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Aperçu de la déforestation de la Réserve de biosphère de Luki en RDC et du projet de remédiation

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par Richard TSOMIKINA ILUNGA
Université de Kinshasa - A1 forestier 2010
  

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1.4.2. Problèmes des aires protégées en RDC

D'une manière générale, le réseau d'aires protégées connait d'énormes problèmes notamment (Kankolongo, 1999):

- Braconnage intense faisant peser des menaces d'extinction d'un certain nombre d'espèces ;

- Petit braconnage de subsistance ;

- Déboisement important (essentiellement du fait des techniques agricoles

traditionnelles et du prélèvement incontrôlé du bois de chauffe ;

- Faible protection (activités agricoles, feux de brousse et déboisement au

sein des parcs et réserves) ;

- Destruction massive de plusieurs habitats protégés fragiles, proches des frontières ;

- Sensibilisation insuffisante des populations aux problèmes

environnementaux ;

- Explosion démographique;

- Manque de planification et de contrôle de l'utilisation des terres ; - Raisons culturelles tel que les droits de chasse ancestraux ;

- Conflits d'intérêt (convoitise des territoires) ;

- Faiblesse des moyens mis à la disposition des responsables de contrôle des parcs et réserves ;

- Ordre de priorité relativement faible accordé à la protection des milieux naturels dans le cadre des politiques de développement.

Néanmoins, la stratégie mondiale de la conservation définit clairement ces obstacles (UICN, PNUE, WWF, 1980) :

a) La croyance selon laquelle la conservation des ressources vivantes est un secteur limité plutôt qu'un processus qui recouvre tous les secteurs et quidevrait être pris en compte par tous les secteurs ;

b) La non-intégration de la conservation au développement ;

c) Un développement souvent rigide et inutilement destructeur dû aux faiblesses de la planification environnementale, à l'absence de l'aménagement du territoire et à l'accent qui est indfiment mis sur des intérêts à court terme au détriment d'intérêts plus vastes à long terme ;

d) La carence de la capacité de conserver due à une législation inadéquate ou non appliquée, à une mauvaise organisation (surtout dans le cas d'organismes de droit public dont les mandats sont insuffisants et mal coordonnés), à un manque de personnel ou au manque d'information de base sur les priorités, sur les capacités de régénération des ressources vivantes et sur les avantages et désavantages des diverses options de gestion ;

e) L'absence de soutien à la conservation par la suite d'un manque de sensibilisation (sauf à des niveaux très superficiels) en ce qui concerne les ressources vivantes ; cette sensibilisation est importante à tous ceux qui utilisent ces ressources ou qui ont un impact sur elles, y compris les gouvernements ;

f) L'absence d'un développement fondé sur la conservation, là où il est plus nécessaire, en particulier dans les régions rurales des pays en développement.

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