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Contribution à  une étude sur la jouissance des droits de l'homme à  la santé mentale en République Démocratique du Congo: une approche clinique et psychosociologique des médecins aux CUK (Cliniques Universitaires de Kinshasa) de 2005 à  2010

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par Dieudonné NGALAMULUME BAKATUMANA
Université de Kinshasa - Diplôme d'études approfondies (DEA) 2010
  

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SECTION II : Droit de l'homme à la santé

Le droit à la santé est un droit humain fondamental qui relève de l'ensemble de droits de l'homme, relatifs aux droits économiques, sociaux et culturels. C'est l'un des droits spéciaux de l'être humain lié à la santé. Nous l'abordons selon l'approche de l'Organisation Mondiale de la Santé(OMS), en tant qu'institution spécialisée adoptée en 1946 par le système de l'ONU ; ce dernier fut créé en 1945, en remplacement de la Société des Nations de 1920.

1.2.1. Définition du concept « santé » et les objectifs selon l'OMS

Selon la constitution de l'OMS, la santé « ne consiste pas seulement en l'absence de maladie ou d'infirmité », elle est « un état de complet bien - être physique, mental et social ». La santé reflète le développement harmonieux de la personne sur tous les plans : biologique, psychologique et social. Elle dépend de la manière dont chacun s'adapte à un environnement qui se modifie sans cesse, en raison des agressions microbiennes, physiques et chimiques, et des tensions de toutes sortes auxquelles l'organisme est soumis en permanence. Ceci implique une complète prise en charge et une conscience des diverses influences que le milieu peut avoir sur la santé.

De même, la mission des personnels de santé ne peut plus se limiter à son objectif traditionnel (lutte contre les maladies et la mort) plutôt de viser à l'épanouissement complet des hommes dans leur milieu individuel et collectif comme membre d'une famille et d'une communauté (OMS, 1979).

Pour ce faire six facteurs du milieu sont particulièrement importants pour influencer la santé, à savoir :

- Le facteur biologique et sanitaire ;

- Le facteur géographique ;

- Le facteur culturel ;

- Le facteur politique ;

- Le facteur démographique.

Aussi, les atteintes à la santé des individus, des familles et des communautés sont rarement dues à des causes isolées. Ce faisant, elles exigent des codifications des principes moraux en droits qui protègent et garantissent la santé des personnes dans la société.

La santé est l'un des droits fondamentaux de l'être humain, en plus des droits à l'alimentation, au logement, à l'habillement, au travail, à l'éducation, à la vie, à la dignité humaine, à la non discrimination et à l'égalité, le droit d'accès à l'information, le droit de ne pas être soumis à la torture, le droit au respect de la vie privée, le droit à la liberté d'association, de réunion et de mouvement.

Le droit à la santé est assorti de droits de l'homme de deuxième génération, tels les droits économiques, sociaux et culturels. C'est un droit séculaire et inhérent à la nature même de l'homme en vue de sa survie.

La redistribution inadéquate et l'insuffisance dans la justice distributive de ces droits sociaux, économiques et culturels engendrent des motivations de révolte et des comportements antisociaux ou asociaux ; ce qui relève et réaffirme les perspectives d'approches nouvelles pour assurer la protection et la promotion des droits fondamentaux de l'homme.

De même, l'OMS recommande la protection et le respect des droits humains de toute personne, le droit de jouir réellement du meilleur état de santé susceptible d'être atteint, permettant de vivre dans la dignité. Par contre, le droit à la santé à ne pas confondre avec le droit d'être en bonne santé, c'est plutôt un droit de jouir réellement de la santé différent du droit théorique et fondamental à l'accès aux services de santé. Ceci exige des conditions de sa réalisation qui englobent plusieurs facteurs, notamment :

a) Les facteurs majeurs ou déterminants fondamentaux pour la santé :

- Alimentation et nutrition - logement - accès à l'eau salubre et potable - un système adéquat d'assainissement du milieu, un travail sûr et des conditions hygiéniques - un environnement sain ;

b) Les facteurs sociologiques de la vie saine :

- Une politique drastique en matière de santé ;

- Un programme de santé cohérent et conforme aux recommandations de l'OMS ;

- Légitimité sous preuve des instruments juridiques spécifiques adoptés et ratifiés.

C) Les facteurs de la gestion de l'environnement global sain pour la santé.

Nous pensons que tous ces facteurs sont globaux et interdépendants les uns des autres. Nous les regroupons en trois volets des facteurs, selon Saint Marc (1973), in Duvignaud, notamment :

- niveau de vie,

- conditions de vie,

- milieu de vie. cité par (OMS, 1988).

Il est évident malgré ces nombreuses règles que, la problématique de la réalisation du droit à la santé pour sa pleine jouissance des titulaires, selon la vision de l'OMS, demeure entièrement théorique pour la plupart des pays émergeants et, particulièrement les pays non développés. Ce droit à la santé constitue un non lieu pour l'Afrique subsaharienne et la RDC, à cause des crises multisectorielles qui sévissent dans ces pays. Ce sont ces règles que nous définissons et présentons leur voie d'applications à la partie suivante de notre travail.

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