WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La problématique de la nationalité sur le plan international. "Cas des populations rwandophones vivant en République Démocraique du Congo".

( Télécharger le fichier original )
par Olivier MPIANA KALOMBO
Université de Kinshasa RDC - Licencié en relations internationales 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.4. Economie

Avec un produit national (PNB) de 200 dollars par habitant, le Rwanda était l'un de pays les plus pauvres du monde en 1993. La production agricole, à la base de l'économie du pays, s'est effondrée, une grande partie des paysans a fuit le territoire rwandais en 1994 et tenté de survivre grâce à l'aide internationale dans les camps de réfugiées du Congo et de Tanzanie. Economiquement, le pays, malgré la mise en place d'un programme d'ajustement structurel appuyée par le fonds monétaire international (FMI), était au bord de gouffre avant la guerre. Le service de la dette extérieure était passé de 2.1 milliards de franc en 1990 à 5.1 milliards en 1994.

3.4.1. Agriculture

Des années de tensions et lutte entre la population tutsi, minoritaire, et les hutus, qui dirigeaient déjà le pays avant l'indépendance en 1962, a débouché sur un génocide, au printemps 1994. Bien que se soit officiellement terminée par la victoire du front patriotique rwandais à majorité tutsi en juillet 1994. Le désordre qui s'est ensuivi ne se dissoudra pas avant longtemps : des hutus déplacés frappés par la maladie, ont afflué en masse dans les camps de réfugiés, au Rwanda et dans les pays voisins de Congo (RDC) et de la Tanzanie. Dans le même temps, des centaines de milliers de victimes de la RDC et la moitié de la population tutsie étaient laissées pour compte.

L'économie du Rwanda est traditionnellement fondée sur l'agriculture, qui occupait 82 % de la population active avant 1994. Elle représentait alors 14 % du PNB et 90 % des recettes d'exportation. La majeure partie des terres cultivées, qui occupaient la moitié de la superficie du pays, étaient consacrées aux cultures vivrières : haricots secs (21 % des terres cultivées), patates douces (41 %) sorgho (9 %), banane plantain et manioc. Le reste des terres cultivées était destiné aux cultures commerciales, en premier lieu celle du café arabica, dont 22500 t en 2005) celle du thé venait toujours loin derrière (5.000 t en 1994, 15000 t en 2005) mais ses ventes représentait 1.2 % du PNB contre 2.2 % pour le café. Quant à l'élevage, il occupait une place modeste, le cheptel comptait 1.5 millions d'ovins et caprins 610.000 bovins (une tête de bétail pour quatre habitants). Le retour de réfugiés tutsi pratiquant l'élevage a accentué la pression sur les terres agricoles.

3.4.2. Mines et industries

L'activité minière a toujours été faible et s'est trouvée d'autant plus désorganisée par les événements. Au milieu des années 1980, la production d'étain extrait de la cassitérite s'élevait à 1.160 t, en 2004, elle était de 300 t. suivaient le béryl, le tungstène et l'or. Les investissements lourds engagés par la société minière du Rwanda (SOMIRWA) entre 1977 et 1981 (notamment pour la reconstruction d'une fonderie d'étain à Kabuyé) avaient entraîné sa faillite dans le contexte d'une conjoncture mondiale déprimée. L'industrie est inexistante.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry