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Difficultés des institutions de microfinance: recouvrement de crédit et gestion de la liquidité

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par Ibrahima Ghindo Diop
Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Maitrise en gestion des entreprises 2011
  

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République du Sénégal Un Peuple - Un But - Une Foi

UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR

Mémoire de Maitrise /FASEG 2011

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES
ET DE GESTIONS

Difficultés des Institutions de Micro Finance :

RECOUVREMENT DE CREDIT

ET

GESTION DE LA LIQUIDITE.

Auteur : IBRAHIMA GHINDO DIOP Encadreur : Pr. SEYDI ABABACAR DIENG Mémoire de Maitrise /FASEG 2011

SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE............................................................................... 3

CHAPITRE 1 : La Notion de Micro Finance................................................................. 8

INTRODUCTION

Section I : Genèse et évolution

v A- : Concept de Micro Finance ..

> A- 1 : Historique ...

> A- 2 : Etude théorique sur la micro finance «

v B- : Diagnostic du secteur de la micro finance .....

11

119

11
11

11
13
L9

 

Section II : Situation de la Micro Finance dans les pays en développement 1122

v A- : 6lVuEViRC P RCdIDE eVNEECIMB ( R) 2 $ « 11 22

> A-1- *( 1 ( 5 $ / I7( . 1H2

> A-2- LA REGLEMENTATION ET STRATEGIE ««11ERR ««. «111

v B- : Bilan du secteur de la micro finance au Sénégal 1 25

> B-1- BUT DES MEC « 1 .. 1 L5

> B-2- / ?(
· 3( 5 7 6( E $ 1 61/ ( 6 R) ( & ... . 12l

CHAPITRE 2 : DIAGNOSTIC DES RISQUES.......................................................28

Introduction .. 1128

Section I : Définition et Evaluation des Risques 30

v A : Définition .. 1130

v B : Perception du risque . 1133

v C : Evaluation des risques ... 136

Section II : Recouvrement de crédit et Gestion de la liquidité 39

v A : Recouvrement de Crédit .. 39

> A-I : Définition 1139

> -II : Processus de Recouvrement ...... 141

v B : Gestion de la liquidité . . 46

> B-I : Définition et mesure du risque 46

> B-II : Risque de liquidité ... . 47

CHAPITRE 3 : POLITIQUE DE PREVENTION DES RISQUE.....................................50

INTRODUCTION

Section I : Analyse des Risques

. 50

51

v A : Analyse Théorique ... .

151

v B : Analyse Quantitative par les Ratio

157

Section II : Recommandations ..

62

v A : Sur le recouvrement

62

v B : Sur la gestion de la liquidité

. 1164

 

CONCLUSION GENERALE......................................................68

 
 

Ibrahima Ghindo DIOP

2

 
 

INTRODUCTION GENERALE

Les initiatives de bancarisation de masse basées sur la mutualité ont vu naissance au XIX siècle. En effet, en 1844, est fondée la société des Equitables Pionniers de ROCHDALE en Angleterre par vingt huit ouvriers tisserands. En 1864, FRIEDRICH WILHELM RAIFFEISEN fonde en Allemagne la première société coopérative de crédit mutuelle.

Ces mouvements mutualistes se sont ensuite développés en Amérique du sud notamment en Bolivie puis par la suite en INDE au Bangladesh oil a été énoncé pour la première foi le concept de micro crédit par le Professeur Muhammad Yunus en 1970.

En fait la Micro Crédit cible plus la population pauvre ou a faible revenue. Ce qui explique l?entrée d?un nouveau système financier dans les pays en voie de développement : la Micro finance. Son développement s?est rendu possible gr~ce aux services de crédit qu?elle accorde aux agents économiques pour le financement de leur projet d?investissement et de consommation. Ceci permet une réduction nette de la pauvreté dans ces pays. Il n?est pas sans savoir que les populations pauvres ont difficilement ou pas accès aux services financiers du secteur formel. Néanmoins, elles font souvent recours à divers intermédiaires informels tels des préteurs locaux, les associations de crédits ou les tontines. Ceci présente de sérieuses difficultés en matière de coût et de risque. En effet dans ce commerce il est souvent pratiqué des taux d?intér~ts illégaux mais aussi les ressources locales disponibles sont limitées.

 
 

Ibrahima Ghindo DIOP

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Au Sénégal, l?entrée dans l?économie des IMF conduit à son adoption par les agents économiques pour la réalisation des projets d?investissements et de consommations, et à l?abandon progressif des pratiques anciennes du crédit. Mais la micro Finance n?est pas la solution miracle capable à elle seule d?éliminer la pauvreté. Dans un contexte économique favorable, la micro finance constitue un outil adapté pour améliorer les conditions de vie des pauvres qui ne sont pas en mesure d?exploiter les opportunités économiques faute de moyens financiers.

De nos jours les IMF occupent une place remarquable dans la lutte contre la
pauvreté au Sénégal comme dans tous les pays en voie de développement. Ceci

banque. Mais la gestion des banques n?est pas sans risques. Ces derniers peuvent être de types institutionnels, externes, opérationnels et financiers. Une bonne
maitrise de ces risques est alors nécessaire pour une bonne gestion des

ressources des IMF. Par contre leurs négligences conduisent à la faillite de
l?Institution ou au freinage du développement de la caisse.

Une étude dans certains IMF du Sénégal telle la mutuelle d?épargne et de crédit (PAMECAS) montre que les risques courus les plus fréquents sont ceux de types opérationnels (recouvrement de crédit) et ceux de types financiers (risques liés à la gestion de la liquidité bancaire).

En effet, cette étude nous à donner l?idée de traiter la question sous forme de mémoire sous la formulation suivante : LES DIFFICULTES DES INSTITUTIONS DE MICRO FINANCE AU SENEGAL : LE RECOUVREMENT DE CREDIT ET LA GESTION DE LA LIQUIDITE BANCAIRE.

 
 

Ibrahima Ghindo DIOP

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PROBLEMATIQUE

Les institutions de micro finances encore appelées structures financières décentralisées se sont développées vers la fin du XXème siècle notamment dans les années 1970. En effet le concept de micro finance est énoncé pour la première fois durant cette période par le professeur Muhammad YUNUS, fondateur de la « Gramen Bank » au Bangladesh.

Le but primaire de la micro finance est de permettre aux populations exclues du système bancaire classique, d?accéder aux services financiers. Cette notion de micro finance englobe des réalités, parmi lesquelles elle se définit par apport aux crédits octroyer à des populations pauvres ou à faibles revenus qui ont peu ou pas accès aux services bancaires. Pour ces populations, la micro finance se lance dans une mission de satisfaction des besoins de leurs ménages ou de leurs activités économiques et professionnelles.

Ainsi dans les années 1970 les premières expériences de micro finance initiées par le conseil national pour la promotion des caisses d?épargne et de crédit (CONACAP) ont vu naissance au Sénégal dans les régions de Thiès et Louga. Aujourd?hui les statistiques montrent un excellent développement du secteur de la micro finance dans le pays avec 949 SFD au 31/12/2008 réparties selon un maximum d?agences à Thiès avec 211 SFD et un minimum à Matam avec 15 SFD. (Voir annexe 1)

Ainsi, cette expansion remarquable dans un intervalle de moins de quarante (40) ans s?est rendue possible gr~ce à une bonne gestion des fonctions d?IMF. Il n?est pas sans savoir que ces derniers collectent la capacité de financement des ACF sous forme d?épargne et l?alloue aux ABF sous forme de crédit moyennant un intérêt en sus du remboursement mensuel.

L?objectif visé par les IMF est de promouvoir l?accès des Ménages à faible
revenu à des services de micro finance viable et durable leurs permettant un

 
 

Ibrahima Ghindo DIOP

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démarrage ou un renforcement de leur activité en micro entreprise sur l?ensemble du territoire locale. Ceci contribuera certainement à la réduction de la pauvreté et à la promotion de l?emploi. C?est d?ailleurs sur cette base que le professeur Yunus a lancé le concept de microcrédit en 1970 suivi d?autres mouvements mutualistes tels que les pionniers de Rochdale en Angleterre, le mouvement DEJARDINS au Québec et les frères fondateurs du crédit mutuel en France.

Aujourd?hui le secteur de la micro finance souffre d?un certain nombre de faiblesses et est confronté à des contraintes réelles parmi lesquelles l?absence de clarification stratégique, inexistence d?un cadre de concertation cohérent, manque de maitrise du cadre réglementaire, mais aussi l?insuffisance dans le dispositif de suivi et de contrôle interne et l?absence de professionnalisme de certains intervenants dans le secteur. Ces faiblesses génèrent des problèmes cruciaux pour les IMF allant mrme jusqu?à menacer leur pérennité donc leur existence. Parmi ces problèmes, le recouvrement des crédits accordés constitue la cause majeure. En effet, les statistiques montrent une évolution nette des crédits en souffrance : 8036 en 1998 et 13246 en 2001.

Devant l?ampleur, de ce phénomène toute institution de micro finance se doit, pour assurer sa pérennité, d?accorder une attention particulière à ces crédits en souffrance c'est-à-dire à leurs politiques de recouvrement pour offrir des services à ses sociétaires.

Il nous vient donc à l?idée de nous interrogé sur des questions telles que, comment les IMF parviennent-elles à gérer l?épargne des ACF malgré les difficultés de risques de liquidités bancaires réelles ? Et quelles sont les politiques de gestions des impayées sur des clients douteux?

 
 

Ibrahima Ghindo DIOP

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Et enfin la manière dont une IMF procède pour la bonne gestion des liquidités afin que les simples épargnants puissent bénéficier de leur propre compte à leur guise.

Ces questionnements assez pertinents méritent l?objet d?une recherche se proposant de rendre compte des difficultés rencontrés dans le secteur de la micro finance au Sénégal.

Cependant, pour étayer notre objectif d?éclaircissement de la problématique, il nous a été permis de faire un stage d?étude au sein d?une IMF locale : la mutuelle d?épargne et de crédit du partenariat pour la mobilisation d?épargne et de crédit au Sénégal (PAMECAS) dans leur caisse de Mbour de la région de Thiès en Novembre- Décembre 2010.

Cette recherche se proposera d?établir l?évolution des difficultés les plus fréquentes dans les IMF du Sénégal. Et de façon opérationnelle, elle peut être scindée en deux objectifs spécifiques:

1. présenter différentes mesures du Recouvrement des crédits, de la gestion des liquidités et analyser leurs évolutions ;

2. déterminer et discuter les liaisons entre ces deux fléaux pour une bonne gestion des ressources de la mutuelle.

En outre, il faut noter que dans chaque IMF du Sénégal, il est défini préalablement un certain nombre de politique de gestion. En fait ces politiques sont souvent établies par les responsables de caisse et les dirigeants sans la contribution d?un agent de terrain.

Nous pourrions donc Ttre tenté de penser que l?établissement délicat et précis de ces politiques en accord avec les agents concernés c'est-à-dire ceux de terrain, nous mènerait à une probable diminution des difficultés de la micro finance.

 
 

Ibrahima Ghindo DIOP

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De plus, il n?est pas sans exclure l?hypothèse du manque de bonne formation des
agents de la micro finance qui sans doute mène à une mauvaise appréciation des
risques, tant en matière de recouvrement de crédit qu?en gestion de la liquidité.

 
 

Ibrahima Ghindo DIOP

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon