WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'impact des exportations dans le PIB de la RDC de 1990-2009

( Télécharger le fichier original )
par Dieu merci BISALU YEBO
Institut supérieur pédagogique de Mbanza-Ngungu - Gradué en sciences commerciales et administratives 2010
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE

DE MBANZA- NGUNGU

B.P. 127

MBANZA-NGUNGU

BAS-CONGO

SCIENTIA SPLENDET
ET CONSCIENTIA

SECTION TECHNIQUE
DEPARTEMENT DES SCIENCES COMMERCIALES ET
ADMINISTRATIVES

IMPACT DES EXPORTATIONS DANS
LE PRODUIT INTERIEUR BRUT DE LA REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO DE 1990 A 2009
PAR
Dieu Merci BISALU YEBO

dieubisalu@yahoo.fr
TRAVAIL DE FIN D'ETUDES

Présenté et Soutenu en vue d'obtention du Grade de Gradué en Pédagogie Appliquée

Option : Sciences Commerciales et Administratives Directeur : Richard MBUMBA PHAMBU

ASSISTANT

DEDICACE

A nos parents Edouard NZEZA YEBO et Gaby BISALU SITA pour nous avoir donné la vie,

A nos Frères St Thomas BISALU BINTUMA et belle soeur Madeleine MAKAYA LUWENGO pour tant de sacrifices consacrés à l'égard de nos études.

Nous dédions ce Travail.

3
REMERCIEMENTS

A la fin de notre formation de graduat, il nous est d'un agréable devoir de manifester notre sympathie et notre reconnaissance à tous ceux qui ont rendu possible la réalisation de ce Travail.

Nous adressons nos sincères remerciements à l'Assistant Richard MBUMBA PHAMBU, Directeur du Présent travail, pour son sens de bienveillance et sa disponibilité permanente.

Notre reconnaissance aux autorités de notre institution, Professeur Abbé Pierre NTIAMA NSIKU et ses collaborateurs.

Que les enseignants qui ont assuré notre formation durant le cycle de graduat, C.T. Oscar BABANZILA, CT Cathy MABENGE, CT Don MUSONI, CT Didier BONZEKE, CT St Paul MBUMBA, ASS. Richard MBUMBA, ASS. Blaise MBUYAMBA, ASS. MENO, ASS. Ruffin NGOIE et les autres, trouvent ici l'expression notre reconnaissance.

Nous remercions nos Frères et soeur de la famille YEBO pour tant d'affectation fraternelle à notre égard. Citons : Trésor KIOMBA, Yves YEBO, Audry MBIDI, et Ange LUTAKU.

Nos remerciements au Chef d'antenne Didier KEMBO, secrétaire Guy LUEKI et Franklin de l'ONGD « GIVAC » MBANZA-NGUNGU pour leurs soutiens matériels.

Notre pensée est également tournée à nos amis de tous les jours pur leurs conseils et leurs soutiens. Il s'agit de : Sylvain TAMBWE, Flavien NDILU, Hugues MUZANDU, Junette KITENGE, Gloria, MATUNDA, Laurette KULEFA, Osée SHAMPA, Reagan YANIONGO, Nathalie KALEMA, Cédrick LELO, Rosette NGOY, Jansky BESEKUAU...

Nous gardons la même pensée pour nos condisciples de promotion des études supérieures. Nous pouvons citer : Trésor BIKADIMINI, Sr BUHIKA, Exaucé LUMBU, Armand MAYINDU, Béatrice BALELE, Trésor MBUKU, Dieu merci MUNSANSA, Reagan MAKANZU, Bijou MANGALA, Alain MPELA, Dieu BUEYA, Francis BOMOLO, Xavier KANGA, Ousmane MBONDO et les autres trouvent ici l'expression de notre gratitude.

Pour finir, à tous ceux qui, moralement ou matériellement, intellectuellement ou spirituellement, ont contribué à notre formation, nous leurs disons un grand merci.

Dieu merci BISALU YEBO

0. INTRODUCTION

0.1. PROBLEMATIQUE

L'économie de la République Démocratique du Congo serait l'une des économies les moins compétitives du monde à l'instar des autres pays de l'Afrique subsaharienne. Son économie était handicapée par certaines situations économiques dramatiques et des guerres successives durant les années 1992 à 2004. Toutes ces situations seraient caractérisées essentiellement par le ralentissement sensible de la croissance économique, une baisse importe de revenu par habitant et l'aggravation des déséquilibres internes er externes (détérioration de la balance des paiements, déficits publics croissants,...).

Pour remédier à cette situation, le pays s'est engagé dans un processus de libéralisation de son économie sous l'égide des institutions de Bretton Woods, d'énormes reformes couvrant tous les domaines de la vie économique ont été mises en oeuvre et celles relatives à la politique commerciale.

Il est couramment admis que le commerce constitue en déterminant important de la croissance économique à long terme. Les politiques économiques privilégiant la croissance des exportations et la libéralisation commerciale ont été au cu coeur des stratégies recommandées aux pays en développement.

Pa ailleurs, les exportations de la RD Congo sont constituées des minerais (cuivre, cobalt, diamant, or, coltan,...) mais aussi de quelques produits agricoles et manufacturiers dont une partie est consommée localement. Une croissance des exportations jouera considérablement sur les recettes issues des exportations et sur la performance économique du pays.

Pour ce faire, nous formulons les interrogations suivantes :


·
· Quelle est la nature de la relation entre le PIB et les exportations ?


·
· Quel est l'impact des exportations dans le PIB de la RD Congo durant la période sous examen.

0.2. HYPOTHESES DU TRAVAIL

Compte tenu de la préoccupation évoquée ci-haut, nous pouvons

supposer que :


·
· La nature de la relation entre le PIB et les Exportations serait positive car plus qu'on exporte plus on réaliserait des recettes ;


·
· les Exportations auraient de l'impact considérable dans le PIB de la RD Congo durant la période sous étude.

5

0.3. INTERET DU SUJET

Ecrire un travail scientifique n'est pas du hasard, le rédacteur a toujours été motivé par quelque chose : la présente étude comporte des informations et renseignements sur la République Démocratique du Congo pouvant intéresser le lecteur à connaitre la structure économique du pays et à quel point il est ouvert aux autres économies étrangères.

0.4. DELIMITATION DU TRAVAIL

Tout travail scientifique doit être limité dans le temps et dans l'espace. Dans le temps, nous avons pris la période allant de 1990 jusqu'à 2009, et dans l'espace, nous avons retenu la République Démocratique du Congo.

0.5. METHODES ET TECHNIQUES

La méthode peut être comprise comme une démarche permettant d'atteindre un objectif. Celle de la présente étude est de vérifier à quel point les exportations influencent le Produit Intérieur Brut de la RD Congo. Pour y arriver, nous avions utilisé la méthode analytique, comparative et statistique.

Et tout au long de ce Travail, la technique documentaire nous a permis de consulter un certain nombre d'ouvrages et Cours ayant un rapport étroit avec le sujet. A l'aide de cette technique, pour la collecte de données nécessaires, nous avions eu également le soin d'exploiter les rapports de la Banque Centrale du Congo(BCC) et certains documents tirés de l'internet.

Enfin le logiciel EXCEL nous a permis de calculer et de présenter de différents graphiques à partir de données nécessaires à cette étude.

0.6. DIVISION DU TRAVAIL

Le présent Travail est subdivisé en deux chapitres, excepté l'Introduction et la Conclusion. Le premier Chapitre porte sur les Généralités sur le Commerce International et l'Economie Ouverte et le second porte sur la Présentation de l'économie de RD Congo et analyses de données.

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL ET ÉCONOMIE OUVERTE

Dans ce chapitre, Il s'agit de présenter d'une manière ordonnée les nombreuses théories et analyses qui éclairent notre sujet de travail. Il portera essentiellement sur deux sections principales. La première section présente les généralités théoriques sur le commerce international et la seconde section sur les généralités sur l'économie ouverte.

SECTION I : GENERALITES SUR LE COMMERCE INETRNATIONAL

Après avoir donné une notion sur le commerce en général dans son premier point, le second point parlera de la généralité sur le commerce international.

I.1.1. NOTION SUR LE COMMERCE

Avant d'aborder la notion sur le commerce international, il s'avère important de dire ce que c'est le commerce, ensuite de voir comment l'homme est --il arrivé à le pratiquer et enfin, comment celui-ci a évolué au fil du temps.

I.1.1.1. DEFINITION DU COMMERCE

Le commerce est défini comme étant un échange de produits et services en vue de réaliser un bénéfice1.

Cette activité d'échange de biens et services contre leurs valeurs en monnaie génère d'autres ressources financières. L'élément de base de cet échange commercial est la réalisation d'un excédent financier. Ce dernier permet d'accroitre davantage les ressources financières de l'individu ou du pays qui se lance dans le commerce.

Ainsi nous pouvons dire, le commerce constitue un moyen qui permet de se procurer de nouvelles ressources financières dans le seul but d'accroitre l'ensemble des avoirs ou des richesses d'un individu ou un pays.

Nous verrons à travers le point qui suit comment l'homme est arrivé à procéder à l'échange de biens et services.

1A. VERHULST, Organisation et documents de commerce intérieur - arithmétique commerciale, Kinshasa, CRP, 1985, p 9.

I.1.1.2. INTERDEPENDANCE DE L'HOMME AU COMMERCE2

Tout homme éprouve deux différents types de besoins, psychologiques et physiques. Pour qu'il arrive à satisfaire tous ses besoins, il se procure de choses matérielles ou immatérielles que l'on appelle Biens, en mettant en oeuvre sa force physique, ses connaissances et son habileté.

De nos jours, les besoins humains sont tellement diversifiés que l'homme n'est plus à même de produire seul tous les biens nécessaires pour la satisfaction de ses besoins. Sa capacité de produire un seul ou quelques biens pour satisfaire un seul ou quelques besoins est limitée. C'est alors qu'il cherchera à échanger le surplus de sa production contre les Biens et Services produits par d'autres membres de la Société afin de satisfaire les autres besoins restants. De cette division du travail découle l'interdépendance des habitants d'une même ville, d'un même pays voire de plusieurs Pays. C'est ainsi qu'est né l'Échange.

Nous venons de montrer que l'échange est né par l'incapacité de l'homme de produire tout seul de Biens et Services pouvant satisfaire à tous ses besoins diversifiés.

L'essentiel de point suivant sera de montrer de quelle manière cet échange ou commerce à évoluer au fil du temps.

I.1.1.3. ÉVOLUTION DU COMMERCE

A l'origine, tous les échanges ne se faisaient qu'en nature, le Troc (Bien contre bien) et cela présentait des graves inconvénients et difficultés.

L'utilisation d'une tierce marchandise, la monnaie, comme moyen d'échange intermédiaire communément apprécié par les peuples de l'époque, a facilité les échanges3. Grace à elle, la monnaie, l'échange d'un bien contre un autre est découpé en deux opérations successives, la vente et l'achat ; et désormais la valeur de tout bien à échanger porte ainsi un prix4.

Ce dernier est considéré comme un dénominateur permettant d'ajouter les uns aux autres tous les biens différents que nous produisons5. La valeur des Biens et Services exprimée en monnaie est devenue pour tout le monde comme un passage obligé pour acquérir un certain nombre de Biens ou services dont on a besoin et de connaitre combien d'unités monétaires doit - on dépenser pour cette acquisition.

Au fil du temps, le commerce s'est développé et devenu international. Une nation donnée pouvait alors s'échanger avec une autre tout en tenant compte de certaines exigences du commerce international.

2ILASHI UNSHENGWO, NSELE MABI, Cours de documents commerciaux, G1 SEG, UNIKIN, 2010, p 1-2 (Inédit)

3A. VERHULST, op.cit, p 9.

4A. NYENGA, Cours de documents commerciaux, G1 SCAD, ISP Mbanza-ngungu, 2006 - 2007, p. 1 (Inédit.) 5R. MARSHAL et al. , Introduction au raisonnement économique, Nouveau Horizon, New York, 1969, p. 18.

I.1.2. GENERALITES SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL

Dans ce point, après la définition du Commerce international, nous parlerons des différentes Théories et de Politiques liées au Commerce international.

I.1.2.1. DEFINITION

Le commerce international est défini alors comme étant un échange de Biens ou Services entre les nations, et c'est le franchissement d'une frontière lors du déplacement d'un Bien ou à l'occasion de la fourniture d'un Service qui détermine le caractère international de l'échange6.

Nous pouvons donc dire que le commerce international est l'ensemble des opérations se rapportant aux achats et ventes de biens ou services entre des différents pays.

Le commerce international se divise principalement en :


·
· Commerce d'importation

C'est celui qui consiste à l'achat des biens ou services à l'étranger dans le but d'une consommation domestique ;


·
· Commerce d'exportation

Il consiste à écouler des biens ou services au reste du monde ;


·
· Commerce de transit

Ici les biens ou services vendus ne font que passer par le pays7.

En d'autre terme, un pays X vend et expédie les marchandises pour la consommation au pays Z, sans payer le droit d'entrée, passant par le pays Y.

Il sied de noter qu'au regard de franchissement d'une frontière à une autre, vers la fin de XVIIIème siècle, cet échange international de Biens et de Services d'un pays à un autre a fait l'objet d'un débat entre deux principales Politiques commerciales de cette époque, le Libre-échange et Le Protectionnisme.

La première politique encourageait la liberté mondiale des échanges de Biens économiques et services et la seconde empêchait tout échange à l'extérieur aux moyens de droits de douane.

6www.universalis.fr/encyclopédia/commerce-international-Théorie/ (26/04/2011) 7A. VERHULST, op.cit. , p.11

9

Arrivé à la fin du XIXème siècle, les puissances économiques de l'époque, les Libre-échangistes, ont cherché la manière dont ils pouvaient favoriser les échanges internationaux.

Ainsi en 1947, un Accord Général sur les Tarifs Douaniers et le Commerce (en anglais, Général Agreement on Tarifs and Trade « GATT ») était signé. Cet accord avait imposé aux pays des principes du commerce international et organisé des négociations commerciales entre les pays membres8.

Après plusieurs concertations, le 1er janvier 1995, le GATT est substitué à l'Organisation Mondiale de Commerce (OMC). Cette Organisation Internationale s'occupe des règles régissant les échanges internationaux et son siège se trouve actuellement au centre William Rappaud9.

De nos jours, l'OMC favorise l'ouverture commerciale des différentes nations et suit deux objectifs majeurs : assurer le respect des règles des échanges internationaux et surveiller les pratiques commerciales entre les nations. En outre, l'OMC initie et guide également la concertation et les actions multilatérales de coopérations du FMI, BM ou d'autres organismes spécialisés de l'ONU10.

C'est de cette manière que le commerce essaie de s'organiser au niveau international.

I.1.2.2. THEORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL

Il s'agit ici des théories qui expliquent les conditions des échanges internationaux et les différents flux d'échanges entre pays. Nous parlerons de deux théories principales de l'histoire du commerce international, des théories Classiques et des théories de Mercantilisme.

I.1.2.2.1. THEORIES CLASSIQUES

Elles montrent que le commerce international n'est pas un jeu à somme nulle et expliquent comment la spécialisation des pays dans certains types de Biens et l'échange sont à l'origine d'un gain net. Pour elles, Les échanges internationaux sont profitables entre deux pays échangistes à ce sens qu'ils contribuent à faire utiliser de façon efficace les ressources limitées, à porter la production au maximum et satisfaire les besoins sur une grande échelle11.

C'est que les classiques cherchent à montrer par leurs théories afin d'encourager la liberté des échanges internationaux.

8R. DEBOURSE, Economie de développement, informations à l'économie politique, Kinshasa, CRP, 2005, p79. 9 http://fr.wikipedia.org/wiki/ThéorieducommerceInternational (26/04/2011)

10R. DEBOURSE, op.cit. , p.81-- 82

11R. MARSHAL, op.cit. , p179.

10

I.1.2.2.1.1. THEORIE DE L'AVANTAGE ABSOLU

Adam SMITH (5/06/1723 - 17/07/1790) reste dans l'histoire comme le père de la science économique moderne par son oeuvre la Richesse des nations en 1776. Cette oeuvre fut un événement important pour ce qui est de l'analyse du commerce et interdépendance internationaux12. Pour qu'un échange soit profitable à un pays qui se lance dans le commerce international, cette théorie montre que celui-ci ne peut procéder à cet échange international que s'il produit un Bien ou un Service moins cher que les autres pays. En d'autre terme, celui-ci n'exporte que s'il consomme le moins de facteurs de production pour la fabrication de ces Biens ou services que les autres.

Son coût de production doit être inférieur à celui des autres pays. Ainsi doit- il se spécialiser dans la production à laquelle il est le plus efficace afin d'obtenir cet avantage et l'échange reposera alors sur des différentes absolues du coüt de production13.

Par conséquent, nous pouvons dire qu'un pays A dispose d'un avantage absolu sur le pays B dans la production d'un Bien ou d'un service donné si celui-ci produit une unité du Bien ou Service considéré avec moins d'heures de travail que le pays B.

I.1.2.2.1.2. THEORIE DE L'AVANTAGE COMPARATIF

Élaborée par l'économiste anglais, David RICARDO (19/04/1772 - 11/09/123) à travers son oeuvre Principes de l'économie politique et de taxation en 1817. David RICARDO, inspiré par le texte d'A. SMITH, montre qu'un pays peut se spécialiser non pas dans les productions de Biens et services exportables où il a un avantage absolu, cependant il a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle il est relativement le plus efficace. Les coûts de production étant mesuré en heures de travail, ce sont donc les différences de productivité du travail (quantité produite par heure de travail) qui gouvernent la spécialisation internationale des pays. Cet avantage est issu de rapport de couts de production de biens ou services exportables respectivement dans chacun de pays14.

I.1.2.2.1.3. THEORIE DE VALEUR INTERNATIONALE15

John Stuart SMILL (1806 - 1873) complète l'analyse de RICARDO tout en précisant des gains issus de l'échange entre pays à l'application de la loi de l'offre te de la demande. Cette théorie essaie d'expliquer d'une certaine manière comment un pays peut tirer de gains nécessaires dans l'application de cette loi sur le marché international de la même manière qu'elle est appliquée sur le marché national pour chacun des biens considérés.

12 http://fr.wikipedia.org/wiki/ThéorieducommerceInternational (page consultée le 26/04/2011) 13R. BARRE, Economie politique, Paris, PUF, 1956, p640

14R. BARRE, op.cit., p 640 - 641.

15Idem, p642-644.

Car cela réagit de la même manière sur le plan national qu'international. C'est ainsi que son analyse au travers la loi de l'offre et de la demande permet de dire quel est le pays gagnant plus dans l'échange : c'est celui dont les biens ou services sont beaucoup plus demandés à l'étranger et qui ne demande luimême le moins de biens à l'étranger. La différence constituera alors les exportations nettes ou des ressources financières nettes de commerce international.

I.1.2.2.1.4. THEORIE D'HECKSHER-OHLIN16

Selon l'analyse faite par Eli HECKSHER (1879 - 1952) et Berli OHLIN (1899 - 1979), les pays ont intérêt à se spécialiser dans la production de Biens et services exportables mobilisant les facteurs de production qu'ils possèdent en abondance et à importer les Biens et services incorporant les facteurs de production qui leur manquent. Cette théorie considère que l'intensité relative en facteurs de production est l'élément de base à tenir en compte lorsqu'un pays veut écouler à l'étranger les excédents de sa production.

Pour ainsi dire qu'elle tient généralement compte de ressources considérables des facteurs du capital et du travail seulement ayant concouru à la production de biens ou services destinés à être exportés.

Expliquons cela par un simple exemple : Considérons deux pays, la RD Congo et la Chine ; produisant respectivement deux types de biens, Maïs et Vêtements tout en combinant chacun pour la production de leurs Biens de facteurs, Nature et Travail. La RD Congo possède en abondance le facteur Nature et moins le Travail alors que le Chine possède le facteur Travail en abondance et moins Nature. C'est ainsi que la RD Congo exportera les maïs comme un Bien intensif en facteur Nature et la Chine va exporter à la RD Congo les vêtements comme un Bien intensif en facteur de Travail.17

I.1.2.2.2. THEORIE DE MERCANTILISME18

D'après les partisans de cette théorie, l'échange extérieur est une source essentielle de la richesse d'un pays ne profitant qu'aux plus forts. Ils préconisent la politique de la protection de la production nationale à la concurrence de l`étranger par des mesures douanières ou non douanières et développent également une politique d'accumulation des métaux précieux qui constituent une source essentielle de la richesse du pays. Sur base de cette accumulation, un pays arriverait à exporter plus de Biens et services qu'il n'importe lui-même et ses excédents commerciaux lui sont toujours avantageux au détriment des autres pays coéchangistes.

16S. D'AGOSTINO, Libre-échange et protectionnisme, Paris, Bréal, 2003, p18.

17 R. MBUMBA, Cours de l'économie politique II, ISP/Mbanza-ngungu, 2010 - 2011, p 97 (Inédit)

18 http://www.memoireonline.com/12/08/1727/Incidence-du-commerce-international-sur-le-developpementeconomique-de-la-RD-Congo.html (page consultée 18/06/2010)

Pour ce qui est de produits ou services à échanger entre les pays, de nos jours, il est important de noter que le commerce intra-branche se développe de manière forte dans le monde du commerce international que le commerce interbranche.

Les pays s'échangent de produits similaires qui appartiennent à une même branche d'activité, alors que, traditionnellement, les échanges commerciaux se faisaient d'une manière croisé pour le respect de la logique classique de division internationale du travail19.

I.1.2.3. POLITIQUES DE COMMERCE INTERNATIONAL

Nous parlerons de deux grandes politiques économiques du commerce international qu'un pays pourra opter pour la bonne marche de son économie dans son ensemble.

I.1.2.3.1. PROTECTION COMMERCIALE (PROTECTIONNISME)20

Définie comme étant des mesures prises afin de limiter les importations et poursuivre habituellement l'objectif de protéger les producteurs nationaux de la concurrence étrangère dans les secteurs en concurrence avec les importations. Les partisans de cette politique économique trouvent leurs appuis pour justifier cette protection commerciale sur certain nombre d'arguments dont les plus courants sont la sécurité nationale, la création d'emplois et l''argument des industries naissantes. De nos jours, les moyens ou instruments les plus et couramment utilisés pour réussir cette protection commerciale dans un pays sont les tarifs douaniers et les quotas d'importation.

I.1.2.3.2. LIBRE-ÉCHANGE

La politique du libre-échange encourage la liberté de la circulation mondiale de tous les Biens économiques notamment les produits, des services et de la monnaie, et préconise la suppression de tous les freins (Tarifs douaniers et quotas d'importation) aux échanges internationaux. Cette liberté des échanges commerciaux entre pays permet à ce que chaque pays échangiste puisse spécialiser dans la production de Biens et services à moindre cout qui lui permet d'en tirer des excédents commerciaux adéquats lors des échanges21.

Alors, lorsqu'un pays ouvre ses portes aux échanges internationaux, les entreprises nationales, autrefois protégées du reste du monde, chercheront à se moderniser, au risque de disparaitre, en se procurant des matériels et machines beaucoup plus performants qu'avant et en améliorant leurs méthodes de gestion afin de faire face à la concurrence étrangère. A l'aide de cette ouverture, l'étendue du

19J-Y. CAPUL, O. GARNIER, Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Paris, Hatier, p144 20P. KRUGMAN, R. WELLS, Microéconomie, Bruxelles, Economica, 2003, p 377-383.

21 R. DEBOURS, op.cit., p78

marché sera également élargie et plus avantageuse pour l'acquisition de ressources nécessaires22. L'ouverture d'une économie revient donc à participer à un plus grand marché et à bénéficier de techniques de travail plus efficaces qu'avant.

SECTION II GENARALITES DE L'ECONOMIE OUVERTE

A travers ce point, nous allons montrer comment fonctionne une économie ouverte et maitriser certaines variables intervenant dans la relation d'échange entre pays. Nous verrons comment la production d'une économie est mesurée et la structure de Dépenses de cette production, et différents Flux de biens et services et des capitaux.

I.2.1. PRODUCTION ET DEPENSES NATIONALES D'UNE ECONOMIE

D'abord, Il s'agira de connaitre comment une économie arrive à estimer l'ensemble de la production sur le territoire national en unité monétaire, puis de connaitre sur quels facteurs qu'elle peut s'appuyer afin de produire davantage dans les années avenirs et enfin comment - est ce que cette production sera utilisée sur l'ensemble du territoire national.

I.2.1.1. PRODUCTION D'UNE ECONOMIE

Le niveau de production de Biens ou services d'une économie dépend des possibilités de production, de l'efficacité avec laquelle elle utilise son potentiel en ressources et de la technologie qu'elle utilise afin de produire23. Autrement nous pouvons dire que le niveau de production de biens et services d'une économie dépend de son niveau de productivité. L'analyse de la productivité d'un élément concourant à la production consiste à faire l'étude de la contribution en nombre d'unités de cet élément dans la réalisation d'un Bien.

La productivité est une fonction d`un certain nombre de facteurs :

> Capital physique : L'ensemble des outils utilisés pour la production d'un bien et service ;

> Capital humain : l'ensemble des connaissances, talents et compétences ;

> Travail : l'ensemble des individus contribuant à la production de Biens et services ;

> Ressources naturelles : l'ensemble de Biens naturels que possède une économie.

22 J. BREMOND et al. , Sciences économiques et sociales, Paris, Hatier, 1988, p149

23 A. NSHUE MBO MOKIME, Macroéconomie : théories et exercices résolus, Kinshasa, Université protestante au Congo, 2007, p

La combinaison de tous ces facteurs détermine le niveau de productivité d'une économie tout en tenant également compte de son niveau de savoir technologique24.

I.2.1.1.1. FONCTION DE LA PRODUCTION25

La fonction de production exprime le niveau de relation de la technologie existant entre la production de Biens (Y) et les facteurs de production : Travail L, capital physique K, Capital humain H et Ressources naturelles N. Elle peut alors s'écrire de la manière suivante :

Y = A.F (L, K, H, N)

Cette équation montre comment la combinaison de ces facteurs de production selon les exigences de la technologie fixées pour qu'une économie arrive à produire Y, destiné à couvrir la consommation nationale et son excédent à être écoulé à l'étranger. Toute chose restant égale par ailleurs, tout accroissement de niveau de technologie dans une économie permet à celle-ci de produire de plus en plus de Biens pour une combinaison donnée de facteurs de production.

I.2.1.1.2. MESURE EN UNITE MONETAIRE DE LA PRODUCTION D'UNE ECONOMIE

La valeur monétaire de tous les Biens et services produits par une économie est déterminée par un indicateur statistique que les économistes appellent Le Produit Intérieur Brut (PIB). Le Produit intérieur brut est la somme en valeurs de biens et services qui constituent la production des unités économiques établies sur le territoire national d'un pays quelle que soit la nationalité des facteurs utilisés26.

Il est déterminé en faisant donc la somme des chiffres d'affaires de différentes Entreprises exerçant son activité économique sur le sol national d'un pays. La détermination de cette façon du PIB s'assied sur une hypothèse dans laquelle il n'existe qu'aucune relation verticale entre les Entreprises. Alors que il est de difficile qu'une entreprise produise sans se servir de certains Biens et services provenant des autres entreprises. Comme que l'absence de cette relation est restrictive, le PIB sera alors égal à la somme des valeurs ajoutées brutes de toutes les entreprises oeuvrant dans le territoire national d'un pays27. Ainsi expression mathématique du Produit intérieur brut se présente comme suit :

PIB = i (i = 1, 2, ... m)

Avec i qui représente la valeur Ajoutée de la ième firme que renferme une économie28.

24G. MANKIW, Principes de l'économie, Paris, Economica, 1998, p654-655

25 Idem, p 659 - 660

26 B. JURION, Economie politique, Paris, De Boeck et larcier, 2006, p264

27 J. BREMOND et al. Op.cit., p57-59

28 A. NSHUE MBO MOKIME, op.cit., page16

C'est de cette manière que celle-ci arrive à déterminer l'ensemble de la production sur le territoire national dans une période d'une année.

Pour un équilibre d'ensemble d'une économie, Cette production sur le territoire national doit être égale aux deux indicateurs suivants à la fois : revenu total de l'ensemble de membres d'une économie et dépense totale consacrée à l'acquisition de biens et services produits par cette économie. Ce revenu national mesure ce qu'ont gagné conjointement tous les membres d'une économie.

La comptabilité nationale, STOLERU la définit, cité par l'Assistant MBUYAMBA, comme étant un instrument permettant de présenter les équilibres d'ensemble29, et distingue généralement cinq composantes au sein du revenu national en tenant compte de leur origine :

> Rémunérations des salariés ;

> Revenus des entrepreneurs ;

> Revenus de la propriété des particuliers et de l'Etat ; > Bénéfices réservés et Impôts des entreprises et ;

> Intérêts nets30.

Retenons que du fait que le PIB mesure en unité monétaire l'ensemble de la production d'une économie, l'évolution de prix et quantité de biens et services peuvent influencer sa valeur. Ainsi le PIB peut être calculé soit à prix courant soit à prix constant.

I.2.1.2. DEPENSES NATIONALES D'UNE ECONOMIE

Comme nous venons de le dire ci-haut, la production nationale doit nécessairement couvrir l'ensemble de dépenses d'une économie. Elles montrent d'une manière simple comment le revenu ou le produit intérieur brut a été utilisé par les différents agents économiques d'une économie.

Les variables ci-après sont considérées comme de déterminants de la dépense nationale d'une économie :

> Consommation des ménages (Cd)

> Investissements des Entreprises (Id)

> Consommation du Pouvoir public (Gd)

> Le reste de biens et services à exporter (Ex)

En d'autre terme, nous pouvons écrire donc : Y = Cd + Id + Gd + Ex

Or nous sommes dans une économie qui tient compte du reste de monde. Elle effectue des échanges commerciaux et financiers avec les autres économies du monde durant une période donnée. Ainsi la consommation totale des ménages comportent donc une partie de biens domestiques et de biens importés, tout comme les autres variables ou déterminants de la dépense nationale.

29B. MBUYAMBA, Cours de comptabilité nationale, G3 SCAD, ISP/Mbanza-ngungu, 2010-2011. (Inédit) 30 G. MANKIW, Macroéconomie, Paris, De Boeck université .s.a, 2003, p21 et 35.

Sur ce, nous pouvons écrire à la consommation effective de chaque variable :

C = Cd + Cf I = Id + If


· G = Gf + Gf

Avec Cf, If et Gf représentant les biens importés respectivement par les ménages, les entreprises et le pouvoir public. Ces importations seront déduites par des exportations pour ne considérer que les exportations nettes (Nx ou XN). Cette dernière variable montre que la dynamique d'une économie peut être influencée positivement ou négativement par la relation économico-financière du pays avec le reste du monde.

Ainsi se déduit par les identités suivantes :

Y = C + I + G + Ex - (Cf + If + Gf) Y = C + I + G + Ex - IM

Y = C + I + G + Nx

En tirant les exportations nettes de cette formulation précédente du revenu national, nous pouvons écrire : Nx = Y - C+I+G. Celle-ci montre que les exportations nettes(Nx) est la différence entre la production nationale (Y) et la dépense nationale (C+I+G). On arrivera à exporter que si l'on remarque un excédent de production et l'on n'importera que si la production nationale n'arrive pas à couvrir la demande nationale.

Pour connaitre davantage le niveau d'activité de production et de revenu national d'une économie, les économistes ont trouvé certaines grandeurs différant du PIB par la prise en compte de tel ou tel élément que nous présentons dans le tableau ci-après :

Tableau N° 1 : Les autres mesures de la Production/revenu d'une économie

Grandeurs

Définition/ Explication

Expressions mathématiques

Produit National Brut

Basé sur la propriété des facteurs
de production et non, comme le
PIB, sur leur localisation. Il

enregistre en effet la valeur

ajoutée générée pour tous les facteurs de production possédant les résidents tant à l'intérieur des frontières qu'à l'étranger31.

PNB = PIB #177; solde de revenu du/versé au reste du monde où le solde représentant la différence entre les revenus des facteurs reçus du reste du monde de revenus de facteurs versés au reste du monde32

Produit National Net

Cette grandeur statique est

obtenue en déduisant du PNB la consommation du capital fixe, la perte annuelle de valeur de stock de capital fixe existant sous l'effet de l'usure ou de l'obsolescence.

PNN = PNB - Amortissement33

Source : Nous-mêmes

31M. BURDA, Ch. WYPLOSZ, Macroéconomie, une perspective européenne, De Boeck, Bruxelles, 2003, p24

32 B. JURION, op.cit., p264

33 G. MANKIW, Macroéconomie, Bruxelles, De Boeck, 2003, p34

I.2.2. FLUX INTERNATIONAUX DE BIENS ET DES CAPITAUX

A travers le présent point, il est question de présenter différents mouvements en biens et services pouvant être effectués par une Economie, d'une part et de mouvements en Capitaux compensant ces mouvements, d'autre part.

I.2.2.1. FLUX INTERNATIONAUX DE BIENS ET SERVICES34

Les opérations d'achat et de vente de biens et services d'un pays à l'étranger sont enregistrées dans un document comptable appelé Balance Commerciale. Cette balance donne les informations sur le niveau de biens produits domestiquement et vendus à l'étranger, des exportations d'une part et de biens produits à l'étranger et consommés domestiquement, les importations d'autre part.

De la différence résultante entre la valeur des exportations (Ex) et des importations (IM) se dégage la valeur des exportations nettes (EXN).

Cette valeur constitue en fait le solde de la balance commerciale et montre aussi la dynamique économico-financière du pays avec le reste du monde. Ce solde peut être soit excédentaire soit déficitaire soit simplement équilibre de la balance commerciale.

Tableau N° 2 : Les situations du solde commercial

Excédent commercial

Equilibre commercial

Déficit commercial

EX EXN

IM

0

EX = IM

EXN = 0

EX

EXN

IM

0

Source : http://www.memoireonline.com/05/10/3486/m_Evolution-et-structure-du-PIB-de-la-RD-Congo-de1990-20052.html (18/06/2010)

Il sied de noter que les importations et les exportations peuvent être comptabilisées ou encore valorisées soient à leurs valeurs franco à bord (FAB) soient à leurs Couts Assurance Fret (CAF). Sur ceux, les exportations sont souvent comptabilisées à une valeur FAB et des importations à une valeur de CAF.

Le commerce international d'un pays désigne généralement l'ensemble des échanges de biens et services entre ce pays et les autres pays. Alors, Les économistes ont trouvé des indicateurs pouvant servir à l'analyse de cette situation de commerce extérieur de biens et services d'un pays que nous présentons dans le tableau ci-dessous :

34 G. MANKIW, Principes de l'économie, Paris, Economica, 1998, p793

Tableau N°3 : Les indicateurs du commerce international.

Indicateurs

Mode de calcul

Utilité

Taux de couverture

 

Mesure l'équilibre des

échanges ou la part des

exportations dans le les
importations

 

Termes de l'échange

 

Supérieur à 100, exprime

l'amélioration de termes de l'échange ; inférieur à 100, une détérioration.

 

Effort à l'exportation

 

Mesure l'importance de

l'exportation dans la

production nationale.
(mesurée par le PIB)

Marché intérieur

PIB + IMP -- EXP

Mesure la consommation

d'un pays.

Taux de pénétration

 

Il indique la part du marché intérieur couverte par les importations

 

Source : http://www.memoireonline.com/05/10/3486/m Evolution-et-structure-du-PIB-de-la-RD-Congo-de1990-20052.html (18/06/2010)

L'intensité des échanges internationaux des marchandises d'une économie est désignée par son ouverture commerciale au reste du monde. Autrement dit, les transactions commerciales d'un pays déterminent son degré d'ouverture vers les autres pays.

Cette intensité est mesurée par un indicateur appelé Coefficient d'ouverture. Ce dernier mesure l'intensité de l'économie d'un pays dans des échanges internationaux en tenant compte d'une dépendance à la conjoncture mondiale et une sensibilité aux mouvements de prix au niveau international. L'expression mathématique de ce coefficient est donnée par la relation ci-dessous :

Nous disons qu'il s'agit pour un pays i à la période t du rapport entre la valeur des Exportations (Xi, t) et des Importations (Mi, t) de marchandises et services (divisé par 2) et rapporté au Produit intérieur Brut (Yi, t). Il montre ainsi la dépendance économique d'un pays considéré face à l'extérieur35.

35 B. BLANCHETEN, Histoire de la mondialisation, De Boeck Université, Bruxelles, 2008, p21 et 33

I.2.2.2. FLUX DES CAPITAUX D'UNE ECONOMIE36

Un pays, en situation d'économie ouverte, entretient de relations sur les marchés mondiaux de biens et services et sur les marchés financiers mondiaux. Les opérations d'achats de valeurs actives financières par les nationaux à l'étranger constituent un investissement à l'étranger et génèrent ainsi pour le pays de flux de capitaux.

Alors, pour qu'un pays puisse bénéficier de ressources financières nettes et adéquates pouvant servir à l'accroissement de son économie, il faut que les valeurs des actifs financiers à l'étranger de celui-ci recouvrent ou soient supérieurs à celles des actifs financiers à transférer au reste du monde : l'investissement net à l'étranger d'un pays ressort de la différence entre l'investissement à l'étranger et celui à transférer au reste du monde.

De la situation des exportations nettes mesurant le déséquilibre entre les exportations et importations d'un pays dans les marchés mondiaux de biens et services et des investissements nets mesurant, bien sur, le déséquilibre entre les montants d'actifs étrangers acquis par les résidents et les montants d'actifs domestiques acquis par les étrangers se dégage une égalité entre les deux déséquilibres.

En d'autre terme, l'investissement net à l'étranger (INE) est toujours égal aux exportations nettes (EXN) :

INE = EXN

I.2.2.3 RELATION ENTRE FLUX INTERNATIONAUX DE BIENS ET SERVIVICES ET CAPITAUX37

Il s'agit de montrer comment est - ce que les marchés financiers et de biens et services se trouvent toujours dans un certain équilibre pour une économie entretenant de relation financière et commerciale avec l'extérieur.

En d'autre terme, comment les flux en Biens et services trouvent leurs contreparties dans les flux de Capitaux.

Pour expliciter cela, nous partirons de l'expression du revenu développée ci-haut, mais alors en termes d'épargne et investissement :

Y = C + I + G + Ex -- IM

36 G. MANKIW, Principes de l'économie, Paris, Economica, 1998, p796-798 37A. NSHUE MBO MOKIME, op. cit. , p...

Or nous savons que l'épargne nationale (S) constitue la part de la production nationale n'ayant pas été consommée, c'est-à-dire épargne nationale est la différence entre la revenu national (Y) et la consommation nationale (C+G).

Autrement dit, l'épargne nationale représente la somme de l'épargne privée (Sp = Y-T-C) et de l'épargne publique (Sg = T- G). Ainsi nous aurons :

(Y-C-G) --I = Ex -- IM S -- I = Ex - IM S -- I = Nx

La dernière relation nous montre que les exportations nettes (Nx) s'égalisent avec la différence entre l'épargne nationale (S) et l'investissement (I). Cette différence constitue ce que nous appelons l'investissement net à l'extérieur(INE). En d'autre terme, il désigne le solde entre ce que prêtent les résidents de l'économie considérée à l'étranger et ce qu'ils y empruntent.

I.2.3. PRIX DES OPERATIONS INTERNATIONALES

Lorsque deux pays, possédant chacun sa propre monnaie, veulent s'échanger, ils doivent trouver une mesure monétaire intermédiaire pouvant rendre aisées leurs transactions. La valeur de biens et services à échanger sera déterminée sur base d'une monnaie de référence favorable pour leurs opérations ou transactions.

C'est alors que l'opération de change intervient afin de trancher l'affaire entre deux pays échangistes. Le Docteur KUMBU KI NGIMBI le définit comme étant un échange d'une monnaie contre une autre38. Cette conversion d'une monnaie par rapport à une autre est exprimée en taux de change.

Ce dernier est le prix d'une monnaie à une autre, c'est à dire le nombre d'unité à consacré pour obtenir une unité de l'autre monnaie.

On distingue généralement deux différents taux de change, taux de change nominal et taux de change réel.

I.2.3.1. TAUX DE CHANGE NOMINAL

Avant de se lancer dans l'échange international de biens et services, un pays doit nécessairement connaitre le taux de change de certaines monnaies de référence, les devises. Le taux de change nominal est le taux au quel un individu peut échanger une devise contre une autre39.

Autrement dit, le taux de change est un instrument de conversion de prix d'une unité monétaire en une autre. Il mesure le nombre d'unités monétaires nationales à engager pour obtenir un certain nombre d'unités monétaires étrangères.

38 KUMBU KI NGIMBI, Législation en matière économique, Kinshasa, 2009, p62

39 G. MANKIW, Principes de l'économie, Paris, Economica, 1998, p804

L'évolution du taux de change nominal durant une certaine période détermine l'appréciation ou dépréciation de la monnaie nationale et cela a de l'impact sur la balance commerciale d'un pays.

Nous pouvons signaler qu'il existe généralement deux manières de cotation du taux de change nominal sur les marchés financiers :

Le cours coté à l'incertain indique la quantité de monnaie nationale qu'il faut donner pour obtenir une unité de monnaie étrangère et le cours certain indique la quantité d'unités monétaires étrangères qui est échangée contre une unité de monnaie nationale40.

Explicitons-les par ce renseignement de la Banque centrale du

Congo :

> 1 USD = 925,6019 FC41 : ceci nous montre que pour avoir un dollar Américain, il faut dépenser au moins 925 unités de Francs congolais. Cette façon de coté est dit à l'incertain ;

Exprimons maintenant la monnaie nationale, le Franc Congolais, en fonction de la monnaie étrangère, le dollar.

> 1 FC : ceci montre qu'il faut dépenser au moins 0,0010804

dollar Américain pour obtenir une unité de Franc Congolais. Cette manière de coté est dit au certain.

Tableau N° 4 : Les situations d'appréciation et de dépréciation d'une monnaie

Situations

Explications

Appréciation

Lorsque le taux de d'une monnaie nationale évolue de telle sorte qu'il achète davantage de devises.

Dépréciation

Lorsque le taux de change d'une monnaie nationale évolue de telle sorte qu'il achète moins de devises.

Source : Nous-mêmes

I.3.2.2. TAUX DE CHANGE REEL

Le taux de change réel défini comme étant le taux auquel un individu peut échanger un bien d'un pays contre un bien d'un autre pays42. Ce taux détermine ainsi le nombre d'unités de biens et services que l'on peut s'échanger contre

40 A. NSHUE MBO MOKIME, op. cit, p216

41 www.bcc.cd/ (Mercredi 01/06/2011)

42 G. MANKIW, Principes de l'économie, Paris, Economica, p805

un certains nombre d'unités de biens et services d'un autre pays, tout en tenant compte de taux de change nominal.

Le taux de change réel est une des variables clefs dans une économie ouverte. En effet, c'est celui qui mesure la compétitivité des productions nationales par rapport aux productions étrangères.

Pour le déterminer, l'on doit tenir compte du prix moyen des importations exprimé en monnaie nationale sera donné par le niveau des prix étranger, P*, multiplié par le taux de change, e (e.P*). Et sur base de cette relation, l'on peut alors déduire le prix relatif des biens étrangers et nationaux en divisant le prix des biens étrangers par celui des biens nationaux. On obtient ainsi le taux de change réel de la monnaie nationale :

 

43

CONCLUSION PARTIELLE

Le commerce international constitue un excellent moyen de développement économique d'un pays. Pour ce faire, il doit arriver à créer des industries pouvant diversifier sa production et non pas à se borner seulement à la spécialisation dans une ou deux branches d'activités. Il doit également être à mesure de réduire des achats à l'étranger de biens manufacturés qui peuvent être localement produits afin de les substituer par des biens durables et des investissements.

Autrement, nous pouvons dire que les échanges commerciaux ne sont profitables que si un pays arrive, à travers la diversité de sa production, à exporter de biens plus que ce qu'il importe

Et le chapitre qui suit portera sur la présentation brève de l'économie de la RD Congo, secteurs de production, et l'analyse des données faisant l'objet du présent Travail.

43 www.ulb.ac.be/introduction a la macroéconomie/ (Document téléchargé le 14/04/2011)

CHAPITRE II. PRESENTATION DE L'ECONOMIE DE LA RD CONGO

ET ANALYSE DES DONNEES

Dans le présent chapitre, il sera question de présenter d'une manière simplifiée la situation économique en générale de la RD Congo, et de présenter et d'interpréter les différents résultats faisant l'objet de la présente étude.

SECTION I PRESENTATION DE L'ÉCONOMIE DE LA RD CONGO

L'économie du Congo a connu une dégradation continue. La disparition des circuits économiques officiels et de l'Administration a donné aux activités informelles une importance dont il n'existe pas d'équivalent ailleurs. Alors qu'elle dispose d'un énorme potentiel de ressources Agricoles, Forestières et Minières. La RD Congo est comptée paradoxalement parmi les pays les plus pauvres du monde44.

Cette situation résulte des politiques économiques incohérentes au cours de ces dernières années provoquant de détérioration des termes de l'échange, de l'instabilité de la monnaie nationale et de taux d'inflation très importants.

La structure économique de la RD Congo est composée de trois différents secteurs principaux ci-après :

> Secteur Agriculture, Sylviculture, chasse et Pêche > Secteur Industries

> Secteur Services45

Depuis les troubles de 1991, l'agriculture est devenue la première activité du pays. Grâce à ses terres et ressources forestières en abondance, la RD Congo pouvait arriver à couvrir une grande partie de l'Afrique. Mais en réalité, le développement de son agriculture s'avère médiocre et sa grande production est autoconsommée.

En dépit de cela, les cultures d'exportation de la RD Congo sont constituées essentiellement celles Bois de grume, de cafés Arabica et Robusta, caoutchouc ainsi celle de Cacao.

Le secteur industriel est caractérisé par des activités de fabrications, de production d'électricité, de gaz et d'eau, l'exploitation de ressources naturelles.

La RD Congo a un sous-sol très riche en ressources minières et son économie repose entièrement sur leur exploitation. Les principales productions de ce secteur sont le cuivre, le pétrole brut, les diamants, l'or, le cobalt.

Le raffinage du cuivre est l'activité industrielle la plus importante et la GECAMINE reste la première recette d'exportation du pays.

Le secteur services est composé principalement de commerce de gros et détail ; transports, entreposage et communication ; de services marchands et non marchands.

44 www.planete-afrique.com/republique democratique du congo/economie.htm (16 mai 2011)

45 BCC, rapport annuel, 2007, p25

SECTION II : PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES

La présente section a pour objet de présenter, de traiter les données et d'interpréter les résultats relatifs à l'importance des exportations dans le PIB de la RDC.

Elle se subdivise en deux points dont le premier est consacré à la présentation et l'interprétation de données ; et le second porte sur l'impact des exportations sur le PIB.

II. 2.1. PRÉSENTATION ET INTERPRÉTATION DES DONNEES

Les différents tableaux ci-dessous permettront d'analyser les fluctuations du PIB et des exportations, et d'établir une corrélation entre celui-ci et les Exportations.

II.2.1.1. EVOLUTION DU PIB AUX PRIX COURANTS DE LA RDC DE 1996 à 2008 (En Millions de FC)

Nous présentons dans le tableau ci-dessous, la variation du PIB, aux prix courants, de la RD Congo au cours de la période allant de 1990 à 2009 par rapport à l'année de référence 1990.

Tableau N°5 : Evolution du PIB aux prix courants de 1990 à 2009 en millions de FC

Années

PIB

 

Indice

1990

2

052

100,00

100

1991

4

648

770,00

226,5

1992

1

765

457,00

86

1993

2

692

385,30

131,2

1994

6

934

164,60

337,9

1995

3

964

209,72

193,2

1996

 

2

896,30

0,1

1997

 

7

803,80

0,4

1998

 

9

989,80

0,5

1999

 

51

823,90

2,5

2000

 

297

065,46

14,5

2001

1

407

545,00

68,6

2002

1

922

300,00

93,7

2003

2

298

655,48

112

2004

2

601

000,00

126,7

2005

3

396

230,99

165,5

2006

4

066

601,32

198,2

2007

5

234

361,82

255,1

2008

6

525

982,70

318

2009

9

026

676,30

439,9

Source : BCC, rapport annuel 2007 - 2009

Il ressort de ce tableau présenté ci-haut que de 1991 à 1995, par rapport à 1990 année de référence, le PIB a évolué positivement.

A l'exception de l'année 1992 étant marquée par une dégradation du PIB, soit 14%. La série de pillages, la transition chaotique et l'effondrement des systèmes économique et politique ont été parmi les causes de cette décrépitude du PIB ;

Déjà en 1995, l'Economist Intelligence Unit cité par GLOBAL WITNESS, décrivait la situation économique du ZAÏRE comme le résultat de l'effondrement de l'Etat zaïrois, car de 1994 à 1995 il y a une réduction du PIB de près de la moitié.

De 1996 à 1998, cette période est marquée par une baisse considérable du PIB. C'est une période où le PIB de la RD Congo a connu son niveau le plus bas de sa production. C'est la période caractérisée par l'aggravation de la récession, de l'apparition de l'hyperinflation et des guerres civiles (celle conduite par Laurent Désiré KABILA contre MOBUTU en 1996 et celle menée par les alliés de KABILA contre lui de 1998)

Il s'évalue respectivement à 2.896,30 FC ; 7.803,80 FC et 9.989,80 FC soient 0,1% ; 0,4% et 0,5% pour les années 1996, 1997 et 1998.

Après cette période désastreuse, à partir de 1999, on remarque que le PIB a commencé à évoluer positivement jusqu'en 2009. Il est passé de 2,5% à 439,9%. C'est la période de la croissance économique qui a effectivement débutée en 2003 par rapport à l'année de base, en 2002 le système 1+ 4 est installé et le gouvernement reçoit plusieurs aides de la communauté internationale à travers les institutions de brettonwood, des programmes de redressement et de relance sont établis entrainant la décélération de l'inflation (programme d'ajustement structurel).

Nous pouvons observer sur un graphique la manière dont le PIB a subi de fluctuations sur toutes ces périodes.

Figure N°1 : Evolution du PIB aux prix courants de 1990 à 2009 en millions de FC

Le PIB de la RD Congo a connu une forte fluctuation sur toute la période sous examen, nous l'avons souligné.

On remarque sur ce graphique que le PIB a évolué positivement de 1990 à 1991 et en 1992 il décroit pour essayer de d'accroitre un peu au 1993 et 1994.

De 1994 à 1998, on remarque une forte dégradation du PIB de la RD

Congo.

Signalons que durant cette période, le pays a connu de situations des politiques économiques incohérentes et des guerres qui ont empêché l'évolution normale des activités économiques sur le territoire national.

Après cette période, de 1999 à 2009, on constate un accroissement considérable du PIB durant cette période.

II.2.1.2. CONTRIBUTION DES 3 SECTEURS AU PIB DE LA RD CONGO DE 1996 à 2009 en millions de FC

Ici, Il s'agit de présenter les différentes valeurs ajoutées ou encore les différentes productions de trois secteurs d'activité de la RD Congo ayant concouru à la réalisation du PIB de 1996 à 2009.

Tableau N° 6 : Contribution des 3 secteurs au PIB de la RD Congo de 1996 à 2009
En Millions de FC

ANNEES

AGRICULTURE*

INDUSTRIES

SERVICES

 

PIB

1996

 
 

963,4

 
 

937,1

 
 

986,8

 

2

896,30

1997

 

3

843,80

 

1

603,70

 

2

395,40

 

7

803,80

1998

 

4

645,30

 

2

042,80

 

3

151,00

 

9

989,80

1999

 

27

138,20

 

9

698,50

 

14

887,20

 

51

823,90

2000

 

146

671,30

 

59

570,70

 

89

089,50

 

297

065,46

2001

 

826

802,10

 

279

090,40

 

275

547,20

1

407

545,00

2002

 

962

100,00

 

432

300,00

 

496

900,00

1

922

300,00

2003

1

102

985,60

 

515

185,60

 

630

832,50

2

298

655,48

2004

1

274

900,00

 

541

405,00

 

718

149,00

2

601

000,00

2005

1

604

528,90

 

748

547,10

 

950

233,20

3

396

230,99

2006

1

880

993,50

 

888

699,00

1

174

087,40

4

066

601,32

2007

2

293

924,80

1

156

207,10

1

593

758,40

5

234

361,82

2008

2

907

849,80

1

465

643,70

2

020

297,30

6

525

982,70

2009

3

714

885,50

1

982

055,70

2

797

212,90

9

026

676,30

Source : BCC, rapport annuel 2007 - 2009

(*) Y compris la Sylviculture, la chasse et la Pêche.

Il ressort de ce tableau que le secteur Agriculture contribue en moyenne pour 1 196 588,01 FC soit 50% ; 577 356,171 FC en moyenne soit 20% pour le secteur Industriel et le secteur service participe pour 769 109,129 FC en moyenne, soit 30%.

Pour une moyenne du PIB de 2 632 066,63 FC soit le 100%.

Et l'accroissement du PIB constaté est du à l'évolution positive de différentes valeurs ajoutées ou à l'augmentation de la production de ces trois secteurs.

Observons maintenant cette contribution de ces trois secteurs sur les graphiques ci-dessous.

Figure N°2 : Visualisation des trois secteurs dans le PIB

Ce graphique indique la part ou la contribution des secteurs d'activités de la RD Congo dans le PIB.

Figure N°3 : Evolution de la Contribution des trois secteurs d'activité au PIB de
1996 à 2009

Par après, on remarque leurs évolutions dans les années qui suivent.

Cependant, le secteur Agriculture* couvre une grande partie de la zone du PIB, soit pratiquement la moitié de la zone, par rapport aux autres Secteurs d'activité ; suivi du secteur Services et vient enfin le Secteur Industries.

<

II.2.1.3. COMPOSANTES DU PIB AUX PRIX COURANTS DE 1990 A 2009(En Millions de FC)

Il sera question de montrer comment est - ce que l'ensemble de la production de la RD Congo a été l'objet de la demande nationale et étrangère.

En d'autre terme comment l'ensemble de la production générée au cours de la période sous étude a été utilisée ou consommée par les différents agents économiques en relation avec l'économie de la RD Congo.

C'est ce que nous essayons de montrer dans le tableau ci-dessous. Tableau n° 7 : Utilisation de PIB aux prix courants de 1990 à 2009 en millions de FC

Année

ME. + GOUV. + INVEST

EXPORT.

IMPORT.

EX N

 

PIB

1990

2 052 079,90

 

1

981,80

 

1

961,70

20,10

2

052

100,00

1991

4 654 073,40

 

28

863,20

 

34

166,60

-5 303,40

4

648

770,00

1992

1 765 607,00

 

2

940,00

 

3

090,00

-150,00

1

765

457,00

1993

2 686 415,30

 

30

500,00

 

24

530,00

5 970,00

2

692

385,30

1994

6 931 994,60

 

16

890,00

 

14

720,00

2 170,00

6

934

164,60

1995

3 875 359,72

 

112

910,00

 
 

24 060

88 850,00

3

964

209,72

1996

3 133,80

 

889,1641

 

657,4601

237,4966

 

2

896,30

1997

7 686,74

 

1

875,88

 

1

758,12

117,057

 

7

803,80

1998

10 119,67

 

2

493,67

 

2

621,25

-129,8674

 

9

989,80

1999

51 927,55

 

3

427,41

 

3

309,92

103,6478

 

51

823,90

2000

297 664,76

 

19

427,20

 

20

026,50

-599,3

 

297

065,46

2001

1 425 037,60

 

199

467,80

 

216

960,40

-17 492,60

1

407

545,00

2002

1 866 670,80

 

468

482,10

 

412

852,90

55 629,20

1

922

300,00

2003

2 460 857,98

 

616

491,00

 

778

693,50

-162 202,50

2

298

655,48

2004

2 674 511,10

 

913

995,90

 

987

507,00

-73 511,10

2

601

000,00

2005

3 374 995,59

1

174

158,60

1

152

923,10

21 235,40

3

396

230,99

2006

4 378 351,72

1

466

471,90

1

778

222,30

-311 750,40

4

066

601,32

2007

5 803 569,22

3

379

737,80

3

948

945,20

-569 207,40

5

234

361,82

2008

7 182 032,30

4

273

326,40

4

929

375,90

-656 049,60

6

525

982,70

2009

8 980 292,90

4

822

862,20

4

776

478,90

46 383,40

9

026

676,30

Source : BCC, rapport de 1990 - 2009

En faisant une lecture simple de celui-ci, nous pouvons dire que la plus grande partie de la production est demandée localement ou encore la production couvre en premier lieu la demande nationale en une grande partie ;

Et son excédent de production a été l'objet d'un écoulement au reste du

Cette production a été également appuyée par la production étrangère,

des importations.

Les soldes de balances commerciales c'est-à-dire les exportations nettes de RD Congo sont restées positives durant les années 1990, 1993, 1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2000, 2005 et 2009 d'une part.

Cela montre que la RD Congo, pendant toutes ces années, achetait moins à l'étranger qu'elle écoulait sa production au reste du monde.

On remarque également que pour les années 1991, 1992, 1998, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2006, 2007 et 2008 les balances commerciales de la RD Congo ont connu également une succession de soldes négatifs, d'autre part.

Durant toutes ces périodes, elle avait importé plus pour couvrir la demande nationale.

II.2.1.4. PART DES EXPORTATIONS AU PIB DE 1990 - 2009

Il est question de montrer comment les exportations, comparées au PIB, ont évolué durant la période sous examen.

En d'autre terme, comment la part de l'excédent de la production de la RD Congo, en pourcentage du PIB, a évolué de 1990 à 2009.

Tableau n°8 Evolution des Exportations en % du PIB de 1990 à 2009

Année

PIB

 
 

Export

% EXPORT.
AU PIB

1990

2

052

100,00

 

1

981,80

0,1

1991

4

648

770,00

 

28

863,20

0,62

1992

1

765

457,00

 

2

940,00

0,17

1993

2

692

385,30

 

30

500,00

1,13

1994

6

934

164,60

 

16

890,00

0,24

1995

3

964

209,72

 

112

910,00

2,85

1996

 

2

896,30

 

889,1641

30,7

1997

 

7

803,80

 

1

875,88

24,04

1998

 

9

989,80

 

2

493,67

24,96

1999

 

51

823,90

 

3

427,41

6,61

2000

 

297

065,46

 

19

427,20

6,54

2001

1

407

545,00

 

199

467,80

14,17

2002

1

922

300,00

 

468

482,10

24,37

2003

2

298

655,48

 

616

491,00

26,82

2004

2

601

000,00

 

913

995,90

35,14

2005

3

396

230,99

1

174

158,60

34,57

2006

4

066

601,32

1

466

471,90

36,06

2007

5

234

361,82

3

379

737,80

64,57

2008

6

525

982,70

4

273

326,40

65,48

2009

9

026

676,30

4

822

862,20

53,43

Source : BCC, rapport annuel 1990 - 2009

Il ressort de ce Tableau ci-haut ce qui suit :

La participation faible des exportations de 1990 à 1995 observée durant la période de 1990 à 1995, soient 0,1% ; 0,62% ; 0,17% ; 1,13% ; 0,24% et 2,85% pour les années respectives.

Les Trois années suivantes, 1996 à 1998, sont marquées par une forte participation des exportations d'au moyen d'un quart du PIB par rapport aux années antérieures, soient de 30,7% ; 24,04% et 24,96%.

De 1999 à 2000, les exportations ont fortement baissé par rapport aux trois précédentes, soient une participation de 6,61% et 6,54%.

Après cette période, elles ont évolué positivement jusqu'à atteindre en 65,48% en 2008 et à baisser, enfin, en 2009 à 53,43%.

Nous pouvons observer cette situation au travers les graphiques ci-dessous. Figure n°4 : Visualisation des parts des exportations dans le PIB

Ce graphique indique l'importance des exportations dans le PIB au cours des années de l'étude.

31
Figure n°5 : Évolution de la Part des exportations dans le PIB de 1990 à 2009

Le graphique ci-haut montre comment la part des exportations dans le PIB a évolué durant toute la période d'étude de ce présent Travail.

Les six premières années, 1990 à 1995, les exportations n'ont pas évolué suites aux situations des politiques économiques incohérentes, des troubles sociaux et un chaos politique qu'a connu le Pays durant cette période.

En 1996 à 2000, on remarque une évolution positive des exportations qui seront suivies par après d'un décroissement considérable.

Cette dernière situation est du suite à la seconde guerre de la RD Congo qui a paralysé l'écoulement de Biens ou services à travers le reste du monde.

Après cette situation, on remarque également sur le graphique, une évolution positive de celles-ci à partir de 2001.

II.2.2. IMPACT DES EXPORTATIONS DANS LE PIB DE LA RD CONGO

II.2.2.1. NOTIONS DE REGRESSION ET DE CORRELATION

DE DEUX VIRIABLES

Etudier la corrélation, c'est tester l'existence d'une relation linéaire entre deux séries statistiques : pour notre cas la relation entre le PIB et les exportations.

Les résultats d'une régression sont donnés par une droite de régression, d'une part et par certains coefficients d'autre part permettant de faire une analyse dans le but : d'établir le degré de fiabilité de l'estimation, d'examiner la signification des résultats et enfin, d'examiner si la corrélation entre la variable

endogène et la variable exogène est réelle ou apparente46. Nous allons nous intéresser à la mise en évidence de la relation statistique entre deux variables à partir de la méthode de moindres carrés ordinaires (MCO).

La description et l'évaluation de la relation de ces deux variables passent par la droite d'équation linéaire de la forme suivante :

Y = aX + b

Avec Yi qui représente la variable dépendante ; a et b les coefficients à estimer, Xi la variable indépendante et ei l'erreur d'estimation.

Autrement dit, cette équation permet d'expliquer la variable (Y) principalement provoquée par la variable (X) dans la proportion de a en prenant soin de ne pas omettre les autres facteurs explicatifs par (e) et le facteur indépendant (b).

Pour la détermination de cette droite, on doit arriver à estimer les valeurs des paramètres et . L'estimation de ces paramètres sera déterminée soit par la méthode de MAYER, soit la méthode de Moindres carrés47.

La méthode des moindres carrés présente des estimations suivantes pour la détermination de ces paramètres :

En d'autre terme, ce paramètre est égal au quotient de la covariance de Xi et Yi par la variance de la variable exogène Xi. Et le paramètre est obtenu par l'expression ci-haut.

II.2.2.2. MODELE D'UNE DROITE DE REGRESSION SIMPLE

Pour que nous arrivions à bien expliquer cette étude, nous formulerons notre modèle de régression simple de la manière ci-après :

= Xi + (i = 1,... 20)

Avec qui représente la variable endogène ajustée (le PIB), Xi la variable exogène

(les Exportations) et, et les paramètres à estimer.

46KUNDA NSEKA, Apport du commerce dans l'économie nationale congolaise, Mémoire, L2SCAD, ISP/Mbanza-ngungu, 2009-2010. (Inédit)

47C. MABENGE, Cours de statistique inférentielle, G2 SACD, ISP/MBANZA-NGUNGU, 2009-2010 (Inédit)

II.2.2.3. DÉTERMINATION DE LA DROITE DE RÉGRESSION ET ANALYSES

Il s'agit de déterminer la droite de régression relative à la relation entre le PIB et les Exportations. Nous présentons les données chronologiques et annuelles du PIB et des Exportations de Biens et services en millions de FC pour la période allant de 1990 à 2009, soit un échantillon de 20 observations.

Tableau N°9 : Calculs Préliminaires de la droite de régression par la méthode
de Moindres Carrés Ordinaires

Années

 

PIB(Y)

Export(X)

 
 

XY

 
 

Y2

 
 
 
 

X2

 
 

1990

2

052

100,00

 

1 981,80

 
 

4066851780

4

211

114

410

000,00

 
 

3

927

531,24

1991

4

648

770,00

 

28 863,20

 
 

1,34178E+11

21

611

062

512

900,00

 
 

833

084

314,24

1992

1

765

457,00

 

2 940,00

 
 

5190443580

3

116

838

418

849,00

 
 

8

643

600,00

1993

2

692

385,30

 

30 500,00

 
 

82117751650

7

248

938

603

656,09

 
 

930

250

000,00

1994

6

934

164,60

 

16 890,00

 
 

1,17118E+11

48

082

638

699

893,20

 
 

285

272

100,00

1995

3

964

209,72

 

112 910,00

 
 

4,47599E+11

15

714

958

704

142,50

 

12

748

668

100,00

1996

 

2

896,30

 

889,1641

 
 

2575285,983

 
 

8

388

553,69

 
 
 

790

612,80

1997

 

7

803,80

 

1 875,88

 
 

14638992,34

 
 

60

899

294,44

 
 

3

518

925,77

1998

 

9

989,80

 

2 493,67

 
 

24911264,57

 
 

99

796

104,04

 
 

6

218

390,07

1999

 

51

823,90

 

3 427,41

 
 

177621753,1

 

2

685

716

611,21

 
 

11

747

139,31

2000

 

297

065,46

 

19 427,20

 
 

5771150105

 

88

247

887

525,01

 
 

377

416

099,84

2001

1

407

545,00

 

199 467,80

 
 

2,8076E+11

1

981

182

927

025,00

 

39

787

403

236,84

2002

1

922

300,00

 

468 482,10

 
 

9,00563E+11

3

695

237

290

000,00

 

219

475

478

020,41

2003

2

298

655,48

 

616 491,00

 
 

1,4171E+12

5

283

817

015

734,03

 

380

061

153

081,00

2004

2

601

000,00

 

913 995,90

 
 

2,3773E+12

6

765

201

000

000,00

 

835

388

505

216,81

2005

3

396

230,99

1

174 158,60

 
 

3,98771E+12

11

534

384

937

436,40

1

378

648

417

953,96

2006

4

066

601,32

1

466 471,90

 
 

5,96356E+12

16

537

246

295

825,70

2

150

539

833

489,61

2007

5

234

361,82

3

379 737,80

 
 

1,76908E+13

27

398

543

662

673,70

11

422

627

596

748,80

2008

6

525

982,70

4

273 326,40

 
 

2,78877E+13

42

588

450

200

699,30

18

261

318

520

937,00

2009

9

026

676,30

4

822 862,20

 
 

4,35344E+13

81

480

885

024

981,70

23

259

999

800

188,80

SOMME

58

906

019,49

17

537 192,02

104

836

099 046 523,00

297

341

602

391

905,00

57

963

056

245

686,50

MOYENNE

2

945

300,97

 

876 859,60

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Source : Nous- même

II.2.2.3.1. DETERMINATION DE LA DROITE DE REGRESSION

Nous rappelons que deux variables sont linéairement dépendantes lorsque l'on peut arriver à établir entre ces variables une relation linéaire.

Alors, à travers notre modèle de la droite de régression simple, les données et calculs présentés précédemment dans le tableau, nous arrivons à déterminer notre droite de la manière ci-après.

Il ressort de ce tableau :

5,16523E+13

A travers ces éléments, nous pouvons ensuite calculer le paramètre :

= 1,248873769

Maintenant nous pouvons déduire le paramètre à partir de cette

relation :

= 2 945 300,97 - (1,248873769x 876 859,60) = 1850214,02

Après avoir déterminé ces différents paramètres, notre droite de régression se présente de la manière suivante :

Y = 1,248873769 Xi + 1850214,02

Où Y est égal au PIB et Xi aux Exportations.

> le signe positif de coefficient de la variable exportations (a), signifie qu'en RD Congo, toute chose restant égale par ailleurs lorsque les exportations augmentent de 1%, le PIB augmente de 1,249. Donc la relation est positive, les deux variables évoluent dans le même sens (corrélation positive) ;

> le signe positif de b (b = 1850214,02) traduit le fait que les autres composantes considérées comme constantes contribuent à l'augmentation du PIB.

Nous pouvons observer cette droite à travers la figure ci-dessous. Figure n°6 : Visualisation de la droite de régression

Les différents points représentent le nuage de points (le point d'intersection entre le PIB et les Exportations). Il détermine la dépendance statistique et la détermination de la droite de régression représente la dépendance mathématique.

II.2.2.3.2. DÉTERMINATION DE COEFFICIENT DE DÉTERMINATION R2

Ce coefficient mesure l'intensité ou la proportion de la variable endogène par rapport à la variable exogène. En d'autres termes, il donne le pourcentage de la variance de Y expliqué par la variation de X.

Et il est déterminé par la formule ci-après :

Ce coefficient est compris entre 0 et 1. Plus qu'il s'approche de 1, plus que la qualité de la régression est bonne et la dépendance de la variable expliquée est forte par rapport à la variable explicative48.

Nous pouvons dégager les différents éléments de calcul de la formule de ce coefficient :

A travers ces éléments, nous arrivons alors à trouver le coefficient de détermination de la manière suivante :

= 0,536311472

Ainsi pouvons- nous dire que la proportion de dépendance du PIB par rapport aux Exportations est de 0,536311472 soit 53,6%. Ceci revient à dire, dans une économie comme celle de la RD Congo, les exportations expliquent le PIB de 53,6%.

Autrement dit, l'intensité avec laquelle les exportations de la RD Congo déterminent son PIB s'élève à 53,6%. Comme que ce coefficient est dessus du seuil acceptable pour qu'une variable indépendante explique une variable dépendante, par conséquent, l'ajustement de notre équation de régression est fiable sans tenir compte des autres Tests Statistiques qui relèvent de l'Économétrie.

CONCLUSION PARTIELLE

Le PIB présente l'ensemble de la richesse produite par un pays durant une période donnée, d'un côté et de l'autre, son utilisation à travers ses différentes composantes en terme de dépenses.

Mais alors, le PIB de la RD Congo a connu de forte fluctuation durant la période sous étude, à cause de certaines raisons évoquées ci-haut.

En dépit de toutes ces situations, la production de trois secteurs d'activités économiques de la RD Congo a permis à ce que son PIB puisse évoluer positivement par rapport à l'année de référence 1990.

Et, Ainsi pouvons-nous souligner que les exportations de la RD Congo durant la période de 1990 à 2009 ont influencé le PIB de 53,6%. Ce qui revient à dire qu'il existe d'autres composantes de l'économie de la RD Congo qui influencent l'ensemble de sa production intérieure dans les proportions de 46,4. C'est-à-dire plus de la moitié du PIB est expliqué par les exportations.

CONCLUSION GENERALE

Nous voici au terme de notre Travail s'intitulant « l'impact des Exportations dans le PIB de la République démocratique du Congo de 1990 à 2009 ». L'objectif de ce Travail était d'analyser l'importance des fluctuations des exportations sur le PIB. De manière explicite, il était question dans ce travail de répondre aux interrogations suivantes :

- Quelle est la nature de la relation entre les Exportations et le PIB de la RD Congo?

- Quel est l'impact des Exportations dans le PIB de la RD Congo durant la période sous examen ?

Au regard des préoccupations présentées ci-dessus, des hypothèses ont été formulées de la manière suivante :

- Toute chose restant par ailleurs, la nature de la relation entre les exportations entre le PIB serait positive du fait que plus qu'on exporte, plus qu'on réaliserait des recettes ;

- Les Exportations auraient de l'impact considérable dans le PIB de la RD Congo durant la période sous étude.

Pour confirmer ou infirmer ces hypothèses, nous avons fait recours à plusieurs méthodes dont la plus importante est la méthode statistique appuyée par le logiciel EXCEL.

L'application de la méthode des moindres carrés ordinaires à notre modèle nous a amené à estimer les paramètres a et b à partir es données sur les exportations et le PIB de la RD Congo.

Après calcul, nous sommes arrivés au modèle estimé suivant :

Y = 1,248873769 X + 1850214,02

Le coefficient positif du paramètre X nus permet de dire qu'il y a une relation positive entre les exportations et le PIB (corrélation positive) c'est-à-dire si les exportations augmentent, le PIB également augmente et vice versa. Pour notre cas ici, ceci revient à dire que toute chose restant égale par ailleurs, lorsque les exportations augmentent de 1%, le PIB a augmente de 1,249%.

La détermination du coefficient de détermination R2 de 0,536311472 nous a permis de souligner que durant la période de 1990 à 2009, 53,6% des variations des variations du PIB sont expliquées par les variations ders exportations. En d'autres termes, nous disons que plus de la moitié du PIB de la RD Congo durant la période sous étude a été expliquée par les exportations.

Eu égard à ce qui précède nous affirmons nos hypothèses de Travail au regard des résultats trouvés et concluons que le modèle de cette étude est donc valable, sous réserve de vérification des Tests non réalisés dans ce travail relatifs à l'Econométrie une matière de la Licence.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. BARRE R., Economie politique, Paris, PUF, 1956, 888p.

2. BLANCHEN Bertrand, Histoire de la mondialisation, Bruxelles, De Boeck université, 2008, 152p.

3. BREMOND et al. , Sciences économiques et sociales, Paris, Hatier, 1988, 543p.

4. BURDA Michael et WYPLOSZ Charles, Macroéconomie, une perspective européenne, Bruxelles, De Boeck Diffusion, 2003, 644p

5. D'AGOSTINO Serge, Libre-échange et protectionnisme, Paris, Bréal, 2003, 128p.

6. DEBOURSE R., Economie de développement, et informations d'économie politique, Kinshasa, CRP, 2005, 144p.

7. JURION Bernard, Economie politique, Paris, De Boeck et larcier, 2006,576p.

8. KRUMAN P. et WELLS R., Microéconomie, Bruxelles, 2009, 1072p.

9. KUMBU KI NGIMBI, Législation en matière économique, Kinshasa, 2009, 143p.

10. LE FLEUVE T. et al., Outils de gestion commerciale, comptabilité et mathématiques appliquées, Paris, Foucher, 2001, 346p.

11. MANKIW G.N., Macroéconomie, Bruxelles, De Boeck Université, 2003, 704p.

12. MANAKIW G.N., Principes de l'économie, Paris, Economica, 2002, 972p.

13. MARSHAL R., Introduction au raisonnement économique, New York, Nouveaux Horizons, 1969, 204p.

14. NSHUE MBO MOKIME A., Macroéconomie, théories et exercices résolus, Kinshasa, Université Protestante au Congo, 2007, 274p

15. VERHULST A., Organisation et documents du commerce intérieurarithmétique commerciale, Kinshasa, CRP, 1985, 185p.

II. NOTES DE COURS

1. ILASHI UNSHENGWO, NSELE MABI, Cours de documents commerciaux, G1 SEG, UNIKIN, 2010. Inédit

2. MABENGE Cathy, Statistique inférentielle, G2 SCAD, ISP/Mbanzangungu, 2009-2010. Inédit

3. MBUMBA Richard, Economie politique II, G2 SCAD, ISP/Mbanzangungu, 2010-2011, 104p. inédit

4. MBUYAMBA Blaise, Comptabilité nationale, G3 SCAD, ISP/Mbanzangungu, 2010-2011. Inédit

5. NYENGA Ambroise, cours de documents commerciaux, G1 SCAD, ISP/ Mbanza-ngungu, 2006 - 2007. Inédit

III. AUTRES DOCUMENTS

1. CAPUL J-Y. et GARNIER Olivier, Dictionnaire d'économie et des sciences sociales, Paris, Hatier, 1996, 528p.

2. BCC, Rapport annuel, 1990-2009.

IV. MEMOIRE ET TFE

1. KUNDA NSEKA, Apport du commerce dans l'économie nationale Congolaise, Mémoire, L2 SCAD, ISP/Mbanza-ngungu, 2009-2010, 42p. inédit

V. SITES INTERNETS

1. www.bcc.cd/ (Mercredi 01/06/2011)

2. http://fr.wikipedia.org/wiki/économie du congo/ (20/10/2010)

3. http://fr.wikipedia.org/wiki/Théorie_du_commerce_International/ (26/04/2011)

4. www.memoireonline.com/05/10/3486/m Evolution-et-structure-du-PIB-de-la-RD-Congo-de1990-20052.html (18/06/2010)

5. www.memoireonline.com/12/08/1727/Incidence-du-commerce-international-sur-ledeveloppement-economique-de-la-RD-Congo.html (18/06/2010)

6. www.planete-afrique.com/republique democratique du congo/ economie.htm (16 mai

2011)

7. www.ulb.ac.be/introduction a la macroéconomie/ (Document
téléchargé le 14/04/2011)

8. www.universalis.fr/encyclopédia/commerce-international-Théorie/ (26/04/2011)

TABLES DE MATIERES

DEDICACES

..I

REMERCIEMENTS

II

0. INTRODUCTION

1

0.1. PROBLEMATIQUE

.1

0.2. HYPOTHESE DU TRAVAIL

..1

0.3. DELIMITATION DU TRAVAIL

2

0.4. METHODES ET TECHNIQUES

2

0.5. DIVISION DU TRAVAIL

2

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL

 

ET ECONOMIE OUVERTE

3

SECTION I : GENERALITES SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL

...3

I.1.1. NOTIONS SUR LE COMMERCE

3

I.1.1.1. DEFINITION DU COMMERCE

3

I.1.1.2. INTERDEPENDANCE DE L'HOMME AU COMMERCE

4

I.1.1.3. EVOLUTION DU COMMERCE

.4

I.1.2. GENERALITES SUR LE COMMERCE INTERNATIONAL

5

I.1.2.1. DEFINITION

.... ...5

I.1.2.2. THEORIES DU COMMERCE INTERNATIONAL

6

I.1.2.2.1. THEORIES CLASSIQUES

..6

I.1.2.2.1.1. THEORIE DE L'AVANTAGE ABSOLU

.7

I.1.2.2.1.2. THEORIE DE L'AVANTAGE COMPARATIF

7

I.1.2.2.1.3. THEORIE DE VALEUR INTERNATIONALE

7

I.1.2.2.1.4. THÉORIE D'HECKSHER-OHLIN

....8

I.1.2.2.2. THEORIE DE MERCANTILISME

..8

I.1.2.3. POLITIQUES DU COMMERCE INTERNATIONAL

9

I.1.2.3.1. PROTECTION COMMERCIALE (PROTECTIONNISME)

9

I.1.2.3.2 LIBRE-ÉCHANGE

9

SECTION II : GENARALITE DE L'ECONOMIE OUVERTE

10

I.2.1. PRODUCTION ET DEPENSES NATIONALES D'UNE ECONOMIE....10

I.2.1.1. PRODUCTION D'UNE ECONOMIE

10

I.2.1.1.1. FONCTION DE LA PRODUCTION

11

I.2.1.1.2. MESURE EN UNITE MONETAIRE DE LA RODUCTION

 

D'UNE ECONOMIE

11

I.2.1.2. DEPENSES II.1. NATIONALES D'UNE ECONOMIE 12

 

I.2.2. FLUX INTERNATIONAUX DE BIENS ET DES CAPITAUX

14

I.2.2.1. FLUX INTERNATIONAUX DE BIENS ET SERVICES....

14

I.2.2.2. FLUX DES CAPITAUX D'UNE ECONOMIE

16

I.2.2.3. RELATION ENTRE FLUX INTERNATIONAUX DE BIENS

 

ET SERVIVICES ET CAPITAUX

.16

I.2.3. PRIX DES OPERATIONS INTERNATIONALES

....17

I.2.3.1. TAUX DE CHANGE NOMINAL

17

I.2.3.2. TAUX DE CHANGE REEL

18

CONCLUSION PARTIELLE

19

CHAPITRE II : PRESENTATION DE L'ECONOMIE DE LA RD CONGO

ET ANALYSE DES DONNEES .20

SECTION I : PRESENTATION DE L'ÉCONOMIE DE LA RD CONGO .20

SECTION II : ANALYSE DES DONNEES 21

II. 2.1. PRÉSENTATION ET INTERPRÉTATION DES DONNEES 21

II.2.1.1. EVOLUTION DU PIB AUX PRIX COURANTS DE

LA RDCONGO DE 1996 à 2009 (en Millions de FC) 21

II.2.2.2. CONTRIBUTION DES 3 SECTEURS AU PIB DE

LA RD CONGO DE 1996 à 2009 (en Millions de FC) 23

II.2.2.3. COMPOSANTES DU PIB AUX PRIX COURANTS

DE 1990 A 2009 (en Millions de FC) 25

II.2.2.4. PART DES EXPORTATIONS DU PIB DE 1990 - 2009 .26

II.2.2. IMPACT DES EXPORTATIONS SUR LE PIB DE RD CONGO 28

II.2.2.1. NOTIONS DE REGRESSION ET DE CORRELATION

DE DEUX VIRIABLES 28

II.2.2.2. MODELE D'UNE DROITE DE REGRESSION SIMPLE 29

II.2.2.3. DETERMINATION DE LA DROITE DE REGRESSION

ET ANALYSES .30

II.2.2.3.1. DETERMINATION DE LA DROITE DE REGRESSION 32

II.2.2.3.2. DETERMINATION DE COEFFICIENT

DE DETERMINATION R2 32

CONCLUSION PARTIELLE 34

CONCLUSION GENERALE ..35

BIBLIOGRAPHIE .36

TABLES DE MATIERES .38






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry