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Rapport de fin de stage sur les missions de la Direction Régionale du Commerce et de la Concurrence [DRCC] de Kayes au Mali

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par Amadou Diop
Faculté des sciences économiques et de gestion - Maitrise 2010
  

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Conclusion:

En règle générale, la politique commerciale est la responsabilité des pouvoirs législatifs et exécutifs.

Ainsi, toute politique commerciale cohérente doit tenir compte de l'ensemble des engagements et dispositions ayant des incidences sur le commerce auxquels le pays a souscrit; que ce soit sur le plan international et national. Il s'agit des reformes et accords visant à harmoniser la législation dans une perspective d'intégration régionale et de meilleure participation au commerce multilatéral.

Chapitre II: Mise en oeuvre des pratiques commerciales

Section 1: Les acteurs et leurs rôles

L'élaboration de la politique commerciale du Mali relève des structures de l'administration avec une participation des structures du secteur privé et des organisations non gouvernementales.

Le ministre du commerce est chargé de la conception, de l'évaluation et de la mise en oeuvre de la politique commerciale. Il est assisté dans cette mission par son homologue de l'économie et des finances qui a sous sa responsabilité entre autres le service de la douane.

Il peut à tRXtlP RP I-ItlsPDaRinaI- liElFRP Sp\I-nFI- lEI- ltRXtI-llArXFIXrI- lEI- lIIlnURnl impliquée dans la politique commerciale du pays.

Sous l'autorité du ministre du commerce se trouve la Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence, service technique chargé GI- llPplaERIDIRn, ldI- l l'application et du suivi de la politique commerciale.

Ainsi, le Ministre en charge du commerce sous l'oeil vigilant du chef du gouvernement est responsable de la politique commerciale du Mali.

Son fonctionnement courant est assure par la DNCC. Les pratiques commerciales au Mali s'insèrent dans le cadre de la mise en oeuvre des objectifs assignés à la DNCC:

- organiser, développer et appuyer les activités de promotion commerciale I-IlvXI- ldPEFFIRîtrI- llI-XrlrôlI- lIDnsllI- l1pvI-IRSSI-P I-ItlpFRnRP EIXI- lI-IlsRFiall

du pays;

- élaborer la réglementation en matière de commerce et de concurrence en relation avec les autres structures compétentes;

- vieller à l'application de la réglementation nationale et internationale en matière de commerce et de concurrence;

- protéger les consommateurs et lutter contre la fraude en relation avec les autres services compétents.

Section 2: Les instruments de la politique commerciale

Les principaux instruments de la politique commerciale du Mali sont le code de commerce et le tarif. D'autres mesures sont également prévues pour réglementer le commerce.

1- Mesures législatives et réglementaires:

1.1- Commerce intérieur et extérieur :

Le code de commerce adopté par la Loi N° 92-002 du 27 août 1992 reste le texte de référence. Il régie le commerce, les activités commerciales et le cadre institutionnel dans lequel elles s'exercent en république du Mali.

Il régie le commerce, les activités commerciales pour les personnes étrangères physiques ou morales n'est pas soumis à l'agrément préalable du ministre chargé du commerce.

Toutefois, l'exercice de certaines activités commerciales peut être soumis à l'octroi d'un agrément sans considération de nationalité, par arrêté du ministre en charge du commerce ou par décret pris en conseil des ministres.

En Afrique, les dispositions relatives aux droits des affaires des différents pays sont uniformisées par les textes '' Actes uniformes'' de l'organisation pour l'Harmonisation en Afrique du droit des Affaires (OHADA).

Depuis, sept Actes uniformes de l'OHADA sont progressivement entrés en vigueur au Mali. Ainsi, compte tenu de leur primauté sur la législation nationale, ils ont remplacé toutes les dispositions similaires ou contraires du code du commerce.

Des travaux ont été entrepris pour harmoniser le code du commerce avec les actes uniformes de l'OHADA pour en faire un document unique facile à exploiter pour les utilisateurs.

Le Mali, dans le cadre des recommandations issues de l'examen de politique commerciale de 1998, notamment la mise en harmonie de notre réglementation nationale sur le commerce avec les accords de l'OMC, s'est doté du Décret 00- 505/P-RM d'octobre 2000 portant réglementation du commerce extérieur en

remplacement du Décret 89-194 / P-RM du 15 juin 1989.

Depuis 1989, le commerce extérieur comprend deux régimes : le régime des échanges commerciaux libérés et le régime de prohibition.

La prohibition peut être restrictive ou absolue.

Toutefois, le gouvernement peut soumettre l'importation ou l'exportation de certaines marchandises à d'autres dispositions particulières entre autres pour des raisons :

de santé, de sécurité ou de morale publique ;

de défense des intérêts des consommateurs ;

de protection de la propriété industrielle ou commerciale ;

de protection de l'origine et de trésors nationaux ayant une valeur artistique, historique ou archéologique.

Sont habilitées à effectuer au Mali les opérations de commerce extérieur les personnes physiques ou morales inscrites au registre du commerce et de crédit mobilier, disposant d'une carte d'identification fiscale et d'une patente en cours de validité.

Les opérations du commerce extérieur sont simplifiées et regroupées au niveau d'un seul bureau appelé '' guichet unique'' du commerce extérieur ou sont représentés les structures impliquées dans l'accomplissement des formalités du commerce extérieur : la Direction Nationale du Commerce et de la

Concurrence, la Direction Nationale du trésor et de la Comptabilité publique,le Conseil National du Patronat du Mali, la Chambre de Commerce et d'Industrie du Mali, la Société d'Inspection avant expédition des marchandises.

Les opérations d'importation et d'exportation de marchandises s'effectuent à travers un document appelé intention d'importation ou intention d'exportation dont la délivrance est automatique et se fait dans un délai de 24 heures.

Les imprimés servent de titre d'importation ou d'exportation sont conçue à l'image des mentions retenues par le Décret N° 89-194/P-RM portant réglementation du commerce extérieur.

Les imprimés sont :

la copie « importateur »

la copie « informatique »

la copie « pour la société de contrôle des importations »

la copie « douane »

la copie « banque »

la copie « office des changes »

la copie « banque pour BCEAO »

la copie « douane pour office des changes »

la copie « contrôle douane pour la DNCC »

la copie « contrôle douane pour BCEAO »

NB : Voir annexe 1

Par ailleurs les opérations d'importation de véhicule s'effectuent à travers un document appelé attestation d'importation dont la délivrance est aussi automatique et se fait également dans un délai de 24 heures.

Les imprimés sont :

copie « DNCC »

copie « Douane »

copie « importateur »

copie « importateur pour dédouanement »

NB : voir annexe 2

Il a été institué un Programme de Vérification des Importations depuis 1989 qui donne mandat á une société d'inspection avant expédition de procéder au contrôle des marchandises avant leur embarquement à destination du Mali.

Dans le cadre des échanges multilatéraux, le Mali a procédé à la consolidation des droits de douane conformément aux dispositions de l'OMC.

Toutefois, le niveau des droits appliqués reste en deçà des droits consolidés.

Les principaux objectifs visés par le programme de vérification des importations

(PVI) sont :

- la bonne maîtrise des flux des échanges extérieurs ;

- la sécurisation des recettes douanières ;

- la protection des consommateurs et des intérêts des opérateurs économiques. 1.2 La politique de la concurrence :

Le Mali a opté pour la politique de la libéralisation qui concerne entre autres :

La liberté d'entreprendre, la liberté des prix et de la concurrence, la libéralisation des échanges commerciaux.

Cette politique a conduit l'état à recentrer ses activités et développer son rôle de régulateur et d'arbitre notamment dans les domaines du droit de la concurrence pour instaurer une concurrence saine et loyale et rendre le marché plus transparent.

La nouvelle ordonnance N° 07-025/P-RM du 18 juillet 2007 portant organisation de la concurrence, en vigueur depuis 2007 a entièrement libéralisé les prix et instauré la compétition. Elle détermine et sanctionne les abus et les pratiques restrictives à la concurrence.

La législation de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA) relative aux pratiques anticoncurrentielles est entrée en vigueur au mali depuis janvier 2003.

Elle complète la réglementation nationale qui traite les pratiques de concurrence déloyale.

1.3- La fiscalité intérieur

La simplification et la modernisation des procédures ont contribué à améliorer la maîtrise de l'assiette. L'instauration d'un impôt synthétique et l'uniformisation de la TVA qui a remplacé l'IAS (Impôt sur les Affaires et Services) dans l'espace communautaire UEMOA, sont les traits caractéristiques en matière de fiscalité intérieure.

La taxe conjoncturelle d'importation (TCI) est appliquée à titre exceptionnel à un seul produit : le sucre

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