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La problématique de la nationalité sur le plan international. "Cas des populations rwandophones vivant en République Démocraique du Congo".

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par Olivier MPIANA KALOMBO
Université de Kinshasa RDC - Licencié en relations internationales 2011
  

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CONCLUSION

La démarche à laquelle nous nous sommes consacrés, arrive ainsi à son terme, c'est pourquoi, nous saisissons, dans cette dernière rubrique, l'occasion de faire une synthèse cette longue analyse faite dans cette dissertation. De nos principales préoccupations abordées dans ce texte, nous pouvons prétention d'auto-évaluation affirmée que l'essentiel des réponses à presque été donné.

Au fait, depuis l'avènement des Etats indépendants et souverains la question de nationalité à toujours été au centre des débats et des discussions sur la scène internationale car l'existence des populations irrédentées de par et d'autres des frontières nationales a tendance à susciter des conflits sanglants qui, à la longue, poussera la communauté internationale à intervenir pour la cessation des hostilités ou pour la puisé en compte des questions d'ordre humanitaire.

En choisissant ce sujet, notre souci majeur était celui de cerner les différentes questions que suscitent le problème de la nationalité sur la scène internationale et on a pu prendre, à titre illustratif, la situation des conflits récurrents qui sévit en RDC avec les revendications des allochtones rwandais appelés péjorativement « Banyamulenge » pour la nationalité Congolaise.

En effet, c'est dans la partie Est de la RDC que cette question de la revendication de la nationalité Congolaise se pose avec acquitté. Au centre de ces revendication forcées de la nationalité congolaise, nous avons les descendants des transplantés des migrants rwandais tutsi qui profitant de la faillite de l'Etat dans l'ex-zaïre, auraient pris les armes en 1996 pour combattre le régime du Maréchal MOBUTU qu'ils considéraient comme un allié stratégique des Hutu.

Cet activisme des tutsi Banyamulenge de Rutshuru pour l'acquisition coûte que coûte de la nationalité Congolaise crée des infractions dans le chef des dirigeants africains car, nul ne doute qu'il appartient à chaque Etat de déterminer par sa législation quels sont ses nationaux parce que la nationalité est en fait, un lien juridique étroit que lie un individu à un Etat, dont il est le national.

Mais à avoir les membres de l'ethnie Banyamulenge prendre les armes et se prétendent congolais et accompagner les opposants zaïrois en lutte contre le régime de Kinshasa dès 1996, suscita les remons dans la politique africaine car nul ne doute qu'en 1959 déjà, et croire aussi avant 1981, beaucoup des ces personnes ou de leurs parents avaient toujours le statut d'immigrés.

En d'autre terme, nous pouvons affirmer qu'aucune personne n'à le droit seule de se choisir sa nationalité car ceci est laissé à l'appréciation de l'Etat qui détermine juridiquement ses nationaux.

Alors que les tutsis présents au Congo ont tendance à se déclarer congolais depuis belle lurette et cette situation a toujours tendance compliqué la situation des populations autochtones congolaises de l'Est qui vivent dans la peur d'être écrasées par la masse de ces rwandais (hutus et Tutsi), d'être assassinée de vivre un diktat de ces derniers et enfin, d'être dans la confusion de savoir qui est congolais et qui ne l'est pas. Au fait, depuis la colonisation Belge dans ses différentes colonies du Congo, du Rwanda-Urundi, les populations rwandaises à la quête des meilleures conditions de vie ont traversé les frontières de la RDC et mal à retourner dans leurs pays où les querelles identitaires ont souvent tendance à dégénérer à des pouffons.

Ainsi donc, après l'indépendance, les autorités congolaises allaient s'atteler sur cette problématique de la nationalité avec les rwandais présents sur le sol. Différents textes furent élaborés sans que la question des la nationalité des milliers des rwandais peuplant l'Est de la RDC ne soit résolue et que les conflits sur des résurgences des revendications identitaires endeuillent des familles entières en RDC en général et à l'Est à particulier.

En conclusion, on peut affirmer qu'après avoir passé en revue les différentes textes des archives et les rapports faits par certains mieux outillés dans cette matière, nous pouvons affirmer qu'il n'existe pas des tutsi congolais et il n'appartient pas à ces derniers de revendiquer de force, la nationalité congolaise et puis cette dernière est unique et exclusive alors que les tutsi ont toujours tendance à changer la nationalité selon les saisons et d'ethnonyme selon le milieu.

Enfin, nul ne doute que la proliféra de ce qu'on appelle de nos jours « forces négatives », c'est-à-dire des milices ethniques (Mai-mai, rasta, Mudondo 40, etc.). qui luttent contre la suprématie des Banyarwanda opérant sous la couleur du FNI on du CNDP dans différents coins de l'Est de la RDC n'est qu'une conséquence désastreuse de la mauvaise politique des Nations-Unis de la gestion des vagues des réfugiés tutsi ou hutu à l'Est de la RDC, en Ouganda ou en Tanzanie. Et, puis les autochtones, en créant ces milices n'ont pas voulu vivre son diktat de ces étrangers auxquels le laxisme des autorités de Kinshasa entraina leur donna une chance inouïe pour lancer des entreprises guerrières contre les congolais pour acquérir la nationalité du pays, voire diriger les congolais.

De l'administration Mobutu à celle de Kabila père ou fils, la question des populations rwandophones réclamant de force ou exhibant les textes aniciens (prônant le jus soli ou le jus sangunus selon la date et le durée d'établissement au Congo), la nationalité congolaise ne cesserait de se poser du moment ou aucune solution palliative n'a été trouvée en ce sens.

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