WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Contribution à  l'étude du potentiel en produits forestiers non ligneux (pfnl) et fruitiers conventionnels des agroforêts à  base de cacaoyers de la zone forestière humide du Cameroun. Cas des régions d'Okola, Mfou et Ebolowa

( Télécharger le fichier original )
par Yves Nathan Mekembom
Université de Dschang - Ingénieur des eaux, forêts et chasses 2005
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.2 PRESENTATION DU PROGRAMME CACAO DURABLE (STCP)

3.2.1 Presentation de L'IITA

Après le succès de l'Institut International de Recherche sur le Riz (IIRI) créé en 1960 aux Philippines, les fondations Rockefeller et Ford, des deux industriels américains Henry Ford et John

Davis Rockefeller, furent motivées à diversifier la recherche agricole en mettant sur pied d'autres institutions spécialisées à travers le monde. C'est ainsi que l'Institut International de Recherche en Agriculture Tropicale (IITA) vit le jour en 1967 et dont le siège fut implanté sur mille hectares d'une exploitation expérimentale située à Ibadan au Nigeria. Cet organisme s'est par la suite étendu dans plusieurs pays d'Afrique tropicale Subsaharienne parmi lesquels le Cameroun dont le Centre Ecorégional de Forêt Humide de L'IITA (IITA-HFC) s'est installé en 1990 à Yaoundé (Nkolbisson).

Reconnu comme une société autonome à but non lucratif, l'IITA fut établi comme la première grande composante africaine d'un réseau intégré de centres internationaux de recherche et de formation disséminés de part les régions en développement de la planète, et parrainées par une institution mère dénommée: Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale (GCRAI). Cette structure est en fait une association informelle (regroupant divers gouvernements, fondations privées, organisations internationales et régionales), créée en 1971 par la banque mondiale, la FAO, et le PNUD, dans le but de soutenir les efforts de différents centres de recherche agricole dans leurs activités visant à améliorer quantitativement et qualitativement la production alimentaire ainsi que le niveau de vie des populations des pays en voix de développement.

L'IITA est financé par la banque mondiale, la FAO, le PNUD, l'Agence Américaine pour le Développement International (USAID), l'Agence Canadienne pour le Développement International (CIDA), et les gouvernements d'Australie, de Belgique, du Nigéria, d'Italie et de France.

Pour accomplir sa mission, l'IITA mène des activités de recherche, participe à diverses activités de transfert de technologie, de formation ainsi que d'échange de matériel génétique et d'information dans de nombreuses régions d'Afrique sub-saharienne, et ceci en collaboration avec les programmes nationaux et régionaux à l'instar du projet de durabilité des cultures pérennes « Sustainable Tree Crop Programme » (STCP).

3.2.2 Presentation du projet STCP 3.2.2.1 Description

Le projet STCP est un programme régional intégré d'amélioration du bien-être social et économique des petits paysans, et de la durabilité environnementale des champs à base de cultures arborées. Mis sur pied en 2000, il fait intervenir cinq pays Ouest africains : Cameroun, Cote d'ivoire, Ghana, Guinée, Nigeria.

Au Cameroun le projet pilote du programme STCP s'intitule : Projet pour le renforcement des capacités des organisations de producteurs de cacao membres du réseau national STCP dans la

promotion des systèmes de production socialement appropriés, rentables et acceptables au plan écologique au Cameroun. Il est abrité par le centre écorégional de forêt humide de l'IITA au Cameroun (IITA-HFC).

3.2.2.2 Objectifs du STCP

Le projet STCP-Cameroun vise à promouvoir un système de production des cultures pérennes économiquement rentables et écologiquement durables. Pour ce faire, il se propose d'améliorer les stratégies d'évolution et de pérennisation des revenus des petits producteurs de cacao dans le site du projet pilote du pays en promouvant la professionnalisation des organisations membres du réseau national pour :

1. Reconquérir le marché mondial sur lequel le cacao camerounais connaît une décote ;

2. Répondre aux exigences des consommateurs sur l'origine et les modes de production du cacao mis sur le marché ;

3. Contribuer à la reconnaissance de l'agriculture comme un métier.

De façon spécifique, le projet a comme objectifs de :

1. renforcer les capacités de représentation et de défense des intérêts des organisations de producteurs de cacao membres du réseau.

2. renforcer les capacités techniques et économiques des producteurs de cacao pour améliorer la productivité et les rendements des cacaoyères et la qualité du produit.

3. promouvoir la biodiversité et la préservation de l'environnement.

4. diversifier les sources de production et de revenu des producteurs, par l'exploitation des espèces agroforestières introduites dans les cacaoyères et d'autres spéculations.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams