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Contribution à  l'étude du potentiel en produits forestiers non ligneux (pfnl) et fruitiers conventionnels des agroforêts à  base de cacaoyers de la zone forestière humide du Cameroun. Cas des régions d'Okola, Mfou et Ebolowa

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par Yves Nathan Mekembom
Université de Dschang - Ingénieur des eaux, forêts et chasses 2005
  

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2.1.2.7 Quantification des PFNL

Il existe à peine des informations quantitatives sur les PFNL (Hall et Bawa,1993). Les données détaillées sur les quantités récoltées, consommées et vendues sont presque inexistantes. Les paysans ramassent, cueillent, extraient, consomment et vendent les PFNL sans tenir de comptabilité (Mevian, 2000). Ce qui explique le caractère informel de l'exploitation de ces produits (Mbolo, 2002, Betti, 2004, communication personnelle).

2.1.2.8 Domestication des PFNL dans les agroforêts à base de cacaoyer

La domestication des arbres agroforestiers consiste en une production à grande échelle, des aespèces indigènes par une transformation génétique de la plante sauvage compte tenu des besoins et des désirs du paysan ainsi que des forces du marché (Leakey et Simons, 1997). Leur intégration dans les systèmes d'utilisation des terres existants vise à améliorer les moyens de subsistance des communautés rurales tout en conservant la diversité biologique (Fondoun et al., 2000). Elle constitue un outil d'augmentation et de complément des sources sauvages de PFNL pour les communautés rurales (FAO, 1995 b.). Selon Gockowski et al. (2004), plus de 90% des producteurs camerounais de cacao plantent des arbres fruitiers dans

leurs champs. Ils citent 14 espèces différentes d'arbres fruitiers parmi lesquels : le safoutier (Dacryodes edulis), l'avocatier(Persea americana), l'oranger (Citrus sinensis), le mandarinier (Citrus reticulata), le palmier à huile (Elaeis guineensis), et le Djangsang (Ricinodendron heudelotii). Dacryodes edulis, Cola nitida, Cola acuminata et Irvingia gabonensis sont les premières espèces à être domestiquées en Afrique de l'Ouest (Leakey et Newton, 1994).

2.1.2.9 Commercialisation des PFNL

A l'heure actuelle, il existe au moins 150 PFNL importants sur le plan du commerce international (FAO, 2003). Une étude réalisée par Ndoye et al. (1998) dans la zone de forêt humide du Cameroun a montré que Dacryodes edulis est le produit le plus proéminent aussi bien en terme de quantité que de valeur. Il est suivi par ordre d'importance par Irvingia gabonensis, Cola acuminata et Ricinodendron heudelotii. Nkongmeneck (1995) a estimé la quantité de noix de cola (Cola acuminata) vendues à 20400 tonnes. Selon Ndoye et Rui-Perez (1998), le commerce des PFNL est reconnu aujourd'hui comme un facteur d'intégration en Afrique centrale.

2.1.2.10 Les arbres fruitiers conventionnels

Par fruitiers conventionnels, nous entendons les fruitiers exotiques de consommation courante (FAO, 2002) et à haute valeur économique et nutritionnelle tels que l'avocatier (Persea americana), le manguier (Mangifera indica), les agrumes (Citrus spp.), etc. L'introduction de ces arbres dans les AFC s'est accentuée après la crise cacaoyère des années 1980 comme stratégie d'intensification et de diversification à l'intérieur des cacaoyères. Selon FAO (op. cit), 93% des cacaoculteurs plantent des fruitiers et parmi eux, 47% plantent quatre arbres fruitiers en plus du safoutier. Des investigations plus larges sur l'ensemble du Benchmark de IITA-HFC, depuis le sud à la frontière du Gabon et de la Guinée Equatoriale jusque dans la Lékié permettent de noter que les cinq fruitiers que les paysans préfèrent planter dans leurs cacaoyères sont Dacryodes edulis, Persea americana, Mangifera indica, Citrus sinensis et Citrus reticulata (Sonwa et al.,2001b) espèces plantées respectivement par 83, 77, 71, 56 et 27 pour cent des cacaoculteurs de la zone de forêt humide du Sud-Cameroun dans leurs AFC. Dans le cadre de cette étude, nous n'allons pas trop insister sur les fruitiers conventionnels qui ont déjà fait l'objet de nombreuses études (Aulong, 1998 ; FAO, 2002).

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