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La problématique du financement des PME/ PMI par les banques et la BRVM (Bourse Régionale des Valeurs Mobilières )

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par Ali ZAAROUR
Université française d'Abidjan - Diplôme français spécialisé en audit et expertise comptable (Bac+4 ) 2010
  

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CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE

A l'issue de cette première partie, nous retenons que le groupe des PME/PMI est un ensemble d'entreprises qui se distinguent par leur forme juridique, leur taille, leur activité, leur capital social etc. Bien que différentes, elles se conforment toutes aux mêmes textes et lois imposés par le Système Comptable Ouest-Africain (SYSCOA) et par l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). Dans l'optique de satisfaire ses besoins financiers, cet ensemble PME/PMI s'adresse généralement au marché des capitaux, constitué principalement du système bancaire et du marché financier.

Le marché financier (boursier) se définit comme étant un marché sur lequel sont émis et s'échangent des titres financiers à moyen et long terme.

Le système bancaire est l'ensemble des banques chapeauté par la Banque Centrale qui en est son organe d'émission de la monnaie. La banque quant à elle est un organisme financier qui concentre des moyens de paiements, assure la distribution du crédit, le change et l'émission de billets de banque.

Il ressort que l'ensemble PME/PMI, système bancaire et marché financier interviennent sur le marché des capitaux sous la contrainte de règles et conditions diverses. En effet, chacun de ces acteurs a des principes qui conditionnent son fonctionnement. Ainsi, les PME/PMI dans leur requête de financement sont contraints à obéir à une panoplie d'exigences requises par ce marché.

DEUXIEME PARTIE :

DIAGNOSTIC CRITIQUE

DU FINANCEMENT DES

PME/PMI DE CÔTE

D'IVOIRE PAR LES

BANQUES ET LA BRVM

SUIVI DE PROPOSITIONS

ET DE

RECOMMANDATIONS

INTRODUCTION

DE LA

DEUXIEME PARTIE

Les interactions entre les différents acteurs du système financier ivoirien favorisent l'apparition de difficultés inhibant leur épanouissement. En effet, l'étude du financement des PME/PMI a permis d'obtenir plusieurs informations qu'il conviendrait d'analyser de façon approfondie afin de faire ressortir tous les aspects qui font sa spécificité. Après avoir présenté les résultats de financement entre les PME/PMI et respectivement les marchés financier et bancaire de la Côte d'Ivoire, nous évaluerons les forces et faiblesses de ces différents intervenants. Au final, nous nous efforcerons de proposer des solutions en vue d'une amélioration du processus de financement.

CHAPITRE I : PRESENTATION DES RESULTATS RELATIFS A LA BRVM DANS LE FINANCEMENT DES PME/PMI

I. L'APPEL PUBLIC A L'EPARGNE ET L'INTRODUCTION EN BOURSE

A. DEFINITION DE L'APPEL PUBLIC A L'EPARGNE (APE)

L'APE est le processus par lequel une personne morale publique ou privée (Émetteur) vend des titres au public (investisseur) afin d'obtenir des capitaux nécessaires à la couverture de ses besoins en financement. C'est sur le marché primaire que l'APE est effectué.

B. LES DIFFERENTES ETAPES POUR UNE INTRODUCTION AU MARCHE FINANCIER

a) Organisation d'un appel public à l'épargne

Pour pouvoir faire un appel public à l'épargne, il faut respecter impérativement la démarche suivante :

· la première étape oblige l'Émetteur à designer une Société de Gestion et d'Intermédiation (SGI) qui l'assistera dans la mise en place de l'opération, la demande de visa au Conseil Régional et le placement des titres dans le public ;

· la Société de Gestion et d'Intermédiation (SGI) adressera une demande au CREPMF. Cette demande comportera une note d'information qui décrit : - les caractéristiques de l'opération ;

- la situation juridique de l'émetteur ;

- le capital de l'émetteur ;

- les activités de l'émetteur ;

- les organes sociaux de l'émetteur ;

- les états financiers de l'émetteur ;

- l'évolution récente de l'émetteur ;

- et enfin, les perspectives d'avenir de l'émetteur.

· le Conseil Régional (CREPMF) examinera la demande. Si le dossier répond aux critères d'éligibilité prédéfinis, il accordera son visa à l'opération ;

· la Société de Gestion et d'Intermédiation (SGI) mandatée, assurera avec l'aide de son réseau de placement, la diffusion des titres dans le public.

Au terme du processus de souscription sur le marché primaire, l'émetteur se verra dans l'obligation de s'introduire en bourse. Pour ce faire, une autre démarche lui sera imposée et une nouvelle demande sera adressée mais cette fois-ci à la BRVM.

b) L'entrée en bourse

Les étapes à suivre pour une introduction au marché secondaire sont les suivantes :

· l'émetteur désignera soit une nouvelle SGI ou la même qui a été sollicité au départ (lors de la demande d'introduction au marché primaire) ;

· la SGI adressera à la BRVM une demande d'admission du titre de l'émetteur ;

· après avoir vérifié la conformité du dossier, la BRVM accusera réception du dossier ;

· le dossier sera examiné par le Conseil d'Administration de la BRVM qui rendra sa décision ;

· lorsque la décision est favorable, la BRVM informe le Conseil Régional (CREMPF) qui à sept (7) jours pour donner son avis ;

· la BRVM procédera ensuite à la première cotation du titre après information du public.

· et enfin, une fois admis à la cote de la Bourse, les titres seront librement transigés sur le marché secondaire par les investisseurs de l'UEMOA et de

l'étranger par l'entremise de leurs SGI selon les règles prescrites par la Bourse.

C. OBLIGATIONS LIEES A L'APPEL PUBLIC A L'EPARGNE ET A L'INTRODUCTION EN BOURSE

L'appel public à l'épargne est une étape très importante de la vie d'une société et la décision d'y procéder doit être prise à la lumière de l'ensemble des facteurs pertinents, notamment :

· les coûts : les frais initiaux liés à l'appel public à l'épargne et à l'introduction en bourse sont non négligeables (honoraires des conseillers juridiques et des experts comptables, rémunération des sociétés de gestion et d'intermédiation, frais d'obtention du visa du Conseil Régional, commission d'introduction à la Bourse Régionale, frais relatifs à l'impression du prospectus, etc.).

De même, certains frais récurrents devront être pris en considération à savoir :

- les honoraires de l'agent chargé des services financiers (registraire) ;

- les frais liés à la réglementation, la vérification, aux communications ainsi que la commission de capitalisation chargée annuellement par la Bourse Régionale.

Certains de ces coüts sont relatifs à la taille de l'émission, de sorte que, en dessous d'un certain seuil, il n'est pas souhaitable de procéder à un APE. Compte tenu de la taille de la société, la SGI devra l'informer de ces coüts.

· Temps et efforts requis

La préparation d'un appel public à l'épargne peut durer plusieurs mois et requiert un engagement complet de la part de l'équipe de direction. Suite à l'introduction en bourse, la direction devra s'occuper des questions telles que les réunions du Conseil d'Administration, les assemblées des actionnaires, la conformité avec les lois et règlements, de même que les rencontres avec les analystes financiers et les journalistes.


· Obligations d'information

L'APE et l'introduction en bourse impliquent des obligations d'information de la part des émetteurs (ces obligations sont inscrites aux Règlements généraux du Conseil Régional et de la Bourse Régionale). La bonne diffusion des informations et au moment opportun contribue à renforcer la confiance qui existe entre le public et l'émetteur.

D. AVANTAGES LIES A UN APPEL PUBLIC A L'EPARGNE ET A L'INTRODUCTION EN BOURSE

L'appel public à l'épargne et l'introduction en bourse présentent de nombreux avantages pour la société et ses actionnaires, dont voici les principaux :

a) Pour la société1) Levée de fonds auprès du public

D'importantes ressources stables à moyen et long terme sont disponibles pour le financement de la croissance d'une société.

2) Notoriété

La cotation des titres d'une société lui offre une visibilité. Elle lui permet d'améliorer ses relations d'affaires avec ses partenaires tels que les banques, les fournisseurs, les clients tout en accroissant son pouvoir de négociation.

3) Croissance externe La cotation favorise les opérations de croissance externe: fusion - acquisition.

4) Assainissement du bilan et augmentation de la capacité d'emprunt

L'apport de fonds propres permet de consolider la structure de capital en améliorant les rapports DETTE/FONDS PROPRES et d'augmenter la capacité d'emprunt.

5) Financement ultérieur

Outre l'augmentation de la capacité d'emprunt, l'APE et l'admission à la cote de la Bourse Régionale facilite le financement ultérieur de la société, par l'émission d'actions ordinaires supplémentaires, d'actions privilégiées ou d'obligations (convertibles ou non en actions ordinaires).

6) Incitatifs pour les employés et la direction

L'introduction en bourse permet d'envisager l'octroi d'options d'achat d'actions ou d'autres types de régimes d'intéressement aux employés clés.

b) Pour les actionnaires

1) Liquidité des titres

Le marché secondaire organisé permet un échange plus important sur les titres.

2) Planification successorale

Le cours coté permet d'établir avec certitude la valeur des titres pour les fins de succession ou autre.

3) Nantissement

Les titres cotés peuvent être donnés en nantissement pour garantir des emprunts bancaires.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus