre un message ». C'est pourquoi, il nous est venu à coeur de développer ce thème qui met en valeur l'impression vis-à-vis de la performance du support visuel dont l'intitulé est : « L'impression, appui majeur à la performance du support visuel ».

Dans l'objectif de démontrer comment l'impression participe à la performance du support visuel, nous avons recouru à la méthode structurale pour donner forme, fond et style à ce travail.

Par ailleurs, la technique documentaire qui est venue en appuie à cette méthode, nous a beaucoup aidés dans la réunification de toutes les informations utiles et indispensables pour constituer le corps de ce dit travail.

Pour parvenir à cette construction textuelle et contextuelle, notre travail a été subdivisé en trois chapitres dont le premier parle de différents concepts constituant notre travail ; le deuxième, quant à lui, aborde l'aperçu général sur l'historique de l'imprimerie ainsi que les différents domaines d'application par rapport à chaque procédé d'impression ; et enfin le troisième et dernier chapitre traite de l'impact et l'apport même de l'impression ainsi que son rôle dans l'aboutissement de la mission assignée au support visuel.

Eu égard à ce qui précède, nous estimons que les objectifs nous assignés au départ de ce travail ont trouvé satisfaction. Nous en voulons pour preuve les résultats auxquelles nous sommes parvenus au terme de ce travail. Il s'agit :

· L'impression s'affiche comme un médium dans la réalisation des supports visuel ;

· L'impression, par son rendement qualitative, contribue à l'appréciation et même à l'admiration du support visuel ;

· Tout support visuel est appelé a recourir à une technique d'impression très performante pour prétendre convaincre un public très assoiffé de performance technique.

Animé du souci à atteindre le parfait, nous nous rendons à l'évidence que cela ne relève pas de la nature humaine, et qu'il faille, donc, nous soumettre aux critiques de nos lecteurs pour mûrir et nous améliorer à l'avenir.

Ainsi, sollicitons l'indulgence de nos lecteurs à ne pas nous tenir rigueur pour faute de frappe, pour notre taille et peut-être pour l'insuffisance d'intellectualité accomplie ; laquelle poursuivons et voulons saisir.

BIBLIOGRAPHIE

I. Dictionnaires

· Le petit Larousse Illustré, Dictionnaire de la langue Française, Paris, 2007, 1855 p

· Petit Robert, Dictionnaire de la langue Française, Paris, 1989

II. Encyclopédies

· Encyclopédie Quid, éd. La font, Paris, 1974

· Microsoft encarta 2007, Encyclopédie Numérique, 2006

· Wikipédia, Encyclopédie en ligne (Internet)

III. Travail de fin de cycle

· BAHATI Cibangu, Impression « full-color » procédé d'appoint dans la publicité, ABA, TFC, inédit, 2001, 41 pages

IV. Notes des cours

· LEMA K., Cours de Sciences de la communication, inédit, ABA, G1 CV, 2006 - 2007, 32 pages

· NTAMBUKA K., Cours théorie de la publicité, inédit, ABA, G1 CV, 2007 - 2008, 38 pages

V. Webographie

· Eliane Rousset, http://ceri.efpg.inpg.fr/bibliographiste/sérigraphie.htm

· Gaëlle Sévénier, www.google.cd/com/fr/, Extrait de l'ouvrage de Philippe Breton et Serge Proulx, l'explosion de la communication, 2ème éd., 390 p

· http://www.radisnoir.com/print.htm

· www.artekrepro.fr/dictionnaire-i.html

· http://www.impression-numérique.fr

· http://e-adhesive.com/blog/que-ce-que-l'impression-numérique.htm

· www.graphiline.com/article/1020/laflexographie

· www.articlesbasee.com/technology-articles/theevolutionsofprint-wherewouldwebewithout-it-578731.html

· http://www.cybertribes.com/lisibilite.html

Table des matières

Epigraphe I

Dédicace II

Avant propos III

Introduction 5

1. Choix et intérêt du sujet 5

2. Hypothèse de l'étude 5

3. Délimitation du sujet 5

4. Méthode et technique de recherche 5

5. Division du travail 5

Chapitre I : CONSIDERATION GENERALES 5

I.1. Définition des concepts 5

a. L'impression 5

b. Appui 5

c. Performance 5

d. Support visuel 5

I.2. Eléments constitutifs pour l'amélioration du support visuel 5

I.2.a. Procédé d'impression 5

1. Procédés traditionnels 5

I.2.b. La qualité du support d'impression 5

Chapitre II : DE L'IMPRIMERIE TRADITIONNELLE A L'IMPRESSION MODERNE 5

II.1. Bref historique de l'impression (Imprimerie) 5

a. Naissance et précurseurs 5

b. Rapport entre l'impression traditionnelle et moderne 5

II.2. La spécificité des procédés d'impression par rapport aux supports visuels en publicité. 5

II.3. Conclusion partielle 5

Chapitre III : L'IMPRESSION ET LA PERFORMANCE DU SUPPORT VISUEL 5

III.1. La performance du support visuel 5

III.2. Rôle de l'impression dans la performance du support visuel 5

a. La qualité 5

b. Le procédé d'impression 5

c. Le savoir faire 5

Conclusion 5

BIBLIOGRAPHIE 5

Table des matières 5

* 1 www.google.cd/com/fr, Gaëlle Sévénier, Extrait de l'ouvrage de Philippe Breton et Serge Proulx, l'explosion de la communication, 2ème éd., Paris, Éd. La Découverte, coll. Sciences et société, 1993

* 2 Le petit Larousse Illustré, éd. Larousse, Paris, 2007, P 568

* 3 Petit Robert, éd. Le robert, Paris, 1989, p 90

* 4 Idem

* 5 Petit Larousse illustré, op.cit, p 1020

* 6 Bahati Cibangu, Impression « full color » procédé d'appoint dans la publicité, ABA, TFC, inédit, 2001, p 2

* 7 Bahati Cibangu, op.cit, p 9

* 8 http://www.radisnoir.com/print.htm

* 9 http://www.wikipédia.org/imprimerie.htm

* 10 http://www.wikipédia.com, Op.cit.

* 11 Eliane Rousset, http://ceri.efpg.inpg.fr/bibliographiste/sérigraphie.htm

* 12 www.artekrepro.fr/dictionnaire-i,html, du 13 mai 2009

* 13 http://www.impression-numérique.fr, du 11 mai 2009

* 14 http://www.radisinoir.com/savoirfaire/print.htm

* 15 http://e-adhesive.com/blog/que-ce-que-l'impression-numérique.htm, du 10 mais 2009

* 16 Encyclopédie Quid, éd. La font, Paris, 1974, p 1283

* 17 www.wikipédia.org/imprimerie.htm

* 18 Idem

* 19 Microsoft encarta 2009, "incunable." Microsoft® Études 2007. Microsoft Corporation, 2006.

* 20 Op.cit

* 21 "Imprimerie." Microsoft® Études 2007 [DVD]. Microsoft Corporation, 2006.

* 22 Petit Larousse illustré 2007, éd. Larousse, Paris, 2006, p861

* 23 www.graphiline.com/article/1020/laflexographie, du 8 mai 2009

* 24 www.articlesbasee.com/technology-articles/theevolutionsofprint-wherewouldwebewithout-it-578731.html

* 25 Note de cours théorie de la publicité, inédit, ABA, G1 CV, 2007 - 2008

* 26 Notes des cours de Sciences de la communication, inédit, ABA, G1 CV, 2006

* 27 Le Robert, éd. Le robert, Paris, 2005, p. 347

* 28 http://www.cybertribes.com/lisibilite.html

* 29 Dictionnaire de la langue Française, Petit Larousse illustré 2007, éd. Larousse, Paris, 2006, p 636

* 30 Ibidem, p1115

* 31 Notes des cours des sciences de la communication, Op. Cit.






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