WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Effet insecticide de cinq huiles essentielles vis- à - vis vis-à -vis de Sitophilus oryzae (Coleoptera; Curculionidae ) et Tribolium confusum (Coleoptera; Tenebrionidae )

( Télécharger le fichier original )
par Sidali Benazzeddine
Ecole nationale supérieure agronomique El- Harrach d'Alger - Ingénieur d'état en science agronomique 2010
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
É?ÈÚÔáÇ É?ØÇÑÞã?ÏáÇ É?ÑÆÇÒÌáÇ É?ÑæãÌáÇ

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
íãáÚáÇ ËÍÈáÇ æ íáÇÚáÇ ã?áÚÊáÇ ÉÑÇÒæ
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE AGRONOMIQUE EL- HARRACH, ALGER
ÑÆÇÒÌáÇ ÔÇÑÍáÇ ÉÍ?áá Ç?áÚáÇ É?äØæáÇ ÉÓÑÏãáÇ

Mémoire
En vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur d'État en sciences agronomiques

Département : Zoologie agricole et forestière

Spécialité : Protection des végétaux zoophytiatrie Option : Phytopharmacie

THEME

Activité insecticide de cinq huiles essentielles vis-à-vis de
Sitophilus oryzae (Coleoptera ; Curculionidae) et Tribolium
confusum
(Coleoptera ; Tenebrionidae).

Présenté par M. BENAZZEDDINE Sidali Soutenu le 13/07/2010

JURY

Promotion 2009/2010

Présidente

 

Mme.

DOUMANDJI B.

Professeur, ENSA

Co-promotrice

Mme.

SAHEB D.

Enseignante, Boumerdes

Promotrice

Mme.

MOUHOUCHE F.

Maître de conférence, ENSA

Examinateurs

Mme.

BENMESSAOUD H.

Maître de conférence, ENSA

 

Mme.

BOULFEKHAR H.

Chargée de cours, ENSA

Dédicace

Je dédie ce travail:

A toute ma famille notamment ma chère Maman qui a tout fait
pour ma réussite

Ames frères et mes sours

A la mémoire de mon père

A tous mes amis

A la plus belle fille que j'aime Gintare

SIDALI

Remerciements

En premier lieu, je remercie Dieu le tout puissant pour m'avoir accordé le courage, la volonté, la force et la patience de bien mener ce modeste travail.

Il m'est agréable d'exprimer ma profonde gratitude et mes plus vifs remerciements à ma promotrice Mme Faiza MOUHOUCHE maître de conférences à l'Ecole Nationale Supérieure Agronomique d'Alger, pour avoir accepté de diriger ce travail et pour ses orientations dont j'ai bénéficié. Elle m'a réservé des moments précieux de discussion et m'a facilité toutes les conditions pour mener à bien ce travail, malgré ses multiples obligations ; qu'elle soit assuré de toute ma gratitude.

Je tiens aussi mes remerciements les plus sincères à ma Co-promotrice Mme D. SAHEB chargée de cours à l'université de Boumerdes pour sa générosité, sa gentillesse, sa patience et ses précieux conseils pour l'établissement de ce travail.

Mes sincères remerciements s'adressent également à Mme DOUMANDJI METICHE B. Professeur à l'ENSA, qui malgré ses multiples obligations, m'a fait l'honneur d'évaluer mon travail et de présider le jury de soutenance.

Ainsi qu'à Mme BENMESSAOUD H. maître de conférences à l'ENSA et Mme BOULFEKHAR H. Chargée de cours à l'ENSA, d'avoir accepté d'examiner et d'évaluer mon travail.

Mes remerciements vont aussi à toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à l'élaboration de ce modeste travail, notamment, monsieur le directeur de la société Extral-bio (Mitidja) et monsieur Yahia Ingénieur de Recherche Chimiste dans la même structure.

Je remercie mes amies, Torki, Hamza, Oussama, Omar et mes collègues Amine, Mazeri, Hatem et Mohamed pour leurs soutien constant, leurs conseils, et pour tous les bons moments que nous avons passé ensemble.

Liste des abréviations

AFNOR : Association française de normalisation

ANOVA : analyse of variance DL50 : dose létale de 50% DL90 : dose létale de 90% HE : huiles essentielles

ITGC : Institut Technique des Grands Cultures

MC : mortalité corrigée MM : mortalité moyenne CV : coefficient de variation P : probabilité

F : Fischer

Listes des figures

Figure 1 : trou de ponte de Sitophilus oryzae 6

Figure 2 : différents états de S. oryzae 6

Figure 3 : Dégâts de S.oryzae sur blé tendre 8

Figure 4 : différents états de T confusum 11

Figure 5 : Dégâts de T.confusum sur la farine commerciale ... 13

Figure 6 : Thymus vulgaris 14

Figure 7 : Eucalyptus globulus 17

Figure 8 : Rosmarinus officinalis 19

Figure 9 : Mentha spicata 24

Figure 10: Cymbopogon citratus . 26

Figure 11 : les monoterpènes 32

Figure 12 : Les sesquiterpènes 32

Figure 13 : les composées aromatiques 33

Figure 14: le montage de l'hydrodistillation au niveau de laboratoire . 38

Figure 16 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle d'Eucalyptus pour

la toxicité par contact vis-à-vis de S.oryzae . 42
Figure 17 : Efficacité des huiles essentielles par contact vis-à-vis S.oryzae après 144

heures 44
Figure 18 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Romarin pour la

toxicité par contact vis-à-vis de S.oryzae . 45
Figure 19 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Thym pour la

toxicité par contact vis-à-vis de S.oryzae 46
Figure 20 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Menthe pour la

toxicité par contact vis-à-vis de S.oryzae 46
Figure 21 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Citronnelle pour

la toxicité par contact vis-à-vis de S.oryzae 47
Figure 22 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle d'Eucalyptus pour

la toxicité par contact vis-à-vis de T.confusum.......................................... . 48
Figure 23 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Romarin pour la

toxicité par contact vis-à-vis de T.confusum . 49
Figure 24 : Efficacité des huiles essentielles par contact vis-à-vis T.confusum après 144

heures 51

Figure 25 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Thym pour la toxicité par contact vis-à-vis de T.confusum . 52
Figure 26 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Menthe pour la

toxicité par contact vis-à-vis de T.confusum 52
Figure 27 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Citronnelle pour

53
55
57

la toxicité par contact vis-à-vis de T.confusum

Figure 28 : Efficacité des huiles essentielles par inhalation vis-à-vis S.oryzae

...

Figure 29 : Efficacité des huiles essentielles par inhalation vis-à-vis T.confusum

Figure 30 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle d'Eucalyptus pour

la toxicité par ingestion vis-à-vis de S.oryzae 58
Figure 31 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Romarin pour la

toxicité par ingestion vis-à-vis de S.oryzae 59
Figure 32 : efficacité des huiles essentielles par ingestion vis-à-vis de Sitophilus oryzae

après 144 heures d'exposition 61
Figure 33 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Thym pour la

toxicité par ingestion vis-à-vis de S.oryzae 62
Figure 34 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Menthe pour la

toxicité par ingestion vis-à-vis de S.oryzae 62
Figure 35 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Citronnelle pour

la toxicité par ingestion vis-à-vis de S.oryzae 63
Figure 36 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle d'Eucalyptus pour

la toxicité par ingestion vis-à-vis de T.confusum............................................. 64
Figure 37 : efficacité des huiles essentielles par ingestion vis-à-vis T.confusum après 144

heure 66
Figure 38 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Romarin

d'Eucalyptus pour la toxicité par ingestion vis-à-vis de T.confusum 67
Figure 39 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Thym

d'Eucalyptus pour la toxicité par ingestion vis-à-vis de T.confusum 68
Figure 40 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Menthe

d'Eucalyptus pour la toxicité par ingestion vis-à-vis de T.confusum 68
Figure 41 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Citronnelle

d'Eucalyptus pour la toxicité par ingestion vis-à-vis de T.confusum 69

Liste des tableaux

Tableau 1 : Distribution géographique d'Eucalyptus globulus en Algérie . 18

Tableau 2 : Principales localisations géographiques du Romarin en Algérie 20

Tableau 3 : les plantes utilisées pour l'extraction des huiles essentielles .. 38

Tableau 4 : Efficacité des huiles essentielles par contact vis à vis de Sitophilus oryzae... 43 Tableau 5 : Efficacité des huiles essentielles par contact vis à vis de

Tribolium confusum.......................................................................................... 50

Tableau 6: Efficacité des huiles essentielles par inhalation vis-à-vis S.oryzae . 54

Tableau 7: Efficacité des huiles essentielles par inhalation vis-à-vis T.confusum 56

Tableau 8 : Efficacité des huiles essentielles par ingestion vis-à-vis Sitophilus oryzae... 60

Tableau 9 : efficacité des huiles essentielles par ingestion sur graines reconstituées...... 63

Tableau 10 : Efficacité des huiles essentielles par ingestion vis à vis de

Tribolium confusum 65

Tableau 11 : Classement de la toxicité des huiles essentielles par contact vis-à-vis de S.oryzae 70
Tableau 12 : Classement de la toxicité des huiles essentielles par contact vis-à-vis

T.confusum................................................................................................... 71
Tableau 13 : Comparaison des DL50 et DL 90 des huiles essentielles vis à vis de

S.oryzae et T.confusum 71

SOMMAIRE

Introduction générale

CHAPITRE I: Aperçu biologique sur Sitophilus oryzae (L.) et Tribolium confusum (Duv.)

1. Le charançon du riz sitophilus oryzae (L.) 3

1.1. Les caractères généraux de la famille des curculionidae 3

1.2. Position systématique de Sitophilus oryzae 4

1.3. Origine et répartition géographique de S. oryzae 4

1.4. Morphologie de S.oryzae (L.) 4

1.4.1. Description des différents états de l'insecte 4

a) L'oeuf 4

b) La larve 5

c) La nymphe 5

d) L'imago 5

1.5.Biologie 7

1.6. Dégâts et importance économique 7

1.7. Les ennemis naturels 8

2. Tribolium confusum (Duv.) 9

2.1. Les caractères généraux des tenebrionidae 9

2.2. Position systématique 9

2.3. Origine et répartition 9

2.4. Morphologie de T. confusum (Duv.) 10

2.4.1. Description des différents états de T.confusum (Duv.) 10

a) L'oeuf 10

b) La larve 10

c) La nymphe 10

d) L'imago 10

2.5. Biologie 12

2.6. Régime alimentaire et dégâts 12

2.7. Les ennemis naturel 12

Chapitre II: Présentation des espèces des plantes étudiées

1. Le thym (Thymus vulgaris) 14

1.1. Origine et définition 14

1.2. Classification botanique 14

1.3. Description morphologique 15

1.4. Répartition géographique 15

1.5. Huiles essentielles du Thym 15

1.5.1. Composition chimique 15

1.5.2. Utilisation 16

2. L'Eucalyptus (Eucalyptus globulus) 16

2.1. Origine et définition 16

2.2. Classification 16

2.3. Description 17

2.4 . Répartition géographique des eucalyptus en Algérie 17

2.5. Huiles essentielles d'Eucalyptus 18

1.5.1. Composition chimique 18

1.5.2. Utilisation 18

3. Romarin (Rosmarinus officinalis) 19

3.1. Origine et définition 19

3.2. Classification 19

3.3. Description 20

3.4. Répartition géographique 20

3.5. HUiles essentielles de Romarin 22

1.5.1. Composition chimique 22

1.5.2. Utilisation 22

4. Menthe verte (Mentha spicata) 23

4.1. Origine et définition 23

4.2. Classification 23

4.3. Description 23

4.4. Répartition géographique 24

4.5. Huiles essentielles de la Menthe verte 24

1.5.1. Composition chimique 24

1.5.2. Utilisation 25

5. Citronnelle ( Cymbopogon citratus) 26

5.1. Origine et définition 26

5.2. Classification 26

5.3. Description 27

5.4. Répartition géographique 27

5.5. Huiles essentielles de la Citronnelle 27

1.5.1. Composition chimique 27

1.5.2. Utilisation 27

Chapitre III: Les huiles essentielles

1. Introduction 28

2.Généralités sur les huiles essentielles 28

2.1. Définition 28

2.2. Répartition, localisation des huiles essentielles 29

2.3. Fonctions biologiques des huiles essentielles : 30

2.4. Composition chimique 31

2.4.1. Les terpinoïdes 31

a) Les monoterpènes 31

b) Les sesquiterpènes 31

2.4.2. Les composés aromatiques 32

2.4.3. Les composées d'origines diverses 32

2.5. Variabilité des huiles essentielles 33

2.6. Propriétés pharmacologiques 34

3. Utilisation des huiles essentielles en tant que biopesticides 34

3.4. Activité insecticide des huiles essentielles 34

3.5. Activité acaricide, fongicide et bactéricide 35

4. Toxicité des huiles essentielles 36

5. Conservation des huiles essentielles 36

Chapitre IV: Essai de l'efficacité de cinq huiles essentielles contre deux insectes de denrées stockées Sitophilus oryzae (L.) et Tribolium confusum (Duval.)

1. Objectif 37

2. Matériel et méthodes 37

2.1. Matériel 37

2.1.1. Matériel animal 37

2.1.2. Matériel végétal 37

a) Support d'élevage 37

b) Les Plantes testées 38
2.1.3. Choix des doses................................................................................................39

2.2. Méthodes expérimentales 39

2.2.1. Méthode d'extraction des végétaux 39

2.2.2. Mode opératoire 39

a) Évaluation de la toxicité des huiles essentielles par contact 39

b) Évaluation de la toxicité des huiles essentielles par inhalation 40

c) Évaluation de la toxicité des huiles essentielles par ingestion 40

1.4.3. Expression des résultats 41

1.4.4. Calcul des doses létales 41

1.4.5. Analyse statistiques....................................................................... 41

CHAPITRE V: Résultats et Discussion

1. Les résultats 42

1.1. Évaluation de la toxicité des huiles essentielles par contact 42

1.1.1. Sur Sitophilus oryzae 42

1.1.2. Sur Tribolium confusum 48

1.2. Efficacité des huiles essentielles par inhalation 54

1.2.1. Sur Sitophilus oryzae 54

1.2.2. Sur Tribolium confusum 56

1.3. Efficacité des huiles essentielles par ingestion 58

1.3.1. Sur Sitophilus oryzae dans les grains de blé tendre 58

1.3.2. Sur Sitophilus oryzae dans les graines reconstituées 63

1.3.3. Sur Tribolium confusum 64

2. Discussion 70

2.1. Evaluation de l'effet insecticide des huiles essentielles par contact 70

2.2. Evaluation de l'effet insecticide des huiles essentielles par inhalation 74

2.3. Evaluation de l'effet insecticide des huiles essentielles par ingestion 76

Conclusion générale 78

Références bibliographiques 80

AnnexeA.................................................................................................................. 88

AnnexeB............................................................................................................ 89

Annexe C 102

Introduction générale

Les céréales et leurs dérivés constituent la principale source de protéines dans de nombreux pays en voie de développement et les pertes causés à ce type de denrées lors de leur stockage sont estimés à 100 millions de tonnes dont 13 millions sont provoqués par les insectes. Dans les pays développés ces pertes avoisinent les 3 %, alors qu'en Afrique elles atteignent les 30 % (Silvy, 1992).

De plus, l'usage très répandu de ces pesticides a entraîné l'apparition de formes de résistances chez les insectes traités (Leonard et Ngamo, 2004).

Les recherches de moyens de limitation de l'utilisation de ces insecticides dangereux prennent de plus en plus d'importance. A cet effet, de nombreux travaux récents se sont penchés sur la recherche de substances ayant des pouvoirs insecticides et respectueux de la santé humaine et de l'environnement.

Que se soit dans les pays développés ou en voie de développement, les huiles essentielles détiennent actuellement une place importante dans les systèmes de lutte, leur rôle dans la recherche phytopharmaceutique dans certains pays du monde n'est plus à démontrer (Lahlou, 2004).

En effet, les substances d'origine naturelle et plus particulièrement les huiles essentielles représentent actuellement une solution alternative de lutte pour la protection des denrées stockées.

Leur utilisation a fait l'objet de plusieurs travaux de recherche cette dernière décennie et a suscité un vif intérêt scientifique traduit par le nombre de travaux traitant de l'efficacité des huiles essentielles dans la protection des grains et des denrées stockées (Shaaya et al., 1997 ; Tunc et al., 2000 ; Isman, 2000 ; Hummelbrunner et Isman, 2001 ; Huang et al., 2002 ; Tapondjou et al., 2003; Tripathi et al., 2003; Koona et Njoya, 2004 ; Kellouche et Soltani, 2004 ; Tapondjo et al., 2005 ;Tiaiba, 2007; Owabali et al., 2009 ; Camara, 2009)

Dans ce travail nous nous proposons d'évaluer l'activité insecticide de cinq huiles essentielles des cinq plantes sur deux insectes des denrées stockées Sitophilus oryzae (L.) et Tribolium confusum (Duv.).

Dans la partie bibliographique: un premier chapitre relatif aux aspects bibliographiques, nous rappelons les connaissances portant sur Sitophilus oryzae (L.) et Tribolium confusum (Duv.), le deuxième chapitre présent les espèces végétales utilisées : thymus vulgaris, Eucalyptus

globulus, Rosmarinus officinalis, Mentha viridis et Cymbopogon citratus. le troisième chapitre porte sur les huiles essentielles.

Une partie expérimentale qui étudie l'évaluation du caractère insecticide des huiles essentielles, les résultats relatifs à l'évaluation de l'effet insecticide des d'huiles essentielles sont consignées dans le quatrième chapitre.

Dans ce dernier chapitre, nous avons regroupé aussi l'ensemble des discussions et des interprétations des résultats expérimentaux.

Enfin, nous concluons par un résumé de l'essentiel des résultats de la présente étude.

Chapitre I: Aperçu biologique sur Sitophilus oryzae (L.) et
Tribolium confusum (Duv.)

Introduction

Les grains et graines entreposés subissent de multiples agressions de la part d'insectes appartenant à l'ordre des coléoptères lors du stockage et de la conservation.

Ces coléoptères peuvent être répartis en deux groupes (Bekon et Fleurat, 1989)

1. Les ravageurs primaires s'attaquent à des grains intacts dont Sitophilus oryzae (L.)

2. Les ravageurs secondaires capables de s'attaquer les grains qu'à partir des ouvertures causés par les ravageurs primaires servant de voies d'accès, dans ce cas de ravageurs secondaires on retrouve le Tribolium confusum (Duv.)

1. Le charançon du riz sitophilus oryzae (L.)

1.1. Les caractères généraux de la famille des Curculionidae

La famille des Curculionidae, famille la plus importante du groupe des Rhynchophora, est composée d'insectes facilement identifiables à leurs têtes prolongées en un bec allongé en rostre à l'extrémité du quel se trouvent situés les organes buccaux broyeurs (Lepesme, 1944)

Cette famille a été étudiée par Hoffman (1954), elle compte environ 60.000 espèces; elle est divisée en 9 sous familles.

C'est un groupe très hétérogène, caractérisé par une systématique interne très complexe. (Paulian, 1988).

1.2. Position systématique de Sitophilus oryzae Selon Lepesme (1944) la classification de cette espèce Embranchement: Arthropoda.

Classe: Insecta.

Ordre: Coleoptera.

Sous ordre: Heterogastra.

Famille: Curculionidae.

Sous famille: Calandrinae. Genre: Sitophilus

Espèce: Sitophilus oryzae (L.)

1.3. Origine et répartition géographique de S. oryzae

Sitophilus oryzae est une espèce rencontrée surtout dans les zones tropicales et subtropicales, bien que le pays d'origine de cette espèce soit la région indienne. Actuellement cet insecte est cosmopolite et leur répartition dans le monde entier à cause des échanges internationaux.

En zone tropicale Sitophilus oryzae est souvent confondu avec genre zeamaïs, espèce très voisine, mais de taille plus importante et qui déprécie plus particulièrement le maïs (Codon et William, 1991).

1.4. Morphologie de Sitophilus oryzae

1.4.1. Description des différents états de l'insecte a) L'oeuf

L'oeuf est ovale ou piriforme, sa couleur est d'un blanc opaque et brillant. Il mesure 0,6 à 0,7 mm de longueur et 0,2 à 0,3 mm de largeur (Steffan in Scotti, 1978 ; Bar et al., 1995) Il porte une protubérance à son extrémité qui lui permet de se fixer au substrat, elle se trouve à l'intérieur des trous de ponte (fig.1) .

b) La larve

La larve est blanche, globuleuse et se caractérise par sa forme ramassée. Au terme de son développement, elle mesure 2,5 à 3 mm de long. L'absence des pattes chez la larve de Sitophilus oryzae (L.). Le nombre des mues est à la fois constant et peu élevé de 3 à 4 stades larvaires (Appert et Deuse, 1982) (fig.2).

c) La nymphe

La nymphe de forme cylindrique, mesure 3,75 à 4 mm de long, sa couleur passe du blanc au brun à mesure qu'elle évolue. Elle subit la mélanisation et la sclérotinisation de la cuticule. Elle a presque la taille de l'imago (Lepesme, 1944) (fig.2).

d) L'imago

L'imago est un petit coléoptère de 2,5 à 5 mm de longueur, caractérisé principalement par deux grosses taches ocres sur chaque élytre, le rostre moins long que le pronotum, est peu arqué et cylindrique dans sa partie antérieure.

Le mâle se distingue de la femelle par un rostre plus épais, plus court et plus profondément ponctué ,les derniers sternites abdominaux sont plus courbés ventralement chez le mâle que chez la femelle (Lepesme, 1944) (fig.2).

Figure 1 : trou de ponte de Sitophilus oryzae (original)

Figure 2: différents états de S. oryzae. A: larve, B: nymphe, C: adulte
(Walter, 2002)

1.5. Biologie

S.oryzae est charançon aux moeurs essentiellement nocturne, se montre plus actifs la nuit que le jour. Ils peuvent vivre en permanence dans l'obscurité complète, ces déplacements sont relativement rapides, il peut voler, d'où leur rapide dissémination dans un entrepôt (Steffan in Scotti, 1978).

Les adultes s'accouplent peu après leur sortie des grains, leur copulation dure 15 mn à 1 h 30 mn, se répète à maintes reprises au cours de leur existence (Lepesme, 1944). Une à deux semaines après l'accouplement, la ponte s'effectue à une certaine profondeur du grain.

Les observations, montrent que les femelles choisissent les grains avant de pondre. Elles sont capables de déceler la présence d'un oeuf ou d'une larve déjà en place dans un Bain. Elles ne pondent jamais dans un grain déjà occupé. La femelle de Sitophilus oryzae (L.) taraude le grain et y dépose un oeuf dans chaque trou, par la suite elle bouche le trou de ponte avec du mucus sécrété par l'oviducte. Au cours de sa vie, la femelle pond 300 oeufs en moyenne avec un maximum, dépassant 500 oeufs (Paulian, 1988).

Dans les conditions favorables, l'insecte passe par trois stades larvaires en une durée d'un mois. La larve du dernier stade aménage une sorte de chambre de nymphose où elle passe d'abord par un stade prénymphal qui dure de 20 à 50 heures avant de se transformer en nymphe.

Selon Lepesme (1944), les calandres hivernent aussi bien à l'état adulte qu'à l'état larvaire. Au cours de cet état, ils ne sont pas complètement actifs.

D'après Steffan in Scotti (1978), les adultes émergent à température de 28°C et une humidité relative de 70 #177; 5%. Ces conditions sont considérées comme étant optimales pour la croissance ; leur développement peut commencer à partir d'une teneur en eau du grain supérieure à 9 %. Dans ces conditions la durée de cycle de développement est de 25 jours. Leur longévité peut dépasser 4 mois.

1.6. Importance économique et Dégâts

Les charançons du riz représentent des ravageurs de premier plan pour les céréales emmagasinées sur lesquelles ils provoquent des pertes pondérales, une détérioration de la qualité et permettent l'installation d'infections cryptogamiques (Appert, 1985). Leur plat de prédilection est constitué par les grains de blé, d'orge, de maïs et de riz. Parfois même ils fréquentent le millet, les châtaignes, les patates séchées, les figues sèches, le tabac en feuilles ou manufacturé (fig.3).

1.7. Les ennemis naturels

De nombreux parasites mettent un frein aux dommages causés par ces charançons, en s'attaquant à leurs larves et nymphes .Les plus communs sont des Hyménoptères de la famille des pteromalides .Chaetospila ellgane westwood, Aplastomorpha calandrae et surtout Lariophagus distinguendus Fostr. De même certains Bethylides tels que : Cephalonomia tarsalis ainsi qu'un acarien Pediculoides ventricosus Nemp. Qui est considéré comme un précieux auxiliaire.

Figure 3 : Dégâts de S.oryzae sur blé tendre (original)

2. Tribolium confusum (Duval)

2.1. Les caractères généraux des Tenebrionidae

Les tenebrionidae sont des coléoptères de taille comprise entre 2 mm.et 80 mm, de forme très varié, à téguments le plus souvent rigides, épais, noir mat ou luisant, de teinte sombre, coloré ou «métallique» par interférence, avec des yeux généralement grands, ovales ou ronds chez certaines sous-familles. Antennes de 11 articles, plus rarement 10.aptères ou ailées, avec nervation alaire du type primitif, 5 sternites abdominaux, pattes longs ou tout au contraire, contractées, souvent fouisseuses (Balachowsky, 1962).

Un certain nombre de tenebrionidae ont été signalées comme nuisibles sur les plantes cultivées et autres s'attaquent aux denrées alimentaires stockées ou emmagasinées. Parmi ces dernières le genre Tribolium comprend deux espèces principales cosmopolites et nuisibles: T. castaneum Herbst. et T. confusum Duv.

2.2. Position systématique de Tribolium confusum
Selon Lepesme (1944) la classification cette espèce

Embranchement: Arthropoda.

Classe: Insecta.

Ordre: Coleoptera.

Sous Ordre: Polyphaga.

Famille: Tenebrionidae.

Sous Famille: Ulominae.

Genre: Tribolium.

Espèce: Tribolium confusum (Duval.)

2.3. Origine et répartition

Le Tribolium est d'origine Indo-Australienne (Smith et Whitman, 1992) et est trouvé dans des secteurs tempérés, mais survivra l'hiver dans les endroits protégés, particulièrement où il y a de la chaleur centrale (Tripathi et autres 2001).En Afrique le Tribolium à une distribution différente en ce que se produit dans le monde entier dans les climats les plus frais (Smith et Whitman, 1992).

2.4. Morphologie de Tribolium confusum (Duv.)

2.4.1.Description des différents états de Tribolium confusum (Duv.)

a) L'oeuf

L'oeuf est oblong et blanchâtre, presque transparent surface lisse recouverte d'une substance visqueuse qui lui permet d'adhérer à la denrée infestée il mesure en moyenne 0.6 x 0.3 mm (Lepesme, 1944) (fig.4).

b) La larve

L'éclosion de l'oeuf donne naissance a une la larve neonate et de couleur blanche, de petite taille ne dépassant pas 1.4 mm. Elle passe par plusieurs stades dont le nombre varie de 5 à 12 selon la température, l'humidité relative et la qualité de l'alimentation.

La larve de dernier stade est cylindrique mesure environ 7 mm de long et 0,8 mm de large, sa couleur est d'un jaune pâle. Son corps presque glabre, se termine par deux paires urogomphes. (fig.4).

c) La nymphe

Est blanche et nue, les segments de son abdomen sont explantés latéralement en lames rectangulaires à bords crénelés (Balachowsky, 1936). La nymphe reste sans protection et est incapable de se déplacer (fig.4).

d) L'imago

L'imago est d'un blanc jaunâtre, son tégument se sclérotinise et se pigmente 2 à 3 jours après son émergence. La couleur devient brun rouge, sa taille atteint 3 à 4 mm. Ces élytres allongés, parallèles et arrondis à l'extrémité postérieure, portent des lignes régulières de ponctuation séparées par des cotés très fins (Lepesme, 1944). Les pattes sont courbées, les tarses postérieurs sont formés de quatre articles (fig.4).

Figure 4: différents états de T confusum (Duval.) A : l'oeuf (Rebecca et al, 2003) ; B: larve,
C: nymphe, D: adulte (Walter, 2002)

2.5. Biologie

Le premier accouplement à lieu environ 2 jours après l'émergence des imagos et dure de 3 à 15 minute. Chez Tribolium confusum (Duv.) l'échelonnement des pontes est conditionné par plusieurs copulations. Les oeufs sont pondus en vrac sur les marchandises et ils sont difficiles à déceler. Au cours de sa vie, la femelle pond entre 500 et 1000 oeufs.

Les jeunes larves, passent par 5 à 12 stades larvaires selon des conditions de température et d'humidité. La larve, circule librement dans la denrée infestée ou elle nymphose. L'émergence de l'adulte a lieu six jours après la nymphose à 32,5°C et une humidité relative de 70 %, la durée du cycle est de 24 à 26 jours, Tribolium confusum (Duval.) est une espèce dont l'optimum thermique se situe entre 32°C et 35 ° C, son développement s'arrête au-dessous de 22°C. Il résiste aux basses hygrométries.

En absence d'alimentation, Tribolium confusum exerce le cannibalisme, dévore les oeufs et les larves de leur congénère (Steffan in Scotti, 1978).

2.6. Régime alimentaire et dégâts

Le Tribolium recherche surtout les denrées amylacées pulvérulentes comme la farine, le son, ... etc. (LEPESME, 1944). Les adultes sécrètent une substance nauséabonde, riche en quinones qui communique au lot infesté une odeur particulièrement désagréable.

D'après STEFFAN in SCOTTI (1978), ils sont très polyphages, ce sont des cléthrophages secondaires, car les larves et les adultes se nourrissent surtout de brisures, elles attaquent les grains endommagés, escortent souvent les charançons ou parachèvent leurs dégâts (Fig.5).

2.7. Les ennemis naturels

Certains arthropodes particulièrement les acariens, tels que : Pediculoides ventricosus Nemp. Acarophenax tribolu Nemp. Et Duval. tendent à limiter l'activité de Tribolium, deux hyménoptère de la famille des bethylides parasitant les larves sont: Rhabdepyris zea Turu et Waterst . Sleroderma immigrans Bridw.

Figure 5 : Dégâts de T.confusum sur la farine commerciale (original)

Chapitre II: Présentation des espèces de plantes étudiées

1. Le Thym (Thymus vulgaris)

1.1. Origine et définition

Le nom du thym (en anglais thyme) vient du grec thumos, qui signifie odeur. Plante sacrée, très recherchée dans l'antiquité, le thym était un symbole de force chez les romains ; il était brûlé au cours des sacrifices et utilisé comme encens dans les temples grecs. Le thym est originaire du bassin méditerranéen, il existe plusieurs espèces de ce genre dans le monde, et sur celles qui sont actuellement connues, l'espèce Thymus vulgaris est toutefois la plus répandue. Au Maghreb, on dénombre autres telles que : Thymus numidicus, Thymus pallescens, Thymus ciliatus, etc. (Richard, 1992)

1.2. Classification

Règne: Plantae

Embranchement: Spermaphytes

Sous embranchement: Angiospermes Classe: Dicotylédones

Ordre: Tubiflorales

Famille: Labiacées

Genre : Thymus

Espèce: Thymus vulgaris

Figure 6: Thymus vulgaris (Teuscher et al., 2005)

1.3. Description morphologique

Le thym est une plante sous-ligneuse, odorante, il forme des touffes compactes très ramifiées qui s'élèvent à une vingtaine de centimètres au-dessus du sol. Il pousse de façon spontanée sur les coteaux secs et rocailleux et dans les garrigues.

Les feuilles du thym sont plus au moins contractées et les inflorescences sont en faux verticilles. Le calice quant à lui est tubuleux et la corolle est plus au moins exserte (Quezel et Santana, 1963).

1.4. Répartition géographique

Le thym est une plante qui est très répandue dans le bassin méditerranéen : Maghreb, France, Espagne, Italie. Aussi dans les montagnes d'Arabie du Sud-ouest et dans la péninsule de Sinaï en Égypte. Le thym pousse également en Sibérie et en Europe du Nord (Jalas, 1991).

Le thym est une plante répandue en Algérie, les différentes espèces qui y existent sont réparties le long du territoire national, du Nord Algérois à l'Atlas saharien, et du Constantinois à l'Oranais (Kabouche et al., 2005).

1.5. Huiles essentielles du Thym

La composition chimique de l'HE de thym comme celles d'ailleurs des autres plantes aromatiques dépend de plusieurs facteurs tels : la génétique de la plante, l'âge, les conditions édaphoclimatiques et la saison de cueillette.

1.5.1. Composition chimique

Dans le teneur de 1,5 à 4% diverses compositions ont été décrites: ainsi, le thymol semble être le composé majeur des HE de plusieurs espèces de thym., le carvacrol (teneur jusqu'à 85 %), le p-cymène (jusqu'à 45 %), le linalol, l'a-terpinéol, le camphre, le mélange thymol (jusqu'à 65 %) + carvacrol (5 à 10 %), le mélange thymol (environ 35 %) + ã-terpinéol (environ 18 %) + p-cymène (environ 18 %), le mélange géraniol + acétate de géranyle (jusqu'à 90 %), le mélange linalol + acétate de linalyle (jusqu'à 95 %), le mélange a-terpinéol + acétate d'áterpényle (jusqu'à 96 %), le mélange hydrate de trans-sabinène (jusqu'à 56 %) + terpinéol-4 (jusqu'à 43 %), le mélange 1,8-cinéole + camphre ainsi que le mélange trans-thujanol + terpinénol-4 (Teuscher et al.,2005)

1.5.2. Utilisation

En raison de sa saveur aromatique, le thym provoque une stimulation réflexe des sécrétions salivaires, gastriques et biliaires. Il est ainsi utilisé pour ses propriétés régulatrices de l'appétit et comme stimulant digestif.

Des extraits de thym ainsi que son huile essentielle sont fortement antimicrobiens. Tous les chimiotypes sont actifs, mais l'activité bactéricide est plus marquée pour les types à thymol et à carvacrol (Teuscher et al., 2005)

2. L'eucalyptus (Eucalyptus globulus)

2.1. Origine et définition

L'eucalyptus est originaire de l'Australie, son introduction en Algérie date de 1863 (Abderahim 1983). La plantation massive de ces arbres ne se fera qu'à partir de 1950. Grâce à leur facilité d'adaptation, les espèces E. globulus, E. camaldulensis, E. gomphocephala, sont les plus répandues dans la région méditerranéenne (Metro, 1970). Prés de 600 espèces sont connues dans le monde (Foudil-Cherif, 1991).

Certains eucalyptus s'hybrident facilement entre elles étant donné la facilité avec laquelle les graines de pollen se transfèrent d'une espèce à une autre, ce qui complique encore plus leur identification.

2.2. Classification botanique

Règne: Plantae

Embranchement: Spermaphytes

Sous embranchement: Angiospermes Classe : Dicotylédones

Sous classe : Dialypétales

Famille : Myrtacées

Genre : Eucalyptus

Espèce: Eucalyptus globulus

2.3. Description

L'eucalyptus est un arbre de 30 à 35 mètres, au tronc droit, lisse, grisâtre, qui porte des rameaux dressés également.

Les jeunes feuilles sont bleuâtres, opposées et étroitement attachées sur la tige .les feuilles adultes sont d'un vert sombre, alternées et tombantes.

Les fleurs sont visibles au printemps, naissent à l'aisselle des feuilles. Le calice à la forme d'une toupie bosselée dont la partie large est couverte par un opercule qui se détache au moment de la floraison laissant apparaître de nombreuses étamines mais sans pétales, ni sépales. Le fruit est la capsule anguleuse du calice, il renferme deux types de graines (Metro, 1970).

2.4. Répartition géographique des eucalyptus en Algérie

Les eucalyptus occupaient une surface de 5 855 hectares dont plus de la moitié dans la région Oranaise (Boudy, 1955).

Actuellement des plantations longent le littoral d'El-Kala et d'Azzefoun. On retrouve cette espèce dans la région de la Mitidja et celle de Hadjout (Foudil-Cherif, 1991).

La répartition géographique de l'Eucalyptus globulus en Algérie est représentée sur le Tableau 1.

Figure 7: Eucalyptus globulus (original)

Tableau 1: Distribution géographique d'Eucalyptus globulus en Algérie

Wilaya

BLIDA

BOUMERDES

RELIZANE

SKIKDA

S.BELABAS

SETIF

EL TAREF

Nom local

Kafour

Kafour

Calatous

_

Ouerg el
Kafour

Calatous

_

Superficie

41Ares

93HA 70Ares

_

2250 HA

342 HA

10 A

1000

- : données indéterminées Source:(FOUDIL-CHERIF, 1991)

2.5. Huiles essentielles d'Eucalyptus

L'huile essentielle obtenue par entraînement à la vapeur à partir des feuilles et rameux, et récemment récoltés, Eucalyptus globulus labillardière de la famille des myrtacées.

On distingue les huiles essentielles crues provenant d'un broyât et celles traditionnellement distillées en vrac dans l'alambic.

2.5.1. Composition chimique

La teneur en huile essentielle est comprise entre 0.5 et 3.5%. Le 1,8 -cinéole ou eucalyptol est le constituant majoritaire (70--80%) ; les autres constituants sont majoritairement terpéniques. La feuille renferme également une douzaine d'hétérocycles oxygénés à structure acylphoroglucinol -- mono- ou sesquiterpénique, les euglobals - ainsi que des composés phénoliques, acides phénols et flavonoïdes (Bruneton, 1993).

2.5.2. Utilisation

L'HE d'eucalyptus a des propriétés expectorantes et fluidifiantes du mucus, l'huile essentielle d'eucalyptus a aussi des propriétés, antimicrobiennes, antifongique et antivirales.

- Action analgésique et relaxante pour les muscles (huiles de bain et de massage) - Action répulsive pour les insectes et calmante sur les piqûres

- l'huile essentielle d'eucalyptus a d'autres propriétés sur la grippe et sinusite, Rhumatisme et polyarthrite rhumatoïde. Antibactériennes, antifongiques, antivirales

3. Le Romarin (Rosmarinus officinalis)

3.1. Origine et définition

Le nom de la plante provient du latin (Rosmaris) qui signifie rosée de la mer, cette appellation pourrait s'appliquer au parfum de la plante, à la couleur de sa fleur on même à sa prédilection pour le littoral ; Officinalis rappelle les propriétés médicinales de la plante' (Rolet, 1930).

Leur origine le sud de l'Europe, notamment les régions côtières de la mer Méditerranée : l'Espagne, le sud de la France, l'Italie, la Grèce, la Turquie, le Maghreb (du Maroc à la Tunisie), ainsi la région du Caucase.

3.2. Classification

Règne: Plantae

Embranchement: Spermaphytes

Sous embranchement: Angiospermes Classe : Magniolopsida

Ordre : Lamiales

Famille : Lamiaceae

Genre : Rosmarinus

Espèce: Rosmarinus officinalis

Figure 8: Rosmarinus officinalis (Original)

3.3. Description

Le. Romarin (fig.8) est un arbrisseau très odorant qui pousse à l'état sauvage ou cultivé. C'est une plante aromatique, médicinale, condimentaire caractéristique du bassin méditerranéenne, et sans doute l'une des plantes les plus populaires en Algérie. 11 recouvre plus de 70000 ha du territoire national (Boukhalfa, 1991).

Sa tige est lignifiée .Les feuilles persistantes, enroulé vertes sur la phase supérieure et blanches sur la phase inférieure (Koubissi, 1998). Elles sont étroites, opposées et épaisses (Poletti, 1976).

3.4. Répartition géographique

Le romarin est une plante spontanée qui pousse sur les cotes méditerranéennes (Poletti, 1982).On le trouve en Espagne, en Italie, en Grèce, en Asie (Pelikan, 1986), en Tunisie et en Algérie où il est largement reparti (Tableau 2).

Tableau 2 : Principales localisations géographiques du Romarin en Algérie.

Les fleurs sont de couleur bleu mauve, sous forme de grappes symétriques, avec un petit calice sous forme de cloche à trois dents ; la corolle est longue, Le fruit est un akène il sent le camphre (Koubissi, 1998).

3.5. Huiles essentielles de Romarin 3.5.1. Composition chimique

La composition d'huile essentielle de Romarin dépend fortement des chimiotypes ainsi que du degré de développement de la plante. Ses principaux constituants peuvent être du 1,8- cinéole (teneur entre 3 et 60 %), de l'á-pinène (1 à 57 %), du camphre (1 à 57 %),d'autres composées tel que le bornéol (1 à 18 %), de l'acétate de bornyle (1 à 21 %), de la verbénone (0 à 28 %), du p-cymène (0,5 à 10 %) ou du p- myrcène (0,5 à 12 %) ; ils peuvent être accompagnés de -â-caryophyllène, de limonène, de linalol, de â-pinène, de sabinène, de ã-terpinène, d'- á terpinéol et de terpinénol-4 ; la présence d'octan-3-one (teneur allant jusqu'à 10 %) est contestée (Afaltuni in Teuscher et al.,2005).

3.5.2. Utilisation

Il a été observé dans les pratiques empiriques que les agriculteurs introduisaient souvent dans les greniers des plantes aromatiques issue de la pharmacopée locale pour protéger les graines entreposées (Sanon et al.2002)

Les végétaux produisent des composés secondaires (terpènes, composés soufrés, alcools etc.), souvent considérés comme étant un moyen de défense de la plante contre divers organismes dépréciateurs (Aauger et al.1999). L'utilisation de ces substances végétales en tant que biopesticides dans la protection des graines de légumineuses ou céréales stockées contre les insectes a fait l'objet de nombreuses études notamment en zone tropicale (Arthur, 1996).

4. Menthe verte (Mentha spicata)

4.1. Origine et définition

Les menthes appartiennent au genre Mentha de la famille des labiées, ce genre comporte une vingtaines d'espèces et un grand nombre de sous-espèces et de variétés qui s'hybrident facilement entre elles, rendant la taxonomie du genre particulièrement difficile (Leung et Foster, 1996).

Ce sont des herbes vivaces stolonifères des régions tempérées (surtout Europe et Afrique du Nord), à tiges quadrangulaires à feuilles opposées ; les inflorescences sont, selon, les espèces, en têtes arrondies, en épis serrées ou en pseudo-verticilles axillaires, quant aux fleurs, elles présentent une corolle subrégulière et quatre étamines presque égales. (Paris et Moyse, 1971).

4.2. Classification botanique

La classification botanique établie par Perrot (1944) pour cette espèce :

Règne: plantae

Embranchement: Spermaphytes

Classe : Dicotylédones

Sous-classe : Métachlamides

Ordre : Tubiflorales Famille : Labiacée Genre : Mentha

Espèce : Mentha spicata L.

Figure 9: Mentha spicata (Teuscher et al., 2005)

4.3. Description

On retrouve plusieurs variétés de menthes, cultivées ou spontanées, en Algérie ; les plus connues et utilisées sont : la menthe verte appelée Nanaa (fig.9) et la menthe pouliot (Baba Aissa, 1999).

La menthe verte est une plante vivace stolonifère, dont le port est voisin de celui de la menthe poivrée. Les feuilles sont d'un vert clair brillant, elles sont sessiles, dentées en scie, ovales- lancéolées, acuminées. Ses inflorescences sont des épis plus allongés que ceux de la menthe poivrée, de couleur blanche ou pourpre (Paris et Moyse, 1965).

Par froissement, cette plante développe une odeur aromatique caractéristique de saveur agréable. (Paris et Moyse, 1971).

4.4. Répartition géographique

Les États-Unis sont les plus gros producteurs de menthe au niveau mondial, mais il s'en produit aussi en Chine, aux Indes, en Australie, dans quelques pays d'Europe (France, Italie) et au Canada (Lachance, 2001).

En Afrique du Nord (Algérie, Maroc,...), l'espèce est retrouvée dans beaucoup de jardins et en culture pour des buts culinaires (Perrot, 1928).

4.5. Huiles essentielles de la Menthe verte

4.5.1. Composition chimique

L'huile essentielle de la menthe verte riche surtout en -L-carvone (teneur entre 40 à 80 %), l'acétate de dihydrocuminyle (10 à 12%, ces deux constituants majeurs étant responsables de l'odeur de la plante) et le limonène (5 à 15%) ;ils sont accompagnés de dihydrocarvone, de dihydrocarvéol, d'acétate de carvyle et de â-caryophyllène. dans d'autre races chimiques, la carvone est accompagnée de 1,8 cinéol (jusqu'à 20%), de pulégone ( jusqu'à 50 %) ou de terpinéol-4 ( jusqu'à 18%).(Avato et al.,1995)

4.5.2. Utilisation

La menthe verte sert généralement à la préparation du thé, mais on retrouve son utilisation en phytothérapie, aromathérapie, parfumerie et cosmétologie (Baba Aissa, 1999).

De plus, la menthe a de nombreuses vertus médicinales, elle est préconisée comme antispasmodique, aphrodisiaque, analgésique et aromatisante.

Des études pharmacologiques ont démontré que l'huile essentielle est utilisée surtout pour les troubles digestifs (spasmes, inflammations, colites, état nauséeux), contre certains parasites (acnés, dermite, démangeaisons).

Elle présente un effet expectorant en cas de bronchite ou de grippe, elle est à la fois rafraîchissant et analgésique (Leung, 1996).

La menthe entre dans l'aromatisation de certains produits, dont les dentifrices, les chewing- gums, les confiseries en générale et boissons rafraîchissantes ...etc., néanmoins, la menthe présente dans certains cas des effets indésirables : abortive, elle est généralement déconseillée aux femmes enceintes, elle est par contre recommandée en cas de retard menstruel. (Cretti, 1981).

5. Citronnelle Cymbopogon citratus

5.1. Origine et définition

Originaire probablement de l'est de l'Inde et l'Indonésie, La citronnelle n'est connue qu'à l'état cultivé. (Teuscher et al. 2005)

Des clones ont été créés par croisement et sélection d'espèces de Cympogon. Les plantes ne fleurissent que rarement. Le terme de citronnelle peut prêter à confusion car il s'adresse souvent, à tort, à d'autres plantes aromatiques dégageant une odeur citronnée comme la mélisse (une Lamiacée), la verveine (une Verbénacée) ou le vétiver (une autre Poacée).

5.2. Systématique

Règne: plantae

Division: Magnoliophyta Classe: Liliopsida

Ordre: Cyperales

Famille: poaceae

Genre: Cymbopogon

Espèce: Cymbopogon citratus

Figure 10: Cymbopogon citratus (Teuscher et al., 2005)

5.3. Description

La citronnelle est une plante herbacée vivace, formée de tiges serrées pouvant atteindre 1,5 m de haut, lisses et glabres. Elles forment des touffes composées de feuilles linéaires, terminées en pointe, de 90 cm de long sur 3 à 5 cm de large ; ces feuilles sont raides, coupantes, lisses sur leurs deux faces et de couleur vert clair grisâtre ; elles ont une nervure centrale saillante et plus claire, un pétiole engainant et présentent une ligule parcheminée d'à peine 1 mm de long. La plante se termine dans sa partie souterraine par une base renflée comme un oignon mais qui ne correspond pas à un bulbe. Elle ne fleurit qu'exceptionnellement pour donner naissance à une inflorescence terminale, d'une trentaine de cm de long, formée d'épis disposés en panicules lâches, de 6 mm de long (Teuscher et al., 2005)

5.4. Répartition géographique

cette espèce est très répandue sous les tropiques et plus particulièrement au sud de l'Asie (Inde, Vietnam, Sri Lanka, Java) et aussi en Australie, au Brésil, en Afrique de l'Ouest, aux États-Unis (Floride, Californie), en Amérique Centrale et en Amérique du Sud (Teuscher et al., 2005)

5.5. Huiles essentielles de la Citronnelle

5.5.1. Composition chimique

les principaux constituants sont le citral dont la teneur varie entre 65 et 86 %, renferment dans la mêmes proportions du néral et du géranial, le myrcène traces jusqu'à 20 %, le camphène traces à 10 % et le géraniol 2 à 10 %, ils sont accompagnés d'acétate de géranyle, de linalol, de nérol, de citronellal et de 2-méthylhept-5-èn-2-one (Risch et al., 1997)

5.5.2. Utilisation

Les jeunes tiges sont très tendres et non fibreuses ; cuites à la vapeur comme le poireau ou l'oignon primeur, elles sont consommées comme légume. L'huile essentielle sert à parfumer les produits d'entretien, les désodorisants, les lessives, les savons liquides, les déodorants et les gels douche Dans l'industrie alimentaire, la citronnelle est employée pour aromatiser les pâtisseries et les sucreries ainsi que les limonades C'est également un agent répulsif contre les insectes, notamment les moustique, elle est en outre utilisée pour l'extraction du citral qui sert notamment pour l'hémisynthèse de la vitamine A et d'ionones (Hänsel et al.,1998).

Chapitre III: Les huiles essentielles

1. Introduction

Bruneton (1999). révèle que c'est au début du 16ème siècle, que Paraselse médecin suisse considère comme le père de la pharmacochimie a étudié l'extraction de << l'âme » des végétaux sous forme de <<quintessence » à laquelle on donnera par la suite les noms d'esprit, d'essence et enfin d'huile essentielle. A cette même période, Brumshwing médecin de Strasbourg publie ses deux livres, relatifs à la distillation en général ; aussi, un nouveau procédé a fait son apparition, celui de l'extraction par solvants volatils réalisé par le Français Dobiquet.

Par ailleurs, en 1836 une étude est apparue portant sur l'expérimentation des extractions par les solvants à bas point d'ébullition existant à cette période, cette étude a été effectuée par Milon, Chef de laboratoire de chimie d'Alger.

De plus, Kekul inventa le terme << terpènes », terme désignant la classe des constituants, la plus répandue dans les huiles essentielles (Paris et Moyse, 1976).

Quant à la première réalisation industrielle permettant d'extraire le parfum avec récupération de solvant, cette dernière a été conçue par Poure en 1970.

Il faut également signaler que les huiles essentielles ont fait l'objet de plusieurs découvertes scientifiques et leurs domaines d'application ne font que s'élargir.

Afin de connaître leur constitution ; en chimie, (Kovats ,1965) a mis en place, la notion des indices de rétentions au cours de travaux pratiques sur les huiles essentielles.

2. Généralités sur les huiles essentielles

2.1. Définition

Les huiles essentielles sont des extraits végétaux volatiles et odorants, appelées également substances organiques aromatiques liquides, qu'on trouve naturellement dans diverses parties des arbres, des plantes et des épices, elles sont volatiles et sensibles a l'effet de la chaleur. (Evans, 1998)

Selon la 4ème édition de la pharmacopée française (2000), les huiles essentielles sont des produits de composition généralement assez complexe, contenant des principes

volatiles.

Quant à l'extraction de ses composés volatils, il existe divers procédés mais deux uniquement sont utilisables, à savoir : par distillation à la vapeur d'eau de plantes à essence ou de certains de leurs organes, et par expression. Pour ce dernier la pharmacopée précise que ce type de procédé est réservé que pour les essences du genre citrus (Bruneton, 1999).

La norme Afnor NF T 75 - 006 (2000) définit les huiles essentielles comme étant « des produits obtenus, soit à partir de matières naturelles végétales par entraînement à la vapeur d'eau, soit par des procédés mécaniques à partir de l'épicarpe des citrus, soit par distillation sèche. L'huile essentielle ainsi obtenue est séparée de la phase aqueuse par des procédés physiques.».

Cette définition est restreinte, car elle exclut les produits obtenus par d'autres procédés solvants, gaz sous pression, enfleurag. Les extraits obtenus par ces méthodes d'extraction trouvent toutefois une place importante sur le marché de la pharmacie, des produits d'hygiène et de l'industrie agro-alimentaire, à cet effet, il serait intéressant de définir ci-après les termes les plus couramment usités dans ce domaine. (Bruneton, 1999).

2.2. Répartition, localisation des huiles essentielles

Parmi les espèces végétales 800 000 à 1500 000 selon les botanistes, 10 % seulement sont dites aromatiques. Les huiles essentielles n'existent quasiment que chez les végétaux supérieurs, elles sont presque exclusivement de l'embranchement des Spermaphytes, les genres qui sont capables de les élaborer sont rassemblés dans un nombre restreint de familles comme les : Lamiaceae, Lauraceae Asteraceae, Rutaceae, Myrtaceae, Poaceae, Cupressaceae, Piperaceae (Bruneton, 1999).

La synthèse et l'accumulation d'une huile essentielle sont généralement associées à la présence de structures histologiques spécialisées, le plus souvent situées sur ou à proximité de la surface du végétal (Bruneton, 1987). Il existe en fait quatre structures sécrétrices :

- Les cellules sécrétrices : Chez les Lauracées, Zingibéracées.

- Les poils glandulaires épidermiques : Chez les Lamiacées, Géraniacées, ...

- Les poches sphériques schizogénes : Les glandes de type poche se rencontrent

chez les familles des : Astéracées, Rosacées, Rutacées, Myrtacées, ...

- Les canaux glandulaires lysigènes : On les retrouve chez les Conifères, Ombellifères, ...

Sur le site de stockage, les gouttelettes d'huile essentielle sont entourées de membranes spéciales constituées d'esters d'acides gras hydroxylés hautement polymérisés, associés à des groupements peroxydes. En raison de leur caractère lipophile et donc de leur perméabilité extrêmement réduite vis-à-vis des gaz, ces membranes limitent fortement l'évaporation des kifles essentielles ainsi que leur oxydation à l'air (Bruneton, 1993 ; Teuscher et al., 2005).

La mise en évidence de l'huile essentielle dans les coupes d'organes s'effectue à l'aide de colorants lipophiles comme le noir Soudan III qui colore en rouge les gouttelettes essence.

Les teneurs en huiles essentielles sont généralement très faibles, il faut parfois plusieurs tonnes de plantes pour obtenir un litre d'huile essentielle. A l'exception de celle du bouton florale du giroflier où le rendement en huile essentielle atteint largement les 15% (Makhlouf, 2002)

2.3. Fonctions biologiques des huiles essentielles :

Bien que de nombreuses hypothèses aient été avancées pour expliquer les raisons de la synthèse de l'essence par la plante, nul ne sait avec exactitude pourquoi la plante fabrique son essence. Mais ce qui est probable c'est que le rôle des huiles essentielles au niveau du matériel végétal est intimement lié à leur situation (Richard, 1992).

Les spécialistes considèrent les huiles essentielles comme des sources de signaux chimiques permettant à la plante de contrôler ou réguler son environnement. Par exemple, ces huiles confèrent un rôle défensif contre les champignons et microorganismes et attractif vis-à- vis des insectes pollinisateurs. Un feuillage renfermant une teneur élevée en essences végétales (Ex : laurier) le protège contre les herbivores. Le rôle des huiles essentielles au niveau des racines, des écorces et du bois confère à la plante un effet antiseptique vis-à-vis des parasites telluriques (Richter, 1993).

Il est toutefois vraisemblable que ces huiles interviennent aussi bien dans les interactions végétal-végétal (inhibition de la germination et de la croissance) que dans les

interactions végétal-animal.

2.4. Composition chimique

Ceux sont des mélanges complexes de composants appartenant principalement à deux groupes, caractérisés par des origines biogénétiques apparentes dont les terpinoïdes et les composés aromatiques dérivés du phénylpropane. (Bruneton, 1993)

2.4.1. Les terpinoïdes

Les terpinoïdes retrouvés dans les huiles essentielles sont les terpènes les plus volatiles, c'est-à-dire ceux dont la masse moléculaire n'est pas trop élevée : mono et sequiterpènes. (Bruneton, 1993).

a) Les monoterpènes

Toujours présents, les carbures monoterpiniques, sont constitués de 05 molécules de carbones C5, peuvent être acyclique myrcène, ocimene..., monocyclique á et â- terpène, para-cymène... où bicycliques: pinènes, delta-3-caréne, camphène, sabinène .Ils constituent parfois plus de 90% de l'huile essentielle : Citrus, térébenthines (Bruneton ,1993).

Mise à part les carbures d'autres molécules fonctionnalisées sont rencontrées comme

-Les alcools : ils peuvent être acycliques : geraniol, linalol, monocycliques menthol, où bien bicycliques comme bornéol, fenchol.

-Les phénols : Thymol, carvacrol, eugenol et anéthol.

-Les aldéhydes: acycliques le plus souvent : géranial, néral,citronelal

-Les esters : pouvant être acycliques, acétate ou propionate de linalyle, acétate de citronellyle, monocyclique: acétate de menthyle et bicycliques: acétate d'isobornyle. -Les cétones : acyclique tagétone, monocycliques menthone, carvone et bicyclique, Thuyone, fenchone, camphre.

-Les pyroxydes: ascaridole

-Les phénols: thymol et carvacrol

Menthol

Géraniol Thymol Citral

Figure 11: les monoterpènes

b) Les sesquiterpènes

Dans cette famille de produits, nous trouvons les mêmes groupements fonctionnels que dans le cas des monoterpènes, à savoir carbures, alcools, cétones étant les plus courants. A titre d'exemple nous citons quelques composés caractéristiques des huiles essentielles

Carbures: â-bisaboléne, â-caryophyllène, les alcools farnésol, carotol les cétones: âvétivone, les aldéhydes comme sinenals

les esters: acétate de cédryl

Cette famille est constituée de 10 carbonnes ( Bruneton ,1993)

Farnésol

Figure 12 : Les sesquiterpènes

2.4.2. Les composés aromatiques

Les dérivés phénylpropane (C6-C3) sont beaucoup moins courants que les précédents. Ce sont habituellement des Allyl et Propyphénols, parfois des aldéhydes, caractéristiques de certaines huiles essentielles d'Apiaceae (anis, fenouil, persil).Anèthole. Anisaldéhvdes, apiol, methyl-chavicol, mais aussi de celles du girofle de la muscade de

l'estragon, Eugénol, Myristicine. Cinnamaldéhydes, on retrouve également des composes en (C6-C1) comme la vanilline ou comme l'anthramilate de méthyle. (Bruneton, 1993).

 
 

Farnésol

Myristicine

Figure 13: les composées aromatiques

2.4.3. Les composées d'origines diverses

Selon le mode de récupération utilisé, les huiles essentielles peuvent renfermer divers composés aliphatiques, généralement de faible masse moléculaire, entrainables lors de l'hydrodistillation, carbure (linéaires et ramifiés, saturés ou non), acides (C3 à C10), alcools, aldéhydes, esters acycliques, lactones.

Dans les concentrations, il n'est pas rare de trouver des produits de masse moléculaire plus importante non entraînables à la vapeur d'eau ; homologues des phénylpropanes, diterpènes coumarines. (Bruneton, 1993).

2.5. Variabilité des huiles essentielles

La composition et le rendement des huiles essentielles peuvent varier selon l'âge, le cycle végétatif de l'organe, et le mode d'extraction, les facteurs climatiques et la nature du sol.

Une huile essentielle est très fluctuante dans sa composition, sur laquelle intervient un grand nombre de paramètres, d'origine intrinsèque (génétique, stade végétatif), d'origine extrinsèque (sol, climat, latitude) ou d'ordre technologique c'est-à-dire lié aux techniques d'exploitation du matériel végétal.

En effet, de profondes modifications s'opèrent lors du séchage, du stockage, de l'extraction et du conditionnement (Evans, 1998).

2.6. Propriétés pharmacologiques

Le pouvoir antiseptique des huiles essentielles s'exerce à l'encontre de bactéries pathogènes variées, y compris des souches habituellement antibiorésistantes. Certaines huiles essentielles sont également actives vis-à-vis des champignons responsables des mycoses et des levures. Les huiles essentielles sont également réputées efficaces pour diminuer ou supprimer les spasmes gastro-intestinaux. Il est fréquent qu'elles stimulent la sécrétion gastrique d'où les qualificatifs de «digestives » et de «stomachiques » qui leur sont décernés, avec toutes les conséquences qui peuvent en découler, amélioration de certaines insomnies et de troubles psychosomatiques divers, diminution de la «nervosité ». (Bruneton, 1999)

Ces données obtenues chez l'animal ne fournissent que des indications relatives, les observations cliniques chez l'homme montrent que des intoxications aiguë sont possibles, même lorsque la DL50 est élevée comme celle du camphre (DL50 à 7 g/Kg) a jadis été responsable de nombreux accident.

3. Utilisation des huiles essentielles en tant que biopesticides

L'utilisation répandue des insecticides synthétiques a mené à beaucoup de conséquences négatives (c.-à-d., résistance des insecticide, toxicité sur la faune auxiliaire, problèmes de résidu, pollution environnemental) ayant pour résultat l'attention croissante étant donnée aux produits naturels (Isman, 2005). Les plantes peuvent fournir des solutions de rechange potentielles aux agents actuellement utilisés contre les insectes parce qu'elles constituent une source riche en produits chimiques bioactifs. Beaucoup d'effort a été donc concentré sur les matériaux dérivés de plante pour les produits potentiellement utiles en tant qu'agents commerciaux de lutte contre les insectes (Kim et al., 2003). Les plantes aromatiques sont parmi les insecticides les plus efficaces d'origine botanique et les huiles essentielles constituent souvent la fraction bioactive des extraits de plantes (Shaaya et al., 1997).

3.4. Activité insecticide des huiles essentielles

L'effet insecticide des huiles essentielles par contact, ingestion et par fumigation a été bien démontré contre les déprédateurs des denrées entreposées, de nombreux travaux ont porté sur l'amélioration des formes d'utilisation des plantes qui permettent de renforcer et de rentabiliser leur activité insecticide (Isman, 1994). L'objectif est d'améliorer les techniques

traditionnelles basées sur l'utilisation des ressources végétales renouvelables pour une meilleure gestion des déprédateurs dans les stocks de niébé de plus grande importance. Certaines observations ont montré que l'extrait brut éthanolique (Tierto-Nieber et al. 1992), hexanique (Nuto, 1995) ou à l'éther de pétrole (Gakuru et Foua-bi, 1996) de matériel végétal possède une toxicité effective vis-à-vis des ravageurs de stocks. D'autres résultats indiquent que les huiles essentielles extraites de plantes odorantes ont une activité insecticide indéniable vis-à-vis de Callosobruchus maculatus F. (Glitho et al., 1997; Gakuru et Foua-bi, 1995). Ces huiles essentielles agissent par diffusion. C'est ce qui leur permet d'atteindre toutes les interstices dans la masse de graines stockées. Elles peuvent donc être utilisées en fumigation et leur emploi est facile. Selon (Koumaglou ,1992) la technologie de leur extraction est simple et accessible à tous les niveaux.

Les huiles essentielles des plantes appartenant aux genres Chenopodium,Eucalyptus, ont témoigné de leur efficacité insecticide, la poudre de Chenopodium ambrosioides était testée sur six ravageurs de denrées stockées Callosobruchus maculatus, C.chinensis, Acanthoscelides obtectus, sitophilus granarius, S.zeamais et Prostephanus truncatus, une concentration de 0,4% provoqua la mortalité de plus de 60% des bruches après deux jours de traitements (Tapondjou et al., 2002).

En 2003, Tapondjou et al., montrèrent l'efficacité de l'huile essentielle de la même plante, en plus de celle d'Eucalyptus saligna sur Callosobruchus maculatus, et C. ambrosioides. Ces deux huiles exercent également un effet répulsif sur la bruche de niébé.

3.5. Activité acaricide, fongicide et bactéricide

Contre Varroa jacobsoni, parasite des colonies d'abeilles, plusieurs travaux ont été menés sur l'effet toxique de certaines essences et de leurs composant (Calderone et al., 1997). Parmi ces derniers, c'est le thymol qui a engendré le meilleur résultat, en addition, il a été démontré que le traitement répétitif en dehors de la période de miellée n'augmente pas les résidus dans le miel et reste sous le seuil de détection gustative qui se situe entre 1,1 et 1,6 mg/kg. Il a été prouvé jusqu'à présent qu'un seul traitement à base d'huile essentielle ou d'un composé est généralement suffisant pour maintenir la population de l'acarien Varroa au dessous du seuil de dégât économique pendant toute la saison (Imdorf et al., 1999).

Contre les champignons, les alcools et les lactones sesquiterpèniques sont d'excellents inhibiteurs, ils peuvent émaner de la cannelle, clou de girofle, eucalyptus citronné, géranium, rosat, niaouli, plamarosa, ravensare, tagète, romarin-cinéole et calophyllum.(Wilson et al.,2007) dévoilèrent l'efficacité de 49 huiles essentielles sur Botrytis cinerea .

Contre les bactéries (Defoe et al., 2003) avaient étudié la composition chimique de l'huile essentielle Thymus spinulosus et réalisé des tests biologiques sur son activité antibactérienne contre des souches de bactérie, les résultats ont montré que les monoterpènes ( thymol) a une propriété inhibitrice de croissance.

4. Toxicité des huiles essentielles

Les huiles essentielles ont une toxicité aiguë par voie orale, la majorité de celles qui sont couramment utilisées ont une DL 50 comprise entre 2 et 5 g/Kg (anis, eucalyptus, girofle, etc...), ou ce qui est le plus fréquent, supérieure à 5 g/Kg (camomille, citronnelle, lavande, marjolaine, vétiver, etc...) (Bruneton, 1999).

Les mêmes observations peuvent être faites pour les constituants des huiles essentielles, rares en effet sont ceux qui ont une DL 50 < 2 g/Kg comme exemple la thuyone 0.2 g/Kg (armoise), pulégone 0.47 g/Kg (menthe pulgiume) et carvone 1.64 g/Kg (Menthe verte).

5. Conservation des huiles essentielles

L'instabilité relative des molécules constitutives des huiles essentielles rend leur conservation délicate (Bruneton, 1993). Trois facteurs interviennent dans l'altération des huiles essentielles :

La température : obligation de stockage à basse température (entre 08°C et 25°C).

La lumière : stocker dans l'obscurité et dans un récipient opaque, brun de préférence.

L'oxygène : les flacons doivent être entièrement remplis et fermés de façon étanche, il est possible de recourir à l'adjonction d'antioxydants.

La durée de conservation admise est de 02 à 05 ans.

Chapitre IV: Essai de l'efficacité de cinq huiles essentielles contre
deux insectes de denrées stockées Sitophilus oryzae (L.)
et Tribolium confusum (Duval.)

1 .Objectif

Le but de l'essai est de déterminer l'efficacité de cinq huiles essentielles contre deux ravageurs des denrées stockées : Sitophilus oryzae (L.) et Tribolium confusum (Duval)

2 .Matériel et méthodes

2.1 Matériel

2.1.1 Matériel animal

La souche de Sitophilus oryzae provient de l'Institut Technique des Grandes Cultures I.T.G.C. de Oued Smar, l'élevage est conduit dans une étuve obscure réglée à une température de 30 #177; 0,5°C, et une humidité relative de 70 #177; 5%. 80 adultes sont placés dans des bocaux d'une capacité de 1 litre contenant 250g du blé tendre dont l'ouverture est fermée.

Afin d'éviter le phénomène de surpopulation, nous avons procéder un transfert régulier des adultes dans de nouveaux bocaux, permettant ainsi d'assurer de nouvelles infestations.

Nous avons utilisé, dans nos essais les adultes d'âge connu, pour cela nous avons réalisé des tamisages réguliers pour récupérer des adultes âgés de 14 jours.

La souche de Tribolium confusum (Duv.) originaire des stocks de farine des maisons, l'élevage est réalisé dans des bocaux contenant 250g de la farine commerciale. Chaque bocal est infesté par 40 adultes l'ensemble placés dans un étuve avec les mêmes conditions de température et de l'humidité que Sitophilus oryzae (L).

2.1.2 Matériel végétal

a ) Support d'élevage

La variété de blé tendre utilisée comme alimentation dans l'élevage est la variété Hd 1220 de la région Khroub Constantine fournie par I.T.G.C de Oued Smar. Tribolium confusum est élevé sur la farine commerciale.

b ) Les Plantes testées

Les cinq plantes utilisées pour ce travail en été rassemblées de différents endroits de la région de Blida sous les formes sèches ou fraîches.

L'extraction des huiles essentielles en été obtenu par hydrodistillation, le montage de l'appareil est montré dans la figure 13.

Tableau 3: les plantes utilisées pour l'extraction des huiles essentielles

Nom commun

Nom scientifique

Famille

Origine

Eucalyptus

Eucalyptus globulus

Myrtaceae

Blida

Romarin

Rosmarinus officinalis

Lamiaceae

Blida

Menthe verte

Mentha viridis

Labiaceae

Blida

Citronnelle

Cymbopogon citratus

Poaceae

Blida

Thym

Thymus vulgaris

Labiaceae

Blida

Figure 14: le montage de l'hydrodistillation au niveau de laboratoire (original)

2.1.3 Choix des doses

À partir de la dose initiale 0,05 ul/cm2, nous avons choisis trois autres doses après dilution selon une progression géométrique de raison de 2.

2.2 . Méthodes expérimentales

2.2.1 Méthode d'extraction des végétaux

L'extraction des huiles essentielles a été réalisée par le laboratoire Extral-bio (Chiffa Wilaya de Blida) par la méthode d'hydrodistillation. La méthode d'extraction est la suivante:

100g la matière fraiche est pesée et mis dans un ballon de 2000 ml. La matière végétale est ensuite immergée d'eau distillée au deux tiers du ballon (soit 1200 à 1500 ml d'eau distillée), le ballon est ensuite déposé sur un chauffe ballon avec réglage. La durée de distillation est de 2 à 3 heures. L'huile essentielles (phase surnageant) est séparée de l'eau par décantation (différence de densités) et ensuite séchée sur sulfate de sodium anhydre (Na2 SO4) à 15% avec agitation

Après séchage, l'huile essentielle est conditionnée dans des flacons en verre en fumé, hermétiquement fermés pour éviter tout risque d'altération. Les flacons remplis d'huiles essentielles sont conservés à une température de 4°C jusqu'à l'utilisation dans l'expérimentation.

2.2.2 Mode opératoire

a ) Evaluation de la toxicité des huiles essentielles par contact

Quatre solutions de chacune des huiles essentielles (2.46, 4.92, 9.85, 19,7 ul/ml d'acétone) ont été préparées en diluant des quantités connues d'huile dans l'acétone. 1,3 ml de chaque solution a été répandu uniformément sur un disque de papier filtre avec un diamètre de 9 cm à l'aide d'un micro-pulvérisateur. Après évaporation complète du solvant de dilution, chaque disque traité ou témoin (solvant seul) a été minutieusement placé dans une boîte de Pétri de même dimension 9 cm de diamètre et 2 cm de hauteur. Quatre répétitions ont été effectuées pour chaque huile essentielle. Un lot de 20 insectes adultes âgés de 14 jours a été introduit dans chaque boîte de Pétri qui a été aussitôt fermée.

Le nombre d'insectes morts a été comptabilisé chaque 24 heures pendant 6 jours de traitement.

b ) Evaluation de la toxicité des huiles essentielles par inhalation

Une solution de chaque produit avec la dose D4=0.4 ul/cm2 (qui est une quantité suffisante pour saturer une atmosphère de 44 cm3 de volume c'est-à-dire une concentration de 9.10-3 ul/cm3)

Des papiers filtres de 3 cm de diamètre sont imbibés de chaque solution d'huiles essentielles. Puis chacun d'eux est placé dans un couvercle contenant 20 insectes âgé de 14 jours. 4 répétitions sont réalisées ainsi pour chaque solution d'huiles essentielles et pour le témoin.

La mortalité des insectes est déterminée chaque jour pendant 6 jours après le traitement.

c ) Evaluation de la toxicité des huiles essentielles par ingestion

· Sur les grains de blé tendre

Pour chaque essai une solution acétonique contenant des huiles essentielles avec les doses (3.2, 6.4, 12.8, 25.6 ul) mélangé convenablement avec 10 g de graines contenus dans une boîte en verre. Les essais ont été répétés 4 fois pour chaque dose. Toutes les boîtes ont été infestées par 20 insectes de S. oryzae âgés de 14 jours. Les comptages des insectes morts ont été réalisés quotidiennement pendant une période de 6 jours. Les mortalités enregistrées dans les lots de grains traités sont été exprimées en % de mortalité corrigée.

· Sur des graines reconstituées

Pour chaque essai, 10 g de la farine commerciale mélangé 25,6 ul de chaque huile essentielle et on a ajouté un volume de 7 à 10 ml d'eau, puis on a découpé la masse de la farine en petits cylindre de 1 cm de longueur et 0,5 de diamètre. Pour chaque produit quatre répétitions ont été effectuées. Les petits cylindres sont répartis dans des pots à vis de volume 44 cm3, puis on a introduit cinq couples de S oryzae dans chaque pot à vis.

12 jours après l'infestation, les couples sont retirés, le comptage des émergences se fait 20 jours après l'infestation durant 60 jours.

· Sur la farine commerciale

Pour chaque essai, 1,3 ml d'une solution acétonique contenant chacune des huiles essentielles à 2.46, 4.92, 9.85, 19,7 ul/ml d'acétone a été mélangée convenablement avec 10 g de la farine commerciale dans une boîte en verre. Les essais ont été répétés 4 fois pour chaque dose. Toutes les boîtes ont été infestées par 20 insectes de T.confusum âgés de 14 jours au plus. Les

comptages des insectes morts ont été réalisés chaque jour pendant une période de 6 jours. Les mortalités enregistrées ont été exprimées après la correction avec les résultats du témoin.

2.2.3 Expression des résultats

L'efficacité d'un produit est évaluée par la mortalité. Le nombre d'individus dénombrés morts dans une population traitée par un toxique n'est pas le nombre réel d'individus tué par ce toxique

Il existe, en fait dans toute population traitée une mortalité naturelle qui vient s'ajouter à la mortalité provoquée par ce toxique, les pourcentages de mortalité doivent êtres corrigés par la formule d'Abbott :

MC%= (M-Mt*100)/ (100-Mt)

MC: la mortalité corrigée

M: pourcentage de morts dans la population traitée

Mt: pourcentage de morts dans la population témoin 2.2.4 Calcul des doses létales

L'efficacité d'un toxique se mesure par sa DL50 et DL90 qui représentent les quantités de substance toxique entraînant la mort de 50% et 90% d'individus d'un même lot respectivement. Elles sont déduites à partir du tracé des droites de régression. Pour cela, les pourcentages de mortalité corrigés sont transformés en probits (annexe A).

2.2.5 Analyse statistique

Pour estimer les effets insecticides des huiles essentielles, une analyse de la variance (ANOVA) avec deux critères de classification a été effectuée avec le nombre d'insectes morts en fonction des concentrations et du temps à l'aide du logiciel Statistica version 6.0. La comparaison des moyennes de différentes huiles essentielles a été effectuée par le test de Newman et Keuls.

1. Les résultats

1.1. Évaluation de la toxicité des huiles essentielles par contact

1.1.1. Sur Sitophilus oryzae

a) Eucalyptus

Les résultats dans le tableau 6, montrent que l'huile essentielle d'Eucalyptus a provoqué un pourcentage de mortalité allant de 16,46% à 97,47% au bout de 6 jours d'exposition et ce de la plus faible à la plus forte dose. Ces mortalités se sont échelonnées dans le temps. En effet au bout de 6 jours elles passent de 0,58 à 16,46 %, 4,76 à 51,9 %, 4,76 à 77,22 %, 16,04 à 97,44 respectivement pour les quatre doses. 50% de mortalité ont été engendrées par la D2 (0,1ul/cm2) et la D3 (0,2 ul/cm2). La D4 (0,4 ul/cm2), les résultats ont dépassé les 90%.

Ces résultats sont confirmés par la DL50 et la DL90 calculées à partir de fonction de la droite de régression et qui sont de 0,10 ul/cm2 et 0,268 ul/cm2 respectivement, la DL50 est très proche de la deuxième dose alors que la DL 90 se situe entre la troisième et la quatrième dose (fig.16).

4

2

8

6

0

f(x) = 1,34x + 1,87
R2 = 0,99

1,5 2 2,5 3 3,5 4

log dose

probits

Figure 16: Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle d'Eucalyptus pour la
toxicité par contact vis -à-vis de S.oryzae

Tableau 4: Efficacité des huiles essentielles par contact vis à vis de Sitophilus oryzae

 

Eucalyptus

Romarin

Thym

Menthe verte

Citronnele

Doses (ul/cm2)

log dose

temps
(heures)

MC (%)

probits

MC (%)

probits

MC (%)

probits

MC (%)

probits

MC (%)

probits

0,05

1,61

24

0,58

2,67

2,5

3

1,25

2,74

1,67

2,81

1,42

2,67

48

2,01

2,95

1,71

2,85

1,27

2,75

2,26

3

3,09

3,12

72

5,36

3,36

1,3

2,7

1,28

2,75

5,12

3,37

3,69

3,25

96

9,09

9,66

1,75

2,9

1,32

2,76

6,8

3,5

4,04

3,26

120

12,24

3,82

2,63

3,7

4

3,25

8,63

3,61

5,72

3,44

144

16,46

4,01

3,51

3,18

4,11

3,28

9,48

3,68

5,85

3,47

0,1

2,3

24

4,76

3,36

5

3,36

1,67

2,86

2,5

3,02

7,27

3,53

48

14,57

3,96

9,4

3,68

3,8

3,2

6,02

3,45

13,53

3,88

72

23,37

4,26

7,36

3,54

6,84

3,5

10,58

3,74

15,83

4,01

96

40,66

4,77

8,77

3,62

8,77

3,63

11,84

3,81

19,19

4,12

120

44,3

4,85

12,28

3,82

9,33

3,68

16,24

4,02

20,45

4,16

144

51,9

5,05

14,91

3,95

10,5

3,74

20,05

4,16

21,12

4,21

0,2

3

24

4,76

3,36

6,25

3,47

5

3,36

11,25

3,78

8,52

3,6

48

17,09

4,05

17,95

4,07

12,66

3,85

18,55

4,1

14,79

3,94

72

29,65

4,48

24,68

4,31

19,23

4,13

26,95

4,39

22,11

4,23

96

44,44

4,85

31,58

4,52

30,26

4,48

29,47

4,46

30,56

4,48

120

63,29

5,33

40,79

4,77

41,33

4,51

35,28

4,62

38,13

4,69

144

77,22

5,74

47,37

4,93

50,68

5,02

50,51

5,02

41,48

4,8

0,4

3,69

24

16,04

4,01

26,25

4,37

20

4,16

33,75

4,57

8,52

3,62

48

40,95

4,77

51,28

5,04

34,18

4,56

52,38

5,06

22,31

4,24

72

67,34

5,44

57,14

5,18

58,97

5,23

64,74

5,37

37,19

4,67

96

83,59

5,99

65,79

5,4

72,37

5,56

78,59

5,79

49,49

4,98

120

93,67

6,55

78,95

5,8

85,33

6,05

84,77

6,03

62,12

5,31

144

97,47

6,88

88,16

6,18

90,41

6,3

96,19

6,77

73,28

5,51

MC : mortalité corrigée 43

Chapitre V Résultats et Discussion

m o rta I ite Corrigee %

100

40

90

80

70

60

50

30

20

10

0

0,05 0,1 0,2 0,4

dose ( ul/cm2)

Citronnelle Romarin Thym Menthe Eucalyptus

Figure 17 : Efficacité des huiles essentielles par contact vis-à-vis S.oryzae après 144 heures

b) Romarin

Les résultats consignés dans tableau 4, le Romarin n'a agit sur S.oryzae qu'à la quatrième dose provoquant 88,16% après 6 jours de traitement, pour les autres observations, les mortalités enregistrées sont inferieures à 50% (fig.17).

La DL50 et DL90 calculées à partir de fonction de la droite de régression, sont de 0,21 ul/cm2 et 0,46 ul/cm2 respectivement (fig.18).

probits

4

2

7

6

5

3

0

1,5 2 2,5 3 3,5 4

1

log dose

f(x) = 1,44x + 0,75
R2 = 0,99

Figure 18: Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle du Romarin pour la toxicité par contact vis -à-vis de S.oryzae

c) Thym

D'après les résultats obtenus (tableau 4), l'huile essentielle du thym s'est révélée toxique contre S.oryzae à la dose D3 0,2 ul/cm2, en effet le taux de mortalité est de 50,68% après 6 jours d'exposition au traitement il a augmenté pour atteindre 90,41% à la dose 0,4 ul/cm2 avec la même durée d'exposition. Les doses D1 0,05 ul/cm2 et D2 0,1 ul/cm2 ne provoquent qu'un taux de mortalité très faible 4,11 et 10,5% respectivement.

Les DL50 et DL90 qui sont respectivement de 0,18/cm2, proche de la troisième dose, et 0,44 ul/cm2, cette dernière dose dépassant la plus forte dose testée (fig.19).

probits

4

6

5

3

2

0

7

1

1,5 2 2,5 3 3,5 4

log dose

f(x) = 1,49x + 0,64 R2 = 0,96

Figure 19: Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle de Thym pour la
toxicité par contact vis -à-vis de S.oryzae

d) Menthe verte

L'HE de la menthe verte s'est montrée efficace sur S.oryzae, à la quatrième dose 0,4 ul/cm2 provoquant 52,38% de mortalité après 48h de traitement, ces mortalités ont augmenté dans le temps pour atteindre 96,19% après 6 jours d'exposition au film toxique de l'HE, la D3 0,2 ul/cm2 dose a donné 50,51% de mortalité à la même durée, quant aux autres doses, les résultats obtenus ne sont pas satisfaisants.

La DL 50 et la DL 90 sont de 0,15 ul/cm2 et de 0,28 ul/cm2 successivement, on a remarqué que la DL50 est compris entre la deuxième 0,1 ul/cm2 et la troisième dose 0,2 ul/cm2, alors que la

DL 90 se situe D3 et la D4 (fig.20).

f(x) = 1,46x + 1,04 R2 = 0,92

8

1,5 2 2,5 3 3,5 4

probits

4

6

5

3

2

0

7

1

log dose

Figure 20: Détermination de La DL50 et DL90 de l'huile essentielle de la Menthe verte pour
la toxicité par contact vis -à-vis de S.oryzae

e) Citronnelle

Les enregistrements des mortalités ont montré que L'HE de la citronnelle n'a agit sur S.oryzae qu'à la quatrième dose après 4jours de traitement provoquant 62,12% de mortalité pour atteindre une mortalité de 73,28% après le sixième jours de traitement. Pour les autres doses, les taux de mortalité sont restés inferieur à 50%.

La DL50 est égal à 0,24 ul/cm2, supérieur à la troisième dose 0,2 ul/cm2 et une DL90 égal à 0,87 ul/cm2 et qui dépasse largement la D4 0,4 ul/cm2 (fig.21).

probits

4

2

6

5

3

0

1

f(x) = 0,97x + 1,94
R2 = 1

1,5 2 2,5 3 3,5 4

log dose

Figure 21: Détermination de La DL 50 et DL90 de l'huile essentielle de la Citronnelle pour
la toxicité par contact vis -à-vis de S.oryzae

1.1.2. Sur Tribolium confusum

a) Eucalyptus

D'après le tableau 5, l'huile essentielle d'Eucalyptus a donné une mortalité de 60,76% après une durée d'exposition de 96 heures à la plus forte dose 0,4 ul/cm2 une mortalité de 72,37% est atteint après 6 jours de traitement. Le taux de mortalité est très faible pour les premières doses, en effet la 1ère et la 2ème dose provoquent de très faibles taux de mortalités, alors qu'à la 3ème dose on a enregistré une mortalité 27,63%.

La DL 50 est de 0,29 ul/cm2 elle est comprise entre la troisième et la quatrième dose, la DL90 est de 0,77 ul/cm2 elle dépasse la quatrième dose (fig.22).

4

6

5

3

2

0

1

f(x) = 1,29x + 0,67 R2 = 0,96

1,5 2 2,5 3 3,5 4

log dose

Frobits

Figure 22 : Détermination de La DL 50 et DL 90 de l'huile essentielle d'eucalyptus pour la
toxicité par contact vis -à-vis de T.confusum

b) Romarin

Pour l'HE du Romarin, ce n'est qu'à la quatrième dose qu'on a enregistré taux de mortalité de 71,25% de mortalité au bout de 24 h, et qui a augmenté dans le temps pour atteindre un taux de 97,37% après 6 jours de traitement, la troisième dose a donné un taux inferieur à 50% quant aux deux autres doses D1 et D2, les mortalités enregistrées ne très faibles (fig.24).

La DL50 est calculée à partir de fonction de la droite de régression ainsi que la DL90, la DL50 est égal à 0,19 ul/cm2 elle est proche de la troisième dose alors que la DL90 est de 0,34 ul/cm2 elle est très proche de la quatrième dose (fig.25).

Chapitre V Résultats et Discussion

probits

4

2

8

6

0

1,5 2 2,5 3 3,5 4

log dose

f(x) = 1,9x - 0,43 R2 = 0,95

Figure 23: Détermination de La DL50 et DL90 de l'huile essentielle du Romarin
pour la toxicité par contact vis-à-vis de T.confusum

Tableau 5: Efficacité des huiles essentielles par contact vis-à-vis de Ttibolium confusum

 

Eucalyptus

Romarin

Thym

Menthe verte

Citronnelle

Doses (jl/cm2)

log dose

temps
(heures)

MC (%)

probits

MC (%)

probits

MC (%)

probits

MC (%)

probits

MC (%)

probits

0.05

1.61

24

0.42

2.67

1.67

2.67

0.85

2.67

1.42

1.75

3.33

3.12

48

1.27

2.75

1.27

2.8

1.71

2.87

2.26

3

3.09

3.1

72

2.11

2.95

1.71

2.95

2.56

3.03

4.52

3.3

3.93

3.25

96

2.95

3.12

2.56

3

3.51

3.18

4.28

3.27

3.69

3.25

120

1.3

2.76

3.03

3.12

1.37

2.77

4.88

3.36

3.69

3.25

144

1.75

2.95

2.63

2.95

0.93

2.67

5.25

3.38

4.52

3.3

0.1

2.3

24

2.5

3.02

1.67

2.67

3.42

3.17

4.76

3.35

6.25

3.48

48

3.8

3.2

4.64

3.3

8.55

3.6

9.77

3.66

6.02

3.45

72

4.64

3.36

5.98

3.45

9.4

3.68

13.32

3.88

12.28

3.82

96

5.49

3.4

6.84

3.5

10.53

3.75

18.14

4.08

13.32

3.87

120

3.9

3.25

7.36

3.54

10.5

3.75

22.98

4.26

17.09

4.05

144

5.26

3.38

8.77

3.63

12.96

3.82

25.13

4.33

19.6

4.15

0.2

3

24

5.06

3.36

12.5

3.84

35.9

4.6

9.77

3.7

7.5

3.56

48

12.66

3.82

20.25

4.17

43.59

4.84

17.29

4.05

12.28

3.83

72

16.46

4.01

25.64

4.34

50

5

20.85

4.18

19.8

4.16

96

20.25

4.16

32.05

4.53

56.58

5.17

29.47

4.45

24.62

4.3

120

22.08

4.23

37.66

4.68

58.9

5.22

46.97

4.92

32.16

4.53

144

27.63

4.42

46.05

4.9

59.72

5.24

60.66

5.28

37.19

4.67

0.4

3.69

24

8.86

3.66

71.25

5.56

66.67

5.42

58.65

5.23

15

3.96

48

26.58

4.49

79.75

5.82

73.08

5.63

77.44

5.75

24.81

4.32

72

49.37

4.97

87.18

6.13

82.05

5.92

89.95

6.28

36.09

4.64

96

60.76

5.28

93.59

6.5

90.79

6.32

98.74

7.33

42.21

4.8

120

67.53

6.18

97.4

6.92

100

8.09

100

8.09

44.72

4.87

144

72.37

5.58

97.37

6.92

100

8.09

100

8.09

52.26

5.05

MC : mortalité corrigée

m 0 eta lite Corrigee %

100

40

90

80

70

60

50

30

20

10

0

0,05 0,1 0,2 0,4

dose (ul/cm2)

Citronnelle Romarin Eucalyptus Thym Menthe

Figure 24: Efficacité des huiles essentielles par contact vis à vis T.confusum après 144 heures

c) Thym

l'huile essentielle du thym s'est montrée efficace contre T.confusum à la quatrième dose, En effet au bout de 24 heures elle a eu un effet choc et provoquant 66% de mortalité , il a atteint 100% après 5 jours de traitement , à la troisième dose ce taux est estimé à 50% après 72 h, les plus faibles doses leurs résultats sont très faibles (fig.24).

La DL50 et la DL90 sont calculées à partir de fonction de la droite de régression, la DL50 est de 0,14 ul/cm2 comprise entre D2 et D3 alors que la DL90 est de 0,24 ul/cm2 (fig. 25).

probits

10

4

8

6

2

0

1,5 2 2,5 3 3,5 4

log dose

f(x) = 2,55x - 1,79 R2 = 0,95

Figure 25 : Détermination de La DL50 et DL90 de l'huile essentielle de Thym
pour la toxicité par contact vis-à-vis de T.confusum

d) Menthe verte

Après 5 jours d'exposition, une forte mortalité est enregistrée à la plus forte dose qui avait causé 100% de mortalité. Suivit de la troisième dose où la mortalité était de 60,66% au bout de 6 jours d'exposition, alors que la D2 et La D1 n'ont manifeste respectivement une mortalité de 5,25 %, 25,13%.

La DL50 calculée se situe entre la D2 et D3 et est égale à 0,1 ul/cm2 ce qui concerne la DL90 est de 0,26 ul/cm2 se situe entre la D3 0,2 ul/cm2 et la D4 0,4ul/cm2 (fig.26).

f(x) = 1,51x + 1,5 R2 = 0,92

10

8

6

4

2

probits

0

0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5

log dose

Figure 26: Détermination de La DL50 et DL90 de l'huile essentielle de la Menthe verte pour

la toxicité par contact vis-à-vis de T.confusum

e) Citronnelle

D'après les résultats consignés dans le tableau 6, une faible mortalité est enregistrée par les différentes doses à l'exception de la D4 qui n'ont provoqué que 52,26% de mortalité au bout de 6 jours d'exposition, les autres doses D3 0,2 ul/cm2, D2 0,1ul/cm2 et D1 0,05ul/cm2 n'ont provoqué que 37,19 %19,6 et 4,52% respectivement.

La DL50 est égal à 0,34 ul/cm2 et est proche de la quatrième dose 0,4 ul/cm2 alors que la DL90 est de 1,54 ul/cm2 dépasse la quatrième dose.

f(x) = 0,83x + 2,09

R2 = 0,97

6

5

4

3

2

1

0

1,5 2 2,5 3 3,5 4

log dose

probits

Figure 27: Détermination de la DL50 et DL90 de l'huile essentielle de la Citronnelle
pour la toxicité par contact vis-à-vis de T.confusum

1.2. Efficacité des huiles essentielles par inhalation

1.2.1. Sur Sitophilus oryzae

Tableau 6: Efficacité des huiles essentielles par inhalation vis-à-vis S.oryzae

 

Eucalyptus

Romarin

Thym

Menthe verte

Citronnelle

Temps
(heures)

%
Mortalité
corrigée

%
Mortalité
corrigée

%
Mortalité
corrigée

%
Mortalité
corrigée

%
Mortalité
corrigée

24

41,77

42,5

43,59

69,62

31,25

48

66,23

100

65,38

93,59

37,5

72

79,22

100

78,38

98,72

38,75

96

90,67

100

92,96

100

44,16

120

100

100

97,18

100

56,58

144

100

100

100

100

73,68

Les résultats obtenus et mentionnés sur le tableau 6 montrent que L'HE du Romarin est la plus efficace sur S.oryzae. Elle a engendré un taux de mortalité de 100% après 48 h d'exposition aux vapeurs toxiques, suivi de la Menthe verte qui est provoqué après 24 h 69,62 % de mortalité, cette dernière a continué d'augmenter pour atteindre une mortalité de 100% après 96 h d'exposition. L'Eucalyptus provoque 66,23% après 48 h, au cinquième jour 100% de mortalité est atteint, alors que pour le thym ce même taux n'a été enregistré qu'après 6 jour de traitement, il est considéré avoir une mortalité très forte puisque 65,38% de mortalité était relevé après 48 h. quant à la Citronnelle, c'est l'huile qui s'est montré la moins efficace étant donné 73,68% est la mortalité enregistré après 6 jours (fig.28).

Chapitre V Résultats et Discussion

mortalite Corrigee %

100

40

90

80

60

50

20

70

30

10

0

24 48 72 96 120 144

temps (heures)

Eucalyptus Romarin Thym

Menthe verte Citronnelle

Figure 28: Efficacité des huiles essentielles par inhalation vis-à-vis S.oryzae

1.2.2. Sur Tribolium confusum

Tableau 7 : Efficacité des huiles essentielles par inhalation vis-à-vis T.confusum

 

Eucalyptus

Romarin

Thym

Menthe verte

Citronnelle

Temps
(heures)

MC %

MC %

MC %

MC %

MC %

24

54,55

100

50,65

100

32,91

48

80,26

100

68,42

100

37,97

72

93,15

100

82,89

100

43,04

96

98,57

100

93,24

100

51,9

120

100

100

100

100

52,56

144

100

100

100

100

55,84

Les résultats indiqués dans le tableau 7 montrent que les deux huiles essentielles de la Menthe verte et du Romarin ont été très toxiques par inhalation sur T.confusum, après 24 de traitement il provoquant 100% de mortalité, l'Eucalyptus et le Thym ont agit également au bout de 24 heures d'exposition donnant des mortalités estimées à 54,55% et 50,65% de mortalité respectivement; ces mortalités se sont échelonnées dans le temps pour atteindre un taux de 100% après 144 heures. Concernant l'huile essentielle de la Citronnelle son efficacité ne se révèle qu'après 96 heures de traitement et ne dépasse pas un taux de 56 % après 144 heures (fig.29).

Chapitre V Résultats et Discussion

100

60

50

m o rta I ite corrigee %

90

80

70

40

30

20

10

0

24 48 72 96 120 144

temps (heures)

Eucalyptus Romarin Thym

Menthe verte Citronnelle

Figure 29: Efficacité des huiles essentielles par inhalation vis-à-vis T.confusum

1.3. Efficacité des huiles essentielles par ingestion

1.3.1. Sur Sitophilus oryzae dans les grains de blé tendre a) Eucalyptus

Les résultats indiqués dans le tableau 8 ont montré que l'huile essentielle de l'eucalyptus a agit sur S.oryzae par ingestion à la plus forte dose après 96 h de traitement provoquant

50,63% de mortalité, qui a augmenté pour atteindre 65,65 après 6 jours de traitement, à la troisième dose ce n'est qu'après 144 h de traitement qu'un taux de 51,65% de mortalité a été enregistré, pour les autres doses ce taux est resté inferieur à 50%.

La DL50 calculée est estimée à 0,18 ul/cm2 et est proche de la D3, alors que la DL90 est de 1,16 ul/cm2 dépasse la quatrième dose (fig.30).

1,5 2 2,5 3 3,5 4

probits

4

6

5

2

0

3

1

f(x) = 0,69x + 3,01 R2 = 0,97

log dose

Figure 30: Détermination de La DL50 et DL90 et de l'huile essentielle d'Eucalyptus
pour la toxicité par ingestion vis-à-vis de S.oryzae

b) Romarin

D'après le tableau 8, l'huile essentielle du Romarin a un effet sur S.oryzae, toute fois les bio essais ont donné des mortalités inferieur à 50%, en effet à la plus forte dose, seulement 48,72% de mortalité a été enregistrées après 6 jours de traitement. A la D3 le taux de mortalité enregistrée est de 30,77%, alors qu'avec la D2 et D1 très faibles taux de mortalité sont relevés soit 4,27 et 0,85% respectivement (fig.30).

Les DL 50 et DL90 sont plus fortes que la D4 elles sont de 0,21 ul/cm2 et 0,54ul/cm2.

f(x) = 0,95x + 1,2 R2 = 0,89

5

4

3

2

1

0

probits

1,5 2 2,5 3 3,5 4

log dose

Figure 31: Détermination de La DL50 et DL90 et de l'huile essentielle du Romarin
pour la toxicité par ingestion vis-à-vis de S.oryzae

Tableau 8: Efficacité des huiles essentielles par ingestion vis-à-vis Sitophilus oryzae

 

Eucalyptus

Romarin

Thym

Menthe verte

Citronnelle

Doses (ul/cm2)

log dose

temps
(heures)

MC (%)

probits

MC (%)

probits

MC (%)

probits

MC (%)

probits

MC (%)

probits

0,05

1,61

24

3,33

3,12

0,83

2,67

0

-

1,67

2,81

0

-

48

5,36

3,36

0,83

2,67

0

-

2,26

3

0

-

72

10,16

3,72

1,67

2,73

1,25

2,73

5,12

3,37

0

-

96

11,39

3,77

1,27

2,7

1,25

2,73

6,8

3,5

0,83

2,67

120

13,71

3,92

0,85

2,67

0

-

8,63

3,61

0,58

2,67

144

16,03

4,01

0,85

2,67

1,27

2,73

9,48

3,68

1,42

2,78

0,1

2,3

24

2,5

2,95

4,17

3,25

0,83

2,67

2,5

3,02

1,25

2,72

48

8,29

3,59

5

3,36

0,83

2,67

6,02

3,45

1,25

2,72

72

18,14

4,08

5

3,36

3,33

3,16

10,58

3,74

3,75

3,22

96

27,85

4,42

4,64

3,3

3,33

3,16

11,84

3,81

3,75

3,22

120

36,55

4,67

4,27

3,29

2,11

2,95

16,24

4,02

4,76

3,31

144

40,2

4,75

4,27

3,29

2,11

2,95

20,05

4,16

4,76

3,31

0,2

3

24

1,25

2,67

17,5

4,06

3,75

3,24

11,25

3,78

2,5

3,,3

48

7,04

3,52

20

4,16

7,5

3,56

18,55

4,1

2,5

3,03

72

13,1

3,87

25

4,33

8,75

3,63

26,95

4,39

5

3,36

96

27,85

4,42

29,11

4,45

10

3,72

29,47

4,46

5

3,36

120

45,43

4,87

28,21

4,5

11,39

3,8

35,28

4,62

4,76

3,31

144

51,65

5,05

30,77

4,47

12,66

3,85

50,51

5,02

6,02

3,45

0,4

3,69

24

8,75

3,66

11,25

3,79

10

3,72

33,75

4,57

5

3,36

48

18,34

4,08

20

4,16

16,25

4,03

52,38

5,06

7,5

3,55

72

30,73

4,5

30

4,48

23,75

4,27

64,74

5,37

12,5

3,84

96

50,63

5,03

35,44

4,62

28,75

4,44

78,59

5,79

20

4,16

120

60,66

5,28

43,59

4,85

35,44

4,61

84,77

6,03

22,31

4,23

144

65,65

5,5

48,72

4,97

41,77

4,8

96,19

6,77

31,08

4,5

MC : mortalité corrigée

Chapitre V Résultats et Discussion

mortalite Corrigee %

100

40

60

20

90

80

70

50

30

10

0

0,05 0,1 0,2 0,4

dose (ul/cm2)

Citronnelle Thym Romarin Eucalyptus Menthe

Figure 32: Efficacité des huiles essentielles par ingestion vis-à-vis S.oryzae
après 144 heures d'exposition

c) Thym

L'huile essentielle de Thym à un faible effet insecticide sur S.oryzae, en effet avec la D4 on a enregistré seulement 41,77 % de mortalité, pour les autres doses D3, D2 et D1 les résultats sont très faibles. La plus forte dose n'atteint pas la DL50 qui est de 0,57 ul/cm2, alors que la DL90 est de 2ul/cm2 (fig.31).

1,5 2 2,5 3 3,5 4

probits

4

6

5

3

2

0

1

f(x) = 1,02x + 0,87

R2 = 0,94

log dose

Figure 33: Détermination de La DL50 et DL90 et de l'huile essentielle de Thym
pour la toxicité par ingestion vis-à-vis de S.oryzae

d) Menthe verte

Les résultats obtenus et indiqués dans le tableau 8 ont montré que l'huile essentielle de la menthe verte est toxique sur à la plus forte dose où 88,72% de mortalité ont été causé après 6 jours d'exposition, les trois autres doses D3, D2 et D1 provoquant 50,51% 20,05 % 9,48% respectivement. La DL50 calculée est égal 0,24 u/cm2 elle est comprise entre la troisième et la quatrième dose, alors que la DL90 est de 0,55ul/cm2.

7

6

5

4

3

2

probits

1

0

f(x) = 1,55x + 0,08 R2 = 0,92

1,5 2 2,5 3 3,5 4

log dose

Figure 34: Détermination de La DL50 et DL90 de l'huile essentielle de la menthe verte
pour la toxicité par ingestion vis-à-vis de S.oryzae

e) Citronnelle

Selon les résultats de tableau 8, l'huile essentielle de la citronnelle a montré moins de toxicité vis-à-vis de S.oryzae, en effet avec la quatrième dose on a enregistré seulement 31% de mortalité, pour les autres doses la mortalité est très faible et ne dépasse pas 6%.

A partir de la droite de régression la DL50 est supérieure que la quatrième dose, elle de 1,01 ul/cm2. Pour la DL90 sa valeur est de 5,46 ul/cm2.

probits

4

5

3

2

0

1

1,5 2 2,5 3 3,5 4

log dose

f(x) = 0,76x + 1,49 R2 = 0,9

Figure 35: Détermination de La DL50 et DL90 de la Citronnelle
pour la toxicité par ingestion vis-à-vis de S.oryzae

1.3.2. Sur Sitophilus oryzae dans des graines reconstituées

Tableau 9 : efficacité des huiles essentielles par ingestion sur graines reconstituées

Nombres des oeufs pondus

L'émergence

Témoin

Eucalyptus

Romarin

Thym

Menthe

Citronnelle

75

66

0

0

0

0

0

Les résultats du tableau 9 montrent que les huiles essentielles sont efficaces contre S.oryzae, en effet aucun émergent n'a été enregistré dans les lots traités avec les différentes huiles essentielles, alors que pour le témoin nous notons un pourcentage d'émergence de 88%.

1.3.3. Sur Tribolium confusum a) Eucalyptus

D'après le tableau 11 l'huile essentielle de l'Eucalyptus a agit sur T.confusum après 48 heures d'exposition à la plus forte dose et a provoqué avec la plus forte dose un taux de mortalité 50,63% qui augmente dans le temps pour atteindre 65,79% au bout de 6 jours de traitement, pour la D3 on a enregistré seulement 26,32% de mortalité, les deux doses D1 et D2 sont très faibles ne dépassant pas 6% et 15% de mortalité respectivement.

A partir de la droite de régression, la DL50 est de 0,31u l/cm2 elle est comprise entre la D3 et la D4, la DL90 dépasse la plus forte dose et est de 1,29 ul/cm2 (fig.34).

probits

4

6

2

0

1,5 2 2,5 3 3,5 4

log dose

f(x) = 0,89x + 1,95 R2 = 0,95

Figure 36: Détermination de La DL50 et DL90 de l'huile essentielle d'Eucalyptus
pour la toxicité par ingestion vis-à-vis de T.confusum

Tableau 10 : Efficacité des huiles essentielles par ingestion vis à vis de Tribolium confusum

 

Eucalyptus

Romarin

Thym

Menthe verte

Citronnelle

 

oses )

(c m2s
log dose

(he tempures)

MC (%)

probits

MC (%)

probits

MC (%)

probits

MC (%)

probits

MC (%)

probits

0,05

1,61

24

2,53

3

0,83

2,67

0,83

2,67

0,83

2,8

0,83

2,67

48

6,33

3,48

0,83

2,67

0,83

2,67

0,58

3

0,83

2,67

72

7,59

3,54

2,5

2,71

1,67

2,75

0,34

2,95

0,83

2,67

96

7,69

3,58

3,33

2,95

1,67

2,67

0,34

2,67

0,58

2,67

120

6,49

3,45

2,11

2,67

1,67

2,67

0,34

2,67

1,42

2,78

144

5,26

3,5

2,95

2,9

2,5

2,7

1,17

2,67

1,17

2,7

0,1

2,3

24

5,06

3,36

2,5

3,02

0,83

2,67

3,75

3,18

2,5

3,03

48

11,39

3,78

4,17

3,27

0,83

2,67

4,76

3,33

2,5

3,03

72

11,39

3,78

5

3,36

1,67

2,75

4,52

3,31

2,5

3,03

96

12,82

3,87

6,67

3,48

2,5

2,7

7,04

3,5

3,51

3,18

120

14,29

3,93

7,17

3,52

2,5

2,7

9,55

3,68

3,51

3,18

144

14,47

3,94

7,17

3,52

3,33

2,96

9,55

3,68

3,27

3,16

0,2

3

24

10,13

3,72

3,75

3,89

3,75

3,2

3,75

3,18

2,5

3,03

48

15,19

3,96

5

3,36

5

3,36

4,76

3,32

5

3,36

72

18,99

4,12

8,75

3,64

7,5

3,57

8,29

3,62

6,25

3,47

96

21,79

4,23

12,5

3,85

11,25

3,73

9,55

3,68

8,52

3,63

120

25,97

4,36

17,72

4,04

12,5

3,78

9,55

3,68

12,28

3,84

144

26,32

4,37

26,58

4,39

13,75

3,85

12,06

3,82

12,06

3,83

0,4

3,69

24

36,71

4,65

13,75

3,9

5

3,36

6,25

3,45

12,5

3,9

48

50,63

5,01

22,5

4,24

12,5

3,85

12,28

3,83

18,75

4,11

72

65,82

5,4

31,25

4,51

20

4,16

15,83

4,01

23,75

4,27

96

66,67

5,43

35

4,61

30

4,51

24,62

4,3

26,07

4,36

120

66,23

5,43

44,3

4,85

36,25

4,62

28,39

4,43

29,82

4,48

144

65,79

5,41

54,43

5,11

40

4,73

29,65

4,48

34,67

4,61

MC : mortalité corrigée

Chapitre V Résultats et Discussion

mortalite Corrigee %

40

60

50

30

20

70

10

0

0,05 0,1 0,2 0,4

dose (ul/cm2)

Menthe Citronnelle Thym Romarin Eucalyptus

Figure 37: Efficacité des huiles essentielles par ingestion vis-à-vis T.confusum
après 144 heures

b) Romarin

L'huile essentielle du Romarin n'est toxique sur T.confusum qu'a partir de la quatrième dose en effet, au bout 6 jours d'exposition au traitement on a enregistré 54,43% de mortalité, pour Les autres doses les résultats ne sont pas significatifs puisqu'ils ne dépassent pas 12% de mortalité (fig.37).

La DL50 est de 0,37 u/cm2 qui est très proche de la quatrième dose alors que la DL90 est de 1,62 ul/cm2 et est supérieure à la D4 (fig.38).

6

5

4

3

2

probits

1

0

f(x) = 1x + 1,19 R2 = 0,93

1,5 2 2,5 3 3,5 4

log dose

Figure 38: Détermination de La DL50 et DL90 de l'huile essentielle de Romarin
pour la toxicité par ingestion vis-à-vis de T.confusum

c)Thym

D'après les résultats du tableau 10 l'huile essentielle du Thym montré une faible toxicité contre T.confusum, en effet avec la plus forte dose et au bout de 6 jours, on a enregistré seulement un taux de mortalité de 40%, les autres doses ont donné de très faible taux mortalité ne dépassent pas 13,75%.

Les DL50 et DL90 sont de 0,58 ul/cm2 et 2 ul/cm2 elles dépassent la plus forte dose (fig.39).

5

4

3

2

probits

1

0

f(x) = 1,01x + 0,89 R2 = 0,95

1,5 2 2,5 3 3,5 4

log dose

Figure 39: Détermination de La DL50 et DL90 de l'huile essentielle de Thym
pour la toxicité par ingestion vis-à-vis de T.confusum

d) Menthe verte

Les résultats indiqués dans le tableau 10 montrent que l'huile essentielle de la menthe verte a provoqué à une durée de traitement de 6 jours un taux de mortalité très faible ne dépassent pas 30% à la plus forte dose, alors que pour les autres doses D1, D2 et D3 les résultats sont très faibles.

Les doses létales 50 et 90 calculées ont dépassé largement la plus forte dose, elles sont successivement 0,75 ul/cm2 et 3,74 ul/cm2

probits

4

5

3

2

0

1

f(x) = 0,8x + 1,54
R2 = 0,92

1,5 2 2,5 3 3,5 4

log dose

Figure 40: Détermination de La DL50 et DL90 de l'huile essentielle de Menthe verte
pour la toxicité par ingestion vis-à-vis de T.confusum

e) Citronnelle

L'huile essentielle de la citronnelle à une toxicité faible sur T.confusum, en effet après 6 jours de traitement avec la D4 0,4 ul/cm2 35% de mortalité ont été enregistrée, et le taux de mortalité obtenu pour les autres doses ne dépasse pas 12%.

La DL50 et DL90 sont de 0,67 ul/cm2 et 2,7ul/cm2 respectivement (fig.41).

1,5 2 2,5 3 3,5 4

probits

4

5

3

2

0

1

f(x) = 0,92x + 1,13 R2 = 0,99

log dose

Figure 41: Détermination de La DL50 et DL90 de l'huile essentielle de la Citronnelle
pour la toxicité par ingestion vis-à-vis de T.confusum

2. Discussion

2.1. Evaluation de l'effet insecticide des huiles essentielles par contact

Les essais réalisés ont montré que les cinq huiles essentielles en un effet insecticide sur S.oryzae et T.confusum pour ces deux espèces , la toxicité de ces différents huiles essentielles à enregistré à la plus forte dose qui fera la base de comparaison entres ces produits testés.

d'après les résultats obtenus, il ressort que :

Sur S.oryzae , on constate que l'huile essetielle d'Eucalyptus est plus éfficace avec un taux de mortalité de 97,47% , suivi par la Menthe verte avec 96,19%, le Thym avec un taux de 90,41% , puis le Romarin 88,16%, en dernière position la Citronnelle de 69,47%.

Sur T.confusum , le Thym et la Menthe verte ont provoqué 100% de mortalité, vient se positionner après le Romarin avec un taux de 97,37%, l'Eucalyptus 72,63% ,et en fin la Citronnelle avec 52,26%.

La représentation de ces résultats dans un diagramme de dispersion permis de tracer les droites de régressions dont les pentes, représentant les variations de mortalités (variable expliquées) en fonction des doses (variables explicatives) sont positives (tableau 11), on constate que pour tous les produits testés, la relation entre la mortalité et les doses sont proportionnelle.

Tableau 11: Classement de la toxicité des huiles essentielles par contact vis-à-vis de S.oryzae

Les huiles essentielles

DL50

DL90

Pente

1-Eucalyptus

0,1

0,27

1,34

2-Menthe

0,15

0,28

1,46

3-Thym

0,18

0,44

1,49

4-Romarin

0,21

0,46

1,44

5-Citronnelle

0,24

0,87

0,97

L'examen des DL50 et DL 90 des huiles essentielles sur les deux éspèses donne le classement suivant :

Sur S.oryzae : l'Ecalyptus et la Menthe verte en première position suivi par le Thym et le Romarin, et en dernier la Citronnelle (tableau 11)

Tableau 12 : Classement de la toxicité des huiles essentielles par contact vis-à-vis de T.confusum

Les huiles essentielles

DL50

DL90

Pente

1-Menthe

0,1

0,26

1,51

2-Thym

0,14

0,26

2,55

3-Romarin

0,19

0,34

1,9

4-Eucalyptus

0,29

0,77

1,29

5-Citronnelle

0,34

1,54

0,83

Sur T.confusum: la Menthe verte et le Thym en premier position suivi par le Romarin, l'Eucalyptus et en fin la Citronnelle (tableau 12).

La comparaison de la toxicité des huiles essentielles par contact sur les deux insectes nous permet de conclure que le Romarin, le Thym et la Menthe verte ont des toxicités plus importantes sur T.confusum que sur S.oryzae et pour les autres produits on a signalé que l'Eucalyptus et la Citronnelle sont moins toxiques sur T.confusum par rapport aux S.oryzae (tableau 13)

Tabeau 13: Comparaison des DL50 et DL 90 des huiles essentielles vis à vis de S.oryzae et
T.confusum

Les huiles
essentielles

DL50 (ul/cm2)

DL 90 ( ul/cm2)

S.oryzae

T.confusum

S.oryzae

T.confusum

Eucalyptus

0,1

0,29

0,27

0,77

Romarin

0,21

0,19

0,46

0,34

Thym

0,18

0,14

0,44

0,24

Menthe verte

0,15

0,1

0,28

0,26

Citronnelle

0,24

0,34

0,87

1,54

> L'analyse de la variance

Eucalyptus Thym Romarin Menthe verte

Citronnelle

Facteur 2 :

D0

D1

D2

D3

D4

L'analyse de la variance est fondée sur deux facteurs (produits et dose) et une variable (la mortalité).

Facteur 1 : produit

Elle confirme nos résultats, ce qui explique que les cinq plantes sont d'une efficacité hautement significative étant donné la probabilité nulle des F de Fisher et Snedecor des deux facteurs : Produits-dose, et de leur interaction, le coefficient de variation est de 16,39% pour les tests sur S.oryzae et de 15,56 pour T.confusum ce qui confirme la fiabilité de l'essai puisque ce coefficient est inferieur à 50% (tableau 1 et 2, annexe B).

Selon le test de Newman et keuls les cinq huiles essentielles ont agit différemment sur les deux insectes ce test a mis en évidence l'existence de trois groupes de moyenne homogènes sur S.oryzae et quatre groupes de moyenne homogènes sur T.confusum. Ce qui concerne S.oryzae, le groupe A comporte les huiles essentielles de la Menthe le Thym et le Romarin puisque les moyennes se rapprochent l'une de l'autre 7,80 pour la Menthe verte, 7,70 pour le Thym et 7,40 pour le Romarin, le groupe B comporte la Citronnelle, le groupe C comporte l'Eucalyptus.

Pour T.confusum le groupe A renferme l'Eucalyptus et la Citronnelle, les autres produits Romarin Thym et Menthe verte occupent trois groupes différents B, C et D respectivement (tableau 3 et 4, annexe B).

D'après ces résultats nous constatons que l'application par contact des huiles essentielles du Thym, Romarin, Eucalyptus, Menthe verte et la Citronnelle a enregistré des taux de mortalité élevé, les cinq produits manifestent une mortalité supérieure à 50% sur les deux insectes. Ces résultats rejoignent d'une manière plusieurs travaux :

En 2001, Kechout avait testé l'efficacité de l'huile essentielle du Thym sur Sitophilus orysae L., traduite par un taux de mortalité évalué à 85% .

L'étude réalisé par Kim et al (2003), sur plus de 30 plantes aromatiques et médicinales a montrée que ces plantes étaient toxiques a l'égard de Callosobruchus chinensis et Sitophilus oryzae sous plusieurs formes (poudre et huile essentielle). D'après ces auteurs, les huiles essentielles de Brassica juncea L et de Cinnamomum cassica se sont révélées plus efficaces avec des pourcentages de mortalités respectifs de 84,2% et 98%.

Sur Rhyzopertha dominica (Fabricus), des essais sur l'efficacité des huiles essentielles de romarin et de thym, par contact et par inhalation, ont encore prouvé l'effet insecticide de ces deux huiles. En effet, le romarin s'est montré efficace par contact à la dose de 1,384 mg/cm2 en provoquant 89,72% de mortalité alors que le thym à la même dose donna un taux de 100%(El Guedoui, 2003).

Maafi, (2005) a évalué l'activité insecticide des huiles essentielles du Romarin et de Thym sur Rhyzoperta dominica, a obtenu presque le même effet toxique des deux huiles essentielles avec des DL50 de 0,40 u/cm2 pour le Romarin et 0,42 u/cm2 pour le Thym.

Tapondjou et al. (2005), ont bien mis en exergue l'activité insecticide des huiles essentielles du cyprès et de l'eucalyptus vis-à-vis de Sitophilus zeamais et de Tribolium confusum, ces auteurs ont obtenus des DL50 différentes pour les deux insectes appliquées par contact ; ils obtiennent 0,36 ul/cm2 pour Sitophilus zeamais et 0,48 ul/cm2 pour Tribolium confusum, démontrant ainsi l'efficacité de ces deux huiles essentielles sur ces deux insectes.

Plus récemment Owabali et al. (2009) ont réalisé des tests sur l'efficacité par contact des trois huiles essentielles : Citronnelle (Symbopogon citratus), Ecrou mégohm (Monodora myristica), Gingembre (Zingeber officinales) sur Sitophilus zeamais, ces auteurs confirme nos résultats, en effet la Citronnelle moins toxique sur S.zeamais avec les DL50 de 0,56 ul/cm2 tandis que Monodora myrstica et Zingeber officinales ont des toxicités plus faible que Symbopogon citratus avec les DL50 de 0,60 et 0,70ul/cm2 respectivement.

2.2. Evaluation de l'effet insecticide des huiles essentielles par inhalation

Les tests ont mis en évidence l'effet par inhalation des huiles essentielles utilisées sur S.oryzae et T.confusum, à une dose de 9.10-3 ul/cm3, toutes les huiles ont provoqué 100% de mortalité après 6 jours à l'exeption de la citronelle qui n'atteint pas ce taux.

Sur S.oryzae,après 48 heures d'exposition le romarin donne 100% de mortalité ce taux est atteint après 96 heures pour la menthe verte, 120 heures pour l'eucalyptus et 144 heures pour le thym, concernant la citronnelle on a enregistré seulement 73,44 % au bout de 144 heures .

Sur T.confusum, aprés 24 heures de traitement le romarin et la menthe verte ont provoqué 100% de mortalité, les mêmes pourcentages en été enregistré pour le thym et l'eucalyptus après 120 heures, en fin la citronnelle qui a donné des résultats ne dépassant pas 55% après 144 heures d'exposition.

D'après les résultats obtenus on peut classer les huiles essentielles selon leur efficacité :

Sur S.oryzae :Menthe verte en première position suivie du Romarin ,puis le Thym et l'Eucalyptus et en dernier la Citronnelle.

Sur T.confusum : le romarin et la menthe verte en première position suivis de l'Eucalyptus et le Thym, et en dernière position la citronnelle.

D'après ces résultats les huiles essentielles sont plus toxique par inhalation sur T.confusum que sur S.oryzae à l'exeption de la citronnelle qui est moins efficace sur cette dernière espèce que sur l'autres nous constatons aussi que l' effet de choc est plus important sur T.confusum que sur S.oryzae.

> Analyse de la variance

L'analyse de la variance est fondée sur deux facteurs (produits et temps) et une variable (la mortalité).

L'analyse de la variance (tableau 5 et 6, annexe B) montre qu'il y'a une différence très hautement significative avec une probabilité nulle de Fischer et Snedecor entre le pourcentage de mortalité du témoin et le pourcentages de mortalité des lots traités par les cinq huiles essentielles. Le coefficient de variabilité est de 16.85 % et 13,26 % respectivement pour les deux tests sur S.oryzae et T.confusum ce qui confirme la fiabilité de notre test.

Le test de Newman et keuls a mis en évidence l'existence de trois de moyennes homogènes

pour S.oryzae et de quatre groupes pour T.confusum, dans les deux test de la toxicité par inhalation pour les deux espèces la Menthe et le Romarin sont les plus efficaces rassemblés en un seul groupe A, le groupe B comporte l'Eucalyptus et Thym dans le cas de S.oryzae, pour T.confusum l'Eucalyptus est classé dans le groupe D, le Thym dans le groupe C et enfin la Citronnelle dans le groupe B.( tableau 7 et 8, annexe B).

Nous constatons que la toxicité des huiles essentielles par inhalation est plus forte chez T.confusum que chez l'espèce S.oryzae.

Les huiles essentielles de Menthe verte et du Romarin sont plus efficaces par inhalation, cela a été prouvé par de nombreux auteurs, notamment par Regnault-Roger et al (1993), ces derniers signalent la toxicité par inhalation des espèces végétales appartenant à la famille des Labiées tels que Thymus vulgaris L. et Rosmarinus officinalis L., ils citent également d'autres familles dont les Myrtacées et les Graminées vis-à-vis de la bruche du haricot. (Santos et al.,1997) qui révèlent l'effet inhalatif des huiles essentielles Eucalyptus canalidensis et Eucalyptus cameroni contre Rhizopertha dominica et Tribolium castaneum.

Tunc et al. (2000) notent également que l'huile essentielle de l'origan provoque une mortalité de 89% chez T.confusum après 96 heures d'exposition par contre l'huile essentielle de Romarin à une faible activité la mortalité est de 65% chez T.confusum, pour l'huile essentielle d'Eucalyptus le taux de mortalité est de 18%.

Par ailleurs, El-Guedoui (2003) a évalué la toxicité par inhalation du Romarin et du Thym sur R. dominica, cet auteur affirme que le Romarin est plus toxique que le Thym, les enregistrements des mortalités ont dévoilé l'efficacité du thym dépassait celle du romarin : 40,93% contre 38,92% à la plus forte dose 1,44 mg/cm2.

Chaumont et al. (2001) ainsi que Koba et al. (2003) ont aussi affirmé suite à des bioessais et à des analyses chimiques que l'huile de la Citronnelle serait plutôt active contre les microbes que contre les insectes.

Shakarami et al (2004), ont étudie la toxicité et la répulsivité de l'huile essentielle de Artemisia aucheri sur Callosobruchus maculatus, Tribolium castaneum, Sitophilus oryzae et Sitophilus granarius, à des concentrations de 0,03. 0,18. 0,37. 0,55. 0,74 et 0,92 u1/cm3; et ont déduit que Callosobruchus maculatus la plus sensible à l'égard de cette huile du fait que les DL50 enregistrées sont de 0,10. 0,12. 0,13 et 0,14 ul /cm3 respectivement pour chaque insecte.

Yahyaoui (2005) a réalisé des tests sur l'efficacité par inhalation et contact des huiles essentielles de la Menthe verte sur Rhyzopertha dominica et T.confusum, à la dose de 3,12 % l'huile essentielle de menthe verte agit pratiquement de la même manière sur Rhyzopertha dominica et sur Tribolium confusum et a provoqué 100% de mortalité.

Plus récemment Camara (2009) a étudié l'efficacité des huiles essentielles d'Ocimum basilicum L. et Ocimum gratissimum et de Cymbopogon citratus par fumigation et contact sur grains sur S.oryzae L. et T.castaneum Herbst, cet auteur a signalé que l'huile de cymbopogon citratus n'a provoqué aucune mortalité durant 6 jours d'exposition par inhalation.

2.3. Evaluation de l'effet insecticide des huiles essentielles par ingestion

Les essais réalisés ont montré que les cinq huiles essentielles ont un effet insecticide sur les deux insectes S.oryzae et T.confusum d'après les résultats obtenus, il ressort que

L'efficacité des huiles essentielles par ingestion donne des résultats assez faibles par rapport aux résultats des deux modes précédents (contact et inhalation).

Sur S.oryzae (traité sur les grains de blé tendre), on se base sur les résultats de la quaterième dose qui permettent de différencier entre les cinq huiles essentielles, on constate que huile essetielle de la Menthe verte est plus éfficace avec un taux de mortalité de 88,72% , suivi par l'Eucalyptus avec 65,65%, le Romarin avec un taux de 48,72% , puis le Thym 41,77%, en dernière position la Citronnelle avec 31,08%.

Dans l'évaluation de l'activité des huiles essentielles vis-à-vis S.oryzae sur les graines reconstituées, toutes les huiles utilisées ont empêché l'émergence Aucun adulte survivant n'a été dénombré, sauf dans le témoin. Ceci indique la toxicité des huiles vis-à-vis les oeufs de S.oryzae.

Sur T.confusum , les huiles essentielles d'Eucalyptus et du Romarin ont provoqué 65,79% et 54,43% de mortalité successivement, le Thym en troisième position avec 40% de mortalité, la Menthe et la Citronnelle en dernière position avec 29,65% et 34,67% respectivement.

L'examen de la DL50 des huiles essentielles sur les deux espèces donne le classement selon un ordre décroissant de leurs efficacité : Ce qui concerne l'espèce S.oryzae l'Eucalyptus en première position, la Menthe en deuxième position, alors que pour T.confusum l'Eucalyptus est toujours classé en premier suivie par le Romarin, on a constaté que le Thym et la Citronnelle ont une efficacité très faible par ingestion sur les deux espèces.

> Analyse de la variance

Les résultats de l'analyse de la variance pour les cinq huiles essentielles en fonction des doses, révèlent 1'existence d'une différence significative entre le pourcentage de mortalité dans les lots témoins et ceux traités par les huiles essentielles, ce qui explique que ces cinq produits manifestent un effet insecticide sur les ravageurs étudiés (tableau 9 et 10, annexe B).

La comparaison multiples des pourcentages de mortalité par le test de Newman et Keuls (tableau 11 et 12,annexe B) fait apparaitre, dans le cas de S.oryzae cinq groupes des moyennes homogènes disjoints pour le facteur produit, chaque groupe représente un seul produit, alors que pour T.confusum seulement trois groupes des moyennes homogènes ont été distingué, le groupe A représente le Thym, la Menthe et la Citronnelle puisque les moyennes se rapprochent l'une de l'autre 4,0 2,6 et 1,85 respectivement . Le groupe B et C représente respectivement le Romarin et l'Eucalyptus.

Notre résultat est confirmé par Camara (2009) concernant l'évaluation de l'activité des huiles essentielles vis-à-vis S.oryzae sur les graines reconstituées.

Conclusion générale

Notre travail a pour objectif d'évaluer la toxicité des huiles essentielles du Romarin, Thym, Eucalyptus, Menthe et la Citronnelle, Cette étude nous a permis d'obtenir les résultats suivants :

Dans le cas de fumigation Les résultats obtenus ont montré que les activités des huiles étaient fonction de la nature des huiles, des concentrations utilisées, du temps d'exposition et de l'insecte considéré.

Parmi les cinq huiles testées le Romarin et la Menthe montrent la plus grande efficacité par inhalation que par contact et ingestion, la mortalité est de100% après 24 heures d'exposition que se soit sur S.oryzae ou T.confusum.

Par contact les cinq huiles essentielles manifestent un taux de mortalité assez important sur les deux espèces, toutes les huiles ont une efficacité très forte qui dépasse 88% de mortalité sur S.oryzae à l'exception de la Citronnelle qui n'a atteint pas les 70% de mortalité. Concernant le T.confusum, le Thym et la menthe verte ont provoqué 100% de mortalité, ils sont suivi par le Romarin avec une mortalité de 97,37%, alors que l'Eucalyptus a enregistré une mortalité de 72,63% ; leur efficacité est moins importante sur T.confusum par rapport à leur effet sur S.oryzae. En fin la Citronnelle avec un taux de mortalité de 52%.

L'évaluation des huiles essentielles par ingestion a donné des résultats faibles en comparaison avec les résultats des deux modes précédents (contact et inhalation) concernant l'efficacité de ces huiles la Menthe verte a causé un taux de mortalité très élevé 88,72% suivi par l'Eucalyptus 65,65% de mortalité sur S.oryzae, concernant T.confusum l'Eucalyptus et le Romarin ont dépassé le taux létales de 50%. Alors que pour les autres huiles sont inefficaces par ingestion sur les deux espèces.

Concernant l'évaluation de l'activité insecticide des HE vis-à-vis S.oryzae sur graines reconstituées, toutes les huiles essentielles ont empêché l'émergence des adultes ce qui explique que ces huiles ont un effet ovicide sur S.oryzae.

Ce travail base sur l'utilisation des plantes aromatiques comme insecticide nous ouvre de larges perspectives d'une part dans le domaine des connaissances fondamentales et d'autres part dans le domaine appliqué, pour ce là nous recommandons des recherches sur:

v' L'évaluation des effets des autres plantes aromatiques locales sur les insectes nuisibles des grains.

v' L'évaluation des effets de nos huiles essentielles sur les insectes utiles et d'autres insectes nuisibles des stocks de denrées (Rhyzoperta dominica, Callosobrochus maculatus... etc.).

v' L'évaluation des effets des huiles essentielles sur la qualité organoleptique et nutritionnelle du blé.

v' L'identification des principes actifs des huiles essentielles des plantes locales et leur formulation pour leur application dans le traitement des stockes.

Références bibliographiques

1. ABDERAHIM A.1983 - Comportement des trois espèces d'eucalyptus introduite à Baïnem. Thèse d'étude (D.E.S).U.S.T.H.B. Alger. 87p.

2. AFNOR, 2000- huile essentielle. association française de normalisation. Paris. pp559-563

3. APPERT J., 1985 - Le stockage des produits vivriers et semenciers. Ed. Maisonneuve et Larousse, Paris, pp. 123-225

4. APPERT J. et DEUSE. 1982 - External sex difference in stored product Coleoptera. BULL. Entomol. Ress., Vol.51, pp. 119-133.

5. ARTHURE F.H., 1996 - Grain protectants: current status and prospects for the future.J.Stored prod.Res. Vol.32, pp.203-293.

6. AUGER J.C., CADOUX F. et THEBOUT E., 1999 - Allium spp. Thiosulfirate as substitute fumigants for methyl bromide, Pesti., Sci.Vol.55, pp.200-202.

7. BABA AISSA F., 1999 - Encyclopédie des plantes utiles (Flore d'Algérie et du Maghreb), Librairie moderne, Rouïba, 173 p.

8. BALACHOWSKY A. S. et MENSIL L., 1936 - Les insectes nuisibles aux plantes cultivées, leurs moeurs, et leur destruction.Ed. Etablissement. BUSSON., Paris, Tome II, pp. 1722-1724.

9. BALACHOWSKY A. S., 1962 - Entomologie appliquée à l'agriculture.Ed. Masson et cie, paris, Tome I, pp .378-392.

10. BEKON K. et FLEURAT LESSARD F., 1989 - Evolution des pertes en matière sèche des grains dues à un ravageur secondaire - Tribolium castaneum (Herbest), (Coléoptère ;Tenebrionidae), lors de la conservation des céréales, céréales en région chaudes, AUPELF-UREF, Ed.John Libbey Eurotext, Paris, pp. 97-104.

11. BOUDY P., 1955 - Économie forestière nord-africaine.Ed. Masson et cie, paris, Tome IV .p826.

12. BOUKHELFA T., 1991 - Apport du couplage CPG/SM ET CPG/TR.Teclmiques des analyses des mélanges naturels complexe exemple de l'huile essentielle de romarin.U.S.T.B.H.Alger.126p.

13. BRUNETON J., 1987 - Déments de phytochimie et de pharmacognosie. Paris, Lavoisier, 585p.

14. BRUNETON J., 1993 - Pharmacognosie, phytochimie, plantes médicinales. Paris, Lavoisier, 623p.

15. BRUNETON J., 1999a - Pharmacognosie, Phytochimie, plantes médicinales. 3ième édition. Ed. Tec et Doc., pp. 484 - 535.

16. BRUNETON J., 1999b - Pharmacognosie, phytochimie, plantes médicinale& Paris,

Lavoisier, 585p.

17. CALDERONE N.W., TWILSON W. and SPIVAK M., 1997 - Plant extracts used for control of the parasitic mites Varroae jacobsoni ( Acari: Varroidae) and Acarapis woodi (Acari: Tarsonemidae) in colonies of Apis mellifera ( Hymenoptera: Apidae). J. Econ. Entomol., N° 90, pp. 1080-1086

18. CAMARA A., 2009 - Lutte contre Sitophilus oryzae L. (coleoptera: curculionidae) et Tribolium castaneum herbst (coleoptera: tenebrionidae) dans les stocks de riz par la technique d'étuvage traditionnelle pratiquée en basse-guinée et l'utilisation des huiles essentielles végétales. Thèse, doctorat, U.N.I.V. Québec, Montréal.154 p.

19. CHARPENTIER B., 1998 - Guide du préparateur en pharmacie, Edt. Masson, Paris, France pp. 1068-1071, 1242 p.

20. CHAUMONT J.P., MANDIN D., SANDA K., KOBA K. ET DE SOUZA C., 2001 - Activités antimicrobiennes de cinq huiles essentiel1es de lamiacées togolaises vis-à-vis de germes représentatifs de la microflore cutanée. Acta Bot. Gall., N° 148, pp. 93-101.

21. CRETTI I., 1981 - les plantes aromatiques et médicinales, comment les reconnaître et les utilisées, Ed. Atlas, 128 p.

22. DE FEO V., BRUNO M., TAHIRI B., NAPOLITANO F. and SENATORE F., 2003 - Chemical composition and antibacterial activity of essential oils from Thymus spinulosis Ten (Lamiaceae). J. Agric. Chem., N° 51, pp. 3849-3853

23. EL - NAHL A.K.M., SCHMIDT G.H. and RISHA E.M., 1989 - Vapours of Acorus calamus oil - A sapce treatment for stored product insects. Journal of stored products research, vol.25, N° 4, pp. 211-216.

24. EL-GUEDOUI R., 2003 - Extraction des huiles essentielles du Romarin et du Thym. Comportement insecticide des ces deux huiles sur Rhyzopertha dominica (Fabricus) (Coleoptera, bostrychidae). Thèse ing., E.N.P., El-Harrach, Alger, 76 p.

25. EVANS W.C., 1998 - Trease and Evan's Pharmacognosy, 14th edition SANDERS, pp. 48- 65, 612 p.

26. FOUDIL-CHERIF Y., 1991 - Etude comparative des huiles essentielles algériennes d'Eucalyptus globulus labill. et camaldulensis. These magister. U.S.T.H.B., Alger, 159p.

27. GAKURU S. et FOUA-BI K. 1995 - Effet comparé des huiles essentielles de quatre espèces végétales contre la bruche du niébé (Callosobruchus maculatus Fab.) et le charançon du riz (Sitophylus oryrae L.). Tropicultura vol.13, N° 4, pp. 143-146p.

28. GAKURU S. el FOUA-BI K 1996 - Effet d'extraits de plantes sur la bruche du niébé Coltosobructius maculatus Fab. et le charançon du riz Sitophilus orizae L. Cahiers Agriculture; vol. 5. T 1, pp.39-42.

29. GLITHO I.A., KETOH KG. et KOUMAGLO H.K. 1997 - Effets de quelques huiles essentielles sur l'activité reproductrice de Callosobruchus maculatus Fab. Annales de l'Université de Ouagadougou Série B, Vol. N° 5, pp. 174-185.

30. HELLEN C. F. S. U., 1991 - Toxicity and repellency of Chenopodium oil to four species of storedproducts insects. J. Ent. Sci., N° 26, pp. 178- 182

31. HOFFMAN A., 1945 - Facteurs favorables au développement des insectes. Ed. AFNORE.T.F.C., Paris, pp. 83-97.

32. HUANG Y., HO S., LEE H. C. et YAP Y.L.,2002 - Insecticidal properties of eugenol, isoeugenol and methyleugenol and their effect on nutrition of Sitophilus zeamais (Motsh) .(Coleoptera: curculionidae) and Tribolium castaneum (Coleoptera:Tenebrionidae), Journal of Stored Products Research N° 38, pp. 403-412

33. HUMMELBRUNNER L.A. et ISMAN M.B., 2001 - Acute, sublethal, antifeedant and synergistic effect of monoterpenoid essential oil compounds on the tobacco cutworm, Sodoptera finira (Lep., Noctuidae), J. Agri. Food Chem. N°49, pp. 715-720.

34. IMDORFA., BOGDANOV S., OCHOA R.I. et CALDERONE N.M., 1999 - Utilisation des huiles essentielles dans la lutte contre Varroa jacobsoni, parasite des colonies d'abeilles. Centre Suisse de recherche apicole, Dept. Entom., Cornell University Ithaca, USA, 4p.

35. ISMAN M.B., 2000 - Plant essential oils for pest and disease management, Crop Protection., N° 19, pp. 603-608.

36. ISMAN, M.B., 2005 - Botanical insecticides, deterrents and repellents in modem agriculture and an increasingly regulated world. Annu. Rev. Entomol., N° 51, pp. 45-66.

37. JALAS J., 1971 - Note of Thymus L. (Labiatae) in Europe.I. Supraspecific classification and nomenclature. Botanical Journal of the Linnean Society, N° 64, pp. 199-215.

38. KABOUCHE A., KABOUCHE Z. ET BRUNEAU C., 2005 - Analysis of the essential oil of Thymus numidicus (Poiret) from Algeria. Flavour and Fragrance Journal, N° 20, pp. 235-236.

39. KECHOUT F. 2001 - Efficacité de trois extraits végétaux et de deux insecticides vis-à-vis de Sitophilus oryzae L. (Coleoptera, Curculionidae). Thèse ing., sci.agr., I.N.A., ElHarrach, pp. 30-35.

40. KELLOUCHE A. et SOLTANI N., 2004 - Activité biologique des poudres de cinq plantes et de l'huile essentielle d'une d'entre elles sur Collosobruchus maculatus (F.), International Journal of Tropical Insect Science vol.24, N°1, pp. 184-191.

41. KIM, S., C. PARK, M. OHH, H. CHO AND Y. AHN, 2003 - Contact and fumigant activities of aromatic plant extracts and essential oils against Lasioderma serricorne (Coleoptera: Anobiidae). J. Stored Prod. Res., N° 29, pp. 11-19.

42. KOBA K., SANDA K., RAYNAUD C., MANDIN, D., MIL1ET J. ET CHAUMONT 1.P. 2003 - Activité antimicrobienne des huiles essentiel1es de Cymbopogon citratus L. (DC) Stapf., C. nardus L. Rendle et C. schoenanthus L. Spreng. J Mycol. Méd., N° 13, pp.175-185.

43. KOONA P. et NJOYA J., 2004 - effectiveness of soybean oil and powder from leaves of Lantana camara L.(Verbenaceae) as protectant of stored maize against infestation by Sitophilus zeamais Motsch. (Coleoptera- curculionidae), Pakistan Journal of Biological Sciences Vol.7, N°12 pp. 2125-2129.

44. KOUB1SSI H. ,1998 - Encyclopidie des plantes médicinales.Ed.Dar el Beirut, pp.1-565.

45. KOUMAGLO H. K 1992 - Quelle alternative pour le développement du monde rural. La Valorisation des Production Végétales : Cas des Produits Aromatique et des Huiles Essentielles. Réunion Scientifique Internationale. IRST Butare, pp.263-268.

46. KOVATS E., 1965 - Gas chromatographic characterization of organicsubstances in the retention index system, in advances in chromatography, chap. N° 7, pp. 229 - 247.

47. LACHANCE Y., 2001 - Info Essence, Bulletin sur les huiles essentielles et autres extraits végétaux. N° 17, pp.1-9

48. LAHLOU M., 2004 - Methods to study the phytochemistry and bioactivity of essential oils, Phytother.Res. N°18, pp. 435-448

49. LEONARD S. et NGAMO T., 2004 - Conseil phytosanitaire interafricain, bulletin d'informations phytosanitaires. ed. F.A.0 Rome, N°44, 58 p.

50. LEPESME P., 1944 - Les coléoptères des denrées alimentaires et des produits industriels entreposés. Ed. P. Le chevalier, Paris, pp. 61 - 67.

51. LEUNG A.Y. et FOSTER S., 1996 - Encyclopedia of common naturel ingredients used in food, drugs and cosmetics, a Wiley-Interscience Publication. 649p.

52. MAAFI H., 2005 - Evaluation de l'activité insecticide de l'huile essentielle de Rosmarinus officinalis et Thymus fontanaseii sur Rhyzoperta dominica (F.)(Coleoptera, Bostrychidae).thèse ingénieur, I.N.A. Algers,58 p.

53. MAKHLOUF H., 2002 - Les huiles essentielles de romarin et de clou de girofle : approche analytique et activité antioxydante sur une huile alimentaire. Mémoire ingénieur, I.N.A., Alger, 82p.

54. METRO A., 1954 - Les eucalyptus dans le reboisement. . Ed.masson et cie.Paris .p324.

55. METRO A.1970 - Les eucalyptus dans le monde méditerranéen. Ed.masson et cie.Paris, p513.

56. NUTO Y. 1995 - Synergistic action of co-occurring toxins in the root bark of Zanthoxylurn zanthoxyloides (Rutacae) against the cowpea bettle Callosobruchus maculatus (Coleoptcra: Bruchidae).Thesis ofPh.D.S.U.N.Y. Syracuse, New York, 107p.

57. OWOLABI M. S., OLADIMEJI M. O., LAJIDE L., SINGH G., MARIMUTHU P. ET ISIDOROV V. A., 2009 - Bioefficacité de trois huiles essentielles contre

sitophilus zeamais (Motschulsky) et callosobruchus maculatus (Fabricius).E.J.E.A.F.Che N° 14, pp.828-835.

58. PARIS R.R & MOYSE H., 1965 - Précis de Matière médicale, Ed. Masson et cie T.I, 416 p.

59. PARIS R.R & MOYSE H., 1971 - Précis de Matière médicale, Ed. Masson et cie, T.III, pp .266 - 276.

60. PARIS R.R & MOYSE H., 1976 - Précis de Matière médicale, Ed. Masson et cie, T.I, 324 p.

61. PAULIAN R., 1988 - Biologie des coléoptères. Ed. Le Chevalier., Paris, 710p.

62. PELIKAN J., 1986 - Matiers première du règne végétale. Ed.masson et cie, T.2, Paris, 2343p.

63. PERROT E.M., 1928 - Cultures des plantes médicinales. Ed. Presse universitaires de France, 294 p.

64. POLETTI A., 1976 - Les fleurs et les plantes médicinales .Ed.Delachaux et Niestle, Lausane, T.1, pp.1-190.

65. POLETTI A., I982 - Les fleurs et les plantes médicinales .Ed.Delachaux et Niestle, Lausane, T.1, pp.1-190.

66. QUEZEL P., SANTA S., 1963 - Nouvelle flore d'Algérie et des régions désertiques méridionales. Paris, CNRS, Tome 1 et 2, 1170p.

67. REGNAULT-ROGER C., HAMRAOUI and ABDELAZIZ, 1995 - Fumigant toxic activity and reproductive inhibition induced by monoterpenes on Acanthoscelides obtectus (Say) (Coleoptera), a Bruchid of kidney bean (Phaseolus vulgaris L.). Journal of stored products research, vol. 31, N° 4, pp. 291-299.

68. RICHARD H., 1992 - Epices et aromates. Ed. dec et doc Lavoisier, collection science et techniques alimentaires, Paris, 339 p.

69. RICHARD H. et MULTON J.L., 1992 - Les arômes alimentaires, collection sciences et techniques agro-alimentaire, techniques et Documentations, Lavoisier, 438 p.

70. RISCH S.J. CH.T. HO, 1997 - Flavor Chemistry and Antioxidant Properties, ACS smposium Series 660, American Chemical Society, Washington.

71.ROBECCA B., THOMAS F., ANDREW K., 2003 - Guide de gestion de la Floride d'insectes ravageurs des grains entreposés. Université de la Floride. http://edis.ifas.ufl.edu/le 09/06/2010

72. ROLET A., 1930 - Les plantes à parfum et les plantes aromatiques.Ed.j.b.Baillère et fils.Paris

73. SAHEB D., 2007 - Activité acaricide de quatre huiles essentielles sur Tetranichus cinnabarinus Boisduval 1867(Acari ;Tetranichidae) et contribution à l'étude de leur composition chimique par CG/MS.thèse magistère.I.N.A.,Alger.99p.

74. SAIBI L. D., 2009 - Les huiles essentielles de Mentha pelegium et Mentha retundifolia : Étude de la composition chimique et l'activité biologique.thèse d'ingénieur.E.N.S.A., Alger.109p.

75. SANON A., GRBA M., AUGER J., HUIGNARD J., 2002 - Analyse of insecticida] activity of methyliotiocyanate on Callosobruchus maculates F.(Coleoptera:Bruchidae) and its parasitoid Dinarnus basaiis.J.Stored prod.Res. N° 38, pp.129-138.

76. SHAAYA E., KOSTJUKOVSKI M., EILBERG J. et SUKPRAKARN C., 1997 - Plant oils as fumigants and contact insecticides for control of stored product insects, Journal Stored Product Research.N° 33, pp 7-15.

77. SHAKARAMI J., KAMALI K., MOHARAMIPOUR S. 2005 - Effects of three plant essential oils on biological activity of Callosobruchus maculatus F. (Coleoptera

Bruchidae). Iranian. J. of agricultural Scien. N° 35, pp. 965- 972.

78. SMITH EH, WHITMAN R.C., 1992 - Field Guide to Structural Pests. National Pest Management Association, Dunn Loring, VA. NewYork, pp 59-62

79. STEFFAN J.R., 1978-Description et Biologie des insectes in SCOTTI G., 1978 - Les insectes et les acariens des céréales stockées. Ed. AFNOR et I.T.F.C., Paris, pp. 1-62.

80. TAPONDJOU L.A., ADLER C., BOUDA H. and FONTEM D. A., 2002 - Efficacy of powder and essential oil from Chenopodium ambrosioides leaves as postharvest grain protectants against six-stored product beetles. Journal of stored products research, vol.38, issue N° 4, pp. 395-402.

81. TAPONDJOU A.L. ADLER C., FONTEMC D.A., BOUDA H., 2003 - Bioefficacité des poudres et des huiles essentielles des feuilles de chenopodium ambrosioides et Eucalyptus saligna à l'égard de la bruche du niébé, Collosobruchus maculatus Fab. (Coleoptera, Bruchidae), cahier d'étude et de recherches francophones/ agriculture, Vol. 12, N°6, pp. 401-407.

82. TAPONDJOU A.L. ADLER C., FONTEMC D.A., BOUDA H. et REICHMUTH C., 2005 - Bioactivities of cymol and essential oils of Cupressus sempervirens and Eucalyptus saligna against Sitophilus zeamais Motschulsky and Tribolium confusum duval, Journal of Stored Products Research, N°41, pp. 91-102.

83. TEUSCHER, ANTON R, LOBSTEIN A., 2005 - Plantes aromatiques : épices, aromates, condiments et huiles essentielles. Paris, Lavoisier, 522p.

84. TIAIBA A., 2006 - Activité insecticide des huiles essentielles de Mentha specata L. et de origanum glandulosum Desf. Sur le potentiel biologique Callosobruchus maculatus (fabicus). ( Coleoptere: Bruchidae).thèse d'ingénieur. I.N.A., Alger.70p.

85. TIERTO-NIBER B., HELLENIUS J., VARIS A.L., 1992 - Toxicity of plant ex tracts tothree storage beetles (Coleoptera). J. Appl. Ent. N° 113, pp.202-208

86. TRIPATHI A.K., PRAJAPATI V. et KUMAR S., 2003 - Bioactivities of I-Carvone and Dihydrocarvone tword three stored product beetles, Journal of Economic Entomology, Vol.96 N°5, pp. 1594-1601.

87. TRIPATHI AK, PRAJAPATI V, AGGARWAL KK, KUMAR S. 2001 - Toxicity, feeding deterrence, and effect of activity of 1,8-Cineole from Artemisia annua on progeny production of Tribolium castaneum (Coleoptera: Tenebrionidae). Journal of Economic Entomology, N° 94,pp. 979-983.

88. TUNC I., BERGER B. M., ERLER F. et DAGLI F., 2000 - Ovocidal activity of essential oils from five plants against two stored-product insects, Journal Stored Products Research N° 36, pp 161-168.

89. TUNC I., BERGER B.M., ERER F. et DAGH F.2000 - Ovicidal activity of essential oils from five plants against two strored product insects. J.of Stored Product Research.; N° 36,pp.161-168.

90. WALTER E., 2002 - Pests of stored foodproducts. http://entomology.ucr.edu/ebeling/ebeling 7/ le 13/06/2010

91. WANG J., ZHU F., ZHOU X. M., NIU C.Y. AND LEI C.L., 2006-Repellent and fumigant activity of essential oil from Artemisia vulgaris to Tribolium castaneum (Herbst) (Coleoptera : Tenebrionidae). Journal of Stored Products Research N° 42 ,pp339-347

92. WILSON C.L., SOLAR J.M., EL GHAOUT A. and WISNIEWSKI M.E., 1997 - Rapid evaluation ofplant extracts and essential oil for antifungal activity against Botrytis cinerea. Plant Dis., N° 81, pp. 204-210.

93. YAHYAOUI N., 2005 - extraction analyse et évaluation de l'effet insecticide de Mentha spicata contre Rhyzopertha dominica (Fabricus) (Coleoptera, Bostrychidae). et Tribolium castaneum (Herbest), (Coléoptère, Tenebrionidae).thèse magistère, I.N.A., Alger, 102p.

Annexe

Tableau : Transformation des pourcentages de mortalité en probits.

%

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

0

 

2,67

2,95

3,12

3,25

3,36

3,45

3,52

3,59

3,66

 

10

3,72

3,77

3,82

3,87

3,92

3,96

4.01

4,05

4,08

4,12

20

4,16

4.19

4.23

4,26

4,29

4,33

4,36

4,39

4,42

4,45

30

4,48

4.50

4,53

4,56

4,59

4,61

4,64

4,67

4,69

4,72

40

4.75

4.77

4.80

4,82

4,85

4,87

4,90

4,92

4,95

4,97

50

5,00

5,03

5,05

5,08

5,10

5,13

5,15

5,18

5,20

5,23

60

5,25

5,28

5,31

5,33

5,36

5,39

5,41

5,44

5,47

5,50 1

70

5,52

5.55

5,58

5,61

5,64

5,67

5.71

5,74

5,77

5,81

80

5,84

5,88

5,92

5,95

5,99

6,04

6.08

6,13

6,18

6,23

90

6,28

6,34

6,41

6,48

6,55

6,64

6,75

6,88

7,05

7,33

 

0,00

0,10

0,20

0,30

0,40

0,50

0,60

0,70

0,80

0,90

99

7,33

7,37

7.41

7,46

7,51

7,58

7,75

7,75

7,88

8,09

Tableau 1:Efficacité de l'huile essentielle d'Eucalyptus par contact vis à vis de Soryzae

Doses
(ul/cm2)

log dose

temps
(heurs)

mortalité observée

Mortalité
moyenne
( %)

Mortalité
corrigée
(%)

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,60

24

0

1

0

0

0,83

0,58

2,67

48

0

2

0

1

2,5

2,01

2,95

72

1

2

2

2

5,83

5,36

3,36

96

2

4

3

3

10

9,09

9,66

120

4

4

3

5

13,33

12,2

3,82

144

4

6

4

7

17,5

16,45

4,01

0,1

2,30

24

1

0

1

2

5

4,76

3,36

48

2

5

1

4

15

14,57

3,96

72

4

7

3

5

23,75

23,36

4,26

96

8

10

8

7

41,25

40,65

4,77

120

8

11

10

7

45

44,30

4,85

144

10

12

11

9

52,5

51,89

5,05

0,2

2,99

24

1

0

1

2

5

4,76

3,36

48

3

4

2

5

17,5

17,08

4,05

72

4

7

5

8

30

29,64

4,48

96

10

9

6

11

45

44,44

4,85

120

13

11

12

15

63,75

63,29

5,33

144

15

13

16

18

77,5

77,21

5,74

0 ,4

3,68

24

4

1

3

5

16,25

16,04

4,01

48

12

5

7

9

41,25

40,95

4,77

72

18

8

13

15

67,5

67,33

5,44

96

20

11

17

19

83,75

83,58

5,99

120

20

15

20

20

93,75

93,67

6,55

144

20

18

20

20

97,5

97,46

6,88

témoin

 

24

0

0

0

1

0,25

 

48

0

1

0

1

0,5

72

0

1

0

1

0,5

96

1

1

0

2

1

120

2

1

0

2

1,25

144

2

1

0

2

1,25

Tableau 2 : Efficacité des huiles essentielles de Romarin par contact vis à vis de S.oryzae

doses
(ul/cm2)

log dose

temps
(heures)

mortalité observée

Mortalité
moyenne
( %)

Mortalité
corrigée
(%)

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,60

24

1

1

1

0

2,50

2,50

3

48

2

1

2

0

4,17

1,71

2,85

72

2

1

2

1

5,00

1,30

2,7

96

3

2

2

1

6,67

1,75

2,9

120

3

2

2

2

7,50

2,63

3,7

144

3

2

2

3

8,33

3,51

3,18

0,1

2,3

24

2

2

1

1

5,00

5,00

3,36

48

3

3

4

4

11,67

9,40

3,68

72

3

3

2

5

10,83

7,36

3,54

96

4

4

3

5

13,33

8,77

3,62

120

5

5

5

5

16,67

12,28

3,82

144

5

5

6

7

19,17

14,91

3,95

0,2

2,99

24

3

2

0

0

6,25

6,25

3,47

48

5

5

2

4

20,00

17,95

4,07

72

7

6

4

5

27,50

24,68

4,31

96

8

7

6

7

35,00

31,58

4,52

120

11

9

7

8

43,75

40,79

4,77

144

12

10

9

9

50,00

47,37

4,93

0,4

3,68

24

7

5

4

5

26,25

26,25

4,37

48

12

11

9

10

52,50

51,28

5,04

72

13

12

10

12

58,75

57,14

5,18

96

15

13

12

14

67,50

65,79

5,4

120

17

15

14

18

80,00

78,95

5,8

144

18

16

17

20

88,75

88,16

6,18

témoin

 

24

0

0

0

0

0

 

48

1

0

1

0

2,5

72

2

0

1

0

3,75

96

2

1

1

0

5

120

2

1

1

0

5

144

2

1

1

0

5

doses
(ul/cm2)

log
dose

temps
(heures)

mortalité observée

(%)
Mortalité
moyenne

(%) Mortalité corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,60

24

0

0

0

1

1,3

1,3

2,7

48

0

1

0

1

2,5

1,3

2,8

72

0

1

1

1

3,8

1,3

2,8

96

1

1

1

2

6,3

1,3

2,8

120

3

1

2

2

10,0

4,0

3,3

144

3

2

3

2

12,5

4,1

3,3

0,1

2,30

24

0

1

0

1

1,7

1,7

2,9

48

1

2

1

2

5,0

3,8

3,2

72

2

4

2

3

9,2

6,8

3,5

96

5

4

3

4

13,3

8,8

3,6

120

5

6

3

4

15,0

9,3

3,7

144

6

7

4

5

18,3

10,5

3,7

0,2

2,99

24

2

1

0

1

5,0

5,0

3,4

48

4

2

2

3

13,8

12,7

3,9

72

6

3

4

4

21,3

19,2

4,1

96

9

5

6

7

33,8

30,3

4,5

120

10

8

8

10

45,0

41,3

4,5

144

12

10

9

13

55,0

50,7

5,0

0,4

3,68

24

4

2

7

3

20,0

20,0

4,2

48

6

4

10

8

35,0

34,2

4,6

72

13

9

13

13

60,0

59,0

5,2

96

17

13

15

14

73,8

72,4

5,6

120

17

20

16

16

86,3

85,3

6,1

144

19

20

18

16

91,3

90,4

6,3

témoin

 

24

0

0

0

0

0,0

 

48

0

0

1

0

1,3

72

1

0

1

0

2,5

96

1

1

2

0

5,0

120

2

1

2

0

6,3

144

2

1

2

2

8,8

doses
(ul/cm2)

log dose

temps

mortalité observée

(%)
Mortalité
moyenne

(%)
Mortalité
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,61

24

0

0

2

0

1,67

1,67

2,81

48

0

1

2

0

2,50

2,26

3

72

1

1

3

2

5,83

5,12

3,37

96

1

2

4

2

7,50

6,80

3,5

120

2

2

5

3

10,00

8,63

3,61

144

3

2

5

3

10,83

9,48

3,68

0,1

2,30

24

0

1

1

0

2,50

2,50

3,02

48

0

1

1

3

6,25

6,02

3,45

72

2

2

1

4

11,25

10,58

3,74

96

3

2

1

4

12,50

11,84

3,81

120

5

4

1

4

17,50

16,24

4,02

144

6

4

3

4

21,25

20,05

4,16

0,2

3,00

24

2

4

3

0

11,25

11,25

3,78

48

3

4

5

3

18,75

18,55

4,1

72

7

6

5

4

27,50

26,95

4,39

96

7

7

6

4

30,00

29,47

4,46

120

8

8

6

7

36,25

35,28

4,62

144

12

11

9

9

51,25

50,51

5,02

0,4

3,69

24

3

5

9

10

33,75

33,75

4,57

48

6

8

13

15

52,50

52,38

5,06

72

7

10

17

18

65,00

64,74

5,37

96

12

13

18

20

78,75

78,59

5,79

120

14

15

19

20

85,00

84,77

6,03

144

19

18

20

20

96,25

96,19

6,77

témoin

 

24

0

0

0

0

0

 

48

0

1

0

0

0,25

72

0

1

0

2

0,75

96

0

1

0

2

0,75

120

1

2

0

3

1,5

144

1

2

0

3

1,5

T.confusum

doses
(ul/cm2)

log
dose

temps
(heurs)

mortalité observée

(%)
Mortalité
moyenne

(%)
Mortalité
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,61

24

0

1

1

0

1,67

0,42

2,67

48

0

1

1

1

2,50

1,27

2,75

72

1

1

1

1

3,33

2,11

2,95

96

1

2

1

1

4,17

2,95

3,12

120

2

2

1

1

5,00

1,30

2,76

144

2

3

1

2

6,67

1,75

2,95

0,1

2,30

24

1

0

1

1

2,50

2,50

3,02

48

2

2

1

1

5,00

3,80

3,2

72

2

3

1

1

5,83

4,64

3,36

96

2

3

2

1

6,67

5,49

3,4

120

2

3

2

2

7,50

3,90

3,25

144

2

3

4

3

10,00

5,26

3,38

0,2

3,00

24

1

2

2

0

6,25

5,06

3,36

48

2

3

4

2

13,75

12,66

3,82

72

2

5

4

3

17,50

16,46

4,01

96

3

5

4

5

21,25

20,25

4,16

120

3

6

6

5

25,00

22,08

4,23

144

4

7

8

6

31,25

27,63

4,42

0,4

3,69

24

3

2

2

1

10,00

8,86

3,66

48

7

5

6

4

27,50

26,58

4,49

72

12

10

11

7

50,00

49,37

4,97

96

14

12

13

10

61,25

60,76

5,28

120

16

14

13

12

68,75

67,53

6,18

144

16

15

15

13

73,75

72,37

5,58

témoin

-

24

0

0

1

0

1,25

 

48

0

0

1

0

1,25

72

0

0

1

0

1,25

96

0

0

1

0

1,25

120

0

0

2

1

3,75

144

1

0

2

1

5

Tableau 5 : Efficacité de l'huile essentielle de la Citronnelle par contact

vis à vis de S.oryzae

Tableau 6 : Efficacité de l'huile essentielle d'Eucalyptus par contact vis à vis de

doses
(ul/cm2)

log dose

Tem
ps
(heur

s)

mortalité observée

(%)
Mortalité
moyenne

(%)
Mortalité
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,61

24

0

2

0

0

1,67

1,42

2,67

48

1

2

1

0

3,33

3,09

3,12

72

1

2

2

0

4,17

3,69

3,25

96

1

3

2

0

5,00

4,04

3,26

120

2

3

2

1

6,67

5,72

3,44

144

2

3

3

1

7,50

5,85

3,47

0,1

2,30

24

0

3

2

1

7,50

7,27

3,53

48

3

5

2

1

13,75

13,53

3,88

72

3

5

2

3

16,25

15,83

4,01

96

4

6

3

3

20,00

19,19

4,12

120

4

6

3

4

21,25

20,45

4,16

144

4

7

3

4

22,50

21,12

4,21

0,2

3,00

24

2

3

0

2

8,75

8,52

3,6

48

2

5

1

4

15,00

14,79

3,94

72

3

7

4

4

22,50

22,11

4,23

96

5

9

5

6

31,25

30,56

4,48

120

8

10

5

8

38,75

38,13

4,69

144

9

10

7

8

42,50

41,48

4,8

0,4

3,69

24

3

1

0

3

8,75

8,52

3,62

48

6

5

2

5

22,50

22,31

4,24

72

10

7

5

8

37,50

37,19

4,67

96

11

10

8

11

50,00

49,49

4,98

120

13

14

10

13

62,50

62,12

5,31

144

15

14

13

17

73,75

73,28

5,51

témoin

 

24

0

1

0

0

0,25

 

48

0

1

0

0

0,25

72

1

1

0

0

0,50

96

1

2

1

0

1,00

120

1

2

1

0

1,00

144

2

2

1

2

1,75

doses
(ul/cm2)

log
dose

temps
(heurs)

mortalité observée

(%)
Mortalité
moyenne

(%)
Mortalité
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,61

24

0

1

0

1

1,67

1,67

2,67

48

0

1

1

1

2,50

1,27

2,8

72

1

2

1

1

4,17

1,71

2,95

96

1

2

1

2

5,00

2,56

3

120

2

2

2

2

6,67

3,03

3,12

144

2

2

2

3

7,50

2,63

2,95

0,1

2,30

24

0

1

1

0

1,67

1,67

2,67

48

1

2

1

3

5,83

4,64

3,3

72

1

3

2

4

8,33

5,98

3,45

96

2

3

2

4

9,17

6,84

3,5

120

2

4

3

4

10,83

7,36

3,54

144

3

4

5

4

13,33

8,77

3,63

0,2

3,00

24

0

2

2

6

12,50

12,50

3,84

48

3

4

3

7

21,25

20,25

4,17

72

3

5

5

9

27,50

25,64

4,34

96

5

7

6

9

33,75

32,05

4,53

120

6

8

8

10

40,00

37,66

4,68

144

7

9

11

12

48,75

46,05

4,9

0,4

3,69

24

15

17

12

13

71,25

71,25

5,56

48

17

18

15

14

80,00

79,75

5,82

72

18

19

17

16

87,50

87,18

6,13

96

19

20

19

17

93,75

93,59

6,5

120

20

20

20

18

97,50

97,40

6,92

144

20

20

20

18

97,50

97,37

6,92

témoin

 

24

0

0

0

0

0

 

48

0

0

0

1

1,25

72

0

1

0

1

2,5

96

0

1

0

1

2,5

120

 

1

1

1

3,75

144

1

1

1

1

5

doses
(ul/cm2)

log dose

temps
(heures)

mortalité observée

(%)
Mortalité
moyenne

(%)
Mortalité
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,5

1,61

24

1

2

0

1

3,33

0,85

2,67

48

2

2

0

1

4,17

1,71

2,87

72

2

2

1

1

5,00

2,56

3,03

96

3

2

3

2

8,33

3,51

3,18

120

3

2

4

3

10,00

1,37

2,77

144

3

3

4

3

10,83

0,93

2,67

0,1

2,30

24

1

1

3

2

5,83

3,42

3,17

48

3

2

5

3

10,83

8,55

3,6

72

4

2

5

3

11,67

9,40

3,68

96

5

3

6

4

15,00

10,53

3,75

120

7

3

8

4

18,33

10,50

3,75

144

7

5

8

6

21,67

12,96

3,82

0,2

3,00

24

8

6

9

7

37,50

35,90

4,6

48

9

8

9

10

45,00

43,59

4,84

72

11

10

10

10

51,25

50,00

5

96

12

11

13

11

58,75

56,58

5,17

120

13

11

14

12

62,50

58,90

5,22

144

13

12

14

12

63,75

59,72

5,24

0,4

3,69

24

15

13

10

16

67,50

66,67

5,42

48

17

15

11

16

73,75

73,08

5,63

72

19

17

13

17

82,50

82,05

5,92

96

20

18

15

20

91,25

90,79

6,32

120

20

20

20

20

100,00

100,00

8,09

144

20

20

20

20

100,00

100,00

8,09

témoin

 

24

0

0

1

1

2,50

 

48

0

0

1

1

2,50

72

0

0

1

1

2,50

96

1

0

2

1

5,00

120

2

0

3

2

8,75

144

2

1

3

2

10,00

doses
(ul/cm2)

log dose

Temps
(heures)

mortalité observée

(%)
Mortalité
moyenne

(%)
Mortalité
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,61

24

0

0

1

1

1,67

1,42

1,75

48

0

1

1

1

2,50

2,26

3

72

1

1

2

2

5,00

4,52

3,3

96

1

1

2

2

5,00

4,28

3,27

120

1

2

2

2

5,83

4,88

3,36

144

1

2

3

2

6,67

5,25

3,38

0,1

2,30

24

2

1

0

1

5,00

4,76

3,35

48

2

3

0

3

10,00

9,77

3,66

72

3

3

1

4

13,75

13,32

3,88

96

4

5

2

4

18,75

18,14

4,08

120

5

6

4

4

23,75

22,98

4,26

144

5

7

5

4

26,25

25,13

4,33

0,2

3,00

24

2

5

0

1

10,00

9,77

3,7

48

3

6

3

2

17,50

17,29

4,05

72

5

6

4

2

21,25

20,85

4,18

96

5

9

6

4

30,00

29,47

4,45

120

9

11

10

8

47,50

46,97

4,92

144

11

13

12

13

61,25

60,66

5,28

0,4

3,69

24

12

10

14

11

58,75

58,65

5,23

48

17

13

18

14

77,50

77,44

5,75

72

20

16

19

17

90,00

89,95

6,28

96

20

20

20

19

98,75

98,74

7,33

120

20

20

20

20

100,00

100,00

8,09

144

20

20

20

20

100,00

100,00

8,09

témoin

 

24

1

0

0

0

0,25

 

48

1

0

0

0

0,25

72

1

0

0

1

0,5

96

1

0

1

1

0,75

120

2

0

1

1

1

144

2

0

1

3

1,5

doses
(ul/cm2)

log dose

temps
(heures

mortalité observée

(%)
Mortalité
moyenne

(%)
Mortalité
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,61

24

0

1

0

3

3,33

3,33

3,12

48

0

1

0

3

3,33

3,09

3,1

72

0

2

0

3

4,17

3,93

3,25

96

0

2

0

3

4,17

3,69

3,25

120

0

2

0

3

4,17

3,69

3,25

144

1

2

0

3

5,00

4,52

3,3

0,1

2,30

24

0

1

1

3

6,25

6,25

3,48

48

0

1

1

3

6,25

6,02

3,45

72

2

2

2

4

12,50

12,28

3,82

96

2

2

3

4

13,75

13,32

3,87

120

2

3

4

5

17,50

17,09

4,05

144

3

3

4

6

20,00

19,60

4,15

0,2

3,00

24

2

1

2

1

7,50

7,50

3,56

48

3

3

2

2

12,50

12,28

3,83

72

5

3

3

5

20,00

19,80

4,16

96

5

4

6

5

25,00

24,62

4,3

120

7

6

7

6

32,50

32,16

4,53

144

8

6

9

7

37,50

37,19

4,67

0,4

3,69

24

3

5

3

1

15,00

15,00

3,96

48

7

6

4

3

25,00

24,81

4,32

72

9

8

7

5

36,25

36,09

4,64

96

10

9

9

6

42,50

42,21

4,8

120

10

9

10

7

45,00

44,72

4,87

144

11

12

10

9

52,50

52,26

5,05

témoin

 

24

0

0

0

0

0

 

48

0

1

0

0

0,25

72

0

1

0

0

0,25

96

0

1

0

1

0,5

120

0

1

0

1

0,5

doses
(ul/cm2)

Temps
(heure
s)

mortalité observé

%
Mortalité
moyenne

%
Mortalité
corrigée

R1

R2

R3

R4

0,4

24

11

10

7

6

42,5

41,77

48

16

15

12

11

67,5

66,23

72

18

17

15

14

80

79,22

96

20

18

17

18

91,25

90,66

120

20

20

20

20

100

100

144

20

20

20

20

100

100

témoin

24

0

0

1

0

1,25

 

48

0

1

1

1

3,75

72

0

1

1

1

3,75

96

1

1

2

1

6,25

120

1

1

2

2

7,5

144

2

1

2

2

8,75

Tableau 12 : Efficacité de l'huile essentielle de romarin par inhalation
vis à vis de S.oryzae

doses
(ul/cm2)

Temps
(heurs)

mortalité observé

%
Mortalité
moyenne

%
Mortalité
corrigée

R1

R2

R3

R4

0,4

24

6

9

11

8

42,5

42,5

48

20

20

20

20

100

100

72

20

20

20

20

100

100

144

20

20

20

20

100

100

288

20

20

20

20

100

100

572

20

20

20

20

100

100

témoin

24

0

0

0

0

0

 

48

0

0

0

1

1,25

72

0

0

0

1

1,25

96

0

1

0

1

2,5

120

0

1

1

1

3,75

 

Tableau 113 : Efficacité de l'huile essentielle de Thym par inhalation

144 0 2 1 1 5

vis à vis de S.oryzae

doses
(ul/cm2)

Temps
(heurs)

mortalité observé

%
Mortalité
moyenne

%
Mortalité
moyenne

R1

R2

R3

R4

0,4

24

8

13

10

5

45

43,59

48

15

17

12

9

66,25

65,38

72

17

20

15

12

80

78,38

144

20

20

19

16

93,75

92,96

288

20

20

20

18

97,5

97,18

572

20

20

20

20

100

100,00

témoin

24

1

0

1

0

2,5

 

48

1

0

1

0

2,5

72

2

1

1

2

7,5

96

2

1

2

4

11,25

120

2

1

2

4

11,25

144

2

2

3

4

13,75

Tableau 14 : Efficacité de l'huile essentielle de la Menthe par inhalation
vis à vis de S.oryzae

Doses
(ul/cm2)

Temps
(heures)

mortalité observé

%
Mortalité
moyenne

%
Mortalité
corrigée

R1

R2

R3

R4

0,4

24

14

17

12

13

70

69,62

48

20

20

16

19

93,75

93,58

72

20

20

19

20

98,75

98,71

96

20

20

20

20

100

100

120

20

20

20

20

100

100

144

20

20

20

20

100

100

témoin

24

0

1

0

0

1,25

 

48

0

2

0

0

2,5

72

0

2

0

0

2,5

96

0

2

1

0

3,75

120

0

2

1

1

5

144

0

3

1

1

6,25

Tableau 11 : Efficacité de l'huile essentielle d'Eucalyptus par inhalation

144 0 1 0 1 0,5
vis à vis de S.oryzae

Tableau 15 :Efficacité de l'huile essentielle de la Citronnelle par inhalation
vis à vis de S.oryzae

doses
(ul/cm2)

Temps
(heurs)

mortalité observé

%
Mortalité
moyenne

%
Mortalité
corrigée

R1

R2

R3

R4

0,4

24

5

7

8

5

31,25

31,25

48

6

8

9

7

37,5

37,5

72

7

8

9

7

38,75

38,75

96

8

10

10

9

46,25

44,15

120

10

13

11

13

58,75

56,57

144

13

18

14

15

75

73,68

témoin

24

0

0

0

0

0

 

48

0

0

0

0

0

72

0

0

0

0

0

96

0

0

0

3

1,75

120

1

0

0

3

5

144

1

0

0

3

5

Tableau 16 : Efficacité de l'huile essentielle d'Eucalyptus par inhalation
vis à vis de T.confusum

doses
(ul/cm2)

Temps
(heures)

mortalité observé

%
Mortalité
moyenne

%
Mortalité
corrigée

R1

R2

R3

R4

0,4

24

10

12

15

8

56,25

54,54

48

17

17

18

13

81,25

80,26

72

20

19

20

16

93,75

93,15

96

20

20

20

19

98,75

98,57

120

20

20

20

20

100

100

144

20

20

20

20

100

100

témoin

24

0

0

1

2

3,75

 

48

1

0

1

2

5

72

2

1

1

3

8,75

96

5

1

1

3

12,5

120

5

2

1

3

13,75

144

6

3

1

3

16,25

Tableau 17: Efficacité de l'huile essentielle de Roamrin par inhalation
vis à vis de T.confusum

doses
(ul/cm2)

Temps
(heures)

mortalité observé

%
Mortalité
moyenne

%
Mortalité
corrigée

R1

R2

R3

R4

0,4

24

20

20

20

20

100

100

48

20

20

20

20

100

100

72

20

20

20

20

100

100

96

20

20

20

20

100

100

120

20

20

20

20

100

100

144

20

20

20

20

100

100

témoin

24

0

0

0

0

0

 

48

0

0

0

1

1,25

72

0

0

0

1

1,25

96

0

1

0

2

3,75

120

0

1

0

2

3,75

144

0

1

1

2

5

Tableau 18 : Efficacité de l'huile essentielle de Thym par inhalation
vis à vis de T.confusum

doses
(ul/cm2)

Temps
(heures)

mortalité observé

%
Mortalité
moyenne

%
Mortalité
corrigée

R1

R2

R3

R4

0,4

24

11

13

10

8

52,5

50,65

48

15

16

13

12

70

68,42

72

18

20

15

14

83,75

82,89

96

20

20

19

16

93,75

93,24

120

20

20

20

20

100

100,00

144

20

20

20

20

100

100

témoin

24

2

1

0

0

3,75

 

48

2

1

0

1

5

72

2

1

0

1

5

96

2

1

1

2

7,5

120

2

1

1

2

7,5

144

2

1

2

3

10

Tableau 19 : Efficacité de l'huile essentielle de Menthe par inhalation
vis à vis de T.confusum

doses
(ul/cm2)

Temps (heures)

mortalité observé

%
Mortalité
moyenne

%
Mortalité
corrigée

R1

R2

R3

R4

0,4

24

20

20

20

20

100

100

48

20

20

20

20

100

100

72

20

20

20

20

100

100

92

20

20

20

20

100

100

120

20

20

20

20

100

100

144

20

20

20

20

100

100

témoin

24

1

0

0

0

1,25

 

48

1

0

1

0

2,5

72

2

0

1

0

3,75

92

2

2

2

0

7,5

120

2

2

2

1

8,75

144

2

3

3

1

11,25

Tableau 20 : Efficacité de l'huile essentielle de la Citronnelle par inhalation
vis à vis de T.confusum

doses

Temps
(heures)

mortalité observé

%
Mortalité
moyenne

%
Mortalité
corrigée

R1

R2

R3

R4

0,4

24

7

6

9

5

33,75

32,91

48

8

7

9

7

38,75

37,97

72

9

9

10

7

43,75

43,04

96

11

12

11

8

52,5

51,90

120

11

12

12

8

53,75

52,56

144

12

13

12

9

57,5

55,84

témoin

24

0

0

1

0

1,25

 

48

0

0

1

0

1,25

72

0

0

1

0

1,25

96

0

0

1

0

1,25

120

1

0

1

0

2,5

144

1

0

2

0

3,75

Tableau 21 : Efficacité de l'huile essentielle d'Eucalyptus par ingestion
vis à vis de S.oryzae

doses
(ul/cm2)

log dose

temps

mortalité
observée

(%)
Mortalité
moyenne

(%)
Mortalité
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,61

24

1

0

1

2

3,33

3,33

3,12

48

1

2

2

2

5,83

5,36

3,36

72

1

4

3

5

10,83

10,16

3,72

96

2

5

3

5

12,50

11,39

3,77

120

3

5

4

6

15,00

13,71

3,92

144

3

5

6

7

17,50

16,03

4,01

0,1

2,30

24

0

1

1

0

2,50

2,50

2,95

48

1

3

2

1

8,75

8,29

3,59

72

5

4

4

2

18,75

18,14

4,08

96

7

5

7

4

28,75

27,85

4,42

120

9

7

8

6

37,50

36,55

4,67

144

10

7

9

7

41,25

40,20

4,75

0,2

3,00

24

0

0

0

1

1,25

1,25

2,67

48

1

2

1

2

7,50

7,04

3,52

72

2

4

3

2

13,75

13,10

3,87

96

5

6

7

5

28,75

27,85

4,42

120

10

8

11

8

46,25

45,43

4,87

144

10

11

12

9

52,50

51,65

5,05

0,4

3,69

24

1

0

2

4

8,75

8,75

3,66

48

3

2

4

6

18,75

18,34

4,08

72

4

4

8

9

31,25

30,73

4,5

96

9

9

11

12

51,25

50,63

5,03

120

12

12

12

13

61,25

60,66

5,28

144

14

12

13

14

66,25

65,65

5,5

témoin

 

24

0

0

0

0

0

 

48

0

1

0

1

0,50

72

0

2

0

1

0,75

96

1

3

0

1

1,25

120

2

3

0

1

1,50

144

2

3

1

1

1,75

Tableau 22 : Efficacité de l'huile essentielle de Romarin par ingestion
vis à vis de S.oryzae

doses
(ul/cm2)

log
dose

temps
(heures)

mortalité observée

(%)
Mortalité
moyenne

(%)
Mortalité
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,61

24

0

0

1

0

0,83

0,83

2,67

48

0

0

1

0

0,83

0,83

2,67

72

1

0

1

0

1,67

1,67

2,73

96

2

0

1

0

2,50

1,27

2,7

120

2

1

1

0

3,33

0,85

2,67

144

2

1

1

0

3,33

0,85

2,67

0,1

2,3

24

0

0

2

3

4,17

4,17

3,25

48

0

1

2

3

5,00

5,00

3,36

72

0

1

2

3

5,00

5,00

3,36

96

0

2

2

3

5,83

4,64

3,3

120

0

2

3

3

6,67

4,27

3,29

144

0

2

3

3

6,67

4,27

3,29

0,2

3

24

3

6

5

0

17,50

17,50

4,06

48

3

6

6

1

20,00

20,00

4,16

72

4

7

6

3

25,00

25,00

4,33

96

5

7

7

5

30,00

29,11

4,45

120

5

7

7

5

30,00

28,21

4,5

144

5

7

8

6

32,50

30,77

4,47

0,4

3,69

24

4

3

2

0

11,25

11,25

3,79

48

7

4

2

3

20,00

20,00

4,16

72

9

6

4

5

30,00

30,00

4,48

96

10

6

5

8

36,25

35,44

4,62

120

11

8

7

10

45,00

43,59

4,85

144

12

9

8

11

50,00

48,72

4,97

témoin

 

24

0

0

0

0

0

 

48

0

0

0

0

0

72

0

0

0

0

0

96

0

0

0

1

1,25

120

0

1

0

1

2,5

144

0

1

0

1

2,5

Tableau 23 : Efficacité de l'huile essentielle de Menthe par ingestion
vis à vis de S.oryzae

doses
(ul/cm2)

log
dose

Temps
(heures)

mortalité observée

( %)
Mortalité
moyenne

(%)
Mortalité
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,61

24

0

0

0

0

0

0

-

48

0

0

0

0

0

0

-

72

0

0

1

0

1,25

1,25

2,73

96

0

0

1

0

1,25

1,25

2,73

120

0

0

1

0

1,25

0

-

144

1

0

1

0

2,50

1,27

2,73

0,1

2,30

24

0

1

0

0

0,83

0,83

2,67

48

0

1

0

0

0,83

0,83

2,67

72

0

1

2

1

3,33

3,33

3,16

96

0

1

2

1

3,33

3,33

3,16

120

0

1

2

1

3,33

2,11

2,95

144

0

1

2

1

3,33

2,11

2,95

0,2

3,00

24

0

0

1

2

3,75

3,75

3,24

48

1

1

2

2

7,50

7,50

3,56

72

1

1

2

3

8,75

8,75

3,63

96

1

1

3

3

10,00

10,00

3,72

120

2

1

3

4

12,50

11,39

3,8

144

2

1

3

5

13,75

12,66

3,85

0,4

3,69

24

1

2

4

1

10,00

10,00

3,72

48

3

3

5

2

16,25

16,25

4,03

72

3

5

7

4

23,75

23,75

4,27

96

4

5

9

5

28,75

28,75

4,44

120

6

6

10

7

36,25

35,44

4,61

144

8

7

10

9

42,50

41,77

4,8

témoin

 

24

0

0

0

0

0

 

48

0

0

0

0

0

72

0

0

0

0

0

96

0

0

0

0

0

120

0

0

1

0

1,25

144

0

0

1

0

1,25

Tableau 24 : Efficacité de l'huile essentielle de la Menthe par ingestion
vis à vis de Soryzae

doses
(ul/cm2)

log
dose

temps
(heures)

mortalité observée

(%)
Mortalité
moyenne

(%)
Mortalité
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,61

24

0

0

0

0

0

0

-

48

0

0

0

0

0

0

-

72

1

0

0

0

0,83

0,83

2,67

96

1

0

0

1

1,67

1,42

2,78

120

1

0

0

1

1,67

1,42

2,78

144

1

0

0

1

1,67

1,42

2,78

0,1

2,30

24

0

2

1

0

3,75

3,75

3,2

48

0

2

1

0

3,75

3,75

3,2

72

1

2

2

0

6,25

6,25

3,47

96

1

2

2

0

6,25

6,02

3,45

120

1

2

2

1

7,50

7,27

3,54

144

2

2

2

1

8,75

8,52

3,62

0,2

3,00

24

0

1

2

1

5,00

5,00

3,36

48

1

1

2

2

7,50

7,50

3,55

72

2

3

4

2

13,75

13,75

3,9

96

2

3

5

2

15,00

14,79

3,99

120

4

3

5

2

17,50

17,29

4,06

144

5

3

6

3

21,25

21,05

4,19

0,4

3,69

24

7

5

9

8

36,25

36,25

4,65

48

10

9

13

10

52,50

52,50

5,06

72

13

11

16

12

65,00

65,00

5,39

96

15

13

19

13

75,00

74,94

5,67

120

16

15

20

14

81,25

81,20

5,88

144

17

18

20

16

88,75

88,72

6,18

témoin

 

24

0

0

0

0

0

 

48

0

0

0

0

0

72

0

0

0

0

0

96

0

1

0

0

0,25

120

0

1

0

0

0,25

144

0

1

0

0

0,25

Tableau 25:Efficacité de l'huile essentielle de la Citronnelle par ingestion
vis à vis de S.oryzae

doses
(ul/cm2)

log dose

temps
(heures)

mortalité observée

( %)
Mortalité
moyenne

(%)
Mortalité
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,61

24

0

0

0

0

0

0

-

48

0

0

0

0

0

0

-

72

0

0

0

0

0

0

-

96

0

1

0

0

0,83

0,83

2,67

120

0

1

0

0

0,83

0,58

2,67

144

0

1

0

1

1,67

1,42

2,78

0,1

2,30

24

0

0

1

0

1,25

1,25

2,72

48

0

0

1

0

1,25

1,25

2,72

72

0

2

1

0

3,75

3,75

3,22

96

0

2

1

0

3,75

3,75

3,22

120

1

2

1

0

5,00

4,76

3,31

144

1

2

1

0

5,00

4,76

3,31

0,2

3,00

24

0

0

2

0

2,50

2,50

3,,3

48

0

0

2

0

2,50

2,50

3,03

72

0

1

2

1

5,00

5,00

3,36

96

0

1

2

1

5,00

5,00

3,36

120

0

1

2

1

5,00

4,76

3,31

144

0

2

2

1

6,25

6,02

3,45

0,4

3,69

24

1

2

0

1

5,00

5,00

3,36

48

1

2

1

2

7,50

7,50

3,55

72

1

3

3

3

12,50

12,50

3,84

96

2

5

4

5

20,00

20,00

4,16

120

2

5

5

6

22,50

22,31

4,23

144

4

6

7

8

31,25

31,08

4,5

témoin

 

24

0

0

0

0

0

 

48

0

0

0

0

0

72

0

0

0

0

0

96

0

0

0

0

0

120

0

1

0

0

0,25

144

0

1

0

0

0,25

Tableau 26 : Efficacité de l'huile essentielle d'Eucalyptus par ingestion
vis à vis de T.confusum

doses
(ul/cm2)

log
dose

Temps
(temps)

mortalité observée

(%)
Mortalité
moyenne

(%)
Mortalité
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,61

24

0

1

2

0

3,75

2,53

3

48

2

1

2

1

7,5

6,33

3,48

72

2

2

2

1

8,75

7,59

3,54

96

2

3

2

1

10

7,69

3,58

120

2

3

2

1

10

6,49

3,45

144

2

3

2

1

10

5,26

3,5

0,1

2,30

24

1

1

1

2

6,25

5,06

3,36

48

2

3

1

4

12,5

11,39

3,78

72

2

3

1

4

12,5

11,39

3,78

96

2

3

2

5

15

12,82

3,87

120

3

4

2

5

17,5

14,29

3,93

144

3

4

2

6

18,75

14,47

3,94

0,2

3,00

24

4

2

2

1

11,25

10,13

3,72

48

5

3

4

1

16,25

15,19

3,96

72

5

4

5

2

20

18,99

4,12

96

6

4

7

2

23,75

21,79

4,23

120

7

4

9

3

28,75

25,97

4,36

144

7

5

9

3

30

26,32

4,37

0,4

3,69

24

10

4

7

9

37,5

36,71

4,65

48

12

7

10

12

51,25

50,63

5,01

72

15

11

13

14

66,25

65,82

5,4

96

15

12

13

14

67,5

66,67

5,43

120

15

12

13

14

67,5

66,23

5,43

144

15

12

13

14

67,5

65,79

5,41

témoin

 

24

0

0

0

1

1,25

 

48

0

0

0

1

1,25

72

0

0

0

1

1,25

96

0

1

0

1

2,5

120

0

2

0

1

3,75

144

1

2

0

1

5

Tableau 27: Efficacité de l'huile essentielle de Romarin par ingestion
vis à vis de T.confusum

doses
(ul/cm2)

log dose

temps

mortalité observée

(%)
Mortalit
é
moyenn
e

(%)
Mortalit
é
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,61

24

0

0

1

0

0,83

0,83

2,67

48

0

0

1

0

0,83

0,83

2,67

72

0

1

1

1

2,50

2,50

2,71

96

0

1

2

1

3,33

3,33

2,95

120

0

1

2

1

3,33

2,11

2,67

144

1

1

2

1

4,17

2,95

2,9

0,1

2,30

24

1

0

1

1

2,50

2,50

3,02

48

2

0

1

2

4,17

4,17

3,27

72

2

1

1

2

5,00

5,00

3,36

96

2

1

2

3

6,67

6,67

3,48

120

2

1

3

4

8,33

7,17

3,52

144

2

1

3

4

8,33

7,17

3,52

0,2

3,00

24

0

1

2

0

3,75

3,75

3,89

48

0

1

2

1

5,00

5,00

3,36

72

1

2

3

1

8,75

8,75

3,64

96

1

2

5

2

12,50

12,50

3,85

120

2

3

6

4

18,75

17,72

4,04

144

5

4

6

7

27,50

26,58

4,39

0,4

3,69

24

3

2

3

3

13,75

13,75

3,9

48

5

4

4

5

22,50

22,50

4,24

72

5

7

6

7

31,25

31,25

4,51

96

5

8

7

8

35,00

35,00

4,61

120

7

10

9

10

45,00

44,30

4,85

144

8

12

11

13

55,00

54,43

5,11

témoin

 

24

0

0

0

0

0

 

48

0

0

0

0

0

72

0

0

0

0

0

96

0

0

0

0

0

120

0

0

1

0

1,25

144

0

0

1

0

1,25

Tableau 28 : Efficacité de l'huile essentielle de Thym par ingestion
vis à vis de 7Tcnntucum

temps
(heures)

doses
(ul/cm2)

log
dose

mortalité observée

(%)
Mortalité
moyenne

(%)
Mortalité
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

24

0,05

1,61

0

1

0

0

0,83

0,83

2,67

48

0

1

0

0

0,83

0,83

2,67

72

0

1

1

0

1,67

1,67

2,75

96

0

1

1

0

1,67

1,67

2,67

120

0

1

1

0

1,67

1,67

2,67

144

0

1

2

0

2,50

2,50

2,7

24

0,1

2,3

1

0

0

0

0,83

0,83

2,67

48

1

0

0

0

0,83

0,83

2,67

72

1

0

0

1

1,67

1,67

2,75

96

2

0

0

1

2,50

2,50

2,7

120

2

0

0

1

2,50

2,50

2,7

144

2

1

0

1

3,33

3,33

2,96

24

0,2

3

1

1

0

1

3,75

3,75

3,2

48

1

2

0

1

5,00

5,00

3,36

72

1

3

0

2

7,50

7,50

3,57

96

1

3

2

3

11,25

11,25

3,73

120

2

3

2

3

12,50

12,50

3,78

144

3

3

2

3

13,75

13,75

3,85

24

0,4

3,69

1

1

2

0

5,00

5,00

3,36

48

3

2

2

3

12,50

12,50

3,85

72

6

2

5

3

20,00

20,00

4,16

96

8

5

5

6

30,00

30,00

4,51

120

8

7

5

9

36,25

36,25

4,62

144

8

7

5

12

40,00

40,00

4,73

24

témoin

 

0

0

0

0

0

 

48

0

0

0

0

0

72

0

0

0

0

0

96

0

1

0

0

0

120

0

1

0

0

0

144

0

1

0

0

0

Tableau 29 : Efficacité de l'huile essentielle de Menthe par ingestion
vis à vis de 7Tcnntucum

doses
(ul/cm2)

log dose

Temps
(heures)

mortalité observée

(%)
Mortalité
moyenne

(%)
Mortalité
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,60

24

0

0

0

1

0,83

0,83

2,8

48

0

0

0

1

0,83

0,58

3

72

0

0

0

1

0,83

0,34

2,95

96

0

0

0

1

0,83

0,34

2,67

120

0

0

0

1

0,83

0,34

2,67

144

1

0

0

1

1,67

1,17

2,67

0,1

2,3

24

0

0

1

2

3,75

3,75

3,18

48

0

0

2

2

5,00

4,76

3,33

72

0

0

2

2

5,00

4,52

3,31

96

2

0

2

2

7,50

7,04

3,5

120

2

1

2

3

10,00

9,55

3,68

144

2

1

2

3

10,00

9,55

3,68

0,2

2,99

24

0

0

1

2

3,75

3,75

3,18

48

0

0

2

2

5,00

4,76

3,32

72

1

0

3

3

8,75

8,29

3,62

96

2

0

3

3

10,00

9,55

3,68

120

2

0

3

3

10,00

9,55

3,68

144

3

0

4

3

12,50

12,06

3,82

0,4

3,68

24

1

3

0

1

6,25

6,25

3,45

48

3

4

1

2

12,50

12,28

3,83

72

3

6

1

3

16,25

15,83

4,01

96

5

6

3

6

25,00

24,62

4,3

120

5

6

4

8

28,75

28,39

4,43

144

5

7

4

8

30,00

29,65

4,48

témoin

 

24

0

0

0

0

0

 

48

0

0

0

1

0,25

72

0

0

1

1

0,5

96

0

0

1

1

0,5

120

0

0

1

1

0,5

144

0

0

1

1

0,5

Tableau 30 : Efficacité de l'huile essentielle de Citronnelle par ingestion
vis à vis de T.confusum

doses
(ul/cm2)

log dose

Temps
(heures)

mortalité observée

( %)
Mortalité
moyenne

(%)
Mortalité
corrigée

probits

R1

R2

R3

R4

0,05

1,61

24

0

1

0

0

0,83

0,83

2,67

48

0

1

0

0

0,83

0,83

2,67

72

0

1

0

0

0,83

0,83

2,67

96

0

1

0

0

0,83

0,58

2,67

120

1

1

0

0

1,67

1,42

2,78

144

1

1

0

0

1,67

1,17

2,7

0,1

2,30

24

0

0

2

0

2,50

2,50

3,03

48

0

0

2

0

2,50

2,50

3,03

72

0

0

2

0

2,50

2,50

3,03

96

0

0

2

1

3,75

3,51

3,18

120

0

0

2

1

3,75

3,51

3,18

144

0

0

2

1

3,75

3,27

3,16

0,2

3,00

24

1

0

0

1

2,50

2,50

3,03

48

1

2

0

1

5,00

5,00

3,36

72

1

3

0

1

6,25

6,25

3,47

96

3

3

0

1

8,75

8,52

3,63

120

3

4

1

2

12,50

12,28

3,84

144

3

4

1

2

12,50

12,06

3,83

0,4

3,69

24

3

1

4

2

12,50

12,50

3,9

48

4

3

6

2

18,75

18,75

4,11

72

4

5

7

3

23,75

23,75

4,27

96

5

5

7

4

26,25

26,07

4,36

120

7

5

8

4

30,00

29,82

4,48

144

7

6

9

6

35,00

34,67

4,61

témoin

 

24

0

0

0

0

0

 

48

0

0

0

0

0

72

0

0

0

0

0

96

0

0

1

0

0,25

120

0

0

1

0

0,25

144

0

1

1

0

0,5

Tableau 1 : Analyse de la variance de la mortalité par contact vis-à-vis S.oryzae

Source

DDL

SC

MC

F

P

CV

Produit

4

178.96

44.74

26.47

0,000000

16.39

Dose

4

3546.46

886.61

524.62

0,000000

Produit*Dose

16

120.34

7.52

4.45

0,000004

Erreur

75

126.75

1.69

 
 

Total

99

3972.51

 
 
 

Tableau 2 : Analyse de la variance de la mortalité par contact vis-à-vis T.confusum

Source

DDL

SC

MC

F

P

CV

Produit

4

250.16

62.54

53.91

0,00

15.56

Dose

4

3378.86

844.71

728.20

0,00

Produit*Dose

16

207.34

12.95

11.17

0,00

erreur

75

87

1.16

 
 

Total

99

3923.36

 
 
 

Tableau 3: Test de Newman et keuls de la toxicité des huiles essentielles par contact sur S.oryzae

Produit

Mortalité moyenne

A

B

C

1-Eucalyptus

10,40

 
 

****

2-Menthe

7,80

****

 
 

3-Thym

7,70

****

 
 

4-Romarin

7,40

****

 
 

5-Citronnelle

6,35

 

****

 

Tableau 4 : Test de Newman et keuls de la toxicité des huiles essentielles par contact sur T.confusum

Produit

Mortalité moyenne

A

B

C

D

1-Menthe

8,9

 
 
 

****

2- Thym

8,2

 
 

****

 

3-Romarin

7,3

 

****

 
 

4-Eucalyptus

5,4

****

 
 
 

5-Citronnelle

4,8

****

 
 
 

Tableau 5 : Analyse de la variance de la mortalité par inhalation vis-à-vis S.oryzae

Source

DDL

SC

MC

F

P

CV

Produit

4

1234,25

308,56

109,12

0,0

16.85

Temps

5

1248,97

249,79

88,34

0,00

Produit*Temps

20

276,95

13,85

4,90

0,00

erreur

90

254,50

2,83

 
 

Total

119

3014,67

 
 
 

Tableau 6: Analyse de la variance de la mortalité de T.confusum par inhalation

Source

DDL

SC

MC

F

P

CV

Produit

4

1847,47

461,85

269,05

0,0

13,26

Temps

5

321,97

64,39

37,51

0,00

Produit*Temps

20

273,53

13,68

7,97

0,00

erreur

90

154,50

1,72

 
 

Total

119

2597,45

 
 
 

Tableau 7 :Test de Newman et keuls de la toxicité des huiles essentielles par inhalation sur S.oryzae

Produit

Mortalité
moyenne

A

B

C

1-Menthe

18,54

****

 
 

2-Romarin

18,08

****

 
 

3-Thym

16,08

 

****

 

4-Eucalyptus

16,04

 

****

 

5-Citronnelle

9,58

 
 

****

Tableau 8 :Test de Newman et keuls de la toxicité des huiles essentielles par inhalation sur T.confusum

Produit

Mortalité
moyenne

A

B

C

D

1-Romarin

20

****

 
 
 

2-Menthe

20

****

 
 
 

3-Eucalyptus

17,66

 
 
 

****

4-Thym

16,66

 
 

****

 

5-Citronnelle

9,33

 

****

 
 

Tableau 9: Analyse de la variance de la mortalité par ingestion de S.oryzae

Source

DDL

SC

MC

F

P

CV

Produit

4

431,36

107,84

80,27

0,00

51,21

Temps

4

1419,26

354,81

264,13

0,00

Produit*Temps

16

326,34

20,39

15,18

0,00

erreur

75

100,75

1,43

 
 

Total

99

2277,71

 
 
 

Tableau 10 : Analyse de la variance de la mortalité par ingestion de T.confusum

Source

DDL

SC

MC

F

P

CV

Produit

4

142,14

35,53

19,85

0,0000

47.81

Temps

4

975,24

243,81

136,20

0,0000

Produit*Temps

16

90,96

5,68

3,17

0,00036

erreur

75

134,25

1,79

 
 

Total

99

1342,59

 
 
 

Tableau 11 :Test de Newman et keuls de la toxicité des huiles essentielles par ingestion sur S.oryzae

Produit

Mortalité
moyenne

A

B

C

D

E

1- Eucalyptus

7,8

 
 
 
 

****

2-Menthe

4,9

 
 
 

****

 

3-Romarin

4,0

 
 

****

 
 

4-Thym

2,6

 

****

 
 
 

5-Citronnelle

1,85

****

 
 
 
 

Tableau 13 :Test de Newman et keuls de la toxicité des huiles essentielles par ingestion sur T.confusum

Produit

Mortalité moyenne

A

B

C

1- Eucalyptus

7,8

 
 

****

2-Romarin

4,9

 

****

 

3-Thym

4,0

****

 
 

4-Menthe

2,6

****

 
 

5-Citronnelle

1,85

****

 
 

á?áß?Ç

,

?ÖÎ?Ç ÚÇäÚäáÇ

, ÓæÊáßáÇ , ÑÊÚÒáÇ ÊÇÊÇÈäá É?ÓÇÓ?Ç Êæ?ÒáÇ É?áÇÚ ìÏã áæÍ ÑÈÎãáÇ í ÊãÊ íÊáÇ ÉÓÇÑÏáÇ

,

.ä?ÊÑÔÍáÇ ä?ÊÇ ìáÚ

ÉãÇÓ ÚáÈáÇ ìÊÍæ ÞÇÔäÊÓ?Ç

ÓÇãÊáÇÈ ÊÇÊÇÈäáÇ åÐá É?ÓÇÓ?Ç Êæ?ÒáÇ áÇãÚÊÓÇ ä Êä?È

ÓãÎáÇ ÊÇÊÇÈäáÇ åÐá É?ÓÇÓ?Ç Êæ?ÒáÇ Ñ?ËÊ

, ä?ÊÑÔÍáÇ ìáÚ ÞÇÔäÊÓ?Çæ ÓÇãÊáÇ Þ?ÑØ äÚ ããÓÊáÇ ÉÌÑÏ ÚÇÊÑÇ í ÑÙ?

????

Sitophilus oryzae, Tribolium confusum

ÉäÒÎãáÇ ÈæÈÍáÇ íÊÑÔÍ ìáÚ áÍäáÇ ÉÔ?ÔÍæ

Sitophilus oryzae

ÉÑÔÍ Öæ?È ìáÚ ÉãÇÓ É?ÕÇÎ ÇÖ? Çá

É?ÓÇÓ?Ç Êæ?ÒáÇ ,???? ,ÉÑÔÍ :Í?ÊÇãáÇ ÊÇãáßáÇ

Résumé

L'étude menée au laboratoire sur l'efficacité des huiles essentielles de Thymus vulgaris, Eucalyptus globulus, Rosmarinus officinalis, Mentha viridis et Cymbopogon citratus, sur les adultes de deux ravageurs des denrées stockées Sitophilus oryzae (L.) et Tribolium confusum (duv.) a montrée que l'application des huiles essentielles de ces cinq plantes par contact, inhalation ainsi que par ingestion manifeste un effet toxique vis-à-vis de ces ravageurs.

L'action biocide des huiles essentielles de ces cinq plantes se traduit par une forte mortalité par inhalation et contact sur les deux espèces, un effet ovicide sur Sitophilus oryzae.

Mots clé : insecte, toxique, huiles essentielles

Summary

The study led to the laboratory on the effectiveness of essential oils of Thymus vulgaris, Eucalyptus globulus, Rosmarinus officinalis, Mentha viridis and Cymbopogon citratus, on the adults of two insect pests of the stored food products Sitophilus oryzae (L.) and Tribolium confusum (duv.) showed that the application of essential oils of these five plants by contact, inhalation like by ingestion expresses a toxic effect with respect to these pests.

The action biocide of essential oils of these five plants results in a strong mortality by inhalation and contact on the two species, an ovicide effect on Sitophilus oryzae.

Key words: insect, toxic, essential oils






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius